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Tout ça a l’air très sympa, ils y ont mis les moyens… et toi le budget !
Waouh ! Ça va être sympa de suivre l’évolution de tes personnages au fil des semaines.
Je n’y connais rien en peinture de figurines. Enfant, ma seule expérience a été de colorier des Playmobils spéciaux vendus tout blancs.
Les feutres proposés étaient efficaces, mes personnages ont conservé leurs couleurs depuis cette lointaine époque.
Wendigo en arabePosté 3 octobre 2024 à 21 h 57 en réponse à : Thorgal Saga – Shaïgan – Surzhenko et Yann Lien | CiterPierre ChristinFrance Info rend hommage à Pierre Christin, le scénariste de la bande dessinée Valérian et Laureline, décédé à l’âge de 86 ans.
« Scénariste de bande dessinée, écrivain, universitaire et professeur, Pierre Christin s’est éteint à l’âge de 86 ans, laissant derrière lui une œuvre considérable.
Le scénariste de la série Valérian et Laureline, l’une des grandes figures de la BD, est mort jeudi 3 octobre 2024 au matin, a annoncé son éditeur Dargaud dans un communiqué intitulé « La fin d’une magnifique histoire ». « Sa disparition représente une perte inestimable pour notre métier qu’il aura pleinement contribué à faire grandir, au même titre qu’un René Goscinny », écrit l’éditeur.
Né en 1938 en banlieue parisienne, Pierre Christin était l’un des auteurs les plus prolifiques du monde de la BD. En cinquante ans de carrière, il a publié une centaine d’ouvrages, multipliant les collaborations avec des dessinateurs majeurs, de Jean-Claude Mézières à André Juillard en passant par Enki Bilal, François Boucq et Jacques Tardi.
Son parcours avait fait l’objet d’une rétrospective lors du 47e Festival international d’Angoulême. Le 20 novembre 2018, Pierre Christin avait reçu, lors de ce même festival, le prix Goscinny pour son album autobiographique Est-Ouest (Dupuis) ainsi que pour l’ensemble de son œuvre. Lors de la remise des prix, il avait été salué par « une longue et vibrante standing ovation », rappelle son éditeur. Cette récompense s’accompagnera l’année suivante d’une exposition intitulée Dans la tête de Pierre Christin.
Formé à La Sorbonne puis à Sciences Po Paris, Pierre Christin avait soutenu une thèse de doctorat en 1963 sur Le fait divers, littérature du pauvre. Dans les années 1960, il est pianiste de jazz, journaliste et traducteur à ses heures, et part à la découverte de l’Ouest américain. Selon son éditeur, « il s’enthousiasme aussi bien pour la vie dans les ranchs et les autoroutes urbaines que pour la science-fiction, le polar et la musique noire, qui est alors à son apogée ».
En 1967, il signe avec le dessinateur Jean-Claude Mézières la première aventure de Valérian, sans imaginer le succès international que connaîtront son héros et son héroïne, Laureline. Le scénariste fut l’un des premiers à oser mettre en avant un personnage féminin fort.
Cette série de science-fiction traduite dans une vingtaine de langues inspirera des réalisateurs comme George Lucas (auteur de la saga intergalactique La Guerre des étoiles) et Luc Besson qui réalisera en 2017 une adaptation de la BD au cinéma : Valérian et la Cité des mille planètes.
En 1968, il créé l’IUT de journalisme de l’université de Bordeaux avec Robert Escarpit. Il est toujours resté proche de l’école et de ses étudiants. Il sera aussi un pilier du magazine Pilote.
Il traitera de sujets graves, nourris par des enquêtes dans le bloc soviétique, avec Enki Bilal, dans des albums devenus de grands classiques de la bande dessinée politique : Les Phalanges de l’Ordre noir (Dargaud, 1979), Partie de chasse (Dargaud, 1983), Le Vaisseau de pierre (1976), La Croisière des oubliés (1975) ou encore La ville qui n’existait pas (1977).
Avec Annie Goetzinger, il écrira aussi des portraits de femmes, des intrigues intimistes comme La Demoiselle de la Légion d’honneur (Dargaud, 1980) ou Paquebot (Dargaud, 1999). En 2001, il se lancera dans la série L’Agence Hardy, un polar parisien des années 1950 dans une veine féministe.
Hémisphère Nord en 1992, hémisphère Sud en 1999, il aime autant les voyages au long cours que les balades autour de Paris et, sans jamais oublier la bande dessinée, s’essaie parfois à d’autres types d’écriture : les romans, les correspondances, une biographie de George Orwell en 2019.
