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Les dieux ont mis un homme à l'épreuve

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Tjahzi

Toutes mes réponses sur les forums

40 sujets de 2,041 à 2,080 (sur un total de 4,486)
  • Auteur
    Messages
  • en réponse à : Syrane Lien | Citer

    Les filles seraient donc jalouses de Syrane ? 

    en réponse à : Fred Vignaux Lien | Citer
    Dédicace à Strasbourg

    Aujourd’hui, Fred fêtait la Saint-Nicolas chez Ça va buller à Strasbourg. 

    en réponse à : Thorgal – 36 – Aniel Lien | Citer

    Moi je préférerais lire le scénario à l’avance, à condition bien sûr de pouvoir donner mon avis. Je préfère gâcher la surprise plutôt que de gâcher l’album. 

    en réponse à : Le personnage mystère Lien | Citer

    D’un âge raisonnable, comme moi 

    Il a rencontré principalement un membre de la famille, sous toutes ses formes…

    en réponse à : Arachnéa, la comédie musicale Lien | Citer
    Trailer Thorgal Arachnéa

    Présentation en 4 minutes des grands moments du spectacle Thorgal Arachnéa, présenté par l’Enfant des Etoiles en novembre 2018 à Rixensart. La totalité du spectacle est en vente pour 10 € au profit de l’enfance en difficulté via le site de l’Enfant des étoiles: http://www.lenfantdesetoiles.com

    en réponse à : Thorgal – 36 – Aniel Lien | Citer

    Clairement, il fallait un fameux scénariste pour relever ce défi du tome 36 ! 

    Pff… il me manque cette touche pour cacher, Stéph ! 

    Edition du webmestre : J’y pense !
    Et puis j’oublie.
    C’est la vie c’est la vie.

    en réponse à : Le personnage mystère Lien | Citer

    C’est pratiquement un one-shot, mais quand même intégré dans un cycle. Ce que Van Hamme nous faisait si bien : des histoires qui avaient leur propre conclusion dans l’album, même si celui-ci faisait partie d’un cycle. Le personnage n’apparait que dans ce tome, et n’a été repris dans aucune série dérivée.

    en réponse à : Le personnage mystère Lien | Citer

    Série principale? 

    Femme?  non

    le personnage est un viking ?  non

    il est encore en vie ? 

    en réponse à : Thorgal – 36 – Aniel Lien | Citer

    Pas de souci, on est là pour lui rappeler ! 

    en réponse à : Le personnage mystère Lien | Citer

    Oh non, Véronar est pratiquement à l’opposé du personnage à découvrir !

    en réponse à : La Complainte des Landes Perdues Lien | Citer

    Donc les 4 tomes dessinés par Rosinski !    J’adore La Complainte 

    Et Philippe Xavier, on le retrouve partout ces temps-ci !

    Rhoo… Lokocha, tu ne nous dis pas tout… 

    Couverture en simili cuir, marquée à chaud, tranche-fil et signet. A l’intérieur, les planches des 4 premiers albums de la série en noir et blanc sur papier ivoire, ainsi qu’un cahier graphique de 32 pages sur un Munken Polar, pour une meilleur mise en valeur les couleurs. Format des cahiers 40 par 30 cm.

    Cette édition comprendra aussi un ex-libris A4 de Mr Rosinski. Les souscripteurs recevront aussi un magnifique ex-libris A4 hommage, dessiné par Philippe Xavier.

    Prix de vente public : 239,00€  – Souscription du 16 novembre au 31 janvier.

    Bon, ça revient à 60 € l’album… ça se tient… mais surtout, ce sont les 4 albums de Rosinski ! 

    en réponse à : Syrane Lien | Citer

    Fitir, c’est pas le gars qui a lancé une discussion sur Syrane à la création du forum, et qui 14 ans plus tard anime toujours cette même discussion avec passion     

    • Ce sujet a été modifié le il y a 6 ans et 5 mois par Tjahzi.
    en réponse à : Le personnage mystère Lien | Citer

    Non, non, même s’il a le teint pâle et ne respire pas la joie. 

    en réponse à : Thorgal – 36 – Aniel Lien | Citer

    Je trouve aussi que l’éditeur a fait un choix courageux en prenant cette direction-là. Courageux parce qu’on en finit avec les Mondes qui se vendaient quand même pas mal. Et ce malgré l’avis contraire de Yann, qui s’était auparavant proposé pour coordonner les différentes séries. On l’a échappé belle ! 

    en réponse à : Le personnage mystère Lien | Citer

    Je tiens quand même à signaler que je me limite au visage du personnage. 

    en réponse à : Le personnage mystère Lien | Citer

    Voici le nouveau personnage mystère à découvrir. 

    La question interdite

    Pour ce personnage, vous ne pouvez pas poser de questions sur ce critère :

    – Son lien avec Thorgal : ami – ennemi – neutre

    en réponse à : Le personnage mystère Lien | Citer
    Erwin

    Grâce à Floriane, il n’y aura pas eu besoin de quelques pixels de plus ! 

    C’est bien Erwin dans « L’Île des Enfants perdus ».

    en réponse à : Concours multi BD Lien | Citer
    Jeu de Noël du Lombard

    Le Lombard organise un concours de Noël pour gagner notamment les derniers tomes de Thorgal et Kriss de Valnor.

    Grand jeu de Noël 2018 ! 

    C’est le moment de mettre vos séries à jour, avec ce concours consacré entièrement aux super suites de vos super séries favorites ! 

    Replongez-vous dans les aventures de Tango, Paddy Mayne, Alpha, et dans les Mondes de Thorgal, avant de finir en terre viking, là où tout a commencé… 

    Concours jusqu’au 17/12, ne tardez pas ! 

    Pour participer, c’est ici : http://www.lelombard.com/jeux-concours/grand-jeu-noel-3-3-vos-super-suites,197.html

    en réponse à : Thorgal – 36 – Aniel Lien | Citer

    Oui, Yann s’est d’ailleurs plaint des contraintes imposées par Rosinski, en disant qu’il ne referait plus ce genre d’exercice. Nous ce qu’on voit, c’est le résultat final, et les deux auteurs (tout comme l’éditeur) en sont responsables…

    Je pense que ça vaut la peine de prendre le temps de donner ton avis en détail. D’abord parce que ça soulage…   puis de mon côté, je collecte actuellement les avis détaillés des lecteurs pour envoyer le tout par courrier à l’éditeur. Mais je ne veux pas faire ça dans la précipitation, ma lettre d’accompagnement sera retravaillée plusieurs fois…

    en réponse à : Thorgal – 36 – Aniel Lien | Citer
    Chronique dans le journal Le Soir

    Malgré tout ce que tu as lu ici ? Je reviens de l’Althing, où les lecteurs évaluent « Aniel ». Je n’ai jamais lu autant de commentaires négatifs sur un album de Thorgal. Ni découvert autant d’intervenants, là-bas, ici dans le forum ou sur les réseaux sociaux, qui sont des fidèles de Thorgal et qui sont profondément touchés par l’échec de cet album. Même les plus fidèles parmi les fidèles, Stéph notre webmestre et Jakub Syty, le webmestre de Thorgalverse, n’arrivent pas à s’exprimer sur cet album. Comme toi Isis, ils n’ont pas de mots…

    Mais internet recèle parfois des surprises. Tel cet article paru dans le journal Le Soir. Le journaliste a été particulièrement inspiré en découvrant l’album « Aniel » et le travail de son scénariste. On apprend aussi que Rosinski est à l’origine du retour de Thorgal au royaume de Zhar…

     

    L’adieu magistral de Rosinski à Thorgal

    Dans un récit malicieux de Yann, Thorgal retrouve enfin son Royaume d’Aegir et sa famille pour la dernière aventure dessinée par son créateur, Grzegorz Rosinski. L’auteur ne s’est jamais rien interdit et pour Aniel, cet album de l’adieu, il a le coup de pinceau magnifique. Les cases peintes au chevalet dégagent une sensualité pleine de pigments surnaturels. La poésie des coquelicots géants, la beauté farouche des amazones, les sortilèges des entités maléfiques envoûtent le lecteur. Le trait de Rosinski touche à l’innocence, entre dans une dimension spirituelle avec un talent libéré de tout enjeu.

