Toutes mes réponses sur les forums
-
AuteurMessages
-
série « Louve » ?
être humain ?
Le site Génération BD fait le point sur le futur cycle de la Complainte dessiné par Paul Teng et mis en couleur par Bérengère Marquebreucq. Chronologiquement, l’histoire reprendra avec Sioban après le cycle dessiné par Grzegorz Rosinski. Le tome 1 dont on a déjà découvert pas mal d’images devrait sortir fin de cette année. Son titre : « Lord Heron« .
Source: Génération BD
Top 100 des lecteurs BDGest pour 2019BDGest publie le top 100 des albums préférés de ses lecteurs pour 2019 :
https://www.bdgest.com/top/annuel?annee=2019
1. Les Indes Fourbes (252 votes) par Alain Ayroles et Juanjo Guarnido chez Delcourt
2. Jusqu’au dernier (220 votes) par Jérôme Félix et Paul Gastine chez Bamboo
3. Katanga (206 votes) par Fabien Nury et Sylvain Vallée chez Dargaud
4. Le Château des Animaux (204 votes) par Xavier Dorison et Félix Delep chez Casterman
5. Undertaker (194 votes) par Xavier Dorison et Ralph Meyer chez Dargaud
Thorgal arrive à la 34ème place (80 votes) pour « L’Ermite de Skellingar » et à la 73ème place (51 votes) pour « La Dent bleue ».
Posté 4 janvier 2020 à 21 h 58 en réponse à : L’œuvre de Rosinski : pour une poétique du mouvement Lien | CiterPosté 4 janvier 2020 à 21 h 48 en réponse à : L’œuvre de Rosinski : pour une poétique du mouvement Lien | CiterUne poétique du mouvementJ’ai d’abord voulu mettre en évidence le dernier paragraphe de l’article, pour aller directement au cœur de la réflexion des deux chercheuses. Ça reste évidemment fort intéressant de lire l’article dans son entièreté, et de découvrir ce qui a amené Grzegorz Rosinski à cette poétique du mouvement. J’ai donc ajouté l’article complet à la suite.
Mais ce n’est pas parce qu’on lit un article académique qu’il faut se priver d’illustrations !
Alors je me suis permis d’entrecouper le texte de quelques images extraites de la Monographie consacrée à Rosinski. Et puis un petit défi pour les curieux : essayez de retrouver les infos de l’article qui ont été tirées du célèbre site Thorgal.com !
» Le parcours géographique suivi par Rosiński, qui l’a mené de Pologne en Belgique et enfin en Suisse, est atypique, façonné qu’il a été par les aléas socio‐politiques d’une Europe centrale en pleine mutation. Attiré par une tradition bédéique occidentale renommée en même temps que profondément marqué par ses racines artistiques polonaises, Rosiński s’est construit une identité graphique personnelle forte, au carrefour de cette double influence culturelle. Quel que soit le moment de son parcours professionnel, il tire le meilleur parti de son art, allant chercher son inspiration dans la tradition culturelle qui lui convient alors le mieux, et qui, paradoxalement peut‐être, s’avère être aussi celle qui lui manque à ce moment‐là. Ainsi, sans trop nous avancer cependant, posons-nous l’hypothèse que son œuvre n’aurait pu exister sous cette forme si elle n’avait pas fonctionné à l’image d’un aimant, dont les deux pôles s’attirent inexorablement. Pour le dire plus clairement, nous sommes persuadées que c’est dans la recherche d’un paradis nécessairement perdu – ou non encore trouvé – que l’œuvre de Rosiński a pu s’élaborer.
