Abonnement newsletter

X
X

S'enregistrer sur ce site

Les dieux ont mis un homme à l'épreuve

Top

Tjahzi

Toutes mes réponses sur les forums

40 sujets de 1,361 à 1,400 (sur un total de 4,488)
  • Auteur
    Messages
  • en réponse à : Thorgal – 37 – L'Ermite de Skellingar Lien | Citer
    Chronique sur La Ribambulle

    Avis enthousiaste à propos du tome 37 sur le site de La Ribambulle 

     

     » L’Ermite de Skellingar est un moment de vérité pour Yann et Fred Vignaux. Même s’ils ne sont pas novices, ont-ils réussi à nous convaincre avec cette nouvelle aventure ? La réponse est oui !

    D’une part, Yann sert un scénario dense et parfaitement huilé, digne de ceux de Jean Van Hamme, un récit en un tome où l’on retrouve un Thorgal vif, intelligent, qui prend les problèmes à bras le corps et ne subit pas.

    Il y a beaucoup d’action, une trahison comme souvent et un peu de fantastique avec la phase chamanique où le héros mène un combat intérieur contre Shaïgan. Un affrontement nécessaire car le trio amoureux Thorgal-Shaïgan-Aaricia, malicieusement évoqué par le scénariste via Aaricia elle-même, n’était pas viable à long terme. Ce sans faute donne envie de se replonger dans le cycle de Shaïgan.

    D’autre part, cette réussite est exacerbée par l’excellente prestation graphique de Fred Vignaux, la première sur la série-mère, mais aussi parce que son trait dynamique – tout en apportant sa patte personnelle à l’univers – est parfaitement dans l’esprit du maître. Il est bien aidé en cela par une superbe prestation à la couleur de Gaétan Georges.

    Si les dieux le veulent bien, ces deux auteurs peuvent nous emmener encore très loin avec Thorgal. Et nous embarquons dans le skuta sans sourciller ! « 

    S. Girardot

     

    Source : https://la-ribambulle.com/thorgal-37

    en réponse à : Fred Vignaux Lien | Citer

    Dédicaces de Fred hier à la librairie Bulles de Salon.

    Source: FB Thorgal

    en réponse à : Intégrale grand format Libertago Lien | Citer

    J’ai écrit à Polish Comic Art, le distributeur polonais. Je vous dirai si je reçois une réponse. 

    En attendant, voici de nouvelles illustrations de Rosinski diffusées avec l’édition polonaise de l’intégrale.

    Source : http://www.instagram.com/thorgal_officiall

    en réponse à : Thorgal – 37 – L'Ermite de Skellingar Lien | Citer

    Journée bien remplie, en trouvant juste le temps d’emporter « L’Ermite de Skellingar » avant la fermeture des magasins. Puis en patientant la soirée avant de revenir enfin me lancer à 1h du matin dans la lecture ininterrompue – et passionnée – du nouveau Thorgal !

    Je n’aurais vraiment pas apprécié de devoir m’arrêter dans la lecture de l’album, tant l’histoire était rythmée et intéressante. Ce que j’ai le plus aimé, ce sont les dessins superbes de Fred Vignaux. Quel excellent choix pour reprendre Thorgal ! Des cadrages impressionnants, des paysages grandioses, des personnages très réussis (attention toutefois au visage d’Aaricia) et un dynamisme qui se ressent tout au fil de l’histoire.

    Un récit fait à la fois de réflexion et d’aventure, avec de nouveaux contenus mais aussi des références au passé de Thorgal. Bien sûr, après les multiples aventures qu’il a déjà vécues, on a parfois l’impression de revivre certains évènements déjà survenus dans les albums précédents. Mais ce n’est pas du tout décevant, et l’association dessinateur/scénariste donne ici un très bon résultat. Seuls certains dialogues alourdissent parfois l’histoire, mais moins que je ne le craignais.

    La question que je me pose quand même en refermant cet album : comment Yann a-t-il aussi bien réussi ce scénario, après avoir sorti un récit aussi mauvais dans le tome précédent ?! Cela redonne envie de lui faire confiance pour qu’il nous conforte avec le tome 38. Attention, pas de relâchement, nous serons vigilants !

    en réponse à : Thorgal – 37 – L'Ermite de Skellingar Lien | Citer

    J’ai déjà reçu la newsletter Thorgal avec l’image piquée à Ralf !   

    Vais-je aussi commander la version Fnac avec le cahier graphique de 8 pages, et la superbe couverture de Fred ? Oh, que la tentation est grande !   

    Infos : FNAC

    en réponse à : Thorgal – 37 – L'Ermite de Skellingar Lien | Citer

    Rhooo… ce libraire ne sait plus que faire de ses présentoirs Thorgal 

    Vivement demain   

    en réponse à : Statuettes et bustes Lien | Citer
    Le Manchot

    Après « L’Enfant des étoiles » ci-dessus, Epic_Statues nous partage une autre statue que vient de réaliser pour lui Galymzhan Ashimbayev : le terrible manchot dans l’album « Louve » !   

