Toutes mes réponses sur les forums
-
AuteurMessages
-
Ce qui est surprenant avec le story-board, c’est que chacun l’interprète à sa manière. J’avais aussi imaginé Jolan dans les pensées de Thorgal, mais plutôt Kriss en chemin pour retrouver Aniel dans la dernière case. Suspense !
Meilleures ventes chez Christie'sVoici le tiercé gagnant parmi les planches de Thorgal vendues aujourd’hui chez Christie’s. J’ai repris les présentations du catalogue.
1. LES ARCHERS (T.9), LE LOMBARD 1985
Planche originale n° 31, prépubliée dans Le Journal de Tintin n° 468 du 28 août 1984
Encre de Chine et rehauts de gouache blanche sur papier
36,3 × 47,1 cm47 500 €

2. LES TROIS VIEILLARDS DU PAYS D’ARAN (T.3), LE LOMBARD 1981
Planche originale n° 11, prépubliée dans Le Journal de Tintin n° 201 du 17 juillet 1979
Signée. Encre de Chine et rehauts de gouache blanche sur papier
36 × 47,1 cm33 750 €

3. LES ARCHERS (T.9), LE LOMBARD 1985
Planche originale n° 4, prépubliée dans Le Journal de Tintin n° 461 du 10 juillet
1984. Indications ortho-typographiques au crayon bleu. Encre de Chine et rehauts
de gouache blanche sur papier
35,9 × 47,5 cm31 250 €

Thorgal-BD a écrit
Parmi les œuvres proposées, il y a ce magnifique pastel, que j’ai eu la chance de voir entre autres à une expo en 2007. Quel dommage qu’il parte chez un quidam…
Pour le reste, ce sont des planches des 12 premiers albums de la série, et du Chninkel. On est clairement sur le meilleur du meilleur de l’œuvre de Rosinski.
Illustration originale réalisée en 1992 pour une affiche éditée par Bleu Cobalt. Signée
Pastel et pierre noire sur papier de couleur 50,4 × 62,5 cm
Ce superbe dessin de Thorgal et Aaricia est parti pour 40 000 € ! Les planches du Chninkel ont aussi remporté un très beau succès. Tous les détails sur la vente se trouvent ICI.
Kartlis a écrit
Dernier truc, merci Tjahzi d’aller chercher et trouver ces infos, ces images (moi j’en suis incapable)Tu vois que tu y arrives très bien.

Rosinski est incroyable ! Au moment de la vente exceptionnelle de ses plus belles planches, il vient nous dire qu’elles ne sont pas si terribles que ça ! Il est direct dans ses réponses, j’adore !
Vente exceptionnelle chez Christie'sC’est aujourd’hui qu’a lieu la vente exceptionnelle de 32 planches et illustrations de Rosinski. Daniel Maghen a choisi dans la collection personnelle de Grzegorz des œuvres d’une superbe qualité. Le catalogue de la vente est tout aussi réussi, vous pouvez le télécharger en suivant ce lien : http://www.danielmaghen.com/fr/ventes-aux-encheres.htm
Les éditions du Lombard partagent sur leur compte Twitter quelques photos de l’exposition.






Interview sur France InfoAujourd’hui, Grzegorz Rosinski était l’invité de Philippe Vandel dans l’émission « Tout et son contraire » sur France Info, à l’occasion de la vente exceptionnelle d’originaux organisée demain chez Christie’s. L’interview est présentée en 3 parties.