    « Yann m’a écrit un scénario sur mesure, en tenant compte de mes envies artistiques, explique l’auteur. Cela faisait des années que je voulais redessiner le peuple des marécages, les nains de l’album du Mal bleu, créé avec Jean Van Hamme. Nous avions laissé là-bas une jeune femme amoureuse de Thorgal. On découvre enfin son nom, Zim… »

    A juste titre, Yann n’est pas peu fier de Zim, ce personnage « au potentiel émotionnel épatant ». Mais son coup de génie, c’est le sort concocté pour le petit Aniel, le fils de Thorgal et de Kriss de Valnor. « Aniel déteste son père, à qui il reproche de l’avoir abandonné. Il forme ainsi avec sa mère, la super-vilaine de la série, un couple malfaisant original. Cela permet d’injecter à Kriss de Valnor une attitude maternelle protectrice inattendue… »

    Quant à Thorgal, loin d’être l’homme de la situation, il sauve Aniel de la mort au prix de redoutables efforts mais s’avère incapable de le comprendre ni de lui témoigner un véritable amour. Il s’est démené par devoir paternel, sans savoir où allait le mener cet enfant adultérin. Mal à l’aise dans les relations humaines, Thorgal s’en remettra aux dieux et à sa femme, Aaricia, qu’il retrouvera dans son village des Vikings du Nord.

    Aaricia va lui sauter au cou de bonheur et raser sa barbe pour lui rendre le visage de ses premiers albums. Personnage préféré de Cécile de France et des nombreuses lectrices de la série, Aaricia apparaît enfin apaisée, aux côtés de ses enfants, Louve et Jolan.

    « Il fallait respecter la logique des mondes de Thorgal et tenir compte des développements des récits parallèles racontés dans les spin-offs de Louve et de Kriss, explique Grzegorz Rosinski. Par ailleurs, je voulais renouer avec les fondamentaux, ceux du journal Tintin, d’une bande dessinée tout public, lisible par toute la famille. »

    Yann s’est attaché à retrouver cette atmosphère primitive de la série en écrivant un scénario sans fioritures où le récit va à l’essentiel, sans bousculer le lecteur. Aniel avait été laissé pour mort dans l’album du Feu écarlate, signé par Xavier Dorison. Le fils rebelle avait subi un véritable lavage de cerveau. Thorgal n’était plus celui qui pouvait le sauver mais, au contraire, celui qui lui décochait une flèche mortelle.

    Yann a dû démêler tout cela : « Xavier Dorison voulait immoler Aniel, une solution radicale. Je préférais éliminer quelqu’un d’autre ! Aniel me semblait un personnage beaucoup trop riche pour le faire disparaître. » Grzegorz s’est finalement rangé à l’avis du scénariste : « Aniel n’a pas toujours été facile à gérer ! On lui avait déjà volé son enfance. Yann a proposé une voie alternative que j’ai trouvée intéressante. »

    Source : https://plus.lesoir.be/191607/article/2018-11-24/ladieu-magistral-de-rosinski-thorgal

    en réponse à : Xavier Dorison Lien | Citer
    Aristophania

    Xavier Dorison fait la Une de Casemate avec sa nouvelle série « Aristophania » , prévue en 4 tomes chez Dargaud.

    Avec “Aristophania”, Xavier Dorison et Joël Parnotte remettent le conte d’actualité avec une fable somptueuse mêlant l’enfer ouvrier de 1910 aux délices d’une Côte d’Azur de rêve.  + d’infos sur https://casemate.fr

    Pitch de l’éditeur Dargaud :

    L’histoire commence à Marseille en 1899. Clément, un ouvrier, est tué dans des circonstances étranges par un certain Barboza, un colosse dévoreur de rats. Sa vie n’était pas moins insolite et remplie de secrets, à en juger par la drôle de conversation qu’il tenait, quelques minutes avant sa mort, avec une femme aussi élégante que mystérieuse.

    Neuf ans plus tard, alors que la veuve de Clément croupit en prison et que ses trois enfants sont en butte à la violence des adultes, la femme mystérieuse revient dans leur vie. Elle s’appelle Aristophania Bolt, comtesse de son état. Afin de protéger les enfants de la menace qui pèse sur eux, elle les installe dans un décor de rêve qu’elle nomme Azur. Poussés par la curiosité, ils ne résistent pas à la tentation d’explorer leur nouveau cadre de vie. Ce qu’ils vont découvrir – à commencer par les pouvoirs d’Aristophania – dépassera de très loin les limites de leur imagination…

    Après Le Maître d’armes, Xavier Dorison – le scénariste d’Undertaker – et Joël Parnotte signent avec Aristophania une nouvelle épopée flamboyante et envoûtante, dans laquelle le décor le plus banal sert de paravent à un univers fascinant, truffé de sortilèges et de magie. Entre fantastique échevelé, petites pointes d’humour et réalisme social, cet album inaugure un cycle en quatre tomes qui dessine les contours d’une nouvelle série de « french fantasy », riche en promesses et en rebondissements.

    Trailer de l’album :

    Pour lire les premières planches de l’album, c’est ICI.

    Xavier Dorison et Joël Parnotte travaillent sur le scénario d’Aristophania tomes 3 et 4 pendant l’impression du tome 1 !

     

    en réponse à : XIII l'enquête – Partie II Lien | Citer
    Chronique sur Ligne Claire

    Ligne Claire décortique le nouvel album de Jean Van Hamme et Philippe Xavier. Celui-là, je l’ai demandé pour Noël. Je pense, comme proposé à la fin de l’article, me replonger à ce moment-là dans la série complète. 

     

    XIII l’Enquête deuxième partie, cerise sur le gâteau

    « Les dessous de XIII, si l’on peut dire, la suite de l’Enquête qui en dit plus, beaucoup, aussi bien sur des personnages secondaires que sur le héros lui-même. Avec ce tome 13 de XIII (non ce n’est pas un hasard), on découvre la seconde partie de l’Enquête avec par contre un petit mais grand nouveau au dessin, Philippe Xavier pour qui, il l’a dit, cela a été un grand plaisir de s’approprier les personnages. On n’oublie pas non plus l’ami et regretté William Vance sans lequel XIII n’aurait jamais été, comme le dit Jean Van Hamme, ce qu’il est devenu, une série mythique du 9e art. Et puis, il y a Van Hamme bien sûr qui est aux commandes de ces histoires courtes, de ces passerelles entre passé et présent, un maître du scénario de haut vol.

