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Aylissa par Paul Teng
Sur la ligne d’arrivée de la prochaine étape de la Complainte, Paul Teng coiffe de peu Béatrice Tillier en sortant son tome 2 des Sudenne le 7 octobre chez Dargaud.
Résumé de l’éditeur :
« Sobold est mort subitement. Il était le chef du clan des Greenwald et le mari d’Aylissa, la cousine de Sioban.
Ses hommes sont en colère. Ils ne s’expliquent pas ce décès brutal. Il faudra toute la force de persuasion de Sioban pour les rappeler à leur devoir de fidélité vis-vis des Sudenne.
Cette force, elle en aura aussi besoin pour atteindre son objectif : garantir la paix entre les clans, malgré leurs divergences.
Aylissa, aussi perfide que séductrice, ne partage pas cette vision. À ses yeux, seul le pouvoir compte. Et tous les moyens sont bons pour l’obtenir.
Bientôt, les événements se précipitent. Les Sacrifiés, venus des terres pourpres au-delà des landes perdues, s’apprêtent à attaquer. L’affrontement est inéluctable. Sioban devra triompher, tout comme elle devra triompher du piège du Mal, tapi en elle et toujours prêt à resurgir…
Dans ce deuxième tome du quatrième cycle de La Complainte des landes perdues, Jean Dufaux et Paul Teng composent une fresque ambitieuse, entre scènes d’action spectaculaires et exploration de la psychologie, parfois tortueuse, des personnages de cette saga haute en couleur. »
Source : Editions Dargaud
Promised Land Art Festival (PL) du 31/08 au 03/09/22Grzegorz Rosinski participera au Promised Land Art Festival qui se déroulera à Lodz en Pologne du 31 août au 3 septembre 2022.
Posté 7 août 2022 à 23 h 17 en réponse à : Collection de publications polonaises de Rosinski pour échange Lien | CiterBonsoir Mefisto, j’ai déjà eu l’occasion par le passé de découvrir de beaux documents que tu as partagés sur ce forum.
Est-ce que ce sont des publications en double que tu souhaites échanger ?
Recherches-tu des publications anciennes (années 80), ou aussi plus récentes ?
Uniquement sur Rosinski, ou aussi sur les autres auteurs plus récents de Thorgal ?
Posté 7 août 2022 à 23 h 08 en réponse à : Thorgal Saga – Adieu Aaricia / Robin Recht – 2023 Lien | CiterQuelle pression des gardiennes du canon thorgalien !
Mais j’ai confiance… entre les images partagées et les explications de Robin, je suis même rassuré : Thorgal est entre de bonnes mains !
Si on approche de la fin du dessin, on pourrait encore espérer une parution de l’album cette année, plutôt qu’en 2023 ?
Thorgal-BD a écrit
Une rencontre en direct avec les auteurs de Thorgal, ça vous dit ?
Ce sera jeudi prochain, le 16 décembre ! Yann et Fred Vignaux seront en direct sur la chaîne Youtube du Lombard, mais aussi sur Facebook et Twitch, à partir de 18h30. Ils seront interrogés par Stéphane Girardot, chroniqueur de la Ribambulle.
Je n’avais pas encore pris le temps de me poser pour écouter cet entretien, je viens de le faire pendant mes travaux de peinture !
Il faut dire que cela dure quand même 1h15, et que la caméra reste plutôt statique. Sauf à certains moments (que j’ai loupés pour la plupart) avec des dessins préparatoires et autres découpages de planches, que je conseillerais à Stéph de gratter auprès de Fred Vignaux pour compléter la fiche de présentation de l’album.
Pour revenir à l’entretien proprement dit, on découvre une vraie complicité entre les deux auteurs, ce qui est important pour la réussite d’un album. Je ressens que Fred Vignaux peut apporter sa touche au scénario, ce que ne faisait pas Roman Surzhenko et que je regrettais. Car un dessinateur a un regard intéressant sur la mise en scène, qui peut dynamiser l’histoire, même s’il faut quelque peu en modifier le scénario.
Je comprends pourquoi Yann essaie de placer des jeux de mots ou des explications dans la plupart de ses scénarios, c’est vraiment dans son ADN. Il faut l’écouter se lancer dans une explication à n’en plus finir (et donc dévier sérieusement de son sujet) ou lancer des blagues complètement décalées. Un humour bien à lui ! Au final, je pense que la présence de Fred Vignaux à ses côtés est vraiment profitable pour une évolution positive des scénarios de Thorgal.
Et élément tout aussi positif, Yann nous lit sur le forum, alors n’hésitons pas à nous exprimer, même si c’est bien sûr lui qui reste maître de son travail.
Le 3 août, jour d’anniversaire de Grzegorz que je retiens facilement car c’est aussi mon anniversaire de mariage.