D’origine polonaise, Grzegorz Rosinski a été illustrateur en Pologne et créateur des premières bandes dessinées dans ce pays communiste où « c’était très mal vu » car assimilé au « capitalisme américain ». Il relativise cependant les idées reçues sur ce régime sous lequel il a vécu 40 ans et affirme qu’il était « totalement » libre. « On ne m’a jamais refusé de passeport, raconte-t-il. On exagère avec ce KGB. Quand on me demandait de changer quelque chose pour des raisons purement politique ou de propagande, je disais : ‘Je n’ai pas le temps, faites-le vous-même' ». Pourtant, il reconnaît que « tout était surveillé ».
Quand il commence la série Thorgal, il vit encore en Pologne et envoie les planches par courrier en Belgique pour qu’elles soient publiées dans Le Journal de Tintin. Du coup, il s’autocensurait : « Je savais ce que je pouvais me permettre ». Grzegorz Rosinski a quitté la Pologne au moment de l’instauration de la loi martiale par le général Wojciech Jaruzelski, en décembre 1980.
Aujourd’hui, il vit en Suisse « parce que les Suisses m’ont dragué, séduit », dit-il. « J’étais attaqué en Belgique comme artiste freelance, j’étais une proie facile pour le fisc belge à l’époque et les Suisses m’ont tout organisé ». explique le père de Thorgal.
Grzegorz Rosinski a 5 ou 6 ans lors de sa première rencontre avec le dessin. Il trouve alors, dans les ruines d’une maison bombardée de son quartier, une bible illustrée par Gustave Doré. « Pendant des années, ce fut mon seul jouet et ma première fascination », raconte celui qui est considéré aujourd’hui comme l’un des plus grands dessinateurs.
Beaucoup de ses œuvres sont mises en vente, le 17 juin, à Paris, chez Christie’s en collaboration avec la galerie Maghen. Les prix de réserve démarrent à 4 000 euros et montent jusqu’à 20 000 euros ! Le dessinateur le dit lui-même : quand il dessine, il devient ses personnages, comme s’il ne s’appartenait plus. « Je vois le but. Le but est de faire une image, un album, explique-t-il. Mais, je ne regarde pas ma main et les traces. Cela ne m’intéresse pas. C’est comme les footballeurs : ils ne regardent pas le ballon, ils regardent le but. Je réagis de la même façon. »
Thorgal est un extra-terrestre, arrivé sur Terre par hasard, qui se retrouve à vivre au milieu des Vikings vers l’an 1000. Contrairement à beaucoup d’autres personnages de bandes dessinées, Thorgal se marie, il a des enfants… Bref, il vieillit. « Vous savez, je n’en ai jamais vraiment discuté avec Van Hamme, explique le dessinateur. On était amis, on était grands copains, on n’a jamais parlé de boulot, de scénario, de projets etc. Nous on vieillit et malheureusement on vieillit plus vite que nos personnages. »
La célébrité ? Grzegorz Rosinski n’aime pas ça. « Ça me gêne, je suis timide », dit-il. Il affirme que, lorsqu’il a rencontré Van Hamme, la devise du scénariste était : « Être riche et célèbre ». Il lui a alors demandé s’il préférait être riche ou célèbre et, « finalement, on était d’accord tous les deux pour dire que c’est mieux d’être riche et pas connu. »
Extrait du storyboardEmmanuelle Klein, attachée de presse, présente sur sa page Twitter un premier extrait du storyboard du prochain album de Thorgal. Un moment fort de l’histoire !