    Source : Epic_Statues

    en réponse à : Le personnage mystère Lien | Citer

    Nouveau personnage mystère à découvrir   

    en réponse à : Thorgal – 37 – L'Ermite de Skellingar Lien | Citer

    Stéph ne nous vend que du faux, alors je n’y crois pas trop à son cadeau ! Par contre, ma photo de Thorgal en librairie, ça sera de l’authentique !   

    en réponse à : Masterclass et entretiens avec Fred Vignaux Lien | Citer

    Thorgal-BD a écrit
    Bien sûr, comme je vous sais coquinous, j’imagine que vous avez tout de suite pensé à réaliser un montage photo didactique. Vous êtes impayables.

    Rhooo… après les fausses planches du tome 37, voici le faux atelier de son dessinateur. Mais où va-t-on ?   

    en réponse à : Le personnage mystère Lien | Citer
    Lundgen

    Et c’est déjà trouvé ! Bravo Penny !    C’était Lundgen dans l’album « Crow ».

    en réponse à : La Complainte des Landes Perdues Lien | Citer
    Planche de Sioban

    Nouvelle planche de Sioban par Paul Teng et Bérengère Marquebreucq.

    Source : Twitter d’Yves Schlirf

    en réponse à : Thorgal – 37 – L'Ermite de Skellingar Lien | Citer

    Waouh ! Cet ex-libris de BD Fugue nous plonge au coeur de l’action !   

    Autre illustration de Thorgal – plus contemplative – extraite du carnet graphique qu’on retrouve à la fin de l’album version Fnac.

    Source: FB du Lombard

    en réponse à : Le personnage mystère Lien | Citer

    jeune ou vieux ? jeune

    barbu ?   

    en réponse à : XIII – Sente et Jigounov Lien | Citer
    Sortie du tome 26 ce vendredi

    Les nouveaux albums de XIII sont prêts à envahir les librairies   

    Première chronique de « 2132 mètres » sur Actua BD :

    « Le tome 26 de XIII, 2132 mètres, sort ce vendredi. L’occasion pour Yves Sente et Iouri Jigounov de rebooster la série en offrant à l’amnésique à la tempe grise un visage bien plus sombre qu’à l’ordinaire.

    XIII aurait-il viré du côté de la force obscure ? C’est ce que semble laisser supposer cet album. Admis dans le cercle très fermé des héritiers des rescapés du Mayflower qui, en bons Protestants, ont accumulé un « bas de laine » à ce point important qu’il rend ce groupe plus important que l’État lui-même jusqu’à financer, au nez et à la barbe des services de la CIA, du FBI et de la NSA des laboratoires secrets mettant au point les plus technologies les plus avancées. Pour quoi faire ? Mais prendre le pouvoir pardi !

    On sait que la série XIII est entièrement orientée vers la prise de pouvoir supposée d’une faction d’extrême droite à la présidence des États-Unis. « J’ai dû modifier le scénario à la suite de l’élection de Mr Trump, nous raconte Yves Sente en riant. Nous avons dû rendre les méchants encore plus méchants et les extrémistes encore plus extrémistes… »

    Toujours est-il que XIII est une fois de plus embringué dans une mauvaise passe, au point de devoir rejouer la scène initiale de la saga, celle du Soleil Noir. Faux semblants, double jeu voire triple jeu, XIII reste le jouet d’un destin qui s’acharne sur lui. Nous sommes dans la doxa vanhammienne. On attend cependant que le successeur de Jean Van Hamme soit moins impressionné par son modèle, qu’il se libère un peu. Trop engoncé dans la mécanique du complot, il en oublie l’aventure.

    Le dessin de Iouri Jigounov est comme à l’habitude précis et impeccable. Mais là en revanche, on souhaiterait qu’il revienne au dessin brossé, un peu « arty » de William Vance. Sa précision, son exigence d’exactitude devrait davantage tendre vers le relâchement. Chez Vance, nous avions un dessinateur sensible au design. Cela se sent moins ici. D’où cette impression générale d’un album un peu clinique. »

    Source : Actua BD

    en réponse à : Oraison Funèbre Lien | Citer
    Numéro hommage de Spirou

    Un numéro spécial de Spirou sort ce 6 novembre en librairie. Présentation sur Ligne Claire.

    Un numéro spécial de l’hebdomadaire Spirou en date du 6 novembre 2019 rend hommage au scénariste Philippe Tome récemment disparu. Le Petit Spirou, Soda, le Gang Mazda ont eu des clins d’œil émus pour leur créateur sans oublier tous ses copains auteurs qui, avec beaucoup de chaleur humaine et de tristesse bien sûr, lui ont fait, sous forme de dessins, un dernier au revoir.

    Nob, créateur de Dad, regrettera de jamais avoir rencontré Tome pour le remercier de ses joies d’enfant. Rodrigue, Cauvin, Joan, Bercovici, Bianco, Feroumont, David Etien, Yann et Schwartz ou Hentier, Alary, Janry bien sûr, Grenson, Ralph Meyer, ils se sont tous donnés rendez-vous dans les pages de ce Spécial très émouvant pour un Tome qui était quelqu’un de discret au grand talent, un superbe raconteur d’histoires qui a enchanté ses lecteurs.

    Voici le dessin d’hommage de Janry.

