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Les dieux ont mis un homme à l'épreuve

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Tjahzi

Toutes mes réponses sur les forums

40 sujets de 2,441 à 2,480 (sur un total de 4,485)
  • Auteur
    Messages
  • en réponse à : Rencontre avec Surzhenko et De Vita Lien | Citer

    Elle est cool la vie de dessinateur des Mondes de Thorgal : dessiner des petits mickeys et prendre des selfies sur la plage ! 

    Galathorn a écrit
    Le petit coucou promis en vidéo

    Merci à tous les deux pour le bonjour !    Par contre, la vidéo de Roman au travail ne fonctionne pas.

    en réponse à : Thorgal – 9 – Les archers Lien | Citer
    Colorisation planche 31

    En vente actuellement sur 2DG, la mise en couleur de la planche 31 par Grzegorz Rosinski.

    en réponse à : Le personnage mystère Lien | Citer

    Quelle salve de questions ! 

    Femme?   

    Viking?   

    Jeune?   

    Riche?  non 

    en réponse à : Kivu Lien | Citer
    Interview sur Ligne Claire

    Belle interview de Jean Van Hamme ICI sur Ligne Claire pour l’arrivée de Kivu, la BD sans doute la plus engagée de l’auteur. Sortie annoncée pour le 14 septembre. Voici de courts extraits du début et de la fin de l’entretien.

    Jean Van Hamme, c’est votre retour au scénario avec un texte percutant qui prend position sur un sujet bien réel, d’actualité. Comment en êtes-vous arrivé à écrire Kivu ?

    Le mot est mal choisi mais c’est une sorte de commande. Mon dentiste a un ami, Bernard Cadière, un grand chirurgien, spécialiste de la laparoscopie, une technique reconstructrice. Nous avons sympathisé et il m’a parlé de Panzi, un hôpital près de Bukavu capitale du Sud Kivu, grande province à l’est de la RDC, l’ancien Congo belge. Le Kivu où je suis allé en 1959 est une région superbe, de petite agriculture à 1500 mètres d’altitude où pour le malheur de ses habitants on a découvert, à fleur de sol, des minerais précieux, entre autres pour les composants informatiques dont le coltan qui a l’avantage d’être non corrosif et très conducteur. Il est essentiel aux portables, tablettes et autres car sans ce coltan, pour faire simple, ils fondraient. Cette découverte a été simultanée avec le génocide en 1994 au Rwanda.

    Donc c’est le docteur Cadière qui est un peu à l’origine de cet album ?

    Cadière que l’on le surnomme l’homme qui répare les femmes, va régulièrement à Panzi aider le docteur Mukwege fondateur du centre car on tue au Kivu pour le coltan. On viole et on mutile les femmes pour chasser les agriculteurs de leur terre. Il m’a présenté la situation qui dure depuis 25 ans et il m’a demandé si je pouvais faire une BD sur ce sujet. C’était il y a trois ans. Je me suis documenté sur les minerais au Congo, en Afrique qui provoquent des frénésies meurtrières. J’ai un peu hésité et me suis dit que je ne pouvais pas faire une histoire didactique qui risquait d’être ennuyeuse. Pourquoi ne pas écrire une fiction avec des personnages inventés qui mettent en cause les vrais responsables de cette ruée, les multinationales etc… ? J’ai proposé cette solution à Cadière avec en arrière-plan ce qu’il se passe là-bas. Ce qui pour moi est inhabituel.

    […]

    Vos autres actualités ?

    Il y a le dernier XIII Mystery et un second tome de l’Enquête. Au dessin du Mystery, c’est Olivier Grenson. Philippe Xavier illustre la suite du premier tome de l’Enquête XIII parue en 1999. Sortie en octobre. J’ai un Blake et Mortimer pour 2020, avec deux dessinateurs hollandais actuellement sur le diptyque d’Yves Sente. Sinon je me la coule douce (rires).