L’image est visible en grand format ICI.
Mais, mais, mais… c’est de la provocation de nous parler des premières planches qui déchirent !!
On ne sait même pas qui est le nouveau dessinateur, et on ne connait rien de l’histoire à venir !! Et comment on fait maintenant pour patienter ?Kartlis a écrit
Et Steph, au fait, est-ce que tu as une date de sortie de cet album ( à peu près, quoi… à la fin de cette année, l’an prochain, dans 2 ans) ?Pour moi, tout va se précipiter pour Kriss. Le tome 7 va sortir fin de cette année, après le tome 5 de la Jeunesse, et le tome 8 moins d’un an plus tard. Sinon Roman Surzhenko aurait pu dessiner lui-même les 2 tomes de Kriss pour la fin de 2018. Mais les séries parallèles doivent être finies avant la sortie du tome 36 de Thorgal qui devrait arriver l’année prochaine.
Episode 6Tjahzi : Est-ce qu’à tes débuts comme dessinateur, certaines bandes dessinées russes t’ont influencé ?
Roman Surzhenko : Les premières bandes dessinées russes que j’ai connues étaient des histoires courtes, dans les magazines pour enfants. Cela ressemblait au style du dessin d’Hergé. Je me souviens d’ailleurs d’une histoire où le héros était un adolescent qui ressemblait à Tintin. Mais il portait des cheveux longs et il était accompagné de deux chiens dans ses aventures.
En Union Soviétique, on ne connaissait pas les comics américains ou les bandes dessinées françaises. Puis des jeunes dont les parents travaillaient en France ont découvert les Pif Gadget qu’ils ramenaient dans leurs bagages. Ce magazine a inspiré les dessinateurs russes de ma génération. Mais les adultes ont continué à lire la grande littérature russe, une tradition bien ancrée dans mon pays. Dans les transports en commun, on voyait tout le monde lire. En fait, l’idéologie des bandes dessinées occidentales ne correspondait pas à la pensée communiste. Et c’est encore en partie le cas aujourd’hui, ce qui fait que la bande dessinée est toujours peu lue en Russie.
Tjahzi : A propos de littérature russe, Stéphane, notre webmestre, a une question pour toi.
Roman Surzhenko : Ah non, pas sur Masha et Michka, non, non, c’était une blague cette histoire !
Tjahzi : Malgré tout, c’est un dessin animé que tu aimes ?
Roman Surzhenko : C’est basé sur un conte russe que j’apprécie. C’est l’histoire d’une petite fille espiègle qui s’est perdue dans la forêt et se retrouve dans la cabane d’un ours. En fin de compte, elle est tellement maligne qu’elle rentre chez elle avec l’ours. La série de dessins animés Masha et Michka s’est inspirée de ce conte pour raconter de nouvelles histoires.
Tjahzi : Alors revenons à la bande dessinée. Pour en vivre, tu as dû te tourner vers l’Europe ?
Roman Surzhenko : Oui mais cela a pris des années. A mes débuts comme dessinateur, ce n’était pas possible de travailler à distance comme aujourd’hui. Les maisons d’édition fonctionnaient encore de manière très traditionnelle. Pour me faire connaître, j’ai envoyé mes travaux par internet, mais on ne comprenait pas ce que je voulais. J’écrivais en anglais, mais la communication était compliquée.
Les éditeurs ne pouvaient travailler avec des auteurs qu’en les rencontrant régulièrement. Et l’habitude était d’envoyer de la correspondance réelle, ils ne pouvaient pas s’imaginer pouvoir communiquer via internet. Sinon j’aurais pu travailler dans le monde de la BD européenne depuis quinze ans. Mais à l’époque c’était impossible.
Depuis, tout ça a bien changé. Quand j’ai dessiné le cinquième tome des Carnets secrets du Vatican, mon agent était italien, mon scénariste était français et le coloriste habitait à Bombay en Inde. C’était une véritable équipe internationale. Quelle évolution en quelques années !
Ah oui, le fantasme absolu de Stéph, une convention avec la gardienne des clés !