    Source: Ligne Claire

    en réponse à : Thorgal – 37 – L'Ermite de Skellingar Lien | Citer
    Images sur Facebook

    Pas de bande-annonce pour le nouveau Thorgal, mais quand même des images sympas sur Facebook   

     

    • Ce sujet a été modifié le il y a 5 ans et 6 mois par Tjahzi.
    en réponse à : Fred Vignaux Lien | Citer
    Dédicaces à Paris

    Fred dédicacera « L’Ermite de Skellingar » vendredi à la librairie Bulles de Salon et samedi à la FNAC du Forum des Halles à Paris.

    Source : FB de Fred Vignaux

    en réponse à : XIII – Sente et Jigounov Lien | Citer
    Bande-annonce du tome 26

    Jason Mac Lane est devenu un nouvel administrateur de la Fondation Mayflower. Pour prouver sa légitimité auprès des membres de la Fondation et de sa présidente, Janet Sheridan-Fitzsimmons, Mac Lane se voit invité à réaliser un test de tir de très longue distance : il doit toucher une cible se trouvant à 2 132 mètres ! Pourquoi ce test de sniper ? Devra-t-il tirer sur quelqu’un ? Comment fera-t-il au moment fatidique pour conserver sa crédibilité auprès de la Fondation sans devenir un assassin ?

    en réponse à : Le personnage mystère Lien | Citer

    il apparait dans plusieurs tomes ?   

    un personnage important ? moins qu’espéré…

    viking?   

    série dérivée?   

    uniquement?   

    en réponse à : Site – La page d'accueil Lien | Citer

    J’aime bien cette page d’accueil, elle est très thorgalienne !    L’effet miroir en haut est assez réussi, comme les autres images mises en scène.

    Tout en haut de la page (dans le bandeau noir), est-ce qu’il ne faudrait pas un lien vers Le Lombard ? Je sais qu’il y en a un tout en bas, mais bon… surtout depuis la disparition de la vente des albums sur ce site.

    Le nuage de liens, je n’utilise pas, j’ai juste cliqué dessus pour voir, comme je l’ai fait partout sur le site.   

    Les derniers messages du forum, c’est parfait pour moi ! Je trouve qu’il faudrait aussi rendre l’Althing plus attractif, en mettant par exemple un menu qui se déroule avec les premiers mots des dernières évaluations des participants. Que ce soit ça ou autre chose, ce serait bien en tout cas de trouver un moyen d’amener plus de participants à y donner leur avis.

    en réponse à : Thorgal – 37 – L'Ermite de Skellingar Lien | Citer

    Stéph, j’ai trouvé pourquoi cette fois tu devais sortir tes sous chez ton libraire ! Fred a offert ton exemplaire de l’album à quelqu’un d’autre   

    Source : FB de Samuel Boulesteix

    en réponse à : Concours – Les pierres d'Odin Lien | Citer

    Alors Big Up à David    Et c’est toi aussi l’autre daviiitt ? Ou est-ce un envahisseur qui a pris ton nom   

    en réponse à : Fred Vignaux Lien | Citer
    Interview pour Planète BD

    Fred Vignaux a été interviewé pour Planète BD lors du festival Quai des Bulles le week-end dernier. Comme dit le journaliste, un entretien bref mais intense où Fred aborde déjà le tome 38 de Thorgal. En tout cas, un entretien bien plus rapidement partagé que sur une page voisine où l’on nous fait patienter depuis plus d’un mois ! Suivez mon regard…     

    en réponse à : Xavier Dorison Lien | Citer
    Entretien dans Le Figaro

    Nouvel entretien avec Xavier Dorison dans Le Figaro à l’occasion de la sortie cet automne de 3 excellents albums.

    Xavier Dorison, le scénariste aux mains d’or de la bande dessinée

    Porté aux nues dès sa première bande dessinée – Le Troisième Testament – Xavier Dorison a vendu plus de trois millions d’albums en vingt ans. Le tycoon du 9e Art transporte les lecteurs dans ses nombreux univers à chaque fois avec succès. Aujourd’hui 80% des créations de son catalogue ont été achetées pour des adaptations au cinéma ou à la télévision. Guillaume Lemans développe pour Canal+ Les Sentinelles, HSE est en projet à Londres. Le Troisième Testament est en développement en série télé également. Cet automne, il revient avec non pas une BD mais trois : Aristophania tome 2, Undertaker tome 5 et une nouvelle série Le Château des animaux.

    LE FIGARO – Vous souvenez-vous de votre première rencontre avec Jean Van Hamme ?

    Xavier Dorison – Je participais à l’organisation du festival BD des grandes écoles. Il était invité et mon rôle était de le guider et l’assister pendant toute une journée. J’étais béat d’admiration. J’avais mal aux joues à force de sourire sans discontinuer. Il m’a abreuvé de conseils. Je me souviens d’un en particulier. Un personnage qui a des emmerdes en permanence c’est le départ d’une série. Largo Winch est milliardaire. XIII a perdu la mémoire et est soupçonné d’avoir assassiné le président des États-Unis. Ils ont des emmerdes en permanence.

    Qu’est-ce qui vous différencie de lui aujourd’hui dans votre travail de scénariste ?