Après ses études à Varsovie, il a délibérément choisi de travailler avec la Belgique, au prix de sacrifices familiaux (alors qu’il entame sa collaboration avec les éditeurs belges, il est en effet privé des siens, restés en Pologne, pendant une assez longue période), personnels (il doit quitter sa patrie pour assouvir ses rêves professionnels), stylistiques (il cherche initialement à intégrer le trait des écoles belges pour être engagé) et thématiques (il accepte les commandes faites par les éditeurs pour être publié). En outre, alors qu’il vit en Belgique, puis en Suisse, on ne peut s’empêcher de noter les différentes touches polonaises qui affleurent dans son œuvre, comme s’il avait peur de perdre son identité. Ainsi, dans de nombreux tomes de Thorgal, il affirme par exemple son romantisme slave par le biais de dessins de paysages qui rappellent ceux de son enfance, et tente d’instaurer de la proximité avec la nature. Dès qu’il le peut, il s’éloigne de la zone de confort que lui procure le succès de Thorgal en demandant de nouveaux récits à ses scénaristes, qui lui permettent de renouer avec les thèmes qu’il affectionnait à ses débuts artistiques en Pologne (pirates, western, ésotérisme). Mais c’est évidemment La vengeance du comte Skarbek, cette bande dessinée dont l’histoire se déroule en partie dans la Pologne du XIXe siècle, qui traduit le mieux la quête identitaire complexe de Rosiński qui, sur ce plan, semble finalement si proche de Thorgal.
Cette même « envie de Pologne », comme on pourrait la qualifier, s’exprime sur le plan graphique également. Une fois le succès assuré, Rosiński revient à la peinture, qu’il a apprise à Varsovie, et impose à ses éditeurs des planches démesurées, dont chaque vignette peinte sur chevalet doit être scannée et mise en page pour la publication, ce qui ne s’inscrit évidemment pas dans la logique commerciale des éditeurs pour lesquels il travaille. Il en va enfin de même sur le plan privé : au risque de compliquer l’intégration de ses enfants, Rosiński interdit à ces derniers de parler une autre langue que le polonais en famille et garde vivaces le folklore et les traditions polonaises au sein de son foyer, notamment en ayant à cœur de fêter tous les moments clés de l’histoire de la Pologne.
Cette double identité de Rosiński, qui semble exercer un mouvement de balancier et qui modèle son œuvre en profondeur en lui conférant une dynamique particulière, agit semblablement sur son style. En effet, loin de se complaire dans un trait traditionnel éprouvé et maîtrisé, il remet sans cesse en question son art, expérimentant de nouvelles pratiques. Pour ce faire, il se détourne notamment de l’illustration bédéique habituelle telle qu’elle se pratique en Europe de l’Ouest pour retrouver certaines techniques apprises lors de sa formation à Varsovie, comme la peinture par exemple. C’est ainsi qu’à partir du vingt‐neuvième tome de Thorgal, il applique la technique dite de la « couleur directe », c’est‐à‐dire qu’il peint chacune de ses vignettes comme un tableau sur chevalet de sorte qu’il peut libérer sa gestuelle, lesquelles cases subissent par la suite un traitement numérique pour être insérées sur chaque planche. Et même lorsqu’il propose une illustration de facture classique (crayonné au bleu, encrage et tracé des contours au noir), il se distingue de la grande majorité de ses contemporains en commençant par esquisser l’ensemble du scénario, ce qui lui permet d’avoir une vision globale du découpage narratif et d’asseoir ensuite une façon de travailler très rapide, instinctive, presque impressionniste. Certains critiques n’ont d’ailleurs pas manqué de souligner que Rosiński dessine mal le statique, tandis que son art éclot avec toute sa puissance créative dans des scènes d’action. Cette critique, aussi fondée soit‐elle, pointe en fait plutôt une qualité de l’illustrateur : parce qu’il a bénéficié d’une formation multiple et variée, qu’il a touché à l’art de l’illustration sous toutes ses formes, Rosiński ne s’enferme jamais dans une technique, mais, au contraire, se remet en question de manière permanente et cherche à éprouver au maximum sa liberté artistique, quitte à parfois se heurter à un mur23 ou à se confronter au refus de certains éditeurs qui ne tolèrent pas ses expérimentations trop coûteuses à mettre en œuvre au moment de la publication.