En 2022, il avait perdu son vieux compagnon de route, Jean-Claude Mézières. Il avait replongé dans l’aventure Valérian en écrivant lui-même Valérian vu par, dessiné par Valérie Augustin, une réflexion sur la création, pleine d’humour, à l’image de cet homme curieux et cultivé.«
Source : France Info
Waouh ! Je viens de voir ton Aaricia postée l’année dernière Hirondl, elle est magnifique !
Bravo pour ta participation à Inktober, c’est très sympa de nous partager tout ça
Et j’ai reconnu le trident atlante découvert par Thorgal !
Posté 3 octobre 2024 à 17 h 14 en réponse à : Thorgal Saga – Shaïgan – Surzhenko et Yann Lien | CiterThorgal-BD a écrit
Pour la phrase, pas facile de trouver la punchline que je souhaitais alors je suis parti sur une phrase qui résume un peu l’album, l’état d’esprit du héros.Effectivement, c’est la bonne phrase pour résumer la démarche de Shaïgan.
Et très belle image côté scène… mais il y a un jeu de mot derrière « Divine rencontre divine »
Omula et RemaLa parution du second tome de ce diptyque est l’occasion de découvrir Omula et Rema, avec Jorge Miguel au dessin et Yves Sente au scénario, publié aux éditions Rue de Sèvres.
« Dans un monde lointain et futuriste, la population en constante augmentation oblige Omula à embarquer avec ses parents pour une expédition aux confins de l’univers à la recherche d’une nouvelle planète où vivre. A bord du vaisseau, se trouvent les clones de chacun des membres d’équipage, dont celui de la jeune fille, Rema. Au même moment, sur Terre, la cité antique d’Albalonga est le théâtre d’un complot politique. Amulius, fils du roi Procas, manoeuvre en secret pour récupérer la couronne de son père et instaurer un régime autoritaire. Ces personnages de planètes et d’époques différentes, aux destins mystérieusement entremêlés, seront ensemble à l’origine d’événements majeurs de l’Histoire… »
Voici ce qu’en dit Yves Sente sur LinkedIn :
Le roman graphique « Omula et Rema » que j’ai eu la chance de voir dessiné par le talentueux Jorge Miguel est enfin complet. Le second tome vient de paraître aux Editions Rue de Sèvres et n’attend plus que vous en librairie.
A tous ceux qui ont lu/traduit Tite-Live à l’école et qui gardent un souvenir ému des « aventures » de Romulus et Remus, fondateurs légendaires de Rome, je propose une « revisite » du mythe… que l’historien romain lui-même aurait du mal à renier… Si vous lisez ce grand récit peplum (mâtiné d’une pointe de SF, si, si…, vous saurez pourquoi.
Entretien pour MoustiqueAu moment où paraissent 3 nouveaux albums qu’il a scénarisés, Yves Sente répond à l’interview de Moustique :
« Menant de front projets personnels – Omula et Rema – et blockbusters – Thorgal, Blake et Mortimer, XIII -, un des scénaristes les plus cotés de la bande dessinée belge raconte son travail qui est sa passion, et sa passion qui est son travail.
À la veille de la sortie de Moscow – Spaso House, vingt-neuvième tome de XIII (le 25 octobre), et de Signé Olrik, trentième aventure de Blake et Mortimer (le 31 octobre), et au lendemain de la parution d’Omula et Rema, diptyque mi-péplum, mi S.F., il est grand temps de demander à Yves Sente comment il a fait tout ça. Tout ça, quoi ? Vendre 13 millions d’albums dont il a signé le scénario, par exemple…
Alors que vous terminez un diptyque ambitieux, Omula et Rema, c’est encore de XIII ou Blake et Mortimer dont on va vous parler. C’est frustrant ?
YVES SENTE – Un peu, mais je comprends, ce n’est pas grave. Dans mon travail, il y a les livres dont on part de zéro, et puis les reprises. Partir de zéro, ça prend du temps, et comme je n’écris pas juste pour écrire, et que je n’ai pas envie d’écrire dix scénarios par an, j’affectionne les reprises et leur côté efficace. Je suis admiratif de mes confrères plus productifs. Moi, je suis un lent, et comme Blake et Mortimer ou un XIII me prennent déjà un temps considérable, je veux accorder le temps qu’il me reste pour des projets auxquels je crois à cent pour cent.
XIII ou Blake et Mortimer sont des machines qui marchent, ça vous ravit ?