    Selon lui, j’ai une écriture plus complexe, plus compliquée. C’est positif et négatif à la fois. C’est en écrivant un récit dans son univers, La Mangouste, que j’ai compris nos différences. La chose qui m’intéresse le plus est d’écrire des paraboles, donner du sens, même caché dans un western, un contexte politique… Van Hamme lui préfère le romanesque. Le retournement de situation l’emporte sur le sens (même si ses histoires ont aussi du sens). À un moment, nous avons imaginé écrire un scénario à quatre mains : la suite de SOS Bonheur. Le projet n’a pas abouti, nos visions du monde divergeaient trop.

    De quels autres auteurs vous sentez-vous l’héritier ?

    Serge Letendre pour sa capacité d’écrire de belles paraboles et des récits d’aventures. Patrick Cothias pour sa maestria sur les grands récits historiques, fougueux et romanesques des plus passionnants. Chris Claremont, aussi ! Ses X-Men sont mon premier vrai «contact» avec le monde de la bande dessinée. J’ai vénéré ses paraboles, son sens du réalisme humain. Cette capacité à décrire la réalité humaine au sein d’une grande aventure. John Byrne dans la continuité de Chris Claremont, avec la capacité de faire du divertissement empreint de réalisme. Et Frank Miller. Quand je découvre son Daredevil dans Strange, je suis bouleversé en tant que lecteur. Il a révolutionné le genre avec son réalisme et l’utilisation du texte en voix off. Ils ont amené à chaque fois un nouveau niveau de réalisme Comme Sergio Leone pour le cinéma quand il a introduit ses cow-boys barbus et sales. Le Bon, la Brute et le Truand est tout sauf réaliste, mais c’est perçu comme un nouveau niveau de réalisme et ça fait avancer le genre. Aujourd’hui, celui qui me bluffe, c’est Mark Millar. Il amène un niveau de réalisme plus poussé dans les comics.

    Qui vous impressionne dans la nouvelle garde ?

    Félix Delep, qui n’a que 26 ans. Je n’ai jamais vu, en dehors de Claire Wendling, un niveau comme le sien aussi jeune. C’est rarissime. J’aurais pu le supplier de pouvoir faire Le Château des animaux avec lui, tellement il est bon.

    Undertaker semble installé comme une série régulière. D’où est venue cette envie ?

    L’idée du personnage est venue de mon dessinateur qui voulait une série avec un croque-mort. C’est la seconde fois que je réalise une série régulière. Il y a eu West auparavant écrit avec Fabien Nury.

    Est-ce que vous avez une approche différente pour une série ?

    On n’écrit pas du tout de la même façon une série récurrente et feuilletonnante comme Undertaker. Tous les deux albums, le héros a résolu un problème et il doit aussi évoluer à mesure que le lecteur découvre son passé. Il faut donc trouver un sujet qui se conclut tous les deux albums et avoir préparé, dans le même temps, une arche pour l’évolution du personnage et ses révélations de façon à nourrir dix albums.

    Combien avez-vous d’albums en stock pour Undertaker ?

    Avant de lancer la série, Dargaud m’a demandé une dizaine de cycles. On est actuellement dans le troisième cycle ; j’en ai encore sept en stock. Je pourrais en trouver d’autres si nécessaire.

    Un de vos titres n’a-t-il pas rencontré le succès escompté et mérite-t-il une seconde chance selon vous ?

    Le Chant du cygne. C’est une histoire que j’ai écrite avec Emmanuel Herzet, sur un groupe de soldat en 1917, dans la Bataille du Chemin des Dames. Ils décident de porter une pétition à l’assemblée nationale, pour faire connaître la réalité des offensives inutilement meurtrières… En chemin ils reprennent peu à peu goût à la vie mais l’armée est bien décidée à les arrêter. C’est une belle histoire qui mérite une seconde chance.

    Est-ce que vous rêvez d’adapter une nouvelle licence après XIII et Thorgal ?

    Rendez-vous à Noël 2020 avec un one shot d’après la licence qui me tenait le plus à cœur quand j’étais enfant. Et ce sera ma dernière adaptation de licence.

    Comment naissent des personnages comme le lapin «gigolo» dans Le Château des animaux ou l’ogre de Sutter Camp ?

    L’ogre est le personnage qui porte la thématique de l’arc narratif. « Est-ce que pour le bonheur d’un certain nombre on peut accepter le sacrifice de quelques-uns ?» Ce type a fait des choses atroces et il doit avoir l’air particulièrement sympathique. Ralph Meyer a sublimé la réalisation, il a pensé tout de suite à Bud Spencer. Les personnages les plus intéressants sont ceux où il y a un énorme écart entre leur caractère et leur apparence physique.

    Dans le cas de César le lapin gigolo, j’avais peur d’être trop lyrique ou trop emphatique dans Le Châteaux des animaux. Pour ne pas dire pompeux. César est le personnage totalement réfractaire à toute forme de grandiloquence. C’est mon garde-fou, inspiré d’un de mes meilleurs amis : Fabien Nury. Je voulais qu’il soit un peu provocateur, un peu iconoclaste.

    Votre dernier coup de cœur ?

    Je suis en train de lire The Lucifer Effect du psychologue Philip Zimbardo. C’est lui qui avait dirigé l’expérience de Stanford en 1971 sur l’autorité et l’obéissance pour laquelle une vingtaine d’étudiants se partageaient des rôles de gardiens et de prisonniers. L’expérience a été interrompue au bout de six jours. Il parle aussi du procès sur les tortures d’Abou Ghraib en Irak, pour lequel il a été consulté. Il montre comment la désagrégation morale peut arriver très rapidement. C’est à la fois angoissant et passionnant.