En cherchant à trouver sa place entre deux traditions culturelles et artistiques, Rosiński a adopté une posture mouvante, évoluant au gré de ses déménagements, de ses rencontres, de son succès. De proche en proche, ce principe est devenu inévitablement constitutif de son art, ce qui explique sans aucun doute pourquoi il réussit à situer ses bandes dessinées en marge des formes bédéiques conventionnelles, renouvelant ainsi le neuvième art en explorant de nouvelles techniques. Dès lors, on peut dire qu’il pratique une poétique du mouvement vitale et décomplexée, caractéristique d’une littérature populaire véritablement transnationale. «
Source : http://www.ejournals.eu/CahiersERTA/2017/Numero-12/art/10613
série principale ?
apparition unique ou répétée ? répétée
Dans ces statistiques, certains chiffres sont à la hausse, d’autres à la baisse, fort probablement pour les raisons suivantes :
Thorgal-BD a écrit
Grzegorz Rosinski n’est plus là, « Aniel » a été assez dévastateur…Et l’ancêtre est toujours là, bon pied bon oeil !
Thorgal-BD a écrit
Et je suis toujours là, depuis bientôt 21 ans ! Depuis le départ de Rosinski, je crois pouvoir dire que je suis le plus ancien membre de l’équipe Thorgal.Mais voilà la meilleure nouvelle de ce début d’année !
Thorgal-BD a écrit
Bref, c’est redevenu cool pour moi, et donc je m’inscris à nouveau dans le projet.Roman invité d'honneur des festivalsSur sa page Instagram, Roman Surzhenko nous annonce qu’il sera cette année l’invité d’honneur de 2 festivals BD pour lesquels il a réalisé le dessin des affiches :
- Du 21 au 22 mars à Aubenas en France : https://www.facebook.com/aubenasBD
- Du 16 au 17 mai à Eghezée en Belgique : https://www.facebook.com/FestivalBdHanret
Un autre personnage mystère à retrouver. N’hésitez pas à poser vos questions !
J’ai déjà acheté pas mal de BD d’occasion dans différents lieux.
- Dans des foires et salons de la BD auprès de marchands professionnels. La qualité y est toujours, le prix attractif beaucoup moins, et les BD anciennes pas très nombreuses.
- Dans des bouquineries. Là, si on prend le temps de chercher, on peut découvrir des pépites anciennes pour pas trop cher.
- Au Village du Livre. Un village pas trop loin de chez moi (mais j’en connais d’autres), rempli de bouquins d’occasion, souvent anciens. Mais quel fouillis !
- Dans des brocantes, marchés aux puces et vide-greniers. J’ai laissé tomber, trop hasardeux avant de dénicher ce que je recherche.
- Sur les sites qui vendent des BD en neuf et occasion. J’ai testé eBay, Amazon, Momox, Fnac et d’autres encore. Il faut souvent demander infos et photos complémentaires au vendeur pour s’assurer de la qualité du livre.
- Sites de petites annonces en seconde main. Qualité très variable, parfois de bonnes surprises.
- Mon site préféré quand je sais précisément ce que je cherche : https://www.bedetheque.com/ventes. Actuellement 118 564 BD à vendre ! Vendues par des passionnés de BD, à des prix variables, avec une charte précise de qualité (https://www.bedetheque.com/ventes/etats). Il faut par contre demander des photos aux vendeurs, dont certains ne sont d’ailleurs pas demandeurs de vendre par correspondance. Mais c’est là que je trouve le plus souvent les BD qui m’ont passionné dans ma jeunesse.
Bé-KiTu prends les deux comme Argun Pied-d’arbre ?
Bravo Bugs, c’était bien Bé-ki dans « Les yeux de Tanatloc ».
