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Posté 23 janvier 2018 à 21 h 43 en réponse à : Les Mondes de Thorgal – Séries parallèles Lien | Citer
On en a parlé en 2016 dans le sujet consacré aux futurs one-shots. Si le projet aboutit, ce ne sera en tout cas pas cette année. Sur la page FB d’Alberto Varanda, on annonce ceci :
Pour rappel, Alberto Varanda sera en dédicace sur le stand Attakus / Comix Buro lors du Festival International de la Bande Dessinée d’Angoulême du 25 au 28 janvier 2018 ! Ce sera l’un des rares (si ce n’est le seul) festival auquel il se rendra cette année, car « La Mort vivante » lui prend toute son énergie et son temps. Soyez sûrs de ne pas le louper !
Ton message où tu parles de couper des bébés en deux ? Oui, ça correspond mieux. Mais le problème, c’est que tu es trop bavard, même dans le fond de ton carton ! Ce n’est pas à 6666 qu’il fallait s’arrêter, mais à 666, le Nombre de la Bête !
Isis a écrit
Du coup, peut-être que Slive va faire un « Ogotaï » à Mahara et Anina.Faire un « Ogotaï », j’adore l’expression !
Shinob a écrit
A votre avis, qu’est-ce que j’ai fait ? Vous me direz par la suite si on peut parler de massacre ou non !NEWS était mal orthographié ?
Posté 21 janvier 2018 à 9 h 14 en réponse à : Kriss de Valnor – 7 – La montagne du temps Lien | CiterIsis a écrit
On dirait une espèce de conjonction de tout ce qui s’est fait dans Thorgal jusqu’à présent.Et si c’était la conjonction du meilleur ?
(à part l’histoire dédoublée, lourd héritage du passé)
- Il y a du Van Hamme, mais pas les ficelles trop vues ou les raccourcis de fin d’album.
- Il y a du Dorison, mais pas de violence excessive ni de Chaams en vue.
- Il y a du Sente, mais pas une infinité de personnages sans aucune action.
- Il y a du Yann, mais pas de modification fondamentale du caractère des personnages principaux, ni d’accumulation d’histoires parallèles.
- Ce sujet a été modifié le il y a 7 ans et 3 mois par Tjahzi.
Années '80Par quelconque, tu entends qu’elle est vite réalisée. D’accord, mais je dis qu’elle est réussie parce que les proportions du visage sont réussies, et surtout le regard de Thorgal.
Je la préfère à celle de 1982 reprise plus haut. Celle-là est pourtant plus travaillée, mais le cou est trop long, les yeux divergent, le visage est trop étroit.
Dédicace des années ’80 ne signifie pas nécessairement plus fouillée. Voici un portrait de Thorgal en 1989, dont le style est très proche des dédicaces actuelles.
Alors c’est vrai qu’il y avait aussi des dédicaces plus fouillées, comme celle de 1984 reprise plus haut. Mais il faut dire qu’elle était destinée à la femme du dessinateur Didier Comès. Là Rosinski s’est appliqué !
Enfin !J’ai passé ma soirée à enfin pouvoir feuilleter, admirer et retourner dans tous les sens mon bel Artbook de Thorgal… depuis le temps que j’attendais ce moment !
Je l’ai parcouru du début à la fin, puis de la fin au début, m’attardant surtout sur les images que je n’avais jamais vues, puis revenant sur les couvertures des albums, connues mais tellement agréables à regarder.
On a droit à toutes les couvertures, mais aussi pour chaque album, à des recherches et études de personnages, d’animaux, d’armes, de bateaux, … Quel sens du détail ! Et cette diversité de personnages avec leur costume original, mais aussi leur posture, leur regard. Et puis cette variété de techniques utilisées, des pastels à la gouache, du crayonné à la plume en passant bien sûr par ses toiles magnifiques peintes à l’huile.
C’est l’art multiforme de Rosinski qui apparait au fil des pages de cet album. Alors bien sûr, on aurait voulu encore plus de pages, en plus grand format, dans un album plus prestigieux. Comme l’illustre la dernière page de couverture, Rosinski nous offre un regard sur son œuvre qui n’en finit pas de se renouveler.
Mais je terminerai par cette séquence nostalgie avec la dernière image de l’album. La famille Aegirsson est réunie sur le toit du bâtiment du Lombard pour fêter les 60 ans de la maison d’édition. On y découvre la joie de vivre d’une famille que j’espère bientôt retrouver dans Thorgal.