Que souhaiter pour ses 81 ans à notre cher maître et ami si inspirant, si ce n’est d’abord une belle santé pour avoir encore le plaisir de profiter longtemps de la vie !
Tome 28Le prochain tome de XIII, Course pour un hacker, est en approche. On peut déjà apercevoir la couverture de l’album en préparation, ainsi que l’une ou l’autre planche.
Source images : Twitter d’Yves Schlirf
Dans BDZoom, les auteurs s’étaient exprimés sur la suite des aventures de XIII lors de la sortie du tome 27, avec le principe d’un diptyque explorant un retour à Cuba et en Russie. L’article est intéressant pour se remettre à jour sur les dernières péripéties de notre héros. Voici comment Yves Sente voit son travail de scénariste de XIII :
« Avec Iouri, nous nous sommes dit, dès le départ et en tant que fans de la première heure, que nous continuerons tant que nous n’aurons pas donné toutes les réponses aux questions laissées en suspens par Jean et William à la fin du tome 19. Pour rappel, à la fin du « Dernier Round », XIII n’a toujours pas retrouvé la mémoire… et Jean Van Hamme a laissé quelques trous dans son passé. Tous les lecteurs savent que XIII a été envoyé au camp d’entraînement de la Sierra Maestra par Giordino (cf. fin de « La Version irlandaise »)… mais que, effectivement, Jean Van Hamme ne nous a pas dit grand chose sur ce séjour avant qu’il n’y rencontre Maria et ne parte avec elle pour le Costa Verde. Or, la chronologie nous apprend que Kelly Brian a dû y passer au moins une bonne année… On m’a ainsi donné la formidable occasion de combler ces trous avec Iouri et, oui, je continue à trouver cela passionnant. Sans doute les « grands ados » qui continuent à sommeiller en nous… À l’avenir, nous allons essayer de travailler par « diptyques », même si, bien entendu, la série ne sera jamais qu’une grande aventure relatant la vie pour le moins hors-normes de Jason Mac Lane. Depuis les années 80, et la montée en puissance des séries télévisuelles qui se consomment par saisons et parfois en un week-end, les habitudes des gens ont évolué. C’est devenu impossible de demander à des lecteurs d’attendre 12 ans ou plus pour avoir la fin d’un cycle (cf. série « XIII », T1 à 12 !). Nous allons donc essayer de ramener les intrigues intermédiaires à des suites de deux albums tels que ces tomes 26 et 27. Je vous confirme donc que le diptyque suivant sera constitué des tomes 28 et 29 et que ce récit ramènera XIII à Cuba avant de le ramener (oui, il n’y a pas de fautes d’orthographe…) en Russie. Tout cela en parfaite cohérence avec les premiers récits de la série, bien sûr. »
Source : BDZoom
- Ce sujet a été modifié le il y a 2 ans et 11 mois par Tjahzi.
Une entreprise polonaise propose une douzaine de puzzles Thorgal à la vente sur le net. Officiel ou pirate, j’ai un doute… Bizarrement, 120 pièces sont annoncées alors que je n’en compte que 100 par image. Chaque puzzle de 30 x 20 cm est vendu 20,59 Pln, soit 4,37 € + port.
Source : https://tani-gift.pl/puzzle-thorgal
4 mains en vidéoPetite vidéo sympa reprenant la création des 2 dessins actuellement en vente pour l’Ukraine.
Après Aristophania, voici CauchonLa sortie de Goldorak a un peu éclipsé l’arrivée du dernier tome d’Aristophania, La Montagne rouge, qui clôture la série.
Et déjà, Xavier Dorison et Joël Parnotte ont repris leur collaboration, cette fois pour un one shot intitulé Cauchon. Pierre Cauchon, l’évêque de Beauvais, a en 1431 présidé le tribunal qui jugera et condamnera Jeanne d’Arc. Les auteurs nous préparent cette fois un roman graphique à orientation historique. En voici de premières planches :
Source : Twitter d’Yves Schlirf
Mise en vente des dessins à 4 mainsLes 2 dessins réalisés par Grzegorz Rosinski et Paul Teng lors de l’exposition sur la Complainte des Landes perdues sont en vente sur le site de Catawiki. Dessinés à 4 mains à Haarlem (voir info dans les messages ci-dessus), ces dessins originaux de Sioban font 60 x 80 cm et sont vendus aux enchères jusqu’au 31 juillet au profit des enfants ukrainiens.
Les bénéfices sont destinés à la Fondation polonaise Folkowisko, qui apporte un soutien aux enfants ukrainiens. En conséquence, Catawiki ne facturera aucun frais.
La Fondation polonaise Folkowisko s’est impliquée en temps de paix dans la création du festival Folkowisko et dans l’animation de la communauté locale. Avec la guerre, l’Association s’est transformée en l’une des organisations les plus actives d’aide humanitaire à l’Ukraine.