    Des portraits hauts en couleur que le journaliste Danny Finkelstein va éclaircir, lui qui en sait beaucoup sur XIII et a remonté sa piste. Il va commencer par Jessica Martin, la tueuse de Giardino. Sans oublier Irina Svetlanova au service des Russes qui a mal fini. Les deux femmes auraient-elles fait cause commune ? Des femmes, il y en pas mal dans XIII. De Jones à Felicidad Moreno. Mais on va revoir aussi Liam Mac Lane enfant et le Padre qui tient dans sa main, submergé par les eaux, une montre qui aura son importance. Dans le dossier 15, c’est l’or de Maximilien et Benjamin Carrington, jeune, qui refait surface. Mais au final qu’est vraiment devenue Jessica Martin ?

    Une somme d’informations cette Enquête, assez littéraire en fait. Avec des fiches détaillées comme celles d’un synopsis, précises qui raccrochent entre eux les wagons. Une cerise sur le gâteau, une sorte de remise à niveau au moins pour les fans de la première heure de XIII qui se sont sentis, parfois, un peu dépassé. Sans oublier le dessin de Philippe Xavier qui se place avec talent dans le parcours du célèbre amnésique. A lire pour bien se remettre les idées en place avant, pourquoi pas se replonger dans la série depuis le tome 1. »

    Source : Ligne Claire

    en réponse à : Le Dernier voyage de Thorgal (Spoilers potentiels) Lien | Citer

    Ah d’accord… effectivement, on ne sait pas ce qui se passait au village viking pendant ce temps… c’est d’ailleurs très important de ne pas combler ces vides dans les scénarios de Thorgal… malheureusement, Yann pense le contraire…

    en réponse à : Le Dernier voyage de Thorgal (Spoilers potentiels) Lien | Citer

    Isis a écrit
    Et même, si Thorgal part en voyage, quel besoin de raconter tout ce qui arrive à sa famille ? Pendant que Thorgal faisait son Shaïgan, Aaricia, Jolan et Louve ont vécu pépère au village viking. On parle d’une période de plus de 2 ans hein, et personne en a fait un fromage et encore moins une série.

    Euh… ils ont quand même été bannis, capturés puis enfermés avec les esclaves, Aaricia rasée se mettant au service de Kriss, sous les yeux de Shaïgan… pas si pépère que ça… 

    Isis a écrit
    Donner une série à Louve obligeait son scénariste à parler d’Aaricia, à apporter quelque chose de pas banal à sa propre trame…On connaît le résultat…

    Aaricia dépressive et infidèle, là elle est vraiment méconnaissable ! 

    en réponse à : Rosinski arrête Thorgal, Vignaux nouveau dessinateur Lien | Citer
    Compilation d'articles de presse

    Grzegorz Rosinski a participé à de nombreux entretiens ces derniers temps. Voici une compilation d’extraits qui me semblent plus significatifs, même si la lecture complète des articles en vaut la peine. 

    Quelles sont les raisons qui vous poussent à passer la main ?
    Je vieillis. J’ai 77 ans. Quand j’ai débuté dans le journal « Tintin », il existait cette fameuse formule : « Le journal des jeunes de 7 à 77 ans. » Voilà, j’ai atteint la limite ! (rires) Je n’ai aucune intention de quitter ce monde, mais ça peut arriver. Conscient de cela, j’ai envisagé l’avenir et songé à une équipe capable de me succéder. Le tome 37 de Thorgal est en travail. La série parallèle « La jeunesse de Thorgal » se poursuit. Pour ma part, je continuerai à réaliser les couvertures afin de conserver l’unité de la série. Je quitte la bande dessinée, mais pas le monde de l’image. Tant que mes doigts pourront tenir un pinceau ou une plume, je pense continuer.

    Vous renoncez à dessiner les futurs albums de Thorgal, mais vous n’abandonnez pas totalement son univers…
    Non. J’aimerais le mettre en scène dans des illustrations. Thorgal pourrait me servir de laboratoire pour expérimenter de nouvelles techniques.

    Source : La Tribune de Genève

     

    « C’est le grand paradoxe de la bande dessinée : continuer à progresser graphiquement alors que vos lecteurs souhaitent que rien ne change », dit-il en rappelant que la BD ne devait être qu’une expérience dans son parcours artistique, commencé à l’Académie des beaux-arts de Varsovie. « Je n’ai jamais rêvé d’être attaché à une seule discipline, poursuit-il. La bande dessinée n’était qu’un moyen d’expression parmi d’autres pour le jeune illustrateur que j’étais. Mais voilà, les éditeurs ne m’ont pas lâché après le premier épisode de Thorgal. Je me suis fait piéger. »

    On connaît piège plus cruel. « J’éprouve une grande satisfaction d’avoir gagné ma vie en m’amusant à raconter des histoires, comme le fait tout enfant dans sa chambre ou dans son bac à sable devant un château imaginaire », confie encore Grzegorz Rosinski, qui ne devrait pas se lancer dans un autre projet d’album en marge de ses interventions ponctuelles sur Thorgal : « Je ne veux pas décevoir le lecteur en commençant une histoire que je ne pourrais pas finir ». Sa pseudo-retraite ne l’éloignera pas de sa seule et unique passion, le dessin. « Je n’ai qu’un rêve : lire tout ce que les collègues dessinateurs ont produit durant toutes ces années, car je n’avais pas le temps. »

    Source : Le Monde

     

    « Si un Thorgal ressemble au tome précédent, c’est un échec pour moi. » Ainsi parlait en juin 2017 le dessinateur Grzegorz Rosinski dans une interview accordée à BFMTV.com. Un an et demi plus tard, il revient, fidèle à sa promesse, avec « Aniel », un nouvel album qui ne ressemble à aucun autre de la série vendue à plus de 11 millions d’exemplaires dans le monde. Et pour cause : il s’agit du dernier dessiné intégralement de sa main : « J’ai pris la décision en cours d’album« , déclare l’ours polonais.  

    Ce trente-sixième tome devait être pour le dessinateur un retour aux premières aventures de Thorgal, autant dans l’esprit romanesque que dans le style. Sur les conseils de son fils Piotr, Rosinski a essayé de revenir à la tradition du crayonnage et de l’encrage. Le dessinateur, qui se consacre à la couleur directe depuis une quinzaine d’années, n’y est pas parvenu : « J’ai essayé. Je me suis rendu compte que ce n’était pas possible, que je suis devenu quelqu’un d’autre. J’ai mûri. J’ai eu d’autres expériences. Je suis toujours à la recherche de la nouveauté. » Toute sa carrière, il a craint d’être emprisonné dans un style.