Posté 20 janvier 2018 à 17 h 09 en réponse à : Les Mondes de Thorgal – Séries parallèles Lien | CiterNouveau spin-off de ThorgalSource : Instagram du Lombard
Alors c’est pour ça que tu demandes des photos de Vignaux à Angoulême… pour voir s’il n’a pas perdu 20 kg à force d’être exploité
Les Vieux FourneauxJe ne vous avais pas encore parlé de cette série que j’adore depuis ses débuts.
Je viens de relire le quatrième tome sorti il y a peu, « La magicienne » . Les Vieux Fourneaux, c’est une série humoristique pleine de poésie, avec trois papys qui sont pire que des gamins, car à leur âge, plus rien ne les arrête ! Avec leur franc-parler, ils abordent des thèmes importants de la société, mais sur le ton d’un humour ravageur. A leurs côtés, il y a aussi Sophie, la jeune marionnettiste, qui est heureusement là pour rattraper leurs bêtises. J’espère que l’adaptation cinématographique prévue cette année sera à la hauteur !
Court déplacement jusqu’à Angoulême ?
Si au moins je pouvais prendre un vaisseau volant, mais même pas, Yann a démoli le dernier !
Thorgal-BD a écrit
Entre deux Kriss ! Encore un malheureux auteur obligé de dessiner plusieurs albums par an, et qui gagne peut-être juste de quoi s’offrir des haricots (et des Smarties).En attendant, ton pari du nouvel album de Kriss pour septembre est bien compromis.
Ce serait bien de les lire avant la sortie du dernier tome prévue le 25 avril prochain.
Voici le pitch de l’éditeur Glénat :
Personne n’est autorisé à quitter le paradis
Dans cette Europe dévastée par le froid et la mort, Éden a des allures de paradis. Mais ici, le bonheur est illusoire, inventé par un dirigeant rongé par le deuil et la folie. Après avoir condamné les habitants d’Éden à une mort certaine en leur implantant une bombe à retardement dans le cœur, Yahvé s’apprête à » remplacer » l’esprit de Neige par celui de son fils disparu. Northman arrivera-t-il à temps pour empêcher cette folie et sauver les prisonniers de ce paradis artificiel ?
Découvrez la conclusion du deuxième cycle de Neige – Origines, un classique de la BD post-apocalyptique signé Convard, Adam et Vignaux !
Et pour la séance de dédicaces à Angoulême, je te propose même une nouvelle photo de Fred pour accompagner l’article en page d’accueil.
Source photo : Fred Vignaux en dédicace à la librairie Bulles de Salon en décembre dernier.
Posté 18 janvier 2018 à 19 h 56 en réponse à : Entretien avec Van Hamme en 1984 dans Bonté Divine Lien | CiterBon anniversaire au maestroVan Hamme a toujours été sûr de lui, en tout cas dans ses interviews que j’ai vues. Pour mener la carrière qu’il a eue, il lui fallait une sacrée organisation. Quand on lit comment il a négocié la publication de XIII, c’est un fin stratège. Un auteur efficace, mais aussi avec une fameuse imagination pour lancer autant de séries !
Thorgal-BD a écrit
J’ai posté un article en page d’accueil, qui propose ce sujet en lecture pour célébrer le 79ème anniversaire de Jean Van Hamme (c’était hier). Câlin mon Tjahzi.Alors c’est bien tombé, bon anniversaire au maestro
Mais bon, le coup du ‘membre émérite’, là tu me fais rougir avec ton article.
Comme j’apprécie ta présentation de cet entretien avec Van Hamme, je la copie ici. Elle rend aussi hommage à ce fanzine passionnant que je découvre avec vous.
Jean Van Hamme fête aujourd’hui ses 79 ans. Le créateur de Thorgal, scénariste des 29 premiers albums de la série, reste bien sûr dans les têtes et les cœurs de tous les lecteurs !
Cet anniversaire est l’occasion d’un petit retour dans le passé, proposé par un membre émérite de Thorgal.com, qui a déniché pour nous un petit trésor rare et ancien. L’auteur (et son camarade dessinateur) avait été interrogé par les rédacteurs du fanzine suisse Bonté divine ! qui paraissait tous les trimestres au milieu des années 80.