Son domaine est la réponse immédiate aux besoins changeants de ceux qui cherchent à fuir la guerre. La Fondation Folkowisko a été créée précisément pour fournir une aide rapide, efficace et systématique là où elle est le plus nécessaire.
L’objectif à long terme de la Fondation est d’organiser et de fournir une aide humanitaire, culturelle, éducative, de développement, caritative et socialement utile, ainsi que de lutter contre l’exclusion sociale dans les zones de conflit du monde.
Voici les liens vers les deux ventes où on retrouve de nombreuses photos :
Lokocha a écrit
Je confirme cette info! Mohamed me l’a dit en avril, j’avais gardé le silence à ce sujet, mais vu que l’information a fuité… Par contre j’ai oublié le nom du scénariste ….Petit cachottier, tu as bien gardé le secret !
Et le scénariste, c’est encore un secret, ou un véritable oubli ?
Mohamed a été lui-même à l’origine de la fuite car il a annoncé son projet thorgalien dans 2DGalleries. Son explication suit la mise en vente d’une de ses planches originales.
Soucieux du cadrage et du mouvement, ce fut un régal d’avoir opté pour ces cases verticales qui dynamisent littéralement l’ensemble… tout en opposition avec le gros plan de la dernière case qui nous dévoile un Valgar hésitant et perplexe… avant le dénouement final!
J’en profite pour distiller une info : Viking un jour, Viking toujours car je démarre, actuellement, un Thorgal de 80 pages, pour une sortie en 2024… Qu’on se le dise!Voici la planche originale en question :
Planche 57 du tome 3 de la série « Saga Valta », éditée chez Le Lombard (scénario Jean Dufaux)
Source : 2DGalleries
- Ce sujet a été modifié le il y a 2 ans et 11 mois par Tjahzi.
Extra Bugs ! Inséparable de sa casquette magique, Vignauxman est devant Superman !
Mohamed AouamriEn voilà une bonne nouvelle !
Nous attendons donc les récits de Thorgal vu par :
- Robin Recht début 2023
- Yann et Roman Surzhenko
- Corentin Rouge et Fred Duval
- Mohamed Aouamri en 2024
Mais avec qui est associé Mohamed Aouamri pour ce one shot ? Jean Dufaux qui reviendrait alors dans les Mondes de Thorgal ? En effet, comme le mentionne l’article de L’Essentiel paru en 2012 lors du premier tome de Saga Valta, Jean Dufaux avait déjà approché les Mondes de Thorgal :
Sur les terres islandaises
Entre histoire et conte fantastique, «Saga Valta» est la geste islandaise de Jean Dufaux. Une série dessinée par Mohamed Aouamri.
Une nouvelle série scénarisée par Jean Dufaux est toujours un événement et un plaisir. Conteur hors pair, il emmène le lecteur en Islande, avec ses forêts, ses guerriers, ses légendes et ses femmes fatales.
«En me préparant à rejoindre le projet des « Mondes de Thorgal », auquel j’ai finalement renoncé, je me suis mis à relire les légendes nordiques, et plus particulièrement les sagas islandaises. Leur écriture m’a donné l’idée de « Saga Valta »», dit Jean Dufaux.
Entre «Le Seigneur des Anneaux» et «Thorgal», entre «La Quête de l’Oiseau du Temps» et «Complainte des landes perdues», ce nouvel univers s’explore en suivant des personnages à la psychologie fouillée et complexe comme Jean Dufaux sait toujours aussi bien les imaginer.
Beau comme un dieu, faible comme un homme, Valgar de Valta, le guerrier aux cheveux d’or, a ravi le cœur d’Astridr, la fille de Thorgerr aux Cents Guerriers. Il lui a donné un fils, crime impitoyable aux yeux des lois islandaises. Sauvé par Ogerth-le-sinueux, un monstre qui fut un homme, Valgar devra lui ramener le Manteau Rouge. En compromettant la paix de l’île!
«Nous déclinons la saga en épisodes, en saisons, indépendantes les unes des autres, inscrites cependant dans la même légende», explique Jean Dufaux qui s’appuie sur Mohamed Aouamri.
«C’est un homme charmant, cultivé, à la fois fort et fragile et qui m’a aussitôt séduit… J’aime rencontrer des auteurs au talent immense. Le vrai talent… pas l’image dans le miroir», dit-il de son nouveau compère dans la BD. «L’un des défis s’est imposé dès le démarrage: il ne fallait pas tomber dans les clichés ou les travers liés à l’imagerie et à l’univers des Vikings. Il s’agissait d’être influencé, mais pas trop pour pouvoir conserver une originalité et une fraîcheur en abordant le sujet», dit Mohamed Aouamri.