    XIII pour vous, c’est vraiment fini ?

    Fini, fini… Yves Schlirf éditeur de Dargaud Belgique aimerait bien qu’on voit ça de plus près. On a peut-être une idée sur laquelle je suis en train de travailler. Il est un peu tôt pour en parler.

    Ça pourrait se faire ?

    Oui. Mais laissez-moi avancer.

    en réponse à : Rencontre avec Surzhenko et De Vita Lien | Citer

    Waouh ! Merci pour le reportage sur le vif Galathorn ! 

    Après la galère avec les transports en commun puis l’achat obligatoire d’un BD, quelle consécration de retrouver Roman !    Par contre, lui faire dessiner ce vil Lundgen, c’est dommage, alors que la Gardienne des clés n’attendait que toi !

    L’achat obligatoire d’une BD ne me surprend pas, c’est couramment pratiqué pour les dédicaces des auteurs. Par contre, c’est toujours annoncé à l’avance. Alors comme ça, tu te promènes sans un sou en poche ? 

    en réponse à : La croisière fantastique Lien | Citer

    La description du sous-bock vendu chez Millon apporte quelques informations :

    La Croisière fantastique, illustration au stylo bille réalisée sur un carton de bière. Composition représentant le capitaine et son vaisseau pour cette série humoristique publiée aux Editions du Lombard en 1987/88. Signée et datée 1978 par Rosinski.

    Et j’ai déniché chez Huberty Breyne une autre illustration avec le même personnage, signée cette fois Rozek.

    en réponse à : La Complainte des Landes Perdues Lien | Citer
    Couverture du tirage de tête #10 Inferno

    Béatrice Tillier participe au festival BD d’Evreux ce week-end en compagnie de Fred Vignaux (voir l’article ICI). Le tirage de tête de son prochain album de la Complainte sortira le 23 novembre, en voici la couverture.

    en réponse à : XIII – XIII Mystery Lien | Citer
    Une planche d'Olivier Grenson

    Je n’ai pas pu résister à lire ton spoiler Sylveyrier…    Et là je suis impatient de découvrir l’album 

    En attendant, Olivier Grenson nous partage une planche du XIII Mystery sur sa page FB.

    en réponse à : Dédicaces Lien | Citer
    Aaricia

    Voilà un superbe portrait d’Aaricia comme on aimerait la retrouver bientôt sous la plume de Grzegorz Rosinski. 

    Source image : eBay

    en réponse à : Thorgal – 11 – Les yeux de Tanatloc Lien | Citer

    Merci pour cette nouvelle fiche, l’album en valait vraiment la peine ! 

    Déjà, en commençant par revoir les premières planches, les jurons de Pied d’Arbre m’ont refait penser à ceux du Capitaine Haddock ! Et les réparties des personnages qui traversent la forêt impénétrable sont tellement efficaces. L’humour, et surtout l’ironie, sont ici savamment dosés.

    Arrive la visite de l’atelier de Rosinski : quelle débauche de moyens, tu nous envoies les meilleurs guides qui soient pour découvrir l’encrage et les couleurs des différentes cases. Et quelles analyses fouillées, on se croirait déjà dans la partie « A propos » !

    Venons-y à cette analyse, qui nous emmène d’un duo à l’autre. Agréable à lire, c’est un vrai plaisir de se laisser conduire ainsi à travers l’album.

    Ah oui, puis il reste cette scène : Le jour où la Terre entière est tombée amoureuse de Kriss de Valnor. 

    Magnifique !  

    en réponse à : XIII l'enquête – Partie II Lien | Citer
    Planche de l'album dessiné par Philippe Xavier

    Sur son compte Twitter, le directeur éditorial de Dargaud, Yves Schlirf, nous partage une planche du 13bis de XIII.

    en réponse à : Le personnage mystère Lien | Citer

    Retour d’un personnage mystère 

    La question interdite

    Pour ce personnage, vous ne pouvez pas poser de questions sur ce critère :

    – Sa série : Thorgal – Kriss de Valnor – Louve – Jeunesse 

    en réponse à : Kaboom! Lien | Citer
    Kaboom! #8 s’envoie en l’air avec Romain Hugault et Yann.