Ce long entretien vous est proposé en lecture sur le forum. Vous y retrouverez le franc-parler de l’auteur, ses bons mots, son analyse de son métier, à une époque où ses grandes séries démarraient une à une.
Imaginez, « La chute de Brek Zarith » vient de paraître, le jeune duo d’auteurs Rosinski-Van Hamme en est au 6ème tome d’une série qui commence doucement à se faire connaître. Cela se passe en 1984, le papier est jaune et sent la bibliothèque. Installez-vous confortablement et cliquez ici pour savourer ce petit retour aux origines.
Bonne lecture, et bon anniversaire M. Van Hamme.
Posté 18 janvier 2018 à 18 h 44 en réponse à : Entretien avec Rosinski en 1984 dans Bonté Divine Lien | CiterOui, c’est vraiment une tranche de sa vie que Rosinski nous livre là. Et puis c’est marrant de voir comment Van Hamme intervient aussi dans cette interview. On sent une grande complicité entre eux au bout de ces quelques années de collaboration.
Je ne connaissais pas la technique de l’aérographe, j’ai dû chercher quel genre d’outil c’était. Apparemment, ça n’a pas été assez concluant pour que Rosinski l’utilise dans Thorgal. Par contre, il pourrait nous faire un album de Thorgal peint uniquement avec les doigts, il adore ça !
Festival d'AngoulêmeFred Vignaux sera présent au festival d’Angoulême aux dates suivantes :
- jeudi 25 janvier de 17 h à 19 h
- vendredi 26 janvier de 15 h à 17 h
- samedi 27 janvier de 10 h à 12 h
- dimanche 28 janvier de 14 h à 16 h
Le planning de dédicace des auteurs du Lombard se trouve ici.
Article sur le site Usbek & RicaUn article fouillé accompagné d’interviews des auteurs est paru cette semaine sur Usbek & Rica.
« S.O.S. Bonheur », la BD qui avait tout prédit
En 1988, le scénariste belge Jean Van Hamme, célèbre papa de Thorgal, XIII, et Largo Winch, fait un pas de côté en s’essayant à la politique-fiction. Il signe les trois tomes de S.O.S Bonheur en se demandant ce qu’il advient, « quand une norme est imposée pour assurer le bonheur théorique du plus grand nombre », de ceux qui s’écartent de cette norme. Les six courtes histoires sont glaçantes, et – les 30 années qui ont passé l’ont depuis prouvé – visionnaires. Fin 2017, une saison 2 de S.O.S Bonheur est parue en librairie aux éditions Dupuis : le dessin est toujours de Griffo, mais un autre auteur, Stephen Desberg, 63 ans, s’est lancé le défi de poursuivre l’oeuvre de Van Hamme, pour s’exprimer à son tour sur la réduction de nos libertés individuelles dans un monde métamorphosé. […]
La suite ici : https://usbeketrica.com/article/sos-bonheur-bd-tout-predit
James HealerThorgal-BD a écrit
L’excellente série (3 albums) James Healer ressort en intégrale. Elle est dessinée par Giulio et scénarisée par Yves Swolfs. La nouvelle couverture de cette intégrale est très graphique. Parution le 19 avril 2013. Peut-être une bonne occasion pour découvrir cette histoire au dessin magnifique.
J’ai enfin lu les 3 tomes de James Healer. Giulio De Vita y excellait déjà dans ses dessins fouillés, ses cadrages dynamiques, les expressions de ses personnages, ses paysages marquants. Par contre l’intrigue mise en place par Yves Swolfs est assez banale, et j’en apprécie assez peu la noirceur.
Les 2 premiers tomes nous plongent dans les meurtres d’adolescentes qui ont été abusées par les adultes qui les entouraient, et le 3ème tome suit la cavale d’un jeune atteint du sida qui entraîne sa copine dans une fuite meurtrière. Pff… je sais que les séries télés se régalent de ça, mais pas moi.
La série s’est arrêtée en 2004, sans doute définitivement. Elle vaut en tout cas la peine d’être découverte pour les dessins très réussis de De Vita. De son côté, Yves Swolfs vient de sortir le tome 1 d’une nouvelle série dont il est à la fois scénariste et dessinateur : Lonesome.
Pour l’anecdote, j’ai eu la surprise de découvrir, au bas de la planche 5 du tome 1 de James Healer, deux personnages issus d’une autre BD dessinée par De Vita. Vous les reconnaissez ?