Valgar, Ogerth et Thorgerr et… Hildegird-aux-courts-cheveux. Une femme d’une beauté incroyable. Intelligente, manipulatrice, vénéneuse. «Dans les sagas islandaises, j’ai découvert l’existence d’une héroïne tellement négative, pernicieuse, que depuis plus aucune femme de ce pays ne porte son nom. C’est pour cette raison que l’on retrouve dans « Saga Valta » un personnage féminin d’une force incroyable, plus forte que les hommes». Tous ces personnages ne seraient rien sans la puissance créative de Mohamed Aouamri.
«Avec « Saga Valta », je crois avoir perdu mes derniers tics de dessin. Je développe une meilleure mise en page, d’autres techniques de cadrage ras du sol pour dynamiser les plans ou très serrés sur les visages. C’est comme une partition musicale qu’il faut manier et faire varier pour en entendre la mélodie».
D. Berche
Source : L’Essentiel
Afin de mieux connaitre le dessinateur Mohamed Aouamri, j’ai visionné cet entretien réalisé en 2017 par le festival BD « Trait d’Union » de Wattrelos, lors de la fin du cycle de Saga Valta. Un artiste humble, agréable à écouter, qui parle de sa constante évolution dans son métier. Installez-vous tranquillement, l’entretien dure une demi-heure.
Thorgal-BD a écrit
Salut tout le monde ! Je vous pose une question, une vraie de vraie, j’aimerais bien avoir différentes réponses (il n’y a plus de sondages sur Thorgal.com, malheureusement). Seriez-vous intéressés par une recolorisation de « La galère noire » (voire des tomes suivants) comme ça a été le cas pour les trois premiers tomes de la série ?De mon côté, j’ai acheté les 3 tomes recolorisés, juste par curiosité, mais je reste fan de la version originale. Je viens de feuilleter mon tome 4 de « La Galère noire » de 1982, et 40 ans plus tard, je n’ai toujours pas envie qu’on y touche. Qu’est-ce qui changerait avec les nouvelles couleurs ? Les dunes de sable moins jaunes, les voiles des bateaux et les vêtements de couleurs moins vives, les ambiances dans la pénombre d’un autre ton, et surtout le prince Véronar qui perdrait ses joues roses de poupon. Mais j’ai envie de garder tout ça. A propos de Véronar, je viens de relire la réplique que Thorgal lui lance, elle est quand même incroyable :
Véronar, sans doute es-tu de ces êtres à qui la cruauté tient lieu d’autorité et intelligence… mais à mes yeux, tu n’apparais que comme le plus ignoble tas de stupidité graisseuse qui soit jamais sorti du ventre d’une femme !
Comme quoi, mieux vaut pas l’énerver, notre Thorgal !
Lokocha a écrit
Mais c’est mon intégrale Luxe de la Complainte que Grzegorz dédicace à la fin!!!!!
Dire que la mienne ne l’est même pas … (toujours les cordonniers les plus mal chaussés)
Mais si, il a pensé à toi, regarde !
Bien vu les gars, vous avez été ultra rapides sur le coup !
Allez, nouveau défi avec cette photo du Cabaret vert où Fred Vignaux se rendra dans un mois.
Mais où se trouve Fred Vignaux sur la photo des auteurs ?
Source photo : Cabaret Vert
Je suis d’accord avec cette séparation entre les albums de Thorgal et ceux des Mondes dans l’Althing, ce serait plus lisible vu la quantité d’albums au compteur. Je suis d’ailleurs d’accord avec tout ce qui permettrait d’améliorer ou de dynamiser l’Althing, pour se rapprocher de ce qu’on voit avec les évaluations et avis donnés par les lecteurs ou utilisateurs sur d’autres sites.
Déjà sur la page de l’Althing, ce serait bien de voir apparaitre l’album en passant au-dessus de son titre. Et puis je trouve que des liens devraient apparaitre vers l’Althing à d’autres endroits du site : sur la page de présentation de chaque album, et de manière plus attrayante en page d’accueil du site. Pourquoi ne pas intégrer un bandeau qui défile avec les derniers commentaires, ou tout autre présentation qui donnerait envie d’aller vers cette partie du site qui manque pour moi de visibilité.
Je n’ai pas lu « Les Seigneurs de la Terre », mais bien « Les Damnés de l’Or brun », un livre qui donne l’impression d’être dans « Rani », d’abord par les dessins de Vallès, mais aussi par une proximité avec les scénarios de Van Hamme, comme dans « Les Maîtres de l’Orge ». Intrigues, conspirations, trahisons, tout y est pour qu’aucun des personnages principaux n’en sorte indemne, l’ensemble sur fond de réalité historique.
« Les Damnés de l’or brun » est prévu en 3 tomes, sur 3 générations. Le style reste assez traditionnel, tant au niveau du dessin que du scénario, comme si on remontait quelques décennies en arrière. Puis les BD historiques sont moins ma tasse de thé, donc je dois vous avouer que cette histoire ne m’a pas passionné, même si j’adore le chocolat !