    « Je ne pense jamais à ce que j’ai fait avant« , commente le dessinateur. « Si j’y pense, c’est justement pour l’éviter. Je ne m’inspire jamais de ce que j’ai déjà fait. Pas parce que je l’ai fait mal. Même la réussite, je n’en profite pas. Je ne veux pas que ça ressemble à ce que j’ai fait avant. Le créateur, c’est celui qui invente et surtout qui ne se répète jamais. Il peut s’inspirer d’autres créateurs, mais il ne doit jamais se copier.« 

    Des problèmes de santé ont également obligé le dessinateur à se poser quelques questions et à changer sa manière de travailler depuis plusieurs albums déjà. « J’ai commencé à paniquer un peu« , avoue-t-il. Il a donc privilégié la couleur directe, une technique plus simple à maîtriser : « Je travaille et dès le début il y a déjà quelque chose d’un geste présentable. » Il n’en pouvait plus, aussi, de devoir tenir depuis des années les rythmes d’un album tous les ans, puis tous les deux ans. Il a eu enfin peur de manquer de temps et de laisser derrière lui un album inachevé. « Mon éditeur avait peur que je crève avant la fin de l’album !« , dit-il en plaisantant à moitié. Il ajoute : « C’est l’épée de Damoclès. C’est pour ça que j’ai décidé de ne plus commencer de longues histoires.« 

    Source : BFM TV

     

    L’arrêt du dessin par Rosinski a été un choc. « La fin d’une histoire et un événement majeur pour nous. On a pu le préparer, se projeter. » ajoute Gauthier Van Meerbeeck « C’est une forme de traumatisme même si Rosinski avait en tête cette évolution depuis longtemps. Thorgal n’avait pas pour vocation de disparaître. Il était évident qu’on chercherait un repreneur. L’enjeu était de le trouver. » Et Fred Vignaux s’est imposé. Il a signé deux épisodes de Kriss de Valnor dont le dernier, Le Maître de justice. Fred se souvient de son premier contact avec Grzegorz Rosinski pour Kriss de Valnor : « Je lui ai demandé pourquoi moi. Il m’a dit « parce que tu n’as pas de style ». Je suis resté abasourdi. Il a ajouté « oui, comme moi, tu n’es pas calibré. C’est que j’aime dans ton dessin. » Et j’ai compris qu’on ne sentait pas chez moi d’influences extérieures. » Pour Thorgal, même combat. Rosinski voulait, dixit Gauthier Van Meerbeeck, « un très bon dessinateur, qu’il puisse admirer, à la personnalité affirmée, qui sache faire du Thorgal avec une narration assez classique, sans que ce soit une redite de son travail. » Pas question d’un simple copié-collé, ce qui a, semble-t-il, desservi Roman Surzhenko au trait à la proximité trop évidente avec celui de Rosinski.

    Source : Culture BD

    en réponse à : Rosinski arrête Thorgal, Vignaux nouveau dessinateur Lien | Citer

    Fit a écrit
    Je vais me faire incendier mais, si le scénario et l’action sont à la hauteur, le retour à la ligne claire me comblera. Tant que le travail de Rosinski était le principal intérêt d’une histoire qui battait de l’aile c’était différent.

    Je pense que c’est aussi l’avis de la majorité des lecteurs de Thorgal. 

    Yann a dit
    Et comme, en plus, Jean Van Hamme s’est amusé à laisser une foule de portes entrouvertes tout au long de la série, il y a de la matière.  » Et moi cela m’amuse de retrouver ces pistes, ces signes, ces portes que Jean a laissés et de les décoder, forcément… « 

    C’est aussi ce qui m’inquiète le plus dans l’interview, Hirondl… 

    en réponse à : Fondation et musée Rosinski Lien | Citer
    Le Musée Rosinski à Lódz (PL)

    Parmi les nombreuses interviews accordées par Grzegorz Rosinski suite à la sortie de son ultime album de Thorgal, celle de la Tribune de Genève aborde un projet mis de côté depuis plusieurs années : le Musée Rosinski.

    « TDG : Vous avez essayé de monter un Musée Rosinski en Suisse pour déposer vos archives. Cela n’a pas abouti. Pourquoi ?
    GR : On avait créé une fondation avec la Ville de Delémont. Pierre Kohler, son maire, était le moteur de ce projet. Quand il est parti en 2015, ça n’a pas suivi. Moi, je n’avais ni le temps ni l’énergie pour poursuivre. Dommage. Le bâtiment devait devenir un centre suisse de la bande dessinée, à l’image du Centre belge de la BD, à Bruxelles. J’y aurais eu une exposition permanente. 

    Et ce musée, il va voir le jour ailleurs ?
    Oui, à Lódz, la troisième plus grande ville de Pologne. J’ai signé les accords. Émotionnellement, c’est très fort. La Pologne, c’est là que tout a commencé pour moi. 

    Vous avez tout appris aux Beaux-Arts de Varsovie ?
    C’est l’une des formations les plus complètes au monde, quand bien même la bande dessinée en était exclue. »

    Source : La Tribune de Genève

    • Ce sujet a été modifié le il y a 6 ans et 5 mois par Tjahzi.
    en réponse à : Thorgal – 36 – Aniel Lien | Citer

    Essaie quand même de t’arrêter avant la page 48 ! 

    en réponse à : Une convention Thorgal Lien | Citer
    Entretien en vidéo et conférence de presse

    Deux entretiens avec les auteurs. D’abord en vidéo avec les 2 créateurs de Thorgal, bien entourés lors de la Convention à Paris. Durée : 11min30. A voir en suivant ce lien : Entrecase sur Youtube

     

    Et voici la retranscription de la conférence de presse organisée avec tous les auteurs lors de la Convention Thorgal, proposée ICI par Sceneario.

    Votre rencontre et premières discussions à propos de Thorgal ? 

    Jean Van Hamme : Grzegorz connaissait un éditeur de carte postale en Belgique et il lui a demandé s’il connaissait quelqu’un qui travaillait dans la bande dessinée. Il se fait que la femme de ce monsieur avait un frère qui était mon assistant quand je travaillais pour Philips International. C’était en 1976, et il m’amène Grzegorz un dimanche au mois d’août. J’ai pris deux pages d’un scénario que j’avais écrit et je lui ai demandé de faire les planches pour demain.

    Grzegorz Rosinski : J’étais habitué de faire ça ! J’avais déjà des contrats dans l’illustration, et j’ai pris ça comme un point d’honneur. Alors je les ai faites, je n’ai pas dormi de toute la nuit.

    Jean Van Hamme : Le lendemain, j’ai vu ses dessins et je me suis rendu compte que j’avais devant moi un dessinateur hors norme. Par hors norme, je veux dire qu’il n’était pas influencé par aucun auteur de bande dessinée franco-belge. J’emmène Grzegorz aux éditions du Lombard, plus exactement au journal Tintin, dont André-Paul Duchateau était le rédacteur en chef et je lui dis que je crois qu’on tient un gaillard qui a de l’avenir ! je lui ai demandé si on pourrait faire une petite histoire ensemble. Guy Leblanc, le directeur éditorial, est d’accord pour un essai, mais 30 pages maximum. D’accord, mais de quoi …
    On se met à réfléchir. Grzegorz rentre chez lui. Le destin était fait pour nous réunir, car nous avions le même numéro de téléphone, à un chiffre prêt, lui à Varsovie et moi à Bruxelles. On communique par téléphone, même s’il faut 3 heures pour avoir la communication, et quand je lui écris, il parvient à lire en français ce que lui raconte. J’aimais beaucoup la mythologie et on s’est dit : nous sommes nordiques et si on faisait quelque chose autour de la mythologie nordique et c’est là que j’ai trouvé le héros que j’ai baptisé Ragnar.

    Grzegorz Rosinski : Oui, mais tu ne connaissais pas forcément le journal de Vaillant ou il y avait cette série faite par Eduardo Coelho. Ce Ragnar était assez populaire et il y a aussi Ragnar dans les vikings le film de Richard Fleischer et il y en avait d’autres, alors je lui ai demandé d’en trouver un autre ! Il adore ça, tous les noms qui sont dans la série, sont des noms inventés. Et il est arrivé avec une longue liste et dedans il y a Thorgal, cela vient de Thor, le dieu et gal …

    Jean Van Hamme : Oui, car gal, ça fait nordique !