Introduction de la série par l’éditeur Le Lombard :
En 1969, dans la nuit qui suivit son décès, le guérisseur indien Eagle Glance apparut en songe à son disciple et lui révéla que son âme avait trouvé refuge dans le corps d’un bébé, le premier qu’il rencontrerait à son réveil. A son grand étonnement, le premier nourrisson que le nouveau shaman trouva, pleurait au fond d’un break à côté des cadavres d’un couple de «visages pâles» sauvagement assassinés ! James fut élevé par les Shoshones. Très vite, le jeune Blanc manifesta un don de clairvoyance, le même que celui d’Eagle Glance…
Aujourd’hui, James Healer est détective. Il collabore avec les polices locales et même avec le FBI dont les agents n’apprécient pas toujours ses capacités à résoudre avant eux, les enquêtes les plus inextricables…- Ce sujet a été modifié le il y a 7 ans et 3 mois par Tjahzi.
Après 2 années consacrées aux papys de la BD franco-belge chers à Stéph, je comprends qu’il soit difficile d’y ajouter Rosinski cette année. Peut-être l’année prochaine, après la sortie du tome 36 de Thorgal ?
Découverte d'un trésor viking en ÉcosseRetour sur le plus grand trésor viking trouvé en Ecosse en 2014
Source : http://www.nationalgeographic.fr/histoire/decouverte-dun-tresor-viking-en-ecosse
Pendant des siècles, les conteurs vikings ont régalé leurs audiences d’histoires d’immenses trésors gardés par des dragons cracheurs de feu. Pourtant, les vrais trésors étaient très rares dans le monde des Vikings.
Des chercheurs ont dévoilé le contenu d’un spectaculaire trésor viking découvert en 2014, dans la région écossaise de Galloway par un homme équipé d’un détecteur de métal. Les objets vont de bracelets en argent gravés de runes à des broches anglo-saxonnes en argent, en passant par des bijoux en or, des morceaux de soie piquée, et même de précieux restes végétaux, le tout enterré dans un pot en métal richement décoré.
« C’est une sélection d’objets étrange et merveilleuse à la fois, » a déclaré Olwyn Owen, chercheuse indépendante et spécialiste des Viking basée à Edimbourg. Les propriétaires vikings de ce trésor, ajoute-t-elle, « ont rempli le pot à ras bord, puis l’ont enveloppé de plusieurs couches de tissu avant de l’enterrer dans le sol. »
Les textes médiévaux datent l’arrivée des Vikings dans les îles britanniques dans les années 790 après J.-C., avec la soudaine apparition de féroces guerriers en provenance de Scandinavietrs, pillant les riches monastères et terrorisant les communautés locales. Tout au long des trois siècles suivants, d’ambitieux chefs vikings et leurs troupes vinrent conquérir et coloniser les territoires d’Angleterre, d’Irlande, du Pays de Galles et d’Ecosse, jusqu’à ce qu’eux-mêmes ou leurs descendants furent vaincus ou s’intégrèrent à la société.
Les archéologues estiment que le trésor de Galloway remonte au début du 10e siècle, d’après le style des bracelets d’argent et d’autres objets. A cette époque, les forces vikings avaient souffert un sérieux revers en Irlande, et des histoires locales de Galloway « mentionnent la défaite d’une armée viking par une armée écossaise » à un endroit de la région, commente Derek McLennan, le détectoriste qui a fait la découverte.
Intrigué par cette histoire et par d’autres témoignages, McLennan a décidé de partir attentivement sur les traces vikings dans la région. Le 1er septembre 2014, alors qu’il était sur le terrain avec un groupe d’amis détectoristes, McLennan a trouvé un bracelet de bras arborant un style viking, une grande croix d’argent et deux autres artefacts. Il a immédiatement appelé les autorités, qui ont à leur tour envoyé sur place l’archéologue Andrew Nicholson, du Council de Dumfries et Galloway. C’était du jamais vu.
« Les trésors ne sont jamais déterrés par les archéologues, » explique Owen. La plupart ont été découverts « par accident lors de la création de routes au 19e siècle ou juste récupérés dans le sol » par des amateurs.