Posté 20 juillet 2022 à 9 h 12 en réponse à : Recommandations de BDs de qualité (mais genre vraiment bonnes ;) ) Lien | CiterJe lis aussi la série Tango pour me détendre, je trouve juste que ça se lit trop vite, mais j’adore les dessins de Philippe Xavier dans cette série. 6 tomes en 4 ans, le dessinateur tient la cadence ! Il est un peu comme Thorgal, Tango, il aimerait vivre en paix, mais la poisse lui colle à la peau !
C’est aussi Philippe Xavier qui avait dessiné la deuxième partie de L’Enquête sur XIII pour Jean Van Hamme. A l’époque, j’avais trouvé que ses planches étaient finement dessinées, mais manquant de profondeur et d’intensité, surtout vis-à-vis des dessins de William Vance.
Alors c’est ça, un tupilak ?
Gruissan 29 & 30 octobre 2022C’est encore un peu loin, mais j’avais envie de déjà vous partager cette date de rencontre avec Fred Vignaux, surtout parce que l’article paru sur le site Tourisme Occitanie est surprenant, je vous laisse le découvrir…
Gruissan se dessine en conte féérique le temps d’un week-end. Ouvrez le livre, il vous immergera au cœur du monde de la BD. Tournez la page, une trentaine de dessinateurs et de scénaristes vous transmettent leur passion. Continuez votre lecture, un coin jeunesse s’offre aux enfants, place à l’imagination, aux ateliers créatifs, dessins et jeux. Le chapitre qui suit vous propose : projections de films, dédicaces, expos et stand de bouquinistes. En guise de dénouement, rencontrez les plus grands auteurs tels que Frédéric VIGNAUX créateur de Thorgal, Virginie AUGUSTIN créatrice de 40 éléphants, Jean ROBA dessinateur de Boule et Bill et bien d’autres… Jean Louis TRIPP, Audois et co-créateur de Magasin Général avec Régis LOISEL, sera accompagné de son nouveau roman graphique.
Vous avez trouvé ?
Source : Tourisme Occitanie
J’ai comparé la quatrième de couverture des deux derniers tomes de la Jeunesse, c’est bien plus agréable sans la mention des différents auteurs. On a aussi retiré le slogan sous le titre de la série, et l’album « Aux Origines des Mondes ». On touche à la fin d’une époque…
Le site BDzoom nous apprend que le tirage de ce tome 10 est de 50 000 exemplaires.
Tome 40 : TUPILAKSOn peut enfin mettre un titre sur ce tome 40 qui sort le 10 novembre 2022 : TUPILAKS.
Elle est bien loin l’époque où on jouait à chercher le titre du nouvel album… avec celui-ci, on aurait peut-être pu faire un pendu ?
Mais qu’est-ce qu’un tupilak, me direz-vous ? J’ai consulté mon ami Wikipédia que je vais citer sans honte.
Un tupilak est, dans la mythologie inuite, un être maléfique créé par l’homme.
Le tupilak peut prendre des aspects très variés car il est créé à partir de morceaux d’autres animaux : ainsi, il peut avoir par exemple une tête de phoque, un corps d’ours, des pattes de canard et de renard… De plus, certaines légendes lui attribuent la capacité de prendre l’aspect d’un phoque ou d’un morse pour passer inaperçu.
Un tupilak est créé par un idisitsek, c’est-à-dire un magicien maléfique, dans le but de tuer une personne déterminée. L’idisitsek assemble des morceaux d’animaux, les ensorcelle et donne ses instructions. Le tupilak part à la recherche de sa victime. Il la tue en la dévorant. S’il ne réussit pas, il finit par renoncer et tue son créateur.
On apprend sur les sites de vente en ligne que l’album comptera 48 pages et qu’il y aura aussi un tirage de luxe. Et pour terminer, le petit résumé qui fera plaisir à Stéph car il ne dévoile vraiment rien.
De retour dans le vaisseau de ses origines, Thorgal doit affronter Néokora, une intelligence artificielle déterminée à restaurer le règne atlante…
Source : FNAC Thorgal Tome 40
Premières découvertesParcourant ma verte province (l’équivalent belge d’un département) ce dimanche matin, je passe par hasard devant un château célèbre pour avoir servi de cachette à des enfants juifs durant la guerre. Curieux, je m’arrête, pénètre dans la cour pour le voir de plus près, et je découvre à ce moment la bibliothèque locale nichée dans un coin.
Toujours aussi curieux, j’y entre et je tombe aussitôt sur le livre consacré au récit des enfants juifs. Ne voulant pas en rester là, ce bouquin sous le bras, je me dirige vers le rayon des BD pour adultes. Et là, curieusement, mon regard est tout de suite attiré par un nom bizarre, « Tir Nan Og« . Mais oui, c’est le premier album dessiné par Elvire De Cock !