    Grzegorz Rosinski : Le choix du sujet vient aussi de la situation où on était tous les deux. J’étais dans un pays communiste et Jean était à Bruxelles, dans un autre monde, un autre univers. On ne pouvait pas traiter de sujet politique, historique ou géographique, alors si on fait une histoire, il faut que soit totalement imaginaire. Il fallait communiquer et travailler en passant par des agences officielles et gouvernementales. Je savais qu’il fallait être très prudent, c’était surveillé et il n’y avait que la poste à l’époque, il n’y avait pas internet, on ne pouvait pas s’envoyer les planches.

    Jean Van Hamme : On n’a jamais eu de problème par la Pologne. La seule censure qu’on ait eue, c’est par le journal de Tintin. Sur la première page de l’île des mers gelées, il y a deux garnements qui chassent un lièvre avec une fronde. Sur le dernier dessin de la page, Grzegorz a fait le lièvre dont la tête explose dans un jet de sang en gros plan ! Là, Tintin nous a dit : ce n’est pas qu’on n’aime pas ce que vous faites, mais est-ce qu’il faut vraiment tout montrer… Donc on a été censuré, on a expliqué à Grzegorz qu’on pouvait tuer le lapin pour le manger, mais il fallait le dessiner en plus petit.

    Grzegorz Rosinski : Au début, je voulais appendre comment on fait de la bande dessinée, ce media populaire en occident, alors quand j’ai vu la violence partout dans Métal Hurlant, Pilote, ou tout explose, ben j’ai explosé la tête du petit lapin ! Je pensais que cela serait plus occidental !

    Jean Van Hamme : On peut, mais pas avec les animaux ! Dans les vieux westerns, on tire sur le cheval, mais pas sur l’homme. Dans l’histoire moderne, le cheval n’est abattu que quand on vise l’homme, mais qu’on a loupé son coup ! Maintenant, on ne tue plus les bêtes !

    C’est quoi la recette d’un bon scénario pour un Thorgal ? 
    Jean Van Hamme : Il n’y a pas vraiment de recette ! 
    C’est comme en cuisine, vous prenez les ingrédients et vous laissez jouer votre imagination ! Je crois que, comme il s’agit d’un univers de conte, cela vient aussi parce que j’ai beaucoup lu étant enfant. J’étais fils unique et il n’y avait pas de télé. Je lisais toute sorte de contes. Toutes ces histoires forment une espèce de magma dans lequel vous avez une certaine norme dans la construction et où j’ai puisé pour mes histoires.

    En tant que scénariste, qu’est ce qui est le plus difficile quand on doit marcher dans les pas d’un géant comme Van Hamme ? 
    Mathieu Mariolle : Quand on nous prête un joli jouet, on essaye de ne pas le casser. Thorgal a fait partie de ma construction comme lecteur de bande dessinée, mais aussi en tant que scénariste. L’une des règles à respecter que je m’étais fixé, c’est que Thorgal, c’est une histoire de famille, c’est un couple qui a des enfants, des enfants illégitimes, et l’important c’est de se concentrer sur les relations entre les membres de cette famille.

    Yann : Quand on est dans les pieds d’un géant, il vaut mieux être trois ou quatre !

    Xavier Dorison : Je rejoins les remarques de mes deux prédécesseurs. Il y a beaucoup de choses qui sont difficiles quand on reprend Thorgal. Par exemple, il y a un certain nombre d’albums qui arrivent à vous raconter une bonne histoire complète en 46 pages avec une moyenne de 4 à 5 cases par planches. Vous verrez dans l’histoire de la bande dessinée c’est rarissime, soit il y a beaucoup plus de cases, soit les histoires ne sont pas bonnes. J’y vois une sorte d’exploit que je n’arrive toujours pas à atteindre !

    Comment fait-on pour dessiner après Rosinski ? 
    Giulio De Vita : C’est d’un côté difficile, mais c’est aussi facile. Grzegorz m’a accueilli comme un frère, pas comme un maître avec son élève. Il m’a conseillé comme un ami. Il m’a donné toute la liberté de faire comme je voulais. En bande dessinée, le dessinateur se met au service de l’histoire et de l’univers qu’il va représenter. Je me devais de coller à cet univers qui est déjà mythique et très défini. C’était la seule manière possible pour moi d’avoir des références précises comme celle de Grzegorz, mais sans le copier, évidement. Toutes les caractéristiques de mon style sont ressorties spontanément.

    Frédéric Vignaux : J’arrive en dernier, donc c’est beaucoup plus facile finalement ! Thorgal a eu plusieurs styles, celui de Grzegorz et celui de Giulio. Pour l’instant je n’ai fait que Kriss de Valnor, et elle n’a jamais été dessinée de la même façon par Grzegorz. Au fil des ans, on s’est aperçu qu’elle a énormément évoluée. Il me suffisait de faire en sorte que le personnage reste dans ces phases-là. La tâche était beaucoup plus facile et je ne me suis pas trop posé de questions.

    Roman Surzhenko : Comme cela a été dit, c’est facile et compliqué. J’ai découvert Thorgal à l’âge de 19 ans. J’ai commencé à le copier. A l’époque, j’étais étudiant et je ne pensais pas qu’un jour je le dessinerai ! Ce qui me plaisait et me plaît toujours, c’est le travail de la lumière et la façon dont tous les petits traits fabriquent le volume. Ce qui me manque c’est peut-être cette énergie, parce que les dessins de Grzegorz sont pleins d’énergie, plein de ce qu’il appelle la nervosité. Pour moi c’était facile, car je me suis habitué à dessiner de cette manière.

    Pourquoi l’univers de Thorgal suscite une telle ferveur ?
    Xavier Dorison : 
    Je crois d’abord que cela vient d’une qualité intrinsèque à la série. Elle est remplie de bonnes histoires et de bons dessins. C’est bête hein ?! 

    Mais en fait il n’y a pas plus de secret que cela. Si vous arrivez à raconter de bonnes histoires et qu’en plus elles sont bien mises en scène, a priori cela va plaire à beaucoup de monde ! C’est une évidence, mais il faut quand même le rappeler ! 
    Thorgal, ça touche à tout, à la science-fiction, aux contes, aux voyages, et surtout à ce qui fait aujourd’hui le secret de beaucoup de grandes séries à succès et qui se résume en un mot : la famille ! 
    C’est ce que disait Mathieu tout à l’heure. C’est ce qui fait le lien entre presque tous les albums qui sont, eux, dans des univers différents. Un album va être dans un univers merveilleux, le suivant est dans le passé historique, le troisième va être de la science-fiction et le quatrième dans encore autre chose ! On pourrait se dire que cela n’a rien à voir alors qu’en fait c’est l’histoire d’une famille qui a des problèmes comme le développement d’un enfant qui ne fait pas tout fait ce qu’on voudrait qu’il fasse, un mari un peu perdu entre ses désirs de fonder une famille et le désir de voyager, une femme qui voudrait être une femme aimante et disciplinée, mais qui, en même temps, veut s’affirmer, ce sont des problèmes universels et contemporains.