Tu as raison Lagroht, la ressemblance avec Lagertha est frappante !
Cécile de France se souvient d’Aaricia, mais l’équipe qui l’a maquillée a plutôt regardé la série Vikings. 
Isis a écrit
Hey. Je suis partante pour une convention Thorgal. Je pense que je pourrais même faire l’effort d’y aller, pourquoi pas ? Message court mais je suis en vacances au Cambodge, donc bon…Oh ! Tu prospectes le terrain des prochaines aventures de Thorgal ?
Et pour la convention, tu te déguiserais plutôt en Lagertha ou en Aaricia ?Episode 5Tjahzi : Quelles sont tes sources d’inspiration pour représenter les villages des Vikings ?
Roman Surzhenko : Mon modèle principal, c’est ce que Grzegorz Rosinski a déjà dessiné dans Thorgal. Je dois par exemple restituer le village des Vikings du nord, avec la maison de Thorgal et Aaricia. Par contre, pour le village des hors-la-loi, les Berserkers, j’ai dessiné de grandes maisons vikings qui forment un camp, comme on en trouvait à l’époque.
J’ai visionné différents films, par exemple « Les Vikings » avec Kirk Douglas, ou la série « Vikings » de la chaine TV History, avec Travis Fimmel (Ragnar Lothbrock) et Katheryn Winnick (Lagertha). Il m’arrive aussi de m’inspirer de belles illustrations qu’on trouve dans les encyclopédies françaises pour les enfants.
Tjahzi : Tu aimes dessiner les paysages ?
Roman Surzhenko : La nature m’inspire beaucoup, nous sommes ses enfants. Pour représenter des paysages, je pars souvent de photos. Comme par exemple pour dessiner une baie entourée de hautes falaises en bord de mer. J’aime dessiner toutes sortes de paysages : la forêt, les prairies, la mer, les rochers. J’adore la manière dont Grzegorz dessine les rochers. Par de nombreux traits, il donne du volume à la matière. En noir et blanc, l’effet est déjà très réussi.
Tjahzi : A propos de paysage, le premier dessin de la vallée dans « Berserkers » est un très bel hommage à « La magicienne trahie » de Rosinski.
Roman Surzhenko : Il m’arrive de reprendre des paysages dessinés par Grzegorz. Je l’ai fait en particulier avec la vallée où les Baalds attaquent Slive et Gandalf dans « La magicienne trahie ». Cela se passait en hiver, et j’ai redessiné cette vallée en été, lorsque la troupe de Gandalf attaque ses invités. C’était très plaisant à faire. Ce dessin était effectivement un hommage au travail de Grzegorz pour lequel j’éprouve beaucoup de respect.
Tjahzi : Ton style de dessin se rapproche fort de celui des anciens albums de Thorgal. Ce n’est pas contraignant pour toi ?
Roman Surzhenko : J’essaie de conserver le style qui m’a marqué à l’époque de ma jeunesse, comme dans les albums des Archers ou du Pays Qâ. C’est le genre de dessin qui m’a attiré quand j’ai commencé à dessiner. M’inspirer du travail de Grzegorz me donne une sensation de liberté. En comparaison, le monde des Comics est bien plus contraignant, car il faut y représenter les traits très précis des personnages, comme les lignes du visage ou même les muscles des héros. Grzegorz, lui, laisse d’abord l’esprit s’exprimer. Quand je m’inspire de ses planches, je cherche à restituer cette sensation de liberté.
Je l’ai lu, et je l’ai moyennement apprécié. Bien sûr, il s’intègre parfaitement dans l’histoire principale, et là on peut dire que le scénariste n’a commis aucune erreur. Mais il manque cruellement d’émotion, d’action, de retournements de situation, de suspense. C’est bien la difficulté principale de ce genre d’album. Le début et la fin de l’histoire sont connus, alors comment créer la surprise ? Le scénariste n’y est pour moi par vraiment parvenu.
Posté 12 juin 2017 à 22 h 16 en réponse à : Thorgal, il faut que tes héroïnes évoluent ! Lien | CiterEn page d’accueil du site, Stéph propose justement 3 visions du personnage d’Aaricia : la battante, la mère, l’amante. Aaricia est tout ça, et bien plus encore.

Planches de "Slive"Le Lombard vient de diffuser deux planches du prochain album sur sa page FB. On y retrouve Fural avec plaisir.