Vœux de RomanThorgal-BD a écrit
En ce qui concerne Thorgal, la période qui s’ouvre est un mélange d’incertitude, de nouveauté, de possibles, de perspectives potentiellement excitantes. Je l’exprime à ma façon dans ce petit pastiche. Bonne année à tous !10 ans déjà ? On a toujours quelque chose à fêter avec Thorgal !
Kartlis a écrit
Bonne année 2020 à tous et toutes !!Oh Kartlis, ça faisait longtemps !
Bonne année à toi aussi et reviens-nous vite !
Avec mes meilleurs vœux à tous les thorgaliennes et thorgaliens
Thorgal-BD a écrit
Bien vu, chapeau, pas facile à dénicher !Et tu as vu, cette fois je n’ai même pas écrasé mes BD pour les scanner
Bravo à toi Fievel/Julien !
Si le tome 1 te plaît, j’ai vu qu’un deuxième album de Jakob Kayne est déjà prévu pour le mois de février.
Source: Le Lombard
VœuxBéatrice Tillier partage ses vœux pour la nouvelle année avec un superbe dessin.
Source : http://beatricetillier.blogspot.com
Bon réveillon à tous, et à l’année prochaine !
Est elle enlevée à un moment?
d’origine européenne ?
elle apparait dans un cycle ?
C'est aujourd'hui !Bon anniversaire Fred
jeune ou vieille ? jeune
guerrière ?
M’enfin !!
Ça c’est un mauvais coup de Loki qui a usurpé l’identité de Stéph
Félicitations Fred !
Et Petit Papa Stéphane, n’oublie pas mon petit soulier avec tes méga gros lots !
Couverture du tome 5Ce sera surprenant de voir apparaître un album en couleurs dans l’intégrale noir et blanc !
En attendant, je déguste le tome 4 que je viens de me faire offrir…
personnage récurrent ?
amie ou ennemie ? amie
Vivante?
Tente de séduire Thorgal à un moment?
pas lui…
Tjahzi a écrit
Le Lombard a mis au gout du jour son site web. Il faut reconnaitre qu’il devenait vraiment vieillot. Il est à présent adapté à toutes les situations d’utilisation. La mise en page est très épurée. Une nouveauté originale : la présentation des albums par Listes de lecture. Et Thorgal bénéficie d’une belle présentation synthétique dans les Incontournables :Thorgal-BD a écrit
Super, ce nouveau site ! Quel saut qualitatif ! Concis, direct, esthétique. L’info qu’il faut tombe tout de suite sous la main.Je ne sais pas si vous avez vu, les textes présentant les personnages de Thorgal sont les miens. Je ne savais pas qu’il seraient utilisés.
Pas de liens vers Thorgal.com, mais tant pis, c’est comme ça.C’est fait !
J’avais demandé au Lombard s’ils pouvaient parler de Thorgal.com sur leur nouveau site, mais je n’étais pas repassé voir par la suite, et c’est chose faite ! Merci au Lombard, et fort probablement à Kévin en particulier.
LouveLa facilité de l’impression 3D multiplie les projets personnels autour des personnages de Thorgal. C’est à présent le tour de Louve d’apparaître sous forme de statuette sur la page Instagram de Bento Ribeiro.
Série principale ?
d’origine viking ?
N’importe quoi
Et le super concours de fin d’année avec les dons d’Odin, de Frigg et d’Aegir
La Cage – N&B / CouleursDepuis Noël, je lis mes cadeaux jusqu’à plus soif !
Dans la famille Thorgal, j’ai reçu le quatrième tome de l’intégrale en noir et blanc de Niffle. Et surprise, j’ai découvert une différence entre cette version et l’album en couleurs. Le plus surprenant, c’est que j’ai bien le tome 23, « La Cage », en première édition. Et pourtant, il y a déjà une modification par rapport à la planche en noir et blanc. L’avez-vous trouvée ?
Hé, bien vu les gars !
1/ Ex-libris imprimé en sérigraphie d’un format de 18 x 28 cm, numéroté sur 375 exemplaires et signé par Van Hamme.