Cette fouille archéologique réglementée n’a pas permis la mise au jour d’un, mais de deux trésors. Dans la couche supérieure, l’équipe a déterré une épingle en or en forme d’oiseau ainsi que 67 lingots d’argents et des bracelets de bras, dont la plupart avaient été forgés en Irlande. Ces morceaux d’argent faciles à transporter servaient de monnaie dans le monde viking : l’élite se taillait des morceaux pour acheter des bêtes et d’autres marchandises, pour récompenser de loyaux serviteurs, ou pour « payer les troupes » des armées de mercenaires vikings, explique Nicholson.
Environ 8 centimètres en-dessous, Nicholson et son équipe ont trouvé un grand récipient en métal fermé et enterré à l’envers, certainement pour le protéger de l’eau. Ce récipient s’avéra être rempli de trésors, dont beaucoup étaient enveloppé dans du cuir ou du tissu de qualité.
« Rien n’a été jeté dans le pot avec précipitation, » affirme Owen. « Les objets ont été enveloppés avec soin et rangés de façon très serrée. Ils sont tellement spéciaux que leur importance aux yeux de leurs propriétaires vikings ne fait aucun doute, » ajoute-t-elle.
Le récipient était en soi l’un des objets les plus importants. Richement décoré, il avait été finement forgé en un alliage d’argent et de cuivre par des forgerons de l’empire Carolingien, qui s’étendait alors de la France à l’Allemagne et qui a été dirigé un certain temps par Charlemagne.
« C’est une découverte très rare, » dit Colleen Batey, archéologue et spécialiste des Vikings à l’université de Glasgow. Seuls six récipients carolingiens tels que celui-ci ont été retrouvés, et de nombreux intellectuels pensent qu’ils servaient lors d’importante cérémonies catholiques. Il est possible que des troupes vikings aient volé le pot de Galloway lors du pillage d’un riche monastère.
À l’intérieur du pot, les conservateurs ont trouvé une incroyable collection d’artefacts médiévaux. Parmi les plus spectaculaires, on peut citer les neufs broches en argent, dont certaines richement décorées. Selon Owen, la plupart de ces bijoux sont l’œuvre de forgerons anglo-saxons très expérimentés et auraient été très précieux pour leurs propriétaires. Pour que des Vikings rassemblent une telle collection, continue Owen, « un monastère ou un village anglo-saxon a dû passer une sale journée. »
Les conservateurs ont également retrouvé des objets précieux tels qu’un lingot d’or, des perles serties d’argent, un pendant en or richement décoré qui pourrait avoir renfermé les reliques d’un saint, et, étrangement, deux grosses graines ou noix végétales. Les botanistes n’en ont pas encore identifié l’espèce, mais Owen les soupçonne d’être les graines d’une plante exotique qui poussait loin du cœur des régions viking. La personne qui a rempli le récipient devait penser que les graines étaient « exceptionnelles et dignes d’aller avec tous ces précieux objets d’or et d’argent, » dit Owen.
Même certains des tissus qui enveloppaient les objets étaient rares. Les spécialistes en textile du Laboratoire anglo-saxon de York, en Angleterre, ont identifié des samits de soie, un tissu de luxe produit dans les ateliers de Byzance, d’Afrique du Nord ou du sud de l’Espagne. Au Moyen-Âge en Europe, ce tissu chèrement importé était essentiellement réservé à la classe des puissants, tels que les rois et reines, les représentants de l’Eglise haut placés, et les saints enterrés dans les églises chrétiennes.
Il reste encore à répondre aux fascinantes questions portant sur la façon dont ont été collectés tous ces objets par le propriétaire viking, et pourquoi ce dernier (ou cette dernière) a choisi d’enterrer le trésor. Les recherches ne font que commencer, dit Owen, convaincue que toutes les informations archéologiques qu’elle pourra en tirer apporteront leurs lots de découvertes sur les Vikings d’Ecosse.
« Ce trésor va peser sur notre compréhension des déplacements vikings sur le territoire, de leurs interactions avec les autres peuples, de leur savoir-faire et bien d’autres questions et thématiques, » a-t-elle conclu.
Encore enveloppé dans un tissu protecteur, ce pendentif en or aurait pu renfermer la relique d’un saint.
Faite de symétrie et de courbes, cette broche celtique, la seule du trésor, a été fabriquée en Ecosse ou en Irlande pour une personne de haut rang.
Quatre visages nous observent depuis cette broche en argent enterrée avec le trésor de Galloway il y a près de 1 100 ans. Enveloppés avec attention, les objets du trésor n’ont jamais été récupérés par leur propriétaire viking.