    Et terminons ce retour dans le temps sur Kaboom! avec les auteurs de Thorgal et ses Mondes. Cette fois, c’est Yann que nous retrouvons en 2014 en compagnie de Romain Hugault pour « Le Pilote à l’Edelweiss ».

    « Un pilote qui affirme qu’il n’a jamais peur en avion est un menteur ! ». C’est en tout cas ce que pensait Louis Thaden, véritable pionnier de l’aviation. Romain Hugault et Yann le contrediront-ils ? Rien n’est moins sûr avec à ses trousses… « Le Pilote à l’Edelweiss » !

    en réponse à : Yann Lien | Citer
    Les Innommables aux Editions Dargaud

    Les Innommables, la série culte et irrévérencieuse de Yann et Conrad, a débuté dans le Journal Spirou dans les années ’80 avant que ses auteurs s’en fassent virer (à lire ICI). Dans les années ’90, la série a été relancée chez Dargaud grâce à son directeur éditorial Yves Schlirf. Celui-ci nous partage sur sa page Twitter les photos de la signature des contrats avec Claude de Saint-Vincent, le directeur général du groupe Média participations.

    De gauche à droite, on trouve donc Yann, Claude de Saint-Vincent, Yves Schlirf et Conrad. 

    en réponse à : Thorgal – 3 – Les trois vieillards du Pays d'Aran Lien | Citer
    Illustration du tome 3

    Une illustration du tome 3 est actuellement en vente sur 2DG par Polish Comic Art.

    en réponse à : La vengeance du comte Skarbek Lien | Citer

    Thorgal-BD a écrit
    Et le hasard a fait que sur les trois photos, l’une a été une page cochonne où l’artiste peignait ses deux jolis modèles.

    Le hasard fait bien les choses ! 

    en réponse à : Le personnage mystère Lien | Citer
    Varth/Ogotaï

    Bien vu Laurent, il s’agit de Varth/Ogotaï dans « La cité du dieu perdu ». 

    en réponse à : Jeunesse de Thorgal – 7 – La dent bleue Lien | Citer

    C’est pas que je sois pressé d’avoir le nouvel album de la Jeunesse, mais quand je sais que Roman l’a déjà terminé, et qu’il faudra attendre minimum 6 mois pour le lire, c’est là que ça me parait long… 

    Thorgal-BD a écrit
    accro aux réseaux, Tjahzi ? Attention, n’oublie pas d’aller un peu dans le hamac sous le grand chêne.

    C’est à Thorgal que je suis accro, je ne fréquente les réseaux sociaux que pour avoir de ses nouvelles. 

    Mais tu as raison pour le hamac, ça fait des mois que je dois en commander un nouveau pour le fond de mon jardin… 

    en réponse à : Le personnage mystère Lien | Citer

    Ami ou ennemi de la famille Aegirsson? Ennemi (ce qui est plutôt choquant)

    Mort ou vif? Mort

    Vieux?   

    en réponse à : XIII – Sente et Jigounov Lien | Citer

    Salut Nico, l’article mentionne 2019 pour la parution du prochain tome, qui fera partie d’un cycle plus court en 2 ou 3 albums.

    Laurent a écrit
    Je viens de trouver un interview de Jigounov qui date de 2016, pour la sortie de « l’heritage de Jason McLane », il a peut-être déjà été publié ici.

    Merci Laurent, je n’avais jamais lu cet interview où l’on découvre la manière de travailler de Jigounov. Je suis impressionné par son dégoût pour le dessin quand il termine un album. C’est marrant qu’il compare ses envies avec celles de Rosinski.