Ce dessin-là figure au verso de mes albums du 1er Thorgal jusqu’au tome 13 « Entre terre et lumière ».
être humain ?
masculin ou féminin ? féminin
Posté 27 décembre 2019 à 16 h 48 en réponse à : Largo Winch – 22 – Les voiles écarlates Lien | CiterAvis sur le tome 22Après avoir déballé mes cadeaux sous le sapin, j’ai enfin lu le dernier tome de Largo Winch, Les Voiles écarlates, et je l’ai beaucoup apprécié, même si la trame générale du diptyque reste classique.
Première partie avec le tome 21, tout se noue jusqu’à la dernière case où Largo se trouve dans une situation inextricable. Deuxième partie avec le tome 22, tout se dénoue grâce à l’ingéniosité retrouvée du héros. De ce point de vue, Giacometti s’inscrit vraiment dans la continuité de Van Hamme. Certes, il modernise l’aventure, mais on retrouve bien les caractéristiques des différents personnages qu’on suit depuis tant d’années. Côté dessin, Francq continue d’assurer fort !
J’avais lu que Jean Van Hamme trouvait les explications sur le trading haute fréquence trop ardues. Peut-être que c’était un peu long dans le premier tome, mais ici dans Les Voiles écarlates, c’est parfait pour moi. Et si ça continue dans le shadow banking, je suis partant ! Je crois d’ailleurs deviner que c’est ce qui s’annonce avec les titres des tomes 23 et 24 à venir : La frontière de la nuit & Le centile d’or.
Kaboom! #49 – Visite de l'Atelier ArmageddonSaviez-vous que Fred Vignaux, le nouveau dessinateur de Thorgal, a travaillé par le passé dans un atelier avec d’autres dessinateurs de BD ? L’Atelier hexacéphale, situé en région parisienne, accueillait Elvire De Cock, Fabrizio Petrossi, David Etien, Fredéric Vignaux, Dim D et Bruno Tatti. Voici une photo de l’équipe il y a 5 ans.
La nouvelle émission de Kaboom ! propose un reportage dans un autre atelier de dessinateurs, l’Atelier belge Armageddon. Voici une
photocaricature de l’équipe il y a 2 ans.L’auteur de bande dessinée est un animal particulièrement solitaire mais il lui arrive parfois de se réunir en atelier. Kaboom! vous fait découvrir l’Atelier Armageddon où travaillent, en parfaite harmonie, les Batem, Clarke, Marc-renier Warnauts, Benoît Ers, Ludo Borecki, C-Longrée BD, Johan Pilet, Mathieu Barthélemy et autre Marco Venanzi !
Joyeux Noël !Joyeux réveillon de Noël à tous (même à ceux qui n’ont pas encore déposé leur premier mot sur le forum
), et je vous souhaite de belles BD sous le sapin !
Alpha Premières Armes & Les carnets secrets du VaticanSur son compte Instagram, Roman Surzhenko nous apprend qu’il a fait des planches d’essai pour « Alpha Premières Armes » et « Les carnets secrets du Vatican » avant de se lancer dans « Les Mondes de Thorgal ».
Ce serait intéressant de comparer ses planches avec celles des dessinateurs finalement retenus…
Source : Instagram de Roman
Nouveau personnage mystère à découvrir. A vos questions !
Interview dans l'hebdo belge TélémoustiqueLes poules aux œufs d’or d’Yves Sente…
Parc viking d'Ornavik en NormandieLe parc d’Ornavik va se doter du premier centre d’interprétation viking de France. C’et à lire ICI sur Idavoll.
Un bateau viking amarré au parc Ornavik en 2020
Depuis 2011, Ornavik, le parc historique d’Hérouville Saint-Clair, met tout en oeuvre pour une immersion dans l’histoire de la naissance de la Normandie aux Xème et XIème siècles. En 2019, le site a battu son record de fréquentation et en 2020, il accueillera la réplique d’un bateau viking.