Ce bracelet de bras partiellement aplati aurait pu être le don d’un chef viking à un de ses serviteurs en récompense de sa loyauté.
Cet objet en or et en forme d’oiseau serait probablement une épingle décorative ou un pointeur de lecture, objet médiéval pour éviter que le lecteur ne pose ses doigts sales sur les lignes d’un livre.
Cernées de courbes entrelacées, deux créatures mythiques ornent l’une des neuf broches en argent enterrées avec le trésor de Galloway. « Mon cœur s’affole quand je les vois », confie l’archéologue Olwyn Owen.
De rien ! Chez les nanoscouts, mon totem était justement fouine infatigable !
Pour info, c’est un collectionneur belge qui a acheté la toile pour 4500 €.
Rosinski a également offert ce double portrait dédicacé, actuellement en vente aux enchères ICI.
Waouh ! C’est Mickey Parade qui t’a donné cette idée-là ?
Idée ambitieuse que j’apprécie beaucoup, moi qui suis très sensible à la qualité des dessins des BD que je lis. Comme je vois, l’envie de mettre en évidence le travail des dessinateurs dans l’Althing revient par une autre entrée !
Vu le formatage des dessins dans les albums plus récents, il sera plus facile de trouver des dessins originaux dans les débuts de Thorgal. Je suis impatient de découvrir la suite des images du mois.
Merci pour la couverture.
En regardant ce cheval au galop, on réalise que, depuis longtemps, Rosinski restitue tellement bien le mouvement dans ses peintures !
Et merci pour l’article en page d’accueil du site ! J’y ai appris que les histoires courtes des tomes 7 et 14 ont été prépubliées dans les Super Tintin.
The Great Orchestra of Christmas CharityGrzegorz Rosinski a offert cette peinture à la gouache de 30 x 40 cm pour une vente caritative en Pologne. The Great Orchestra of Christmas Charity organise chaque début d’année une récolte de fonds pour soutenir les soins de santé (https://en.wosp.org.pl).
Comme toi Darek, nous sommes nombreux à être attachés à Solveig et à espérer son retour.
Voici en attendant quelques photos souvenirs.
Sans ce Game Over, Thorgal aurait pu tout aussi bien être un preux chevalier chevauchant son fier destrier.
C’est compliqué les filles, hein Stéph.
Et si tu ne mettais plus qu’un pouce pour dire « j’aime » sous chaque album.
N’empêche, moi c’est d’abord au dessin que j’accorde ma confiance, bien avant le scénario. Si j’ouvre la BD et que le dessin ne me plait pas, et bien je ne commence même pas à lire ! Le dessin me met en appétit, et si les dialogues m’accrochent, alors là, peut-être que j’irai plus loin. Dessin et scénario sont pour moi indissociables pour qu’une BD soit réussie.
Sept missionnairesJ’ai lu le premier tome de Bjorn le Morphir. J’avais bien aimé cette histoire à la fois simple et passionnante du jeune Bjorn qui se transforme en héros viking. Une saga fantastique, à l’époque où le christianisme tente de s’implanter dans le grand Nord.
Une BD qui raconte ce basculement de la foi des anciens dieux vers le monde chrétien, c’est Sept missionnaires. Le concept de la série des Sept est basé sur des histoires de 7 personnages qui affrontent une mission impossible. La série est assez inégale, car les auteurs changent à chaque tome.
J’ai beaucoup aimé « Sept missionnaires » dont voici le résumé par l’éditeur Delcourt :
Irlande, IXe siècle. Sept moines vivant en communauté ont depuis longtemps tourné le dos aux principes sacrés de l’Église. Chacun se livre corps et âme à son péché de prédilection : qui à l’orgueil, qui à l’envie, qui à la luxure… Mais les foudres du Très-Haut vont s’abattre sur ces sept pécheurs capitaux, sous la forme d’une périlleuse mission : prendre la mer et évangéliser de féroces Vikings !
Ces 7 moines qui incarnent les 7 péchés capitaux, envoyés convertir les Vikings, c’est énorme ! L’humour fait mouche, on jubile de découvrir ces personnages caricaturaux tellement réussis. Les retournements de situation et les dialogues écrits par Alain Ayroles sont savoureux !
Comment ça ? Une carte des voyages de Thorgal qui tourne en 3 D, c’est plus difficile à mettre en place qu’un double vote dans l’Althing ?