    Source : Le Figaro

    en réponse à : Largo Winch – Nouvelle édition et encyclopédie Lien | Citer
    Intégrale des 20 albums de Van Hamme

    Dupuis s’associe au Figaro pour proposer un coffret reprenant l’intégrale des albums réalisés par Jean Van Hamme et Philippe Francq.

    Vol 1 : T1 – L’Héritier / T2 – Le Groupe W / T3 – O.P.A. / T4 – Business blues
    Vol 2 : T5 – H / T6 – Dutch Connection 204 / T7 – La Forteresse de Makiling / T8 – L’Heure du tigre
    Vol 3 : T9 – Voir Venise… / T10 – …Et mourir 204 / T11 – Golden Gate / T12 – Shadow
    Vol 4 : T13 – Le Prix de l’argent / T14 – La Loi du dollar / T15 – Les Trois Yeux des gardiens du tao / T16 – La Voie et la vertu
    Vol 5 : T17 – Mer noire / T18 – Colère rouge / T19 – Chassé-croisé / T20 – 20 secondes

    Dimensions : L 19,5 x H 25 cm
    Nombre de pages : 1020
    Poids du coffret : 5.27kg

    En cadeau : un poster exceptionnel du Winch Group !

    Source : Le Figaro

    en réponse à : Undertaker – Dorison et Meyer Lien | Citer
    L'équipe au complet

    Les auteurs en compagnie de leur héros au festival BD de Saint-Malo.

    Source : FB de Samuel Boulesteix

    en réponse à : Astérix – Nouveaux albums Lien | Citer
    Dossier sur BD Zoom

    Dossier richement détaillé sur BD Zoom pour la sortie de « La fille de Vercingétorix »

    Astérix est un monument de l’édition francophone, et plus encore en cette année 2019 qui marque d’un obélisque blanc les soixante ans de la création du héros par Goscinny et Uderzo !

    Pour leur quatrième réalisation après « Astérix chez les Pictes » (2013), « Le Papyrus de César » (2015) et « Astérix et la Transitalique » (2017), Jean-Yves Ferri et Didier Conrad (interviewés en fin d’article) accompagnent en conséquence avec « La Fille de Vercingétorix » (le 24 octobre) un univers foisonnant, qui ne cesse de s’enrichir d’hommages ou de nouveautés, comme en témoigne encore la création d’une série d’animation télévisuelle centrée autour d’Idéfix.

    Pour ce nouvel opus, 38e tome de la saga traduit en 15 langues et imprimé en 5 millions d’exemplaires, nos fiers héros vont devoir protéger la fille du célèbre chef gaulois Vercingétorix, le vaincu d’Alésia. Parions que cette adolescente, traquée par les Romains, risque bien de provoquer quelques bouleversements intergénérationnels dans le village des irréductibles…

    L’article complet est ICI.

    Source: BD Zoom

    en réponse à : Masterclass et entretiens avec Fred Vignaux Lien | Citer

    Thorgal-BD a écrit
    J’ai lutté contre vents et marées, et réussi à la retrouver au fond d’une malle conservée dans les archives secrètes de Glénat (ou alors j’ai demandé à Fred, à vous de choisir).

    Ça m’étonnerait fort qu’au fond de cette malle, on retrouve sous l’album Vercingétorix la couverture du tome 37 de Thorgal 

    en réponse à : Thorgal – Intégrale N&B Niffle Lien | Citer

    Thorgal-BD a écrit
    Du coup je viens d’aller voir en ligne, il y a maintenant une « intégrale » couleurs éditée par Le Lombard. Elle date de 2007, avec un cahier graphique et du bonus. Ça me fait hésiter. Noir et blanc premium ou couleurs avec bonus ?

    Je possède déjà les 2 tomes en couleurs, alors je vais pencher vers l’édition noir et blanc grand format.   

    en réponse à : Largo Winch – 22 – Les voiles écarlates Lien | Citer
    Couverture du tome 22

    Le Figaro commente en avant-première le visuel de couverture du tome 22. 

     » Sur cette couverture d’une grande élégance, Largo Winch se tient dans une position de combat, surveillant un ou plusieurs ennemis, le bras tendu, une arme dans la main. À ses côtés, on reconnaît la jolie blonde Ksenia Naïevna, « impétueuse dircom du forum de Talos » rencontrée par Largo Winch dans le 21e tome L’Étoile du matin. Elle aussi est vêtue d’une combinaison de plongée. Largo et Ksenia forment un harmonieux tandem. Un duo dynamique.

    Les deux personnages apparaissent dans une position de tension extrême, prêts à bondir. Il semble que Largo toise son adversaire d’un regard de défi. La composition de l’image est orchestrée comme un ballet. Il se dégage de cette image une grande sensation de puissance et de suspension temporelle. Le suspense est à son comble.