    Ce qui est bizarre, c’est cette histoire d’album spécial dans la veine de XIII L’enquête qui concerne ses 5 albums de XIII. Je me demande si ce projet n’a pas télescopé celui de Van Hamme et Xavier

    en réponse à : XIII – Sente et Jigounov Lien | Citer
    XIII tome 25 planche 14

    Le site néerlandophone Stripspeciaalzaak publie en avant-première une planche du prochain album de XIII.

    en réponse à : Le personnage mystère Lien | Citer

    série principale uniquement? 

    en réponse à : Le personnage mystère Lien | Citer

    Féminin? Indéterminé? Masculin 

    en réponse à : Jeunesse de Thorgal – 7 – La dent bleue Lien | Citer
    Fin de l'épisode

    Comme Roman Surzhenko l’annonce sur sa page Instagram, voilà la fin de l’épisode qui s’affiche. Pourtant, nous devrons attendre l’année prochaine pour découvrir ce tome 7 de la Jeunesse de Thorgal. Dommage…

    en réponse à : Kriss de Valnor – 8 – Le maître de justice Lien | Citer

    Thorgal-BD a écrit
    Alors je vous propose quelques images extraites de l’album, histoire d’aider les lecteurs à avoir envie de l’ouvrir quand même ! Pour ma part je lutte comme toujours pour réussir à récupérer les images sans lire la page qui est autour. Mon petit plaisir sera de le lire en vrai papier, comme à chaque fois. J’ai lu la 1ère partie du scénario que Mathieu m’avait gentiment envoyée, j’ai hâte de voir ce que ça donne en images !

    Ah, donc si on doit se plaindre du début de l’album, c’est sur toi qu’on retombe ? 

    en réponse à : Thorgal – Intégrale N&B Niffle Lien | Citer

    Imprimé, relié et emballé, l’album est en approche…

    en réponse à : Yann Lien | Citer
    Atom Agency

    Nouvelle série pour Yann et Schwartz : Atom Agency. Sortie prévue le 19 octobre aux éditions Dupuis.

    LES BIJOUX DE LA BÉGUM

    Cannes, août 1949. La Cadillac qui transporte l’imam le plus riche du monde et son épouse, la Bégum, vers l’aérodrome de Nice est attaquée en plein jour. En quelques minutes à peine se déroule le hold-up le plus spectaculaire de l’après-guerre : bloqué par une traction avant et menacé de mitraillettes, le couple Aga Khan se voit délesté d’un petit sac à main renfermant entre autres un diamant de 22 carats… Montant du butin : plus de 200 millions de francs en bijoux… et une rallonge en liquide !

    À Paris, le jeune Atom Vercorian, fils de flic se rêvant détective privé, y voit le gros coup qui lui manquait pour lancer son agence : si son commissaire de père patauge au Quai des Orfèvres, lui saura faire parler le fameux réseau arménien ! Flanqué de Mimi, une souris au caractère bien trempé, et rejoint par Jojo la Toupie, ancienne gloire du catch catégorie poids lourds dont le passé pourrait bien être lié à celui de la Bégum, l’apprenti enquêteur remonte la piste des braqueurs, aiguillé par les anciens compagnons de maquis de son paternel…

    en réponse à : Jeu d'éleusis Lien | Citer

    Allez, je fais un petit récap’ pour ceux qui n’ont pas tout suivi :

    Aaricia  

    Kriss  

    Wor  

    Shaniah  

    Syrane  

    Yarilo  

    Zarkaj 

    Lehla  

    Salouma  

    Jolan  

    Solveig  

    Maloc  

    Ingvild  

    Alinoe  

    non

    Thorgal  

    Hiérulf  

    Anina  

    La gardienne des clefs

    Les jumeaux archers à la coupe au bol

    Gandalf  

    Jorund  

    Ewing  

    Volsung  

    Nidhogg  

    Arachnea  

    Ingrid  

    Slive  

    Migaïl  

    Shardar  

    Veronar  

    Manthor  

    Haynée  

    Bon, je reconnais qu’il peut y avoir l’une ou l’autre erreur, mon critère n’est pas 100% vérifiable…