Ma chance ne s’arrête pas là, car le second tome de la série est aussi bien présent, et surtout un peu plus loin, bien mise en évidence, la couverture de « Ladies with guns » est impossible à rater ! Comblé, j’emprunte le tout, en recevant en plus la confirmation que je peux rendre les livres dans ma bibliothèque la plus proche, ça aussi c’est un super service de mise en réseau !
Je vais commencer par la lecture de « Tir Nan Og » paru en 2006, puis j’enchainerai avec « Ladies with guns » sorti au début de cette année. Je reviendrai alors vous donner mon avis sur ces différents albums de notre nouvelle coloriste.
Séries récentesVoici les albums BD sur lesquels Elvire a travaillé dernièrement :
Les Frères Rubinstein chez Delcourt avec Luc Brunschwig au scénario et Etienne Le Roux ainsi que Loïc Chevallier au dessin
Ladies with guns chez Dargaud avec Olivier Bocquet au scénario et Anlor au dessin
Thorgal-BD a écrit
Comme souvent dans cette série, je peine un peu avec les personnages, qui ne s’installent pas trop. Par exemple, je viens juste de lire l’album, et je ne me souviens toujours pas du nom du nouveau pote de Thorgal… Attends voir… Bon j’ai vérifié, il s’appelle Seck.Ah mais ce n’est quand même pas si compliqué, Yann nous aide beaucoup pour la mémorisation de ses personnages : ici, il s’agit de Seck le Numide… facile, non ?
Comment ça, c’est de l’humour juste bon pour Astérix
Vente de planches originales chez Maghen13 nouvelles planches originales de Thorgal par Rosinski viennent d’être mises en vente directe chez Daniel Maghen pour un prix allant de 12 à 19 000 €. En voici une sélection subjective.
Source : Galerie Maghen
Mise à jour du jeu sorti en 2020Je ne vous en ai pas parlé depuis sa sortie en novembre 2020, mais cette seconde version du jeu XIII a été un véritable échec à cause d’un nombre incroyable de bugs. Heureusement, Microids proposera une mise à jour majeure du jeu en septembre prochain :
XIII est le remake de l’emblématique FPS en cel-shaded de 2003. Après sa sortie sur PS4, Xbox One et PC en novembre 2020, le jeu sortira sur Nintendo Switch le 13 septembre 2022.
Le même jour, le mode multijoueur en ligne sera ajouté et le jeu recevra une mise à jour majeure gratuite (déjà incluse dans la version Switch) pour les versions PS4, Xbox One et PC qui améliorera la qualité globale du jeu pour répondre aux attentes des joueurs.Avis sur l'album dans l'AlthingVoilà l’avis sur l’album que j’ai laissé dans l’Althing. Comme expliqué à ma première lecture du tome, plusieurs éléments m’ont particulièrement dérangé pour prendre du plaisir à lire cette histoire. Dommage car elle avait un certain potentiel…
« Les dessins finement détaillés de Roman Surzhenko sont cette fois agrémentés par les belles couleurs d’Elvire De Cock. Je regrette cependant qu’il n’y ait aucune mise en scène grandiose. L’effet aurait été impressionnant si on avait laissé plus de place pour dessiner l’arrivée du drakkar devant la capitale des Danes, ou la prise d’assaut de la ville.
Mais ce qui m’a particulièrement dérangé dans cet album, ce sont les morts qu’on compte à la pelle, avec des têtes tranchées et des corps transpercés à n’en plus finir. Malgré cela, l’histoire manque d’intensité, les dialogues incessants laissant peu de place à l’émotion. Et le rythme de lecture est bien freiné quand le vocabulaire technique demande des renvois d’explication en bas de page.
Dommage, car le thème de cet album aurait pu donner des scènes bien plus intenses. »Souvenirs de Haarlem par Piotr RosinskiVoici encore quelques belles photos de Haarlem prises par Piotr Rosinski. Ce n’est qu’une petite partie des 70 photos qu’il vient de partager sur sa page FB.
Source : FB de Piotr Rosinski
Thorgal-BD a écrit
Ça correspond au moment où on a beaucoup entendu que la série Thorgal devait devenir plus « adulte ». A l’époque je ne comprenais pas trop. Je me suis dit, pourquoi pas, dans le sens où j’imaginais des intrigues plus difficiles, des personnages plus rudes (comme Shardar ou Ogotaï).C’est une évolution qui m’aurait plu…
Je vous partage encore 2 images de « Sydönia » présentées par Le Lombard. Après, je m’arrête, sinon on aura bientôt diffusé la moitié de l’album… Ces 2 personnages sont importants, le premier qu’on va quitter après tant de tomes, et le second qu’on va certainement retrouver au prochain album.