    L’esquisse de cette couverture fournie par Philippe Francq permet de s’apercevoir que les deux protagonistes tenaient en joue un événement hors champ, mais dont on voyait s’échapper les flammes. Dans la couverture définitive, le feu a disparu…

    La couverture de ce 22e tome baptisé Les Voiles écarlates fait directement écho à L’Étoile du matin, celle du tome 21. On retrouve le même lettrage empruntant quelques traits graphiques à l’alphabet cyrillique. Le fond de l’image est saumoné. La grande différence, c’est que cette fois Largo Winch n’est plus seul, perdu au milieu d’une forêt de bougies, dans une atmosphère un peu mortifère.

    Non, cette fois Largo Winch agit en duo. Le symbole est fort et énergique. Une jolie jeune femme couvre ses arrières… »

    Source : Le Figaro

    en réponse à : XIII – Sente et Jigounov Lien | Citer

    Les premières planches du tome 26 de XIII sont en ligne ICI. Vous en saurez plus sur l’origine du titre « 2132 mètres »… à noter que l’album sort le même jour que le tome 37 de Thorgal !

    Source: XIII tome 26 chez Dargaud

    en réponse à : Thorgal – Intégrale N&B Niffle Lien | Citer
    A la recherche de Peter Pan

    Sortie ce jour de l’excellent album « A la recherche de Peter Pan » dans la Grande Bibliothèque. Assurément mon album préféré de Cosey.   

    Source : Editions Niffle

    en réponse à : Giulio de Vita Lien | Citer
    Wisher

    Giulio de Vita s’est investi ces derniers temps dans la mise en place du PAFF (Palazzo Arti Fumetto Friuli), un centre culturel dédié à la bande dessinée à Pordenone en Italie (https://paff.it).

     

    De mon côté, je viens de tomber par hasard sur le tome 1 de Wisher paru en 2006. Les filles ont déjà un style qu’on retrouvera par la suite dans les albums de Kriss dessinés par Giulio. Je m’en vais bien vite retrouver les 3 autres tomes de cette série de fantasy urbaine ma foi fort agréable à découvrir.   

    en réponse à : Ed. JONAS – TL Au-delà des ombres Lien | Citer

    Très surprenant en effet ! Cela ressemble à un essai en imprimerie, avant le tirage final de l’album et sa commercialisation.

    A titre de comparaison, tu aurais des photos de ton exemplaire signé et numéroté ?

    en réponse à : Ed. JONAS – TL Au-delà des ombres Lien | Citer

    Bonjour Olivier et bienvenue sur ce forum   

    Ce que tu expliques à propos de ce TL est vraiment étrange. Pour qu’on puisse voir tes photos, il faudrait les héberger sur internet, par exemple sur ce site : https://www.zupimages.net

    Ensuite tu nous copies ici les liens directs des photos.

     

    en réponse à : Thorgal – 37 – L'Ermite de Skellingar Lien | Citer
    Chronique du tome 37 sur Planète BD

    Premier avis à propos de l’album ICI sur Planète BD.

    SPOILER !

    Source : Planète BD

    en réponse à : Undertaker – Dorison et Meyer Lien | Citer
    Sortie du tome 5 – L'Indien blanc

    « L’Indien blanc »  écrit par Xavier Dorison sort aujourd’hui en librairie. Son dessinateur, Ralph Meyer, met l’album en scène.   

     

    Source : FB de Ralph Meyer

    en réponse à : La manie des reprises BD Lien | Citer
    L'exception Bravo

    Le rapport à l’enfance, c’est ce qui a précisément poussé certains auteurs d’une nouvelle génération, et parmi les meilleurs, à se frotter à l’exercice de la reprise. Si Christophe Blain et Joann Sfar ont quelque peu essuyé les plâtres (Kong avait retoqué leur proposition, sans doute peu académique, de reprise de Corto Maltese, avant qu’ils n’obtiennent l’autorisation d’offrir leur propre vision de Blueberry, dans un album à paraître en novembre), Émile Bravo a révolutionné le genre avec sa reprise de Spirou et a ouvert la voie à des francs-tireurs trop heureux de bousculer ou de réinventer leurs idoles. Certaines tentatives d’appropriation du personnage, sans doute trop avant-gardistes pour l’époque, à l’image du somptueux Machine qui rêve de Tome et Janry paru en 1998, avaient été sanctionnées d’un terrible échec, les fans criant à la trahison et à l’hérésie. L’ombre de Franquin planait si fort sur la série qu’Émile Bravo, le dessinateur de la très belle série Les Épatantes Aventures de Jules, a fait le pari d’un contre-pied radical, qui a tout simplement débouché sur un chef-d’œuvre : « Dupuis est venu me chercher, car ils inauguraient une nouvelle collection dans les années 2000 intitulée “Spirou vu par…” Le personnage était en crise à l’époque, et je pense que l’idée de l’éditeur était de constituer un laboratoire sans trop savoir ce qui allait en ressortir. J’ai donc souhaité, en dessinant mon Spirou selon mes propres codes graphiques et narratifs, répondre aux questions que je me posais enfant : pourquoi était-il groom ? Comment était-il devenu un aventurier ? Cela me permettait de ne pas toucher à l’univers de Franquin. Le personnage a été créé en 1938, ce qui correspond à une époque troublée, et je me suis dit que j’allais traiter de l’éveil de Spirou au monde et à ses injustices. » Le Journal d’un ingénu, paru en 2008, est un génial roman d’apprentissage où sont convoqués les fantômes d’un Fabrice del Dongo (pour la confrontation à la guerre) ou d’un Frédéric Moreau (pour l’éducation sentimentale). Spirou fait face à la montée en puissance de l’antisémitisme et de l’intolérance dans le Bruxelles des années 1930, mais cette histoire n’avait pas vocation à connaître une suite. Dix ans après, Bravo a souhaité conclure ce cycle initiatique avec le monumental L’Espoir malgré tout (quatre volumes prévus). Spirou doit y surmonter sa peur et sa faim pour refuser l’ordre des choses désormais imposé par l’occupant, et sortir son complice Fantasio, qui collabore avec le journal Le Soir contrôlé par les nazis, de sa cécité éthique : « Mes personnages se construisent, et je leur donne une humanité, une consistance. Pour moi, Spirou ne peut pas tuer, il ne peut pas donc être un résistant traditionnel. Il lutte à sa manière. »