Roman Surzhenko se représente vraiment Louve à l’âge de 8 ans. Comme il l’avait dit dans l’interview précédente en 2015, il a dû choisir lui-même quel âge donner à Louve. Le problème, c’est que de son côté Yann s’imagine Louve plus âgée, avec cette référence aux premières règles de la jeune fille et le bannissement de Nidhogg depuis 13 ans, plus les liens qu’il a mis en place avec les autres séries.
On peut aussi remarquer que Louve n’a pratiquement pas grandi entre le premier et le septième tome. Comme si toutes ses aventures s’étaient déroulées en quelques mois. Et comme si cette série parallèle n’était plus synchronisée avec les autres qui évoluent à une autre vitesse. Ça devient de plus en plus gênant, surtout que les retrouvailles approchent. Quel âge devra avoir Louve à ce moment-là ?
Je crois que tout ça résulte d’un manque de coordination entre les séries. Auparavant, c’était Yves Sente qui exerçait ce rôle. Depuis son départ, j’ai l’impression que tout fonctionne à la confiance. L’éditeur fait confiance aux Rosinski, qui font confiance à Yann, qui fait confiance à Roman Surzhenko. Mais qui a encore une vue d’ensemble de Thorgal et de ses Mondes pour le scénario et la chronologie des évènements ?
Festival BD d’Anzin-Saint-Aubin (F)Roman est déjà arrivé au festival BD d’Anzin-Saint-Aubin. Les organisateurs lui ont préparé une découverte des charmes d’Arras. Lui qui préfère ne pas déranger de monde pour sa visite, c’est réussi !



Thorgal-BD a écrit
Hou là, couverture made in Amazon ! Je vais voir si je peux vous trouver une version moins saturée. La composition est géniale. Je trouve qu’elle fait un peu écho à celle de « La magicienne trahie ». En tout cas, elle est typique de l’œuvre de Rosinski, et elle donne d’entrée à l’album une belle légitimité. Grosse pression pour l’histoire, qui aborde les fondamentaux !Merci pour la couverture aux couleurs moins criardes !

Comme toi, j’ai pensé directement à la couverture de « La magicienne trahie ». Et rejoindre le premier album de Thorgal va être un grand plaisir, enfin je l’espère !
Couverture du tome 5
Festival BD Puteaux (F)Roman participait au festival BD de Puteaux le week-end dernier, avant de rejoindre le week-end prochain le festival d’Anzin-Saint-Aubin. Voici une très belle dédicace en vidéo, avec devinez qui en vedette sur l’album ?

Mais non Roman, ce n’est pas grave que tu m’appelles Tjahzi en public.
Episode 4Tjahzi : Est-ce que ton scénariste t’envoie parfois des illustrations ?
Roman Surzhenko : Yann m’a par exemple scanné des images tirées de livres consacrés aux bateaux vikings. Pour « L’île des enfants perdus », Xavier Dorison et Mathieu Mariolle m’ont envoyé un dessin d’une île figurant une personne couchée. Je me suis basé sur leur dessin pour représenter l’île d’Umaï.
C’est une idée qu’on retrouve dans le film « L’odyssée de Pi ». Le jeune garçon indien se retrouve dans un canot sur l’océan, seul avec un tigre. Il a passé une nuit sur une île qui ressemble au dieu Krishna allongé. On retrouve aussi ce genre d’île dans le dessin animé « Moana » (Vaiana en Europe) où l’île a la forme de la déesse.
Tjahzi : Dans Louve, tu dessines beaucoup d’animaux. Et on a aussi eu la chance de retrouver Fural dans la Jeunesse de Thorgal. Tu aimes représenter les animaux ?
Roman Surzhenko : Parmi les loups, le travail le plus important était de représenter Grise. J’ai regardé le film russe « La Louve de Vessiegonsk ». La louve y est une véritable actrice, avec beaucoup d’émotion. J’ai fait des captures d’écran du film pour faire jouer la louve en imaginant qu’elle avait un esprit humain.
Les chevaux, je les adore depuis ma petite enfance. Le premier dessin que j’ai fait était un cheval. Mon oncle qui ne sait pas dessiner m’a représenté un cheval avec des ovales et des lignes. J’ai été impressionné, je n’avais que quelques années, et j’ai commencé à l’imiter.
Pour dessiner les chevaux, j’utilise parfois des représentations en 3D, pour tourner et me mettre dans une position que je choisis, comme face à un modèle. J’ai achevé l’université comme ingénieur, c’est pour ça que je cherche souvent des techniques pour me faciliter la vie. Je peux par exemple perdre un jour qui me permettra par la suite de réaliser ce que je veux en 5 minutes.
Tjahzi : Louve n’était pas un personnage très développé dans Thorgal. Sous ton crayon, elle est devenue l’héroïne de sa propre série. Quel âge a-t-elle à présent ?
Roman Surzhenko : Certains lecteurs disent qu’ils ne reconnaissent plus Louve, surtout son caractère. Dans les albums de Thorgal, Louve était une petite fille timide. Et là elle a changé, elle est devenue une héroïne. Je trouve normal qu’un enfant évolue. Louve se cherche, se rebelle, mais c’est encore un enfant qui vit des aventures de contes de fées. En la dessinant, j’imagine qu’elle a environ 8 ans.
Waouh ! Kartlis, tu listes les one-shots pour les 20 années à venir ?