Source images : FB du Lombard
-SPOILER-
Lecture également terminée de ce nouveau tome, au scénario un peu plus développé que d’habitude grâce à ses 54 planches… mais un tiers de l’album n’est rempli que de combats sanglants, un second tiers de complots en tous genres, tandis qu’un dernier tiers contient enfin quelques réflexions intéressantes. Cela reste vraiment insuffisant pour me passionner pour cette Jeunesse de Thorgal, qui devient d’ailleurs de moins en moins une série pour la jeunesse.
Les intrigues de palais et autres trahisons ne sont pas trop ma tasse de thé, mais ce qui me plait le moins sont ces morts qu’on compte à la pelle, avec des têtes tranchées et des corps transpercés à n’en plus finir. L’album refermé, j’ai repensé au « Feu écarlate », le tome 35 de la série principale, dont on se plaignait à l’époque du taux trop élevé d’hémoglobine versée. Je l’ai refeuilleté pour comparer, et franchement, l’album « Sydönia » contient bien plus de morts violentes, jusqu’à la répulsion.
C’est dommage, parce que je sentais poindre quelques réflexions moins moralisatrices, et des coups fourrés pas mal vus dans le déroulement de l’histoire. Reste encore ce besoin permanent du scénariste de nous enseigner son quota de vocabulaire technique avec renvoi en bas de page pour la traduction, ou ces phrases contenant bien trop de noms propres de lieux et personnages pour rendre la lecture agréable.
Mon espoir d’une conclusion qui arriverait enfin au tome 11 ne vient pas trop de cette histoire-ci, mais plutôt du dessinateur qui a sous-entendu qu’il lui restait un tome de la Jeunesse à dessiner. Mais avec Yann, rien n’est moins sûr, car il n’en finit pas de semer de nouvelles pistes pour la suite, notamment avec cet élixir d’éternelle jeunesse pour Sydönia. J’aimerais un dernier tome qui termine en beauté la Jeunesse de Thorgal, avec une magnifique transition vers le tome 1 de la série principale. Mais j’ai toujours en tête le formidable gâchis de l’album « Aniel », ce qui ne me rassure absolument pas pour la suite.
Je l’ai trouvé !
Il me reste à me replonger dans cette histoire commencée il y a déjà quelques tomes. Mais je peux déjà vous dire qu’à la fin de la dernière planche, il est écrit « Fin de l’épisode »…
Posté 24 juin 2022 à 21 h 34 en réponse à : Thorgal Saga – Adieu Aaricia / Robin Recht – 2023 Lien | CiterÇa commence à sentir le foin…Robin est toujours en vie !
Il nous annonce sur sa page FB qu’il lui reste une quinzaine de planches à réaliser sur un total de 106, et aussi pas mal de boulot pour Gaétan Georges.
En discutant sur FB avec les lecteurs, Robin divulgue également qu’un tirage noir et blanc de l’album est en réflexion…
Source : FB de Robin Recht
Sortie du tome X : SydöniaSortie ce 24 juin de « Sydönia », le tome 10 de la Jeunesse…
ça vaut bien un hurlement de l’ours blanc aux dents bleues
Source image : FB du Lombard
Thorgal-BD a écrit
Les dessins de cet album m’ont beaucoup plu, il y a notamment de très beaux portraits. Les couleurs sont chouettes aussi mais elles ont perdu un peu de la douceur que j’avais appréciée dans la version numérique, les contrastes sont davantage forcés, les teintes pètent davantage. Mais franchement, visuellement c’est un bien bel album.Je viens de visualiser les dernières vignettes partagées par Le Lombard, les couleurs changent des tomes précédents, elles sont même parfois surprenantes. Je suis aussi impatient de voir ce que ça donne en album. Par contre, certaines images présentées sont vraiment violentes, j’en ai même laissé tomber que je n’appréciais pas.
Source : FB du Lombard
J’ai enfin lu le second tome de « La fortune des Wincslav ». On retrouve clairement la patte de Jean Van Hamme dans ce récit, avec ses surprises et trahisons au travers d’une saga familiale, devenue un genre à part entière dans sa bibliographie.
Au fil des générations de la famille Wincslav, même s’il y a des liens entre les tomes, le basculement d’une décennie à l’autre se fait parfois simplement en tournant la page de l’album, sans même un commentaire comme « 10 ans plus tard… », ce qui peut être perturbant. Mais le plus gênant est le manque d’intensité et d’émotion : on ne ressent pas grand chose durant la lecture, même lors de la disparition d’un personnage principal de l’histoire.
Il faut dire que le dessin de Philippe Berthet est trop propre pour nous faire vibrer, les visages des protagonistes restant souvent froids, ce qui n’éveille guère d’empathie pour leur destin. Je ne suis pas sûr que le dessin de Philippe Berthet (que j’ai pourtant apprécié dans le XII Mystery consacré à Irina) soit celui qui convienne le mieux à ce genre de récit. Côté dialogues, on retrouve le cynisme particulier de Jean Van Hamme, avec des tournures de phrases manquant parfois de naturel.