    Pour Blutch, Grand Prix d’Angoulême en 2009 et dont l’album Variations (Prix Wolinski-Le Point en 2017) était déjà une forme de reprise détournée (il reprenait certaines planches de ses albums préférés pour les réécrire, à la façon de variations de jazz), la démarche d’Émile Bravo est exemplaire et fondatrice : « Son œuvre possède une épaisseur littéraire inouïe. C’est lui qui nous a montré la voie. Et c’est cette voie qui m’inspire pour ma propre reprise de Tif et Tondu. » Annoncée et attendue depuis plusieurs années, cette reprise virait à l’arlésienne : « J’ai choisi ces personnages, car ce sont des figures vacantes, et cela fait vingt ans qu’il n’y avait pas eu d’albums de Tif et Tondu. Je serais très mal à l’aise avec l’œuvre viscérale d’un auteur, comme Corto Maltese ou Blake et Mortimer. Mais Tif et Tondu sont des personnages de licence, dont je peux prendre possession à ma guise. Je les lisais quand j’étais enfant, mais c’est un exercice d’une extrême difficulté. J’ai presque tenu à enfiler un costume qui n’était pas forcément taillé pour moi. Il s’agit pour ainsi dire de ma première bande dessinée, au sens le plus classique, académique du terme, avec un scénario (signé par le frère de Blutch), une aventure, une histoire. C’était quelque chose de nouveau par rapport à mon univers, et j’ai eu énormément de mal à mener à bien ce projet. Mais je tenais à l’achever, car c’est un travail où j’essaye de capter la pureté des grands pionniers, qui faisaient de la bande dessinée avant de se prendre pour des artistes. » Le Tif et Tondu de Blutch, qui paraîtra en janvier prochain et qui est actuellement prépublié dans le journal Spirou, est annoncé comme un événement qui devrait, avec le nouveau Spirou d’Émile Bravo et le Blueberry de Sfar et Blain, définitivement redessiner les contours de la reprise en bande dessinée.

    Seul bémol : si l’exercice semble enthousiasmer les dessinateurs de toutes les générations, et malgré le nombre toujours grandissant de reprises, on ne trouve aucune dessinatrice ou scénariste aux manettes de l’une d’entre elles. Une anomalie, à l’heure où le métier se féminise à grande vitesse. Catherine Meurisse, dont le trait à la fois élégant, délié et rond pourrait parfaitement s’adapter à une série de l’école de Marcinelle (celle des personnages des éditions Dupuis), n’y voit pour sa part aucun intérêt : « Cela reflète tout de même une approche assez nostalgique de la bande dessinée, à une époque où il s’agissait d’un monde presque exclusivement masculin », pointe l’auteure de La Légèreté (Prix Wolinski-Le Point en 2016). « Je n’explique pas autrement qu’il n’y ait pas davantage de dessinatrices intéressées, mais peut-être ne le leur a-t-on pas proposé non plus, en estimant que c’était justement une affaire de garçons ! » souligne avec une pointe de malice la dessinatrice. « Pour ma part, j’ai grandi avec Astérix, que j’adore, mais je n’aurais aucune envie, ni le talent, de me lancer dans les pas de Goscinny et Uderzo. » Avant de préciser : « Je lis avec plaisir le Spirou d’Émile Bravo, car il présente à mes yeux les deux qualités essentielles d’une bande dessinée : parler, d’une façon détournée, du monde d’aujourd’hui et refléter la personnalité et les aspirations profondes d’un artiste. Je ne suis pas sûr que la plupart des reprises répondent à ces deux critères. » « L’important », conclut Blutch, « est de ne pas se faire piéger par les reprises. C’est un monde trop confortable. » Un avertissement à méditer, aussi bien pour les auteurs que pour leurs éditeurs et leurs lecteurs. Après tout, les héros de bande dessinée ont aussi le droit de mourir de leur belle mort.