    Penny ne peut pas relancer directement. Kartlis, tu as une idée de ton côté ? 

    en réponse à : Jeu d'éleusis Lien | Citer

    Je suis désolé Penny, ce n’est pas ça 

    Je réponds plutôt :

    Solveig 

    Maloc 

    Manthor  non

    Ingvild 

    Alinoe 

    Haynée  non

    en réponse à : Kaboom! Lien | Citer
    KABOOM! #22 – À la conquête de l’Ouest avec l’Undertaker, Jonas Crow

    Retour en 2015 avec l’émission Kaboom! consacrée à la série « Undertaker ». C’est l’occasion de retrouver avec plaisir un des scénaristes de « Thorgal », Xavier Dorison, et son acolyte Ralph Meyer au dessin.

    en réponse à : Undertaker – Dorison et Meyer Lien | Citer
    KABOOM! #22 – À la conquête de l’Ouest avec l’Undertaker, Jonas Crow

    Retour en 2015 avec l’émission Kaboom! consacrée à la série « Undertaker ». C’est l’occasion de retrouver avec plaisir un des scénaristes de « Thorgal », Xavier Dorison, et son acolyte Ralph Meyer au dessin.

    en réponse à : XIII – XIII Mystery Lien | Citer

    Bérengère Marquebreucq, la coloriste du tome 13 des Mystery, nous partage quelques cases de l’album sur sa page FB.

    Une rencontre inopinée…

    en réponse à : Kriss de Valnor – 8 – Le maître de justice Lien | Citer

    Pas besoin de l’acheter, il suffit de l’imprimer ici ! 

    en réponse à : Kivu Lien | Citer
    Kivu dans ActuaBD

    L’album Kivu, écrit par Jean Van Hamme et dessiné par Christophe Simon, sortira le 14 septembre dans la collection Signé du Lombard. Il bénéficie d’une très belle chronique dans ActuaBD : http://www.actuabd.com/Kivu-la-rentree-choc-de-Jean-Van-Hamme

    Plutôt que de présenter uniquement Kivu, l’auteur de l’article, D. Pasamonik, revient sur l’ensemble de la carrière de Jean Van Hamme afin de situer l’album comme point d’orgue du parcours d’un scénariste unique !

    Avec Christophe Simon au dessin, « Kivu » qui paraît au Lombard en septembre est l’un des albums-choc de la rentrée. Par son sujet, la pertinence de son propos, par la qualité de son graphisme et de sa documentation, cet album confirme l’importance du parcours de Jean Van Hamme, un scénariste trop souvent méprisé.

    Jean Van Hamme aura tout fait dans ce métier : commissaire d’exposition (il monte en 1968 avec l’aide de Greg et de Thierry Martens, la première grande exposition d’originaux de bande dessinée en Belgique : « Introduction à la bande dessinée belge » à la Bibliothèque royale de Belgique Albert Ier), scénariste de BD, de télévision et de cinéma, éditeur…

    Tout cela après avoir crapahuté en bagpacker dans toute l’Europe, fait une nuit de la prison en Turquie, comme Largo Winch, au terme d’un parcours de jeune cadre commercial dans une multinationale.

    On ne retient de lui que ses gros best-sellers Thorgal, XIII et Largo Winch et avec eux des idées simplistes : Van Hamme, admirateur militariste de l’Amérique et du capitalisme. Il faut dire que son passage comme Directeur Général chez Dupuis et ses sorties à l’emporte-pièce peu amènes, trempées de cynisme, ont contribué lui donner l’image d’un auteur revenu de tout, un peu méprisant. Et si au contraire, cette attitude n’était pas plutôt celle d’un homme qui raconte le monde depuis très exactement cinquante ans cette année, et qui le voit, quelque peu désabusé, s’enfoncer inexorablement dans une bêtise suicidaire ?