Acquisition d’un bateau viking, organisation d’une grande parade médiévale commémorative, création du tout premier centre d’interprétation viking en France… Rien ne semble pouvoir freiner à présent l’élan de conquête du parc Ornavik qui, fort de son succès auprès de ses visiteurs, multiplie les initiatives.
Près de 13 000 visiteurs pour la saison 2019
D’avril à fin septembre 2019, Ornavik a vécu une très belle saison, établissant un nouveau record de fréquentation. « Nous avons accueilli très précisément 12758 visiteurs contre 9500 en 2018, soit une augmentation de 30%. Nous avons multiplié les initiatives, avec notamment des week-ends thématiques, et ça fonctionne très bien! « a annoncé Pascale Crochemore, la responsable du parc historique.
Le site attire les fans de fiction, comme les amateurs de la série télévisée Vikings, et les Normands s’intéressent de plus en plus à leur histoire, a-t-elle précisé. « Ils ont envie d’un retour aux sources et de comprendre ce qui constitue leur identité régionale. »
L’an prochain, la directrice espère poursuivre sur cette belle lancée et s’en donne les moyens. « Nous ouvrirons désormais cinq jours par semaine, les mardis, mercredis, jeudis, vendredis et dimanches. » En outre, le site accueillera une nouvelle attraction: « Fin mai, nous aurons un gros événement avec l’arrivée d’un drakkar venu d’Alesund, en Norvège, ce qui nous permettra de développer toute la thématique navigation. »
Un bateau viking nommé Langvin
Depuis la création d’Ornavik en 2011, les créateurs du parc souhaitaient acquérir un bateau typique de l’Âge Viking. Ils ont attendu la bonne rencontre et l’opportunité. « Les relations amicales avec différents musées et villes de Scandinavie ont permis de nombreux échanges extrêmement positifs. Il y a quelques semaines, via la municipalité de Giske en Norvège, nous avons été contactés par une association de cette commune qui nous propose de nous céder un bateau d’occasion, réplique typique de l’époque viking », a déclaré au mois de Juin 2019 Christian Sébire, président de l’association ‘Les Vikings, an 911’ et fondateur du parc historique.
Les propriétaires de ce bateau s’en séparent pour des raisons personnelles mais pas à n’importe quel prix. En effet, ils souhaitent choisir le futur acquéreur. « Ils sont intéressés par notre association Ornavik car ils pensent que le bateau pourrait s’intégrer dans le concept du parc, être entretenu avec soin et utilisé. »
Le bateau de 11 mètres de long, nommé Langvin, est déjà utilisé régulièrement en Norvège pour des promenades touristiques. Financée en grande partie par des dons, Christian Sébire considère que cette acquisition répond aux attentes tant touristiques qu’historiques et que le bateau constituerait « un vecteur important de promotion de notre parc et de notre région. »
Un centre d’interprétation viking en 2021
Le parc Ornavik a pour projet de se doter en 2021 d’un centre d’interprétation viking, le premier en France, qui aura pour mission de présenter de manière dynamique et vivante l’épopée viking, depuis sa naissance, jusqu’à son terme.
L’un des objectifs du futur centre est de déconstruire les mythes autour des Scandinaves et des Vikings. Une exposition permanente et interactive va retracer l’histoire des sociétés scandinaves du début du phénomène viking autour du VIIIème siècle, à sa fin, autour du XIème siècle, en passant par la fondation de la Normandie au Xème siècle. Elle sera complétée par des expositions temporaires sur les Vikings ou l’histoire de la Normandie, qui présenteront des aspects particuliers ou des objets archéologiques originaux, prêtés par des musées. »
Source : Idavoll
Salut Miel, les gagnants sont annoncés dans ce sujet au fur et à mesure des tirages au sort, et en plus prévenus individuellement via leur messagerie. Bonne chance pour les derniers tirages !
-
AuteurMessages