En effet, et à plus d’un égard. En tant qu’ex-éditeur, je sais comment ça marche : il faut des succès pour financer des projets plus fragiles. Quand j’écris un Blake et Mortimer, j’écris mon histoire, en suivant la recette de Jean Van Hamme : un bon début, un bon milieu, une bonne fin. Caricatural et simpliste ? Peut-être, mais ça reste le cœur de l’affaire ! Financièrement, je suis conscient d’être verni, de pouvoir choisir, et même dire non. Je préfère finir ma carrière avec dix ou douze “one shots” dont je serai fier, plutôt qu’avec trente dont j’aurais pu éviter la moitié ! D’ailleurs, en ce moment, j’écris un roman, un thriller d’anticipation, tout seul, sans la moindre image (rire).
Quand Dargaud cherche une deuxième équipe pour reprendre la série Blake et Mortimer en pleine renaissance, vous êtes retenu. Hasard ou coup de chance ?
Un peu des deux. J’ai envoyé, de manière anonyme, un synopsis chez Dargaud. La direction l’a lu, et a proposé à André Juillard de travailler avec ce parfait inconnu – moi. André a accepté, et ça a donné La machination Voronov.
Existe-t-il une formule secrète pour réussir une aventure de Blake et Mortimer ?
Si formule il y a, c’est de faire du Blake et Mortimer, pas du Jacobs, car ça, lui seul savait le faire. Sinon, je m’échine à respecter les codes, au premier degré, tout en les modernisant. Je tente de créer un récit qui puisse être lu en 2024, tout en donnant l’impression qu’on savoure une madeleine des années 50.
Comment vos scénarios fonctionnent-ils ?
Mes scénarios sont ultra-documentés et construits. Ça me prend un temps fou ! Je ne me permets d’écrire que lorsque je sais ce qu’il se passe de la première à la dernière planche. L’écriture va vite, et c’est du plaisir : la langue, le découpage, les petites scènes inutiles mais fondamentales à tout bon scénario. Je tente aussi – et c’est le plus compliqué – de placer de l’émotion, celle qui déclenchera de l’empathie pour mes personnages. Entre le début, quand on trouve une idée, et la fin, quand on a tout solutionné, il y a des moments de souffrance et de solitude. Ma compagne m’entend geindre et me dit “Tu me fais le coup à chaque fois, mais ça va aller”. Et je dois reconnaître que le temps lui donne raison.
L’aventure est votre spécialité…
J’y suis très attaché. Même si je glisse dans mes récits des thèmes de société, le lecteur qui choisit un album d’Yves Sente se dit : je vais passer un bon moment d’évasion. Cela étant, s’il se pose des questions en plus, c’est du bonus. »
Source : Moustique
Tome 29 : Moscow – Spaso House à paraitre le 25/10/24Plus qu’un mois avant la sortie du tome 29 de XIII « Moscow – Spaso House » . Sous le crayon de Youri Jigounov, XIII ressemble de plus en plus à Alpha… Voici la couverture classique de l’album, ainsi que celle de l’édition spéciale. Vous trouverez les 7 premières planches de l’album en cliquant sur ce lien vers l’éditeur Dargaud. Et ci-dessous, je vous partage le résumé le plus long pour une BD !
« Dans un avion pour Moscou, Boris, l’agent russe du FSB que XIII a connu dans sa jeunesse lors de son infiltration à Cuba, rappelle à notre héros une ancienne mission que sa mémoire avait effacée. En stimulant la mémoire perdue de Jason Mac Lane, le Russe espère découvrir la cachette d’une vieille preuve de complot pouvant être utile pour relancer sa carrière.
En 1984, du temps de la guerre froide, XIII avait été missionné pour tuer un candidat à la présidence russe jugé un peu trop conservateur par le gouvernement américain dans le cadre du plan de réchauffement des relations Est-Ouest. Mais l’attentat prévu lors d’une réception à Spaso House, la résidence moscovite de l’ambassadeur américain, avait échoué par la faute d’une agente infiltrée du KGB, Nina Orekhova, alias « Babotchka » (« papillon »). Cette dernière, voyant en Jason Mac Lane un jeune idéaliste, glisse dans ses mains une microcassette contenant les preuves de complicités de milliardaires russes et américains dans un trafic d’armes et de technologies militaires entre Soviétiques et Américains vénaux ayant des intérêts communs dans le maintien des tensions entre les deux super puissances. XIII parviendra à s’échapper et sera renvoyé par la CIA à Cuba (qu’il quittera bientôt « pour Maria ». Mais ceci est une autre histoire… cfr tomes 9 et suivants de la série.)