Personnellement, et ton avatar me la rappelle, j’aimerais retrouver Vlana. Il y aurait beaucoup à dire sur son enfance, et surtout sur son grand-père qui était un grand savant. On découvrirait peut-être l’origine de la bague Ouroboros
Piotr KowalskiUn an plus tard, rien ne filtre sur le nouveau dessinateur de Kriss de Valnor. En attendant, Jakub Syty dévoile sur le site polonais Thorgalverse un dessin original de Kriss. Il a été réalisé il y a plusieurs années par le dessinateur polonais Piotr Kowalski. Il fait partie des candidats qui n’ont pas été retenus pour reprendre les aventures de Kriss.

Et dire que j’avais battu tous mes records précédents pendant le mois d’avril ! Là je suis terriblement déçu !

Lokocha a écrit
il y 2 mois, ok je suis un peu en retard…mieux vaut tard que jamais
j’ai connu des compte-rendus bien plus tardifs que ça…Lokocha a écrit
J’ai pas mal discuté avec elle autour d’un projet éditorial la concernant ainsi que Grzegorz, je vous en reparlerai d’ici la fin d’année, ça va être énorme!!!mais ça c’est pas possible !
la fin de l’année, c’est trop loin 
Thorgal-BD a écrit
en page d’accueil, ce sont les 10 derniers sujets mis à jour qui apparaissent, comme avant.10 sujets, c’était peu, mais 30, ce n’est pas trop ? je me pose la question, à tester…
Episode 3Tjahzi : Après avoir collaboré des années avec Yann, tu as dû t’habituer à deux nouveaux scénaristes pour le tome 6 de Kriss de Valnor.
Roman Surzhenko : J’ai eu besoin d’un petit peu de temps pour m’adapter à eux, mais après ça a roulé comme dans du beurre (expression russe). Il fallait réaliser cet album dans les délais, parce que la sortie avait été annoncée. Surtout que c’était un album de 56 planches, soit 10 de plus que d’habitude. J’ai reçu tout le découpage de l’histoire. Je devais travailler rapidement, sans perdre de temps. J’ai dû faire une pause dans les autres séries en cours.
Tjahzi : Pourquoi n’as-tu pas continué les albums suivants de la série Kriss ?
Roman Surzhenko : C’était une décision collective. On m’a demandé si j’étais capable de dessiner les 3 séries parallèles. J’ai dit que je pouvais faire un album en 6 à 8 mois, mais pas 3 albums par an. On m’a proposé que Matteo Vattani s’occupe des couleurs des 3 séries. Mais j’ai répondu que c’était quand même trop juste pour moi de dessiner et d’encrer 3 albums par an.
Tjahzi : Tu aurais accepté de ne plus t’occuper des couleurs de tes albums ?
Roman Surzhenko : Oui, car pour moi le travail d’équipe signifie beaucoup. Le résultat est plus important que les envies d’un membre de l’équipe.
Tjahzi : Tu trouves quand même du plaisir dans la mise en couleur de tes planches ?
Roman Surzhenko : Quand je réfléchis à une planche, je la vois en couleurs. Même si le travail du coloriste est parfait, j’aurais parfois imaginé des couleurs plus douces ou plus fortes. Alors je me mets à la place de Yann lorsqu’il découvre mon travail. Quand il écrit le scénario, il voit les images car il sait très bien dessiner. Mais il est tellement gentil qu’il me fait très peu de remarques.