    Pour ceux qui l’ont peu ou mal lu, Van Hamme, feuilletonniste émérite, est une sorte d’antéchrist de la créativité : une narration trop bien huilée, une pensée conservatrice et une diffusion – horresco referens ! – « commerciale » !

    Il suffit pourtant de regarder son parcours. Dès 1968, il publie chez Éric Losfeld, un éditeur indépendant d’avant l’invention des éditeurs indépendants, un roman graphique, oui, madame, signé par Paul Cuvelier, le meilleur dessinateur belge réaliste de son temps : Epoxy, dont l’héroïne dénudée porte un nom de polymère. Un mélange de science-fiction et de mythologie qui a gardé aujourd’hui toute sa pertinence. Un classique de nos jours publié au Lombard.

    On connaît les grandes étapes de la suite dont on oublie souvent Histoire sans héros (1977, dessiné par un Dany réaliste, au Lombard), à contre-courant de ces séries à personnage favorisées par son éditeur, de l’anti-48cc en quelque sorte ; SOS Bonheur (1988, dessins : Griffo, Ed. Dupuis), joyau de la collection Aire Libre où l’auteur fait une réflexion douce-amère sur l’État-providence et qui déploie bon nombre de thématiques que l’on retrouvera dans son œuvre ; la même année, il publie, sous le crayon brillantissime de Rosinski, Le Grand Pouvoir du Chninkel (Ed. Casterman) dans (A Suivre), le temple français des « romans graphiques » aux côtés de Pratt, Tardi, Schuiten, excusez du peu.

    On qualifie souvent Van Hamme de thuriféraire du capitalisme à cause de son « milliardaire en Blue Jeans ». Ceux qui disent cela ne l’ont pas lu : de ses Maîtres de l’orge (1992, dessins de Francis Vallès, Ed. Glénat) à l’épisode de Largo Winch : Le Prix de l’argent (2004, dessins de Philippe Francq, Ed. Dupuis), ses récits ont souvent des accents sociaux et humanistes. Qui, avant l’arrivée de Trump, s’interrogea sur la possible dérive fasciste de la présidence des USA sinon Van Hamme dans XIII ? Thorgal, comme Chninkel sont des réflexions laïques sur le rapport de l’homme au divin.

    À 79 ans, Jean Van Hamme fait ses adieux à la bande dessinée comme Joséphine Baker à la scène, c’est-à-dire sans la quitter vraiment. Les dernières productions des grands auteurs portent souvent mieux leur message que toutes leurs œuvres précédentes. Will Eisner, au crépuscule de sa vie, fit ses chefs d’œuvre les plus marquants : Le Contrat avec Dieu, Fagin le juif et Le Complot. Kivu qui paraît à la rentrée est fait du même bois. C’est une œuvre-balise, un fanal qui fait un peu le bilan de ce monde que Van Hamme a vu évoluer depuis près de 80 ans. Et qui va mal.

    On continue à y piller l’Afrique, comme dans le Congo belge de son enfance, entretenant la misère, les inégalités pour mieux préserver notre confort occidental. Tout se décide dans une lointaine multinationale qui envoie dans l’actuelle République du Congo un jeune cadre dont la mission est de remplacer une barbouze pour une autre afin que le business soit préservé. La vie ne vaut rien face à la rapacité du profit.

    Le sujet, inspiré de l’histoire du médecin Denis Mukwege, mis en lumière par le livre « L’Homme qui répare les femmes » de la journaliste belge Colette Braeckman est irracontable en bande dessinée : vingt ans de conflits tribaux, des histoires de femmes violées et torturées, de nettoyages ethniques effroyables massacrant des milliers de gens au profit de seigneurs de guerre financés par des industriels impavides. Et pourtant, Jean Van Hamme le fait. Au passage, il nous gratifie d’un instantané plutôt bien renseigné de la situation politique de la région.