    Yann : Pour compléter ce que vient de dire Xavier, la spécificité de Thorgal est qu’il est différent des autres héros de bande dessinée. Comme eux, il est un guerrier courageux, brave, et sait qu’en plus de tous les ennemis qu’il a à affronter, il y a les dieux qui se sont penchés sur lui et qui le défient et le harcèlent en permanence ! Thorgal décide de lutter contre vent et marée et d’aller contre le destin. C’est complètement irrationnel, et c’est ce côté héroïque, mais naïf et courageux qui a touché les gens. Ce ne sont pas des quêtes d’argent, de pouvoir, de puissance, … Ce qui est intéressant dans cette série, c’est que Thorgal veut être tranquille, et aussi le fait qu’il dit aux dieux : vous m’emmerdez, je n’ai pas envie de vous, foutez-moi la paix ! 
    Je pense que c’est un message qui touchera toujours les gens

    Jean Van Hamme : Il y a une petite explication, Thorgal a quelque chose qui irrite les dieux ! Il est en trop, il n’est pas né sur Terre ! Qu’est-ce qu’il fait là ? Les dieux décident de la naissance et de la mort de tous les humains de la Terre, mais lui, ils n’ont rien décidé, c’est un rebelle involontaire ! Comme il est beau gosse, il séduit la femme d’Odin, qui lui donne quand même quelques petits coups de mains bien nécessaire !

    Vous avez écrit de nombreuses séries et de héros mémorables, on a l’impression que vous avez un attachement particulier pour Thorgal ! 
    Jean Van Hamme : C’est peut-être ma partie la plus enfantine et la plus rêveuse ! Xavier a énuméré les différents genres, il y a aussi parfois des séquences western avec tous les poncifs du genre ! 
    C’est amusant de prendre les poncifs d’un genre, mais en les adaptant à un autre, il y a un effet de surprise qui est assez réjouissant. Dans les archers, ce sont des poncifs de western, mais mis à une époque où le western n’existe pas.

    Grzegorz est-ce vrai que vous préférez Aaricia à Kriss de Valnor ? 
    Grzegorz Rosinski : Je n’aime pas trop le cuir et les fouets, le SM ce n’est pas vraiment mon type, mais les gens aiment ça, tandis qu’Aaricia, je suis un peu bloqué parce que ce genre de blonde, oui c’est vrai, ça m’attire, mais elles sont toutes prises ! Il y a aussi plein de personnages de troisième rang. J’adore créer des personnages, faire mon casting, mais je ne sais jamais si ces personnages vont jouer des rôles importants ou pas, parce que je ne suis pas dans la tête du scénariste. J’ai aussi une responsabilité, car il y a certains personnages qu’on a supprimés, d’autres qu’on a laissés vivre et certains pour qui j’ai insisté qu’on les garde comme …je me souviens plus, à vrai dire, je n’ai jamais lu Thorgal ! (rire)

    Jean Van Hamme : Pour continuer sur ce que vient de dire Grzegorz, je savais que j’allais arrêter, j’ai tenu à ce que dans le dernier album que j’ai écrit, ils ne seraient plus que quatre, Thorgal, Aaricia, Jolan et Louve. Je voulais permettre aux successeurs de pouvoir redémarrer avec le minimum de personnages. Il y a des personnages qui ont été abandonnés, sur une île et qui pourraient revenir. Je ne les ai pas éliminés, mais abandonnés à droite et à gauche. Cela permettait de repartir presque à zéro.

    Avez-vous regretté d’avoir tué ou gardé certains personnages ? 
    Jean Van Hamme : J’ai un gardien qui veille par-dessus mon épaule pour m’empêcher de tuer les gens que je ne devrais pas. Ce gardien s’appelle Huguette, c’est ma femme ! Cela ne la dérange pas qu’il y ait des gens qui meurent, mais de temps en temps, elle me dit : t’as tort, si tu tues celle ou celui-là, tu le regretteras, car tu en auras besoin plus tard ! Et elle a toujours eu raison ! En personnage mort, il y a Tjall. Mais bon, il avait trahi !

    Grzegorz Rosinski : Ça, c’est moi qui avais demandé !

    Jean Van Hamme : Enfin ! Après des années et des années, on a enfin trouvé le vrai coupable de la mort de Tjall !

    Grzegorz Rosinski : Mon casting était raté, je le pensais différemment.

    Jean Van Hamme : Je me tourne vers les dessinateurs, vous vous rendez compte de la responsabilité que vous avez ! Cela marche dans les deux sens ! Vous faites un personnage tout à fait secondaire qui doit apparaître que dans quelques pages et puis le dessinateur vous fait quelqu’un de tellement réussi que vous vous dites : celui-là, il faut que je le garde ! C’était le cas de la gardienne des clés d’ailleurs, qui est de mes personnages secondaires préférés, si ce n’est pas LE préféré, parce qu’elle est ravissante ! Elle apparaissait relativement brièvement dans le troisième tome, et je me suis dit : celle-là, on va la retrouver, elle est réussie ! 
    Par contre, comme Grzegorz vient de l’avouer, s’il rate un personnage, et qu’il me dit : liquide-le, je ne suis pas content, c’est trop tard pour le changer, l’album est sorti, tue-le, je le ferais mieux la prochaine fois ! Donc les dessinateurs ont, sur le plan scénaristique, une énorme importance et j’ai eu le cas dans d’autres séries avec d’autres personnages. Tout à coup, vous vous dites : c’est fantastiquement réussi, on va le garder ! C’est aussi un moteur scénaristique de se dire : je veux réutiliser ce personnage.

    Quels sont vos personnages préférés à tous ?
    Yann : 
    Sans hésiter c’est Louve, c’est un personnage qu’on a vu naître et grandir, ce qui est très rare dans la bande dessinée. Je ne sais pas trop pourquoi, mais j’ai un attachement et graphiquement, elle est magnifique.

    Frédéric Vignaux : J’ai dessiné deux personnages, Jolan et Kriss, mais ma préférence va à Kriss de Valnor. Est-ce qu’on peut aimer Kriss avec son sale caractère ? Je ne sais pas, son côté SM ? Je ne sais pas non plus, ce n’est pas forcément mon style ! Après, j’ai eu la chance de dessiner plusieurs Kriss de Valnor ! Donc il y a certains côtés que l’on peut effectivement aimer. Et on ne peut pas travailler deux ans sur des albums sans aimer ses personnages.

    Mathieu Mariolle : Yann a choisi Louve, le personnage qu’il a fait vivre très longtemps ! Je vais répondre de la même façon, j’ai eu la chance que l’on me confie mes deux personnages préférés, Kriss de Valnor et Jolan. J’ai une grande affection pour Kriss, parce que c’est un personnage à qui on peut faire dire les pires monstruosités du monde ! Quand on a écrit nos albums en commun avec Xavier, on écrivait face à face et on faisait parler Kriss et on lui faisait dire des choses atroces, des choses qu’on pensait peut-être, mais qu’on n’aurait jamais pu dire de toute façon. Donc voilà ! J’ai aussi une grande sympathie pour Jolan, c’est un personnage qui avait à peu près mon âge, quand j’ai découvert Thorgal. Et c’était un personnage auquel je m’identifiais énormément.

    Giulio De Vita : Moi aussi, c’est Kriss de Valnor. Il y a le viol de Kriss, quand elle était jeune. J’ai vraiment eu du mal à dessiner cette planche-là. On ne voit rien d’explicite, mais j’ai eu beaucoup de mal. C’est normal pour un dessinateur de ressentir un feeling avec ses personnages, et dans ce moment de violence, j’ai passé une semaine ou deux à ressentir de la souffrance. Pour aller sur un autre personnage que j’ai vraiment aimé, c’était Sigwald, parce que dans l’histoire écrite par Yves Sente, on a découvert ses cotés humains, avec son passé et la perte de son fils et, là aussi, c’était émouvant d’avoir à dessiner ces planches.