Tjahzi : Il ne te fait pratiquement pas de commentaires sur tes dessins ?
Roman Surzhenko : C’est vraiment rare. Je me souviens d’une remarque déjà ancienne. C’était dans les premiers albums de Louve, quand j’ai représenté Fenrir. Il m’a fait un dessin pour montrer comment il l’imaginait, et j’en ai bien sûr tenu compte.
Il est toujours temps Isis, je dois encore lui poser quelques questions complémentaires dans les jours qui viennent (à distance), alors n’hésite pas.
Mais il ne pourra te répondre que sur son travail, pas sur celui du scénariste.Thorgal-BD a écrit
Une bonne semaine de boulot sur cette fiche, mais bon bah, j’en suis bien content, je pense qu’elle est correcte. Profitez-en pour donner votre avis sur l’Althing, si ce n’est pas encore fait ! Et me dire éventuellement si ce que je raconte est intéressant ou tout bidon.C’est impressionnant, tu as réécrit toute l’analyse de l’album !
Et comme si ce n’était pas suffisant, tu développes la partie « Atelier » par l’analyse des clairs-obscurs et des jeux de lumière. Quelle inspiration ! Un très beau cadeau pour cet album magnifique 
- Ce sujet a été modifié le il y a 8 ans et 5 mois par Tjahzi.
En leur mémoire, et pour un futur différent…
Sortie prévue le 6 octobre« L’Étoile du matin », le nouvel album de Largo Winch (tome 21) paraîtra le 6 octobre 2017.
Episode 2Tjahzi : Tu as peu de contacts avec ton éditeur, Le Lombard ?
Roman Surzhenko : Comme notre organisation fonctionne bien pour les albums, je dois rarement contacter l’éditeur. Maintenant je m’adresse directement à Yann, mon scénariste.
Tjahzi : Auparavant, vous deviez communiquer entre vous via l’éditeur ?
Roman Surzhenko : Au début, nous étions nombreux à devoir discuter ensemble, il y avait 6 personnes qui prenaient les décisions communes. Nathalie, l’éditrice, était au centre et devait faire circuler en permanence l’information, même pour des détails. Depuis, pour l’aspect artistique, je m’adresse directement à Yann, avec qui je m’entends très bien. Surtout depuis que nous communiquons en français.
Tjahzi : Est-ce qu’il y a beaucoup d’allers-retours entre vous deux pour mettre au point l’histoire ?
Roman Surzhenko : Pas beaucoup, on se comprend facilement. Parfois, après avoir lu son scénario, je lui envoie mon avis par écrit pour une modification à apporter. Entretemps, avant qu’il m’ait lu, il m’envoie ses améliorations qui rejoignent les miennes. C’est surprenant car on a pensé la même chose au même moment.
Tjahzi : Tu as donc de bonnes relations avec Yann ?
Roman Surzhenko : Il est gentil et agréable, je suis très content de travailler avec lui. La communication se passe vraiment bien entre nous.
Tyseria, en tant que Fan Légo, tu auras l’honneur de mourir sous cette forme attaché à l’anneau des sacrifiés !