Aujourd’hui, le passé revient frapper à la porte de notre amnésique. Désireux de mettre la main sur la microcassette dont XIII a oublié jusqu’à l’existence, le GRU, alias les services de renseignements militaires russes, compte forcer un déclic dans la mémoire de Jason Mac Lane. Mais à peine arrivés à Moscou, voilà XIII enlevé par des motards dirigés par Nina qui travaille pour le FSB. Nina propose un marché à XIII. Elle promet de le libérer des gens du GRU et de l’emprise que la Fondation Mayflower a sur son cerveau si, en échange , il l’aide à retrouver la fameuse microcassette. Ensemble, ils pourront alors faire gagner Carrington aux prochaines élections présidentielles américaines et enfin favoriser un climat de détente entre les deux plus vieux ennemis de la politique internationale… »
Source : Dargaud
XIII, 40 ans d'une série culte avec Jean Van HammeLes éditions Dargaud ont mené un entretien avec Jean Van Hamme pour parler des 40 ans de XIII, personnage dont il garde un bon souvenir.
J’adore remonter d’anciens sujets, surtout quand ils ont 15 ans d’âge !
Je viens de tomber sur un ex-libris que je ne connaissais pas, et je découvre qu’il y a déjà un sujet qui lui est consacré dans le forum. Comme l’illustration avait disparu, je vous remets cet ex-libris de Largo Winch dessiné par Rosinski en 1993. J’ai l’ai aussi découvert sur un autre site, collé dans un album de Largo. Son format déplié est de 17,5 x 39 cm.
Sources images : Bédécouverte & AmazonieBD
Une chance sur 160, c’est un peu moins que notre concours mensuel… Certains diront qu’ils n’ont alors aucune chance, comme d’habitude… Et d’autres comme moi que la chance arrive un jour ou l’autre !
Interview pour Planète BDStéph, j’ai trouvé un plus grand procrastinateur que toi !
Fred a été interviewé par Planète BD lors du festival d’Angoulême en janvier dernier, et le résultat sort maintenant en vidéo !
Belle présentation, ça donne envie !
Qu’est-ce qui a changé avec le plateau de jeu ?
Posté 27 septembre 2024 à 14 h 49 en réponse à : Jean Van Hamme – Expositions et rencontres Lien | CiterJe vois plutôt ça comme un hommage aux personnages de Van Hamme, sans volonté d’être au plus proche du style des différents dessinateurs, à part bien sûr pour la reprise de Jones.
Waouh ! Le concours bénéficie d’une promotion sur le site du Lombard, bravo !
Tiens, je n’avais pas encore remarqué que le visuel des personnages n’était pas identique des deux côtés de la PLV… tout ça pour ne pas inverser la cicatrice de Thorgal !
Nineinchrem a écrit
le carton est agrafé à la palette…L’enveloppe du gagnant risque de ne pas entrer dans sa boite aux lettres !
Thorgal-BD a écrit
Pas de corps, pas de crime !Mais des complices bien placés, même le Lombard antidate sa publication du concours !
Posté 25 septembre 2024 à 19 h 37 en réponse à : Jean Van Hamme – Expositions et rencontres Lien | CiterJe penche pour Tony Stark.
Je vous remets ma première photo prise dans ma librairie pour vous donner envie, je l’avais partagée dans le sujet consacré à l’album Shaïgan. Je suis sûr que si vous insistez, Le Lombard joindra même la palette en bois au PLV que vous aurez gagné !
Thorgal-BD a écrit
Je sais que ça peut faire râler parce que le « contrat initial » n’est pas entièrement suivi, mais je viens de prolonger le concours jusqu’au 28 septembre puisque j’ai enfin pu poster la lettre d’info.Thorgal-bd a écrit
Le concours est ouvert à tous, en France métropolitaine, Belgique ou Suisse, une seule participation par personne, du 10 au 24 septembre 2024.N’oublie pas de modifier la date dans le premier post de lancement du concours…
- Ce sujet a été modifié le il y a 9 mois par Tjahzi.
Posté 25 septembre 2024 à 14 h 58 en réponse à : Jean Van Hamme – Expositions et rencontres Lien | CiterFestival CultissimePrésence bien réelle cette fois de Jean Van Hamme à Angers comme invité d’honneur du festival Cultissime. Il participera le vendredi 27 septembre à 19h15 à la remise des prix Cultissime, et dédicacera ses albums le samedi 28 de 11h à 12h.