    Source : Le Point.fr

    en réponse à : La manie des reprises BD Lien | Citer
    Le pastiche guette

    Benoît Mouchart, ancien directeur artistique du Festival d’Angoulême et réputé plutôt favorable à l’expression d’une création originale, a pourtant encouragé la reprise récente de Corto Maltese en 2015 par le dessinateur Ruben Pellejero et le scénariste Juan Diaz Canales. Un reniement ? Une contradiction ? Pas du tout se défend l’intéressé : « Même si mon goût ne se porte pas forcément sur les reprises, il est important pour Casterman d’avoir des best-sellers. Certes, nous avons Tardi et Bilal, mais Corto Maltese est un personnage iconique, plus encore à mon sens que Blake et Mortimer. Kong, la société qui gère les droits d’Hugo Pratt, réfléchissait depuis un certain temps à une reprise du personnage. Milo Manara (dessinateur italien auteur du Déclic et de L’Été indien), qui avait collaboré avec Pratt, avait été sollicité, mais il n’avait pas donné suite. Il existe des affinités entre Pellejero et le trait de Pratt, et les dialogues de Canales possèdent ce mélange de distance et d’humour caractéristique de l’écriture d’un Corto. » La reprise inaugurale de Canales et Pellejero (Sous le soleil de minuit, en attendant la sortie de Le Jour de Tarowean le 6 novembre prochain) n’a rien de honteux, et se présente comme un honnête album d’aventures. Mais si le nom de Corto n’ornait pas le frontispice de sa couverture, se distinguerait-il vraiment du tout-venant du genre ? Et quelle ambition anime donc les repreneurs au-delà d’un évident motif financier, rarement avouable dans le milieu de la bande dessinée ? Comment renoncer à un tempérament artistique parfois façonné depuis de nombreuses années, en se pliant à un cahier des charges souvent contraignant, voire asséchant, pour un dessinateur ? « Je ne vois pas les choses comme cela, du moins dans le cas de Corto » argumente Benoît Mouchart. « Oui, un tel exercice est sur le fil, le pastiche guette. Mais je ne pense pas que les auteurs s’effacent derrière le cahier des charges. Pellejero doit bien sûr dessiner un Corto reconnaissable, mais Pratt lui-même a fait varier graphiquement son Corto de La Ballade de la mer salée à Fable de Venise. Et les personnages féminins portent vraiment la patte de Pellejero. » Benoît Mouchart souligne également qu’il existe plusieurs chemins empruntables, moins évidents de prime abord, pour une reprise : « Jean-Marc Rochette a relancé Le Transperceneige quinze ans après le dernier volume paru. Il en a fait habilement une sorte de franchise, qui a bénéficié de l’effet du film de Bong Joo-ho, tout en reconfigurant entièrement la série avec un nouveau style graphique, un nouvel univers… C’est une sorte de renaissance littérale, initiée par son créateur même. »

    André Juillard, Grand Prix du Festival d’Angoulême en 1996 et plus de quarante ans de carrière derrière lui (Les Sept Vies de l’épervier, Le Cahier bleu…), est sans doute aujourd’hui l’auteur le plus fameux de ce cercle restreint de repreneurs que beaucoup de dessinateurs critiquent tout en aspirant secrètement à l’intégrer. En 2000, il prend le relais du duo Van Hamme-Benoît pour former avec Yves Sente, docteur ès reprises (il a également succédé à Jean Van Hamme sur les scénarios de XIII ou Thorgal, avec un bonheur inégal), le duo le plus prolifique du nouveau cycle de Blake et Mortimer : « J’ai grandi avec Le Journal Tintin et lorsque j’ai été contacté pour Blake et Mortimer, j’ai pris cela comme un défi à relever, et qui comportait un certain nombre de contraintes qui ne me dérangeaient pas. L’éditeur avait en effet décidé de replacer le cadre temporel de la série dans les années 1950, quand le dessin et le style Jacobs étaient à leur sommet avec La Marque jaune ou S.O.S. Météores, plutôt que privilégier le Jacobs primitif du Secret de l’Espadon, ou celui plus tardif des Trois Formules du professeur Sato. On m’avait d’ailleurs proposé de dessiner le deuxième volume de cet album, mais je n’avais pas été convaincu par le scénario qu’on m’avait présenté. » Juillard bénéficie également d’une certaine liberté pour mener ses projets personnels à bien, là où Ferri, le nouveau scénariste d’Astérix, avait dû mettre entre parenthèses ses propres séries (notamment le fabuleux De Gaulle à la plage), avant de réactiver il y a peu sa collaboration avec Larcenet sur la série Le Retour à la terre : « Je n’ai aucune pression de la part de l’éditeur, qui me laisse d’une certaine façon carte blanche pour la mise en scène de mes propres histoires », prend soin d’indiquer Juillard, tout en concédant : « Bon, je n’ai guère de latitude pour dessiner Blake, Mortimer ou Olrik, mais je pense que je me suis davantage approprié la série que les protagonistes, en donnant, par exemple, des rôles importants aux personnages féminins, ce qui n’était pas le cas de Jacobs. Et la série se confronte beaucoup plus à des enjeux contemporains, comme le racisme ou le post-colonialisme, sous l’impulsion d’Yves Sente. » En dépit du talent de ces nombreux repreneurs, le lecteur a toutefois le plus souvent la désagréable impression de se retrouver devant un produit où il s’agit de cocher les cases attendues pour le conforter dans des horizons de lecture qui remontent à ses souvenirs d’enfance (Olrik échappe invariablement à ses deux adversaires, Lucky Luke chante toujours sa rengaine en guise d’épilogue et le barde Assurancetourix est inévitablement bâillonné au moment du banquet final d’Astérix).

40 sujets de 1,361 à 1,400 (sur un total de 4,488)
Plan du site
Mentions légales
© Éditions Le Lombard 2025