Episode 1Tjahzi : Bonjour Roman et bienvenue en Belgique. Tu participes à de nombreux festivals pour le moment. Est-ce que tous ces voyages depuis la Russie ne sont pas trop fatigants ?
Roman Surzhenko : Pas du tout. Ça me donne d’abord l’occasion de changer d’environnement et de quitter mes dessins. Quand je voyage, je me repose, je me distrais de mon travail et de mon quotidien.
Tjahzi : Pourtant, les séances de dédicace ne sont pas particulièrement reposantes ?
Roman Surzhenko : Quand je suis dans mon bureau, je ne pense qu’à mon travail. Mais c’est en participant à des festivals que mon travail trouve tout son sens, que je vois pour qui je dessine. Je peux parler aux lecteurs, rencontrer d’autres dessinateurs. Sinon je vivrais en vase clos, dans un monde presque virtuel.
Tjahzi : Tu es fort isolé quand tu travailles ?
Roman Surzhenko : Oui, car j’habite dans une petite ville de province. Ce n’est pas Moscou ou Saint-Pétersbourg où on organise de temps en temps des festivals.
Entretien avec Roman Surzhenko en 2017Comme je l’ai dit plus haut, j’ai eu la chance de pouvoir interviewer Roman Surzhenko. Cela s’est passé le week-end dernier au festival BD d’Hanret, au centre de la Belgique. Roman m’a accordé un peu de son temps pendant sa pause de midi, entre deux séances de dédicace.
J’avais envie de faire le point avec lui sur l’évolution de son travail dans les Mondes de Thorgal, 2 ans après l’interview que vous pouvez lire au début de ce sujet. Tout de suite, Roman m’a mis à l’aise en proposant qu’on se tutoie, et l’entretien s’est déroulé de manière très cordiale.
Comme pour la rencontre de 2015, je vais vous proposer l’interview en plusieurs épisodes. Je n’ai pas tout retranscrit mot à mot, étant donné que ça s’est passé sous forme d’une discussion plutôt qu’une interview classique.
J’aimerais que sa prochaine interview soit en vidéo, pour que vous ayez aussi le plaisir de l’écouter. Mais ce n’est pas moi qui poserai les questions, parce que je me rends compte que j’ai parlé autant que lui pendant cette rencontre ! Je ne suis pas un très bon journaliste…
Ce n’est pas pour rien que Thorgal part à la recherche de Hiérulf… Il quitte le village et laisse ainsi le champ libre à Gandalf et sa prisonnière. Par contre, je n’avais pas pensé à cette rencontre-là en chemin : le petit Skald ! Et si c’était Thorgal qui avait arraché la langue de ce petit insolent ?

Thorgal-BD a écrit
J’adore cette image, sensuelle, inattendue.Moi aussi j’adore cette toile. C’est la plus belle de Thorgal et Aaricia !
Pleine d’émotion, de sensualité, de passion. Il devrait y avoir plus de moments comme celui-là dans les albums de Thorgal.Ceux qui ont l’occasion de passer à Paris découvrir toutes ces œuvres avant leur vente, n’hésitez pas, cela ne se reproduira pas !
Hé, c’est sympa de venir écrire un petit mot tous les deux !

Sura, il vaut mieux effectivement que tu lises d’abord le tome 6 avant le tome final, sinon tu risques de t’y perdre parmi tous les personnages présents dans ce tome 7.
Présentation de l'éditeurVoici la présentation de l’éditeur :
Cliquer pour afficherThorgal ne peut se résoudre à accepter la mort de Hiérulf-le-penseur. Qui protégerait alors les Vikings du Nord contre les folies de son roi sanguinaire, Gandalf-le-fou ? Parti à la recherche de Hiérulf, Thorgal croise un petit garçon téméraire sur son chemin.Ça change de l’album précédent (Tome 7 de Louve), où on connaissait déjà une bonne partie de l’histoire rien qu’en lisant la présentation.
Une affiche humoristique de Thorgal, actuellement en vente sur eBay. Nonna Viggia garde la forme


Waouh ! Super ! Et à peine trouvé, il apparait déjà dans le titre !

Au départ, j’avais pensé à Gandalf-le-fou plutôt que Slive, mais ça fait 3 mots. Slive et Thorgal se rencontrent pour la première fois dans « La magicienne trahie », donc ça va être une partie de cache-cache pour ne pas qu’ils se croisent avant. Ça devient un sujet sensible de parler de Slive, j’espère aussi que ça plaira aux lecteurs.

-
AuteurMessages