Source : Cultissime
Posté 25 septembre 2024 à 14 h 42 en réponse à : Jean Van Hamme – Expositions et rencontres Lien | CiterThorgal-BD a écrit
Mytho mytho mytho !« Si t’as pas de pote mytho, c’est que c’est toi! »
Ralf a écrit
Yves Schlirf qui tenait la librairie Schlirf Book à UccleToute une époque, effectivement, j’ai aussi eu l’occasion d’y passer, c’était une librairie passionnante à explorer !
Posté 25 septembre 2024 à 12 h 49 en réponse à : Thorgal Saga – Shaïgan – Surzhenko et Yann Lien | CiterCritique sur Bruce TringaleVoici une analyse détaillée de l’album que je vous copie dans son entièreté. Elle provient du blog culturel Bruce Tringale.
Souviens-toi de m’oublier ! (Shaïgan)
THORGAL : SHAÏGAN est le troisième album Skäld, une collection donnant carte blanche à des équipes créatives différentes pour produire des One Shot évoluant dans l’univers de Thorgal.
Après l’incroyable ADIEU AARICIA de Robin Recht qui ouvrait le bal et l’exotique WENDIGO de Rouge et Duval, voici donc un troisième épisode commis par Yann et Surzhenko qui ont l’insigne honneur d’avoir œuvré sur la série LOUVE, une dizaine de tomes pour la jeunesse de THORGAL puis actuellement sur THORGAL, la série mère.
Cet épisode joue donc la sécurité d’une équipe installée parfois au détriment de vraies surprises. Nous y reviendrons.
Pourtant SHAÏGAN est le premier album qui pouvait se prévaloir d’avoir un véritable impact sur la continuité de la série de Van Hamme et Rosinski : raconter les événements entre LA MARQUE DES BANNIS et LA COURONNE d’OGOTAI, ce moment où Thorgal pour protéger sa famille décide d’effacer son existence de la mémoire des dieux. Ce faisant il perd la mémoire et manipulé par l’impitoyable Kriss de Valnor, devient Shaïgan sans merci, un pirate sans foi ni loi qui, en plus finira dans la couche de sa pire ennemie.
SHAÏGAN revient donc sur les faits d’armes de Thorgal de cette époque ; il s’agit comme les super-héros Marvel de charger la barque sans accabler notre héros afin qu’il puisse redevenir noble et héroïque le moment venu : ce n’était pas sa faute, il était possédé et/ou amnésique.
C’est ici que le bât blesse, SHAÏGAN ne raconte rien de plus que ce que le lecteur s’était imaginé : notre héros soumis par Kriss à une vie de pillage.
Mais ce que l’imagination pouvait laisser entendre ne laisse ici peu de place à l’empathie pour notre personnage emblématique, qui en niant son identité n’est plus que l’ombre de lui-même.
Oh, certes, dès le début de la série avec LA GALERE NOIRE, notre héros se transformait en clochard dépressif après la mort supposée d’Aaricia.
Ici, c’est différent : l’inconscient de Thorgal refuse de se rendre complice des meurtres de Kriss de Valnor qui regagne ici ses galons de plus grande salope du franco-belge. Si vers la fin de la série, Van Hamme lui avait donné un chouia de noblesse, ici il n’en est rien. Pendant ces 80 pages de BD, elle tue, pille, torture, exécute, décapite, poignarde hommes, femmes et…enfants désarmés.
C’est épuisant et sans nuance sur la longueur, les premières nausées de Valnor due à sa grossesse sont contagieuses pour le lecteur ne pouvant pas atténuer le sentiment de dégout que ce personnage inspire.
Pire que ça : Thorgal désapprouve ces dizaines de meurtres, exécutions, tortures et intimidations, sans les en empêcher. Il se contente de détourner la tête ou le dos lorsque des innocents se font massacrer en son nom, un Ponce Pilate auquel il était inimaginable d’associer notre héros, défenseur de la vie humaine et de la liberté ! Même si la notion de droit ne s’applique pas à l’âge viking et encore moins à une création de fiction, notre héros reste implicitement comptable de complicité de meurtres.
SHAÏGAN marque en cela contre son camp : Thorgal est un lâche, un couard, un branleur à qui il faut bien donner une quête, sans doute la plus insignifiante de toute sa carrière (aller cherche une épée qui finalement ne lui servira à rien) pour le voir assurer le minimum syndical de héros sans emploi.