    Ce bel album est magnifiquement dessiné par Christophe Simon qui, après avoir été le disciple de Jacques Martin sur Alix et sur Lefranc, avait mis ses pas dans ceux de Paul Cuvelier en dessinant une suite à son Corentin, dans un récit écrit par… Jean Van Hamme. Il a, comme le dessinateur lensois, cette science des anatomies et de la composition d’une belle rigueur classique et d’une sensualité de tout instant. Un travail impressionnant.

    Pour Jean Van Hamme qui dut à Paul Cuvelier son introduction dans la profession (il scénarisa Corentin juste après Epoxy), il y a là comme une forme d’achèvement. Une boucle qui souligne la cohérence du parcours d’un auteur qui reste, suivant le qualificatif que le caricaturiste André Rouveyre appliqua jadis à André Gide, « un contemporain capital ».

    D. Pasamonik

    • Ce sujet a été modifié le il y a 6 ans et 9 mois par Tjahzi.
    en réponse à : Undertaker – Dorison et Meyer Lien | Citer
    Panoramique d'ouverture Undertaker #5

    Encrage par Ralph Meyer de la planche d’ouverture du tome 5 d’Undertaker. J’adore ! 

    en réponse à : Le personnage mystère Lien | Citer

    Nouveau personnage mystère à découvrir. 

    La question interdite

    Pour ce personnage, vous ne pouvez pas poser de questions sur ce critère :

    – Son origine : Viking – Atlante – humain – dieu – géant – monstre – animal – autre

    en réponse à : Le personnage mystère Lien | Citer
    Calédonienne

    est-ce la voyante qui prédit à Kriss son 1er enfant? 

    Bravo Penny    C’est bien elle, la Calédonienne que Kriss rencontre dans « La sentence des Walkyries ».

    en réponse à : La vengeance du comte Skarbek Lien | Citer
    Chroniques des albums sur BDGest

    Du contenu inédit, je suis aussi demandeur ! 

    Non, non, rien à voir avec le fait que ce soient des scènes osées.  

    Pour ceux qui ne connaîtraient pas « La vengeance du Comte Skarbek« , voici deux belles chroniques parues sur BDGest au moment de la sortie des 2 tomes de l’histoire écrite par Yves Sente et dessinée par Grzegorz Rosinski.

     

    1/ Deux mains d’or

    Paris, 1843. Un mystérieux aristocrate polonais, le Comte Skarbek, débarque à Paris avec la ferme intention de nuire au marchand d’art Northbrook. Plusieurs artistes doivent la célébrité à ce Northbrook : parmi eux, Louis Paulus, jeune peintre surnommé « Les Mains d’Or » et trop tôt disparu, dont il affirme détenir toutes les toiles et pour lesquelles il a signé un accord de vente exclusif avec les industriels Courselle et Maussard. Le Comte va alors prouver à ces derniers qu’il n’en est rien car il détient lui-même 227 toiles inédites du jeune peintre. A l’instigation du Comte, Courselle et Maussard intente un procès à Northbrook. Ce procès sera pour Skarbek l’occasion de régler bien des comptes… 

    Si ce résumé vous évoque une histoire semblable où un certain Edmond Dantès, sous les traits du Comte de Monte-Cristo, débarque à Paris pour se venger des Danglard, Mondego ou Villefort, on ne pourrait que vous donner raison car les auteurs se sont vraisemblablement inspirés du célèbre roman d’Alexandre Dumas. Les auteurs nous livrent un récit très dense axé sur une seule action principale (le procès) à travers lequel le Comte Skarbek délivre petit à petit et de manière machiavélique les éléments de son passé qui l’ont amené à organiser cette action judiciaire. Son plaidoyer est aussi l’occasion pour les auteurs de peindre sans complaisance les mœurs des classes dirigeantes et l’hypocrisie générale de la société de la première moitié du 19ème siècle : les personnages véhiculant dans le récit (y compris le personnage principal, aveuglé par sa soif de vengeance) n’échappent pas à cette critique sans appel. Le scénariste Yves Sente a réussi, tout en gardant les ficelles principales du récit de Dumas, à écrire un récit original, palpitant et agrémenté de riches personnalités. 