Ce n’est donc pas un coup de foudre pour cette série, même si je lirai le dernier tome avec intérêt pour découvrir quel lien Jean Van Hamme fera avec le premier tome de la série principale de Largo Winch. En attendant, j’ai découvert que c’était via les animaux familiers que le lien a été créé avec le monde de Thorgal.
Posté 16 juin 2022 à 22 h 17 en réponse à : Thorgal – 1 – La magicienne trahie – Nouvelles couleurs ! Lien | CiterL'étagère imaginaireVoici un avis sur la nouvelle colorisation de Thorgal paru sur le blog « L’étagère imaginaire« . Article rédigé par Blondin, bibliothécaire dévoreur de BD et des imaginaires graphiques.
« Salut la compagnie !
On va débuter cette nouvelle semaine par une actu éditoriale qui m’intéresse particulièrement puisque Thorgal reste une de mes séries préférées et parce que je suis toujours de près les démarches des éditeurs visant à réactiver des fonds de catalogue. Déformation professionnelle de bibliothécaire sans doute, c’est le même esprit qui anime ce blog lorsqu’on s’efforce de tisser des liens entre des séries, des auteurs et des genres ou pour rappeler à vos bons souvenirs des pépites qui méritent toujours l’intérêt des années après leur sortie.
L’info n’a pas vraiment fait les gros titres malgré le statut de série majeure dans les ventes de BD franco-belge depuis de longues décennies. Lorsque le Lombard a annoncé la recolorisation des premiers volumes de la saga du Ulysse scandinave, beaucoup de spécialistes, fins connaisseurs ou patrimonialistes (les gardiens du temple) ont crié au loup, à l’opération commerciale cupide qui dénature affreusement l’œuvre du maître Rosinski. Il est vrai que certaines expériences passées assez peu justifiées ont laissé des traces. Quand Casterman a colorisé le Grand pouvoir du Chninkel, œuvre majeur de la collection (A suivre) il n’y avait pas d’autre intérêt que de ressortir un fond de catalogue un peu oublié en croyant que les jeunes lecteurs allaient plus facilement plonger avec de belles couleurs. Pour rappel l’album était paru volontairement en n&b et on a pu comparer cela à la colorisation des Tontons flingueurs, autre œuvre choisie en monochrome par ses auteurs. La légitimité avait été garantie en clamant le soutien de Rosinski mais le découpage en trois volumes reliés ne pouvait que pointer l’aspect commercial.
Pour Thorgal ce n’est pas tout à fait la même chose puisqu’il faut reconnaitre que les tout premiers volumes de la série étaient dotés de colorisations typiques de l’époque (et de la technologie d’impression d’alors), souvent criardes et parfois baveuses. Ainsi le comparatif des premières pages de l’Ile des mers gelées donne plutôt envie de relire la nouvelle version qui modernise beaucoup les planches. Je ne fais pas partie des puristes qui crient au loup et à la trahison de « l’esprit » quand le résultat est amélioré. Ainsi les deux premiers tomes peuvent profiter de cette colo il est vrai très réussie (Gaétan Georges officie déjà depuis plusieurs années sur les séries Thorgal) mais dès Les trois vieillards du pays d’Aran (le tome trois) on touche les limites de l’exercice puisque hormis un assombrissement manifeste des ambiances (voulue pour manifester les cieux gris de Scandinavie ?) on ne voit pas bien ce qu’apportent les nouvelles teintes. Grzegorz Rosinski n’était pas un grand coloriste avant de se mettre en couleurs directes mais s’est amélioré tout le long et on n’imagine pas l’éditeur aller même jusqu’à reprendre le magnifique travail sur le cycle du Pays Qâ.
En discutant avec un libraire, il me faisait remarquer un effet pervers de cette opération, qui donnait le sentiment de lire un album paru en 2020, en perdant un côté désuet d’origine. Si je ne regretterai jamais les jaunes fluo d’époque, je reconnais que cela procure une certaine uniformisation pas anodine, le coloriste allant bien plus loin qu’un simple changement de teintes en rajoutant ombres et effets de lumière. Je remarque souvent que des dessinateurs moyens peuvent se trouver très agréables à l’œil après le passage d’un grand coloriste. Pourquoi pas mais cela interroge sur la création de l’auteur.
Pour conclure je ne peux qu’inviter ceux qui ne connaissent pas encore cette magistrale série à profiter de l’expérience (à 5 euros l’album, on ne peut pas dire que ce soit ruineux) sur les nouvelles couleurs avant de basculer, si cela vous plait, sur les albums classiques dès le cycle des Ombres. »
Blondin
Source : L’étagère imaginaire
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