Tout n’est pas la faute de Yann et SURZHENKO : cette histoire de Shaïgan était à la base une fausse bonne idée de la part de Van Hamme qu’il tuera très rapidement dans l’œuf pour revenir au statu quo : déposséder un héros de ses attributs pour en faire une crevure mais pas trop. Un type incertain qui dit détester Kriss de Valnor tout en finissant à poil chaque journée à ses côtés. Cet album le voit boire plus que de raison sans qu’il devienne un saoulard. Et continue de jouer l’hypocrisie d’un héros qui couche avec son ennemie en lui répétant qu’il la déteste…
A cela, il faut mentionner des dialogues tellement premier degré qui viennent nuire au sérieux de l’entreprise : montrer que les auteurs ont vu la série VIKINGS et en restituer la violence et la brutalité. Une brutalité souvent étouffante qui transforme Thorgal en série viking lambda sans la noblesse de son héros.
Ce qui n’empêche pas le lecteur de trouver les couvertures de Surzhenko superbes et de se laisser immerger dans un récit d’aventure correctement troussé mais bien trop prévisible même quand il ne veut ne pas l’être.
Les dessins sont soignés, le format superbe, tout ça sauve l’album d’une débâcle où Yann s’emmêle les pinceaux : écrire une chasse au trésor sans gloire, ni panache pour meubler et qui n’aboutit à rien, une mise à jour qui ajoute une épine sur la couronne d’un héros, martyr d’une mauvaise idée.
A l’heure où VINLAND SAGA réussit avec génie à mettre en scène à son tour des Vikings qui tentent d’échapper à la violence de leur peuple, voici un nouvel album stéréotypé au possible qui donne un coup de vieux à la saga THORGAL, une parenthèse qui aurait mieux fait de le rester et une histoire peu glorieuse de Thorgal qu’il est possible… d’oublier.
Source : Bruce Tringale
Oups ! Je t’ai empêché de dormir, désolé…
Thorgal-BD a écrit
Par exemple, tant que je n’aurai pas enfin réalisé l’ensemble des fiches des tomes 1 à 29, je n’imagine pas lâcher l’affaire.Espérons que cela n’arrive jamais !
Nombre d'utilisateursOh, c’est en ouvrant ce sujet que je réalise que l’Althing fête ses 20 ans en ce mois de septembre ! Et iléoù l’article qui marque l’évènement ? Hmm ?
Mais ce n’est pas la raison qui m’a poussé ici… Pris d’une envie de Thorgal en pleine nuit, j’ai d’abord été lire les premières planches du futur tome 42, avant de me rendre compte que nous étions 300 utilisateurs en ligne à 2h du matin !
Alors là, je ne comprends pas… Ou tous les lecteurs de Thorgal deviennent insomniaques comme moi, ou il se passe quelque chose de bizarre ici… Cela fait d’ailleurs quelque temps que je trouve le nombres de personnes en ligne particulièrement élevé à tout moment. Mais là en pleine nuit, c’est encore plus surprenant !
En regardant les statistiques de l’année dernière, on était à plus de 100.000 visiteurs, ce qui correspond à environ 300 visiteurs par jour. Mais pas à 300 utilisateurs en même temps ! Est-ce que le système de comptage a changé ?
Bon, pour vous rassurer quand même, je suis le seul Thorgalien enregistré sur le forum à cette heure, et je vais d’ailleurs retourner me coucher… Mais ne voyez aucun lien entre ma lecture du tome 42 et mon envie de dormir !
Merci Stéph pour ces premières planches.
Contrairement à mes habitudes, je les ai lues avant leur parution, mais comme d’habitude au début d’un album de Yann, je suis déçu par les dialogues qui sont à côté de la plaque. Dès la première planche, Louve qui dit « Une des neufs filles dévergondées de son épouse Ran a encore dû frayer avec un des fils tritons polissons de Loki« , ça ne colle pas du tout au personnage de Louve, plutôt taiseuse, et qui va à l’essentiel quand elle parle. Là, c’est un dialogue de Yann, pas de Louve…
J’aime les ambiances graphiques installées par Fred Vignaux. Mais qu’est-ce que l’histoire est figée dans ces premières planches ! Il y a beaucoup trop de cases avec du bla-bla inutile, et trop peu de belles cases avec des mises en scène marquantes. Et comme Isis, je ne reconnais pas Aaricia, on dirait plutôt France Gall… Ok pour que Fred trouve son style dans la série, mais par pitié, qu’on reconnaisse les visages des personnages !
En résumé, une mise en route de l’histoire plutôt poussive, mais je reste curieux malgré tout de découvrir la suite. De toute façon, dès qu’on parle de Thorgal, je ne peux pas résister.
Posté 16 septembre 2024 à 14 h 39 en réponse à : Thorgal Saga – Shaïgan – Surzhenko et Yann Lien | CiterMots des auteursRhooo… mauvaises langues !