J’utiliserais le service, parce que c’est ce que je fais mentalement en votant, mais je ne suis pas sûr qu’il faille y consacrer de l’énergie. Qu’en pensent les autres usagers ?
PS : Isis, tu viens de revoir tous tes votes pour les albums ?
Fermeture de l'hébergeur d'images HostingPicsCela fait des années que j’hébergeais mes images chez HostingPics afin de les partager en ligne. Les responsables du site viennent d’annoncer sa fermeture suite à un manque de moyens.
HostingPics était un site d’hébergement que je vous recommandais au début de ce sujet. Ce site français et gratuit annonçait un hébergement illimité. Mais l’illimité s’est limité à 9 ans, ce qui correspond peut-être à l’éternité sur le net… Enfin non, il parait que le webmestre de Thorgal.com va fêter en 2019 ses 20 ans de présence. Ça doit être ça l’éternité !
En attendant, je suis bien mal pris, notamment pour les 250 images et photos que j’ai partagées ici sur le forum. Stéph en a sauvegardé une partie directement sur Thorgal.com, mais pas toutes… Stéph, tu n’aurais pas une méthode pour me les retrouver ?
HostingPics laisse quelques mois à ses utilisateurs pour déménager. Je viens de lire sur leur forum le cas d’un usager qui y a hébergé près de 100.000 images !
Il y avait quand même 200.000 membres et une centaine de millions d’utilisateurs
Heureusement, je n’avais pas mis tous mes œufs dans le même panier, en utilisant également Zupimages, le second site que je vous proposais plus haut. Jusqu’au jour où…
Moi je suis attaché aux notes sur 5, parce que c’est ce qui se pratique habituellement ailleurs. Notamment sur BDGest où on peut même mettre un zéro sur cinq ! Et c’est lisible au premier coup d’oeil, plus facilement qu’une note sur 10.
Comme toi, j’utilise surtout les notes de 2 à 4, et j’aimerais quelquefois placer un 2,5 ou 3,5. Mais c’est intéressant de devoir se positionner de manière plus tranchée. Ma note à la sortie de la première lecture n’est pas la même qu’après une semaine ou un an. Donc j’attends un peu avant de me positionner.
- Mauvais = je n’ai pas aimé
- Bof = album moyen
- Bien = album agréable
- Très bien = très bon album
- Excellent = l’un de mes préférés !
Posté 11 janvier 2018 à 1 h 13 en réponse à : Jeunesse de Thorgal – 6 – Le drakkar des glaces Lien | CiterMince alors !
Je me suis tellement braqué sur la rouquine que j’en ai oublié le barbu ! Bon, j’avais surtout vu sa cape rose qui lui donnait un drôle d’air… Je me souviens aussi de cette blague sur le bras d’Amos… pff…
Je pense que tu confonds deux personnages dans l’histoire. Il y a en fait deux enfants, Skald et Mahara.
Page 9, Thorgal sauve Skald du lynx. Page 12, Thorgal croit retrouver Skald, mais il s’agit de Mahara qui se sauve pour rejoindre sa mère Ramaha.
Page 36, on retrouve Mahara avec sa mère, et en vis-à-vis page 37, Skald découvre le berceau des étoiles.
Thorgal a confondu les deux enfants, mais je crois que toi aussi !
Ce n’est qu’à la page 45 que Slive dévoile les cheveux roux de Skald, et qu’à la page suivante, sa mère Anina crie son prénom. Mais bon, on avait tous compris depuis le début que ce garçon était bien Skald…
On avait parlé plus tôt dans ce sujet de Mahara qu’on trouvait fort jeune ici. Alors qu’au moment où elle rencontre Aaricia dans la série mère, Mahara est bien plus âgée qu’elle. Stéph avait même parlé d’une maladie de vieillissement accéléré !
La clef du troisième mondeJe vous remets la double planche postée en ouverture du sujet par Louve T, intitulée « La clef du troisième monde » . Cette histoire de Van Hamme et Rosinski a été publiée dans le recueil Super Tintin n°24 paru en janvier 1984 dont le thème était « Absurde ». La version que je vous propose provient d’une réédition de 2004 dans l’album Rosinski à l’avant-poste. Quelques modifications de couleurs y ont été apportées.
Tu viens d’essayer un coup bas à ton boulot ? Tu es comme ça Isis ?
Ou alors c’est « essuyer » ?
