Toutes mes réponses sur les forums
-
Messages
-
Vaison-la-Romaine
Dédicaces au festival BD de Vaison-la-Romaine du 23 au 25 septembre 2016
http://www.bdaoc-vaison.net
La rentrée n’est pas de tout repos pour Grzegorz Rosinski et Roman Surzhenko. Après le festival BD de Bruxelles, c’est à Vaison-la-Romaine que vous pourrez les retrouver le week-end prochain. Ils y dédicaceront tous deux leurs albums, dont le tout nouveau tome de Louve pour Roman. Voici quelques photos du précédent festival que Grzegorz présidait en 2014 :
Ah bon, tu as reconnu quel animal c’était Tyseria ?
L’actualité continue ! Le Lombard partage sur sa page Facebook quelques images du prochain album :
Et c’est parti pour l’impression !
https://www.facebook.com/piotr.libertago/videos/10154405372674336/
(Stéph, tu pourrais afficher la vidéo STP ?)Piotr nous montre toutes les étapes de la réalisation. Je ne savais pas qu’il devait tout découper comme ça à la main !
Et faut pas mélanger les langues en plus !
Vu sur le Twitter du Lombard et le Facebook de Piotr Rosinski, la validation de la couverture de l’album 35 chez l’imprimeur Pollina en Vendée.
Avis sur Sens CritiqueJe viens de lire sur le site Sens Critique un commentaire bien inspiré de « L’enfant des étoiles ».
L’auteur de la critique, Bastard-Eyperien, y met en évidence les 3 « naissances » de Thorgal dans ces 3 mini-récits :Album mineur ? Peut-être. Album original ? Sans aucun doute.
« L’Enfant des étoiles » est le premier « album-portrait » de la saga, et fournit, après le cycle de Brek Zarith, une pause bienvenue autour des origines de Thorgal évoquées dans le tome 2, par le biais de 3 mini-récits, structurés autour de 3 « naissances » du personnage, qui permettent de lui donner plus d’épaisseur.
Le premier, « Le Drakkar Perdu » raconte les circonstances de la naissance symbolique de Thorgal, lorsque les Vikings le trouvent. On y trouve notamment un portrait réussi de Leif Haraldson, père adoptif de Thorgal, qui apparaît, par ses valeurs, comme un Thorgal avant l’heure.
Si ce premier récit était plus réaliste, le second, « Le métal qui n’existe pas », est clairement tourné vers l’heroic fantasy et raconte la première aventure de Thorgal, concomitante de la naissance d’Aaricia. C’est un peu la naissance du personnage en tant que héros que cette histoire nous raconte.
« Le talisman » reprend quant à lui la fibre SF de la série, maquillée de premier abord comme de l’heroic fantasy, comme souvent dans la saga (à mon humble avis un de ses traits les plus originaux). On y apprend les circonstances immédiatement antérieures à la naissance de Thorgal, ainsi que des éléments sur sa famille d’origine. On y voit apparaître pour la première fois le thème de la mémoire et de l’oubli, abondamment exploitée plus tard dans la série.
Si les histoires, prises individuellement, ne sont pas renversantes en tant que telles, la construction de l’album, qui place Thorgal au centre de trois univers différents — récit d’aventures « réaliste », récit d’heroic fantasy, science fiction — est particulièrement cohérente et réussie à mes yeux, et, en fin de compte, donne une grande originalité à l’ensemble.
Bref, un album en apparence mineur, mais qui gagne largement à être relu.
B-E
Thorgal.BD a écrit :
Roh oui, désolé les mecs. Je voulais m’en occuper ce week-end, avec à peine dix jours de retard, mais finalement, pas pris le temps.
Du coup vous m’avez motivé à vous proposer une image de rentrée, une image de lundi.Rhooo… moi qui hésitais entre l’été et l’automne, là tu as fait fort !
Si ça fonctionne, je vais enfin pouvoir à nouveau travailler sur le site (je ne peux plus depuis 6 mois, à part en rédactionnel), relancer la machine, le faire vivre enfin.
Pour le rédactionnel, j’ai toujours mes petites envies, comme la suite de