Thorgal-BD a écrit
Bravo et merci pour votre passion et votre participation. Ça change de tous ces faignants.Pour montrer ma bonne volonté, je vais à nouveau sacrifier mon album de Thorgal en l’écrasant au service de la communauté !
Hirondl a écrit
J’ai une question pour le détenteurs de la version noir et blanc : est-ce que la rubrique « le mot de l’auteur » avec Yann et Roman se retrouve bien dans les 2 versions ?
On en parlait sur la page précédente, alors voilà ces fameux mots des auteurs :
A noter que les photos des auteurs ne sont plus d’actualité, en voici par exemple une de Yann prise la semaine dernière au salon BD de Bruxelles :
Posté 16 septembre 2024 à 14 h 24 en réponse à : Jean Van Hamme – Expositions et rencontres Lien | CiterBien vu !
Donc de gauche à droite on a Philippe Xavier (Tango), Jérémy (Vesper), Enrico Marini (Les Aigles de Rome), TaDuc (XIII Trilogy Jones), et au milieu leur éditrice chez Dargaud, Valérie Beniest.
Je suis passé dans le supermarché du coin voir la PLV, elle a déjà bien souffert, et il lui manque sa voile. Elle est sur une palette comme dans ma librairie, ça devait être fourni ensemble. Dommage que ce n’est pas Stéph qui a créé un support thorgalien en 3D !
Il reste encore quelques tomes de « Shaïgan », ne trainez pas !
Quelle folie cette esplanade !
J’ai un peu de mal à imaginer quelle place ça va prendre, je suis impatient de voir ça en vrai avec les cartes de jeu.
Posté 12 septembre 2024 à 13 h 00 en réponse à : Jean Van Hamme – Expositions et rencontres Lien | CiterJe me suis trompé en annonçant la rencontre avec Jean Van Hamme lors du salon BD de Bruxelles. C’était une rencontre animée par Thierry Tinlot avec Yann et Yves Schlirf en hommage à Jean Van Hamme !
J’ai retrouvé une photo de la rencontre partagée par Yves Schlirf. Le moins que l’on puisse dire, c’est que les auteurs présents à l’avant-plan de cette photo n’étaient pas très attentifs à la discussion en cours ! Les reconnaissez-vous ?
Je suis allé sur la page FB du principal perturbateur pour voir s’il avait partagé d’autres photos. Heureusement, en voilà une où on reconnait mieux les intervenants. Le public a l’air tout aussi dissipé !
Posté 12 septembre 2024 à 12 h 37 en réponse à : Thorgal Saga – La déesse d’Ambre – Bec & Mangin Lien | CiterThorgal va bientôt demander un droit à la déconnexion pour se reposer en-dehors des horaires de ses albums déjà parus !
BritanniaValérie Mangin nous annonce qu’elle travaille au scénario d’un deuxième Thorgal Saga : Britannia !
Après « La déesse d’ambre », réalisée avec Christophe Bec, j’ai le grand plaisir de faire le scénario d’un deuxième Thorgal Saga : « Britannia ».Il se déroulera aux retour des Amériques de Thorgal et de sa famille et sera plutôt dans l’esprit réaliste et barbare à souhait de « Louve ».C’était le vœu du dessinateur qui va faire ce nouvel album avec moi. Il préfère rester anonyme en attendant d’avoir des pages finalisées à montrer. Mais je n’ai pas pu résister au plaisir de vous parler tout de suite de ce nouveau projet si excitant pour nous deux.Source : FB de Valérie Mangin
Posté 8 septembre 2024 à 14 h 30 en réponse à : Jean Van Hamme – Expositions et rencontres Lien | CiterBD Comic Strip Festival de BruxellesUne rencontre avec Jean Van Hamme est prévue ce dimanche 8 septembre 2024 à 17h durant le BD Comic Strip Festival de Bruxelles. A l’occasion des 40 ans de XIII, les personnages célèbres de Van Hamme ont été repris sur l’affiche du festival réalisée par Olivier TaDuc, le dessinateur actuel de XIII Trilogy.
pour plus d’infos sur ce festival BD, voir ICI sur le site de Visit Brussels.
Source image : FB d’Olivier TaDuc
Posté 8 septembre 2024 à 13 h 58 en réponse à : Thorgal Saga – Shaïgan – Surzhenko et Yann Lien | CiterCritique sur Zoo le magAvis sur l’album sur Zoo le mag :
La critique ZOO sur l’album Shaïgan
« Une aventure sans temps morts magistralement illustrée par Surzhenko, digne héritier de Rosinski. Un récit qui fait le job mais parfois trop manichéen, avec une Kriss toujours plus cruelle tandis que Thorgal louvoie entre états d’âme et action.