Au début, à la coordination de Thorgal et ses Mondes, il y avait une équipe autour des auteurs :
– Grzegorz Rosinski, dessinateur de Thorgal, est l’initiateur du projet des Mondes.
– Piotr Rosinski, directeur artistique, a défini avec son père la charte graphique des Mondes. Il semble à présent seulement impliqué dans la valorisation de l’oeuvre de son père.
– Yves Sente, scénariste de Thorgal et Kriss, a coordonné la cohérence scénaristique des Mondes. Il a quitté ce poste en 2014 et n’a pas été remplacé.
– Nathalie Van Campenhoudt, a assuré la coordination éditoriale des Mondes. Elle a quitté Le Lombard pour rejoindre Casterman en avril 2017.
– Gauthier Van Meerbeeck est le directeur éditorial du Lombard. Tout repose-t-il à présent sur ses épaules ?
Thorgal-BD a écrit
Hé, mais vous m’embêtez avec ma carte ! Elle était si jolie… Maintenant je ne vois plus que les défauts.Thorgal-BD a écrit
je la trouve pas mal.Par contre je suis bien d’accord avec ce mec.
Je crois que cette carte rend fou le mec qui la manipule !
Sinon j’ai encore une autre idée. Comme la carte était conçue pour être tournée dans tous les sens, serait-il possible de faire pivoter la carte nous-mêmes avec tous les trajets et les couvertures d’albums, par exemple en scrollant ?
OK, je sors !
Thorgal-BD a écrit
Et sinon en farfouillant un peu, j’ai trouvé cette zone du nord de la Russie. Et je me suis dit, bon sang, ça me fait penser à quelque chose !C’est incroyable, cette tête qui dessine la côte russe
Le dragon qui orne nos albums depuis le début ne serait donc qu’un vulgaire plagiat
Merci Kartlis, je ne savais pas, alors je comprends mieux l’origine du style de Virginie Augustin. Pour une fois qu’on a droit à une dessinatrice plutôt qu’un dessinateur, je ne vais pas me priver !
L’Europe ne ressort guère, alors que la majorité des albums de Thorgal s’y déroulent. Il va falloir chipoter encore un peu de ce côté-là, je pense…
Thorgal-BD a écrit
Il faudrait que ce soit une bonne résolution pour 2018 ?Ce serait une très bonne idée !
La Horde du contreventUn point positif que je découvre à la diversité d’auteurs qui ont rejoint Thorgal, c’est l’occasion qui nous est donnée de faire connaissance avec leurs œuvres. Je dois reconnaître que je ronronnais avec mes auteurs fétiches. J’ai pratiquement lu tout ce que Van Hamme et Rosinski ont produit, et c’est le cas avec les autres auteurs que j’apprécie depuis des années.
Mais j’ai seulement découvert Xavier Dorison lors de son arrivée dans Thorgal. Il scénarise des BD depuis pourtant 20 ans ! Comme j’aime son style narratif, j’ai lu depuis lors la toute grande majorité de ses séries et one-shots. Ma seule difficulté avec ses scénarios est le niveau de violence qu’on y rencontre, et qui se retrouve également dans ses récits pour Thorgal et ses Mondes.
Dans « La montagne du temps », le dernier tome de Kriss de Valnor, j’ai aussi découvert le coloriste Gaétan Georges. J’ai acheté l’autre BD sur laquelle il venait de travailler avec Éric Henninot, le tome 1 de « La Horde du contrevent ». J’ai adoré cet album !
Dans la galaxie autour de Thorgal, on trouve déjà une collaboration entre Éric Henninot et Yann pour le XIII Mystery intitulé « Little Jones » dont vous pouvez voir les premières planches ICI.
J’aimais déjà son dessin dans cet album, mais on quitte à présent les décors urbains pour se retrouver dans un espace naturel balayé en permanence par le vent, que je trouve encore mieux réussi. Pourtant, l’histoire en elle-même n’offre guère de diversité de lieux ou d’action : le but de la horde est de remonter à la source du vent qui souffle depuis toujours sur leur monde, afin de peut-être trouver le moyen d’en terminer avec lui.
Éric Henninot présente bien mieux son travail que je ne pourrais le faire au travers de cette courte vidéo. Les couleurs de Gaétan Georges magnifient ses dessins, notamment dans les ambiances nocturnes ou les paysages désertiques. J’attends la suite avec impatience !
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