    Xavier Dorison : J’ai eu deux fois l’occasion de reprendre des personnages de Jean Van Hamme, et deux fois c’était des grands méchants. Dans XIII, c’était la mangouste et dans Thorgal, Kriss de Valnor ! Quand vous avez un personnage comme Thorgal, quelqu’un qui est profondément bon, quand vous allez écrire, vous aller devoir vous poser une question simple, c’est quelles décisions positives va-t-il devoir choisir ! En gros, comme il est bon, il a le choix entre deux choses bonnes à faire soit il a le choix entre deux choses mauvaises, et là, il va choisir la moins pire ! Mais en fait il n’a pas trop de question à se poser ! Thorgal n’est pas un personnage qui hésite, car il a les idées claires et c’est quelqu’un de bien. J’adore des personnages comme Kriss, car elle aussi à des questions à se poser en interne. Elle doit se dire : d’un côté, j’ai envie de faire le mal, et cela me tente ! De temps en temps, je le fais, et de temps en temps je vais quand même tenter de ne pas être la pire de l’histoire. Je trouve que cela lui donne une dimension un peu supplémentaire, cette hésitation qu’elle a en elle-même. Et je trouve toujours cela amusant, en tant que scénariste, de faire adorer les crapules.

    Jean Van Hamme : Kriss de Valnor, c’était mon Olrik ! Olrik, il est méchant, mais il mouille sa chemise ! Il y a une chose. Kriss est amoureuse de Thorgal, et elle le déteste, parce qu’elle est amoureuse de lui ! C’est tout ! C’est cette contradiction permanente qui fait bouillir le cerveau !

    Grzegorz Rosinski : C’est cela qui manque très, trop souvent dans la bande dessinée ! Ce genre de problèmes très humains ou psychologiques de cette profondeur que Jean a commencé à introduire dans la saga !

    Roman Surzhenko : Moi aussi j’aurais voulu dire Kriss de Valnor, parce qu’elle est méchante, dangereuse, chaude ! 
    Mais mon personnage préféré c’est Thorgal, parce que je préfère les personnages bons. Je trouve qu’il est porteur de valeurs qui appartiennent plutôt à notre époque. C’est pour cela qu’il est différent des autres vikings sauvages. Ce qui me plaît, c’est que personne ne doit l’embêter, personne ne doit se mêler de ses affaires, personne ne doit interrompre la vie pacifique qu’il cherche. Le truc qui fait évoluer l’histoire, c’est qu’on a un personnage qui cherche à vivre sa vie, mais il y a toujours beaucoup de problèmes qui lui tombent dessus.

    Les droits de Thorgal ont récemment été acquis pour une série télé ! On a interviewé le réalisateur, Florian Henckel von Donnersmarck (le réalisateur de La vie des autres). Il nous a dit que Thorgal est sa grande passion d’enfance et qu’il possède la dramaturgie des meilleures bandes dessinées, l’intelligence des grand romans et la beauté du grand cinéma !
    Impatient ou inquiet de voir cette adaptation ?
    Jean Van Hamme : 
    J’ai vendu les droits, je n’ai pas participé aux discussions.

    Laurent Duvault de Mediatoon : Le paysage audiovisuel a beaucoup changé ces dernières années, la frontière entre la télé et le cinéma disparaît un peu chaque jour. L’ampleur de Thorgal et l’ambition de Florian, fait que la télé semble aujourd’hui le meilleur media pour accueillir la saga, et on espère que ce sera sur plusieurs années. Comme Florian est quelqu’un d’extrêmement méticuleux, il s’est beaucoup consacré à son dernier film, presque trois ans, au grand désespoir de son producteur, qui est aussi le producteur de la série Thorgal, et qui attend depuis cinq ans maintenant que Florian s’y mette et nous aussi ! (rire) 
    Ce qui est assez excitant, c’est que la télé aujourd’hui offre une visibilité sur plus long terme, parce qu’au cinéma si la sortie est loupée, la semaine d’après c’est déjà oublié alors que la télé nous donne la chance d’être vu et revu. C’est un projet ambitieux et compliqué. Ce n’est pas encore fait ! Imaginez le budget qu’il faut ! Et même avant le budget, c’est d’abord écrire et avoir une vraie histoire et une vraie adaptation et c’est aussi pour cela qu’on a choisi Florian. C’est ce qui est le plus dur ! Et ces dernières années ont prouvé qu’avant de savoir quand et comment, la vraie question c’est comment le raconter ! Et le raconter en étant le plus respectueux possible.

    • Ce sujet a été modifié le il y a 6 ans et 4 mois par Tjahzi.
    en réponse à : Thorgal – 36 – Aniel Lien | Citer

    Hirondl a écrit
    J’ai une question : qui rédige les textes concernant Thorgal sur Wikipedia ? c’est toi Steph ? Il y est noté que l’album version Leclerc est édité à 2500 exemplaires, c’est une erreur ? C’est vraiment très peu. Il est indisponible en tous les cas sur le site de Leclerc.

    Sur Wikipédia, c’est principalement Tyseria, un de nos membres, qui fait les mises à jour sur Thorgal. L’information sur les 2500 exemplaires, je ne l’ai vue que sur eBay, là où les albums se revendent déjà 25 €…

    en réponse à : Thorgal – 36 – Aniel Lien | Citer

    Comment ça ? Il me semblait que tu devais attendre bien sagement jusque Noël pour le lire… 

    en réponse à : Rosinski arrête Thorgal, Vignaux nouveau dessinateur Lien | Citer
    Interviews croisées dans L'Echo

    Bel article avec l’interview croisée des différents auteurs ICI dans le journal belge L’Echo.

    Thorgal, l’Ulysse du nord, brimé par les Dieux

    Thorgal, le viking pacifique, retrouve enfin sa famille, tel Ulysse, et aspire au bonheur. Mais c’est sans compter sur ses nouveaux auteurs… Après Jean Van Hamme, Grzegorz Rosinski passe la main.

    Thorgal, c’est l’homme de trop sur terre, estime Grzegorz Rosinski. L’enfant des étoiles, recueilli par les Vikings, perturbe le dessein des dieux qui vont donc lui compliquer la vie. Pourtant Thorgal Aegirsson n’avait d’autre prétention que de vivre heureux avec Aaricia, son aimée depuis son arrivée sur terre, et leurs enfants. Ténébreux, un peu ours, le héros créé par Jean Van Hamme et Grzegorz Rosinski est le jouet des dieux, des éléments, des mauvais de tout poil. Mais il résiste avec opiniâtreté, courage et une bonne dose de naïveté aussi. « C’est un rebelle involontaire. Mais il ne cherche pas le pouvoir ; il veut juste pouvoir décider de son propre avenir, pour lui et pour les siens. Mais ça, ça ne fera pas de lui un héros romanesque…« , commente Rosinski.

    Romanesque, Thorgal l’est dès sa naissance, fruit de la rencontre, presque fortuite, entre le scénariste encore débutant à l’époque Jean Van Hamme et l’illustrateur polonais Grzegorz Rosinski. À la fin des années 70, il ne fallait pas froisser la censure communiste. Pas de récit localisable, ni politique, ni historique. Thorgal sera donc un héros évoluant aux confins des mondes, sur les mers gelées, aux pays des dieux, dans un univers mêlant fantastique, mythologie et aventures.

    « La base de toute histoire, c’est le conte : un magma qui permet tout mais qui respecte certaines normes comme la quête contrariée. Ce sont les misères qui arrivent au héros et la manière dont il s’en sort qui déterminent son caractère et qui font l’histoire« , analyse Van Hamme. Et question misères, Thorgal n’est pas épargné par ses auteurs, qui n’ont de cesse, tels les dieux, de lui mettre des bâtons dans les roues.