Roman Surzhenko réussit à nous étonner en transcendant son art. Il a vraiment tout compris de l’univers de Rosinski (avant sa période couleurs directes). Découpage, attitudes des personnages, encrage à la fois relâché et précis, décors, travail sur les textures… et les couleurs, qu’il réalise lui-même, dans l’esprit de celles de Graza, épouse de Rosinski.
Nous sommes à la période où Thorgal est dans sa période dark : amnésique, il est manipulé par Kriss qui lui fait croire qu’il s’appelle Shaïgan-sans-merci, cruel chef d’une bande de pillards. La soif de pouvoir et de fortune de la belle Kriss semble sans limite. C’est un peu le regret à la lecture de cette histoire, le côté « no limit ». Kriss surenchérit sans cesse dans la violence : hommes, femmes, enfants, tout le monde trépasse à son contact. Elle surjoue son propre rôle, dans cette aventure de 78 pages pour laquelle Yann n’a pas ménagé sa peine.
Thorgal, même s’il est amnésique, a des angoisses existentielles et un vieux sorcier l’envoie à la recherche d’une épée mythique, celle du roi Halvdan-le-noir, qui a été inhumé avec elle. Accompagné de Kriss et de leur bande, il doit déjouer bien des pièges. Yann n’a pas oublié d’ajouter une pincée de fantastique et de mythologie nordique. Tous les ingrédients sont donc réunis et si le résultat est honorable, il semble manquer quelque chose. Mais quoi ? Le tour de main de Van Hamme, peut-être.
L’occasion de relire « La couronne d’Ogotaï » et « Géants », les deux albums qui encadrent ce « Shaïgan » qui fera bonne figure dans la section Vikings de votre bibliothèque, malgré ces quelques réserves. »
Source : Zoo le mag
Posté 8 septembre 2024 à 13 h 54 en réponse à : Thorgal Saga – Shaïgan – Surzhenko et Yann Lien | CiterEx-libris 9ème store9ème Store propose également son ex-libris pour accompagner l’achat de « Shaïgan ».
Source : 9ème store
Oui, ses mises en couleur sont magnifiques dans la Complainte, où elle avait déjà travaillé précédemment avec Philippe Delaby. Parmi les séries que j’ai lues, elle a aussi collaboré à XIII et I.R.S.
Résumé tome 4 SudenneArnusse a écrit
Qui est vraiment sur cette couverture ?Pour moi c’est Aylissa, peut-être a-t-elle trouvé un moyen de faire disparaitre la cicatrice de son visage ? Elle est capable de tellement de choses… Voyez le résumé du tome 4 :
La rumeur se répand dans les landes : Sioban serait de retour… Reçue par sa mère, la reine Lady O’Mara, Sioban apprend que certains clans se rebellent contre l’autorité des Loups Blancs, une révolte menée par sa cousine elle-même, la venimeuse Aylissa. Celle-ci n’a qu’une idée en tête : monter sur le trône. Ce qui implique en effet de s’attaquer aux Sudenne, à sa propre famille… Comment Aylissa convaincra-t-elle les clans encore loyaux aux Loups Blancs de se rallier à sa cause ? Sa beauté maléfique ne semble pas suffire…
Lord Henry, au passé trouble, propose alors à Aylissa de s’intéresser aux forces sombres et dormantes de l’île, à l’histoire même de la Complainte. Il évoque une mystérieuse sculpture, qui remonte aux temps où les Moriganes régnaient sur l’Eruin Dulea. Cette figure de pierre représente une jeune femme chaste, qui ressemble étrangement à l’ambitieuse Aylissa… Henry est persuadé que cette statue, que personne n’ose toucher de peur d’être ensorcelé, détient un secret qui pourrait changer le cours de l’histoire…
Sioban empêchera-t-elle sa cousine d’arriver à ses fins ?
Source : FNAC
Posté 4 septembre 2024 à 19 h 35 en réponse à : Thorgal Saga – La déesse d’Ambre – Bec & Mangin Lien | CiterTome 4 du cycle des SudenneMagnifique portrait pour la couverture de « Lady O’Mara » , le 4ème tome des Sudenne dessiné par Paul Teng. Cet album qui paraitra le 15 novembre sera suivi d’un dernier tome pour le cycle des Sudenne, comme l’a annoncé Lokocha ci-dessus.
Source : FB de Bérengère Marquebreucq
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