    Quant au dessin, attendez-vous tout simplement à recevoir un claque car Rosinski, le vrai, l’unique, est de retour. Si l’on prétendait, à la lumière des derniers Thorgal, que Rosinski avait perdu son talent, « La Vengeance du Comte Skarbek » tend à prouver le contraire : Rosinski reste un des grand maîtres actuels de la bande dessinée. Son style inimitable, qui fait plus penser à une aquarelle qu’à un dessin de bandes dessinées, sert admirablement le récit en jouant à merveille sur les couleurs et sur les contrastes. Un pur chef d’œuvre qui rappellera à d’aucuns les meilleurs Thorgal ou alors l’inoubliable « Grand Pouvoir du Chninkel ». 

    Cette œuvre à donc tout pour séduire : un récit haletant et prenant, servit par un graphisme magnifique. On en redemande. 

    Chronique par A. Legrain sur BDGest

     

    2/ Un cœur de bronze

    Après avoir été laissé pour mort, le peintre Louis Paulus revient sous l’identité du comte Skarbek pour confondre Northbook, le marchand d’art qui avait failli le tuer et qui s’est emparé de ses biens. Ayant réussi à traîner celui-ci devant la justice, Skarbek lève devant la Cour le mystère sur son passé récent… 

    Paru il y a quelques semaines, cet album était peut être l’un des plus attendus de cette fin d’année pourtant riche en événements. A partir d’une histoire librement inspirée du Comte de Monte-Cristo d’Alexandre Dumas, le premier tome, publié début 2004, avait en effet fait très forte impression, notamment grâce à des dessins magnifiques en couleurs directes de Rosinski. 

    Très rapidement, et peut être même dès la couverture, l’une des plus réussies de l’année, on sent qu’on en sera pas déçu avec cette seconde partie. Le graphisme demeure époustouflant, mais on a peine le temps d’en profiter car l’intrigue parfois un peu lente dans le premier tome prend son essor dès les première planches. Le procès continue, mais après les présentations qui ralentissement forcément la narration, place aux révélations et aux coups de théâtre. Parfois un peu prévisibles, les événements se succèdent sur un rythme enlevé jusqu’à la dernière page, et devraient assurément ravir tous les amateurs du genre. La filiation avec Dumas est ici moins évidente que pour le premier album, même si Sente multiplie les clins d’œil ; c’est d’ailleurs préférable dès lors que le plaisir dans ce genre de lecture repose avant tout sur la surprise. 

    Pour autant, et même si on peine à trouver des défauts dans cette histoire très bien écrite, il lui manque sans doute un brin d’originalité, ou peut-être ce soupçon de caractère qui en aurait fait un album exceptionnel au regard de la partie graphique. Ce diptyque n’en demeure pas moins une très belle réalisation, et deviendra très probablement un classique dont on retiendra en premier lieu le travail d’un Rosinski au sommet de son art.

    Chronique par M. Antoniutti sur BDGest

    en réponse à : Le personnage mystère Lien | Citer

    Ça ressemble bien au père adoptif de Kriss, Ferkel…  non 

    en réponse à : Kriss de Valnor – 8 – Le maître de justice Lien | Citer

    Ça me plait assez bien, cette idée de revenir au point de départ, comme si les 8 tomes de la série Kriss n’étaient qu’une parenthèse qu’on referme.    Mais les vêtements qu’elle porte en couverture de cet album ne sont pas tout à fait ceux du tome 28 de la série mère. C’est plutôt la tenue portée par son double dans « La montagne du temps » avant de se faire trucider dans l’eau. Ces crânes qui servent de décor me font eux penser à la « Complainte des Landes perdues ».

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