    Baladé par un destin qu’il ne maîtrise pas tout au long des 36 tomes de ses aventures, voilà notre Thorgal contraint d’affronter milles dangers comme un Ulysse du Nord. « Son désir de retrouver son foyer, la saga familiale, c’est ce qui le rend universel. Mais c’est un Ulysse qui n’aurait pas le caractère guerrier du héros grec« , fait remarquer Yann, qui reprend l’écriture de la série principale après Van Hamme, Yves Sente et Xavier Dorison.

    « C’est un homme droit et juste dans un monde qui n’est ni droit ni juste« , précise Xavier Dorison, scénariste d’un tome de Thorgal et de 2 volumes de la série parallèle « Kriss de Valnor ». « Notre grand plaisir en tant qu’auteur, c’est de le confronter à des choix cornéliens dont toutes les solutions sont mauvaises ou sauver l’un c’est tuer l’autre… » Le parallèle avec l’Odyssée est évident, mais cet Ulysse revisité n’a pas les excès de son modèle. « Thorgal n’éprouve aucune méchanceté, il subit celle des autres et tente de s’en défaire. C’est l’axe positif qui tente de remettre de l’ordre dans le monde.« 

    Brimé, que ce soit par les dieux, les méchants (et il y en a de beaux dans son univers, comme la terrible et envoûtante Kriss de Valnor) ou les éléments, Thorgal n’est pourtant jamais mû par un désir de vengeance. Il n’a pas d’ambition si ce n’est celle de revenir auprès des siens. « À chaque fois, il finit par gagner et surmonter l’adversité. Il prend des coups, cela le rend plus sombre encore ; mais jamais il ne cherche à aller plus loin que ses victoires et à profiter du pouvoir qu’elles lui confèrent« , analyse Yann.

    Idéaliste dans le sens le plus pur, Thorgal est aussi un individualiste. « Il se distingue des autres héros romanesques parce qu’il ne va pas intervenir à tout bout de champ pour sauver la veuve et l’orphelin« , note encore Yann. « Si cela ne sert pas ses intérêts et sa propre quête, il les laissera se démerder seuls…« 

    Choisi pour succéder à Rosinski au dessin de la série principale, Fred Vignaux a pu se couler dans le même style, très pictural et coloré, que son maître. « Ce qui m’avait fasciné dans le dessin de Grzegorz, c’est l’absence totale d’influence et de référence à la BD franco-belge de l’époque« , se souvient Jean Van Hamme. Depuis, Rosinski a fait école et Vignaux marche sur ses traces en apportant sa propre personnalité au dessin. « Il est ténébreux, il a le regard perçant. Il faut transmettre sa douleur intérieure dans le dessin, par l’encrage, les lumières et les tonalités. Les intempéries qu’il affronte souvent traduisent son côté torturé« , poursuit le dessinateur.

    Au terme de ce 36e tome de la série principale, Thorgal accoste enfin au rivage de son foyer et retrouve Aaricia, Jolan et Louve, sa famille. Pourra-t-il enfin prétendre au bonheur qu’il recherche depuis plus de 40 ans ? Ce n’est probablement pas l’avis de Yann, son scénariste. « Quand on a eu un parcours comme le sien, forcément, on laisse des aigreurs, des frustrations ou des désirs de vengeance parmi ses adversaires. Certains risquent donc de se rappeler à son bon souvenir« , reconnaît le scénariste. Et comme, en plus, Jean Van Hamme s’est amusé à laisser une foule de portes entrouvertes tout au long de la série, il y a de la matière. « Et moi cela m’amuse de retrouver ces pistes, ces signes, ces portes que Jean a laissés et de les décoder, forcément…« 

    Source : L’Echo

    en réponse à : Arachnéa, la comédie musicale Lien | Citer
    Les challenges de la comédie musicale Arachnéa

    Arachnéa, la comédie musicale, c’est fini. Ou peut-être pas. On apprend dans cette vidéo que le spectacle a été conçu pour être transportable ailleurs. Pourquoi pas en France ? 

    Les responsables chants, danse et théâtre reviennent sur les difficultés et les succès du spectacle.

    en réponse à : Thorgal – 36 – Aniel Lien | Citer
    Aniel – édition exclusive Leclerc

    Afin de déterminer si vous souhaitez acquérir l’édition exclusive des magasins Leclerc, la version en ligne est visible en miniature sur leur site. On y retrouve la couverture spécifique d’ « Aniel » et les 8 pages du cahier graphique. C’est à voir ICI chez Leclerc.

    • Ce sujet a été modifié le il y a 6 ans et 5 mois par Tjahzi.
    en réponse à : Thorgal – 36 – Aniel Lien | Citer
    Aniel – L'album timbré

    Une curiosité sort en ce mois décembre. Il s’agit de l’ « Album Timbré » d’Aniel. En vente ICI sur BDnet, on y retrouve le timbre cacheté de Thorgal et la signature de l’auteur. Je trouve que la couverture de l’album donne très bien sur un timbre. 

    en réponse à : Thorgal Saga – One-shots Lien | Citer
    La série Jolan dessinée par Philippe Xavier

    Non, non, je ne vous parle pas d’une nouvelle série, mais plutôt d’un projet avorté. Philippe Xavier a sorti hier « XIII L’enquête – deuxième partie » avec Jean Van Hamme. Sur sa page FB, on peut découvrir que le dessinateur avait été approché il y a 8 ans pour dessiner la série « Jolan« . Voilà ce qu’il en dit :

    THORGAL//JOLAN : en 2010-2011 ( je crois ) le Lombard allait développer les mondes de THORGAL… mon nom était associé au tout début du projet … j’avais une petite idée sur Jolan jeune adulte… ça a pris trop de temps et j ai donc embrayé sur CONQUISTADOR.

    en réponse à : Une convention Thorgal Lien | Citer
    La Convention Thorgal sur Ligne Claire

    Après cette semaine de tourmente, je voulais débuter le week-end par des images apaisantes des papys diffusées sur Ligne Claire

    en réponse à : Thorgal – 37 – L'Ermite de Skellingar Lien | Citer

    Salut Floriane et bon retour sur le forum. 

    Je pense que l’éditeur a communiqué pour rassurer au maximum sur la pérennité de Thorgal. Information sur les nouveaux auteurs, retour à la série unique de Thorgal, parution en one-shots, annonce du prochain album en 2019, et surtout belle fête de convention avec toutes les parties prenantes possibles.

    en réponse à : Rosinski arrête Thorgal, Vignaux nouveau dessinateur Lien | Citer

    Merci pour le partage, Stéph !

    Cette vidéo est bien le côté rassurant de l’avenir de Thorgal. Deux excellents dessinateurs réunis pour donner le meilleur à la série. 

    en réponse à : Thorgal – 36 – Aniel Lien | Citer

    Ah super Wynpix, merci de donner ton avis !    Tu as vu que ce sont surtout les anciens fans qui s’expriment, donc ça nous change de te lire. De toute façon, comme le dit Fit, prendre en compte tous les avis serait impossible, d’autant plus que certains sont contradictoires. Avec le retour de Darek, je pense simplement que Yann a voulu réunir la famille au sens large. Mais tous ces retours des personnages principaux n’aide vraiment pas au développement de l’histoire, surtout quand ils arrivent comme ça à la fin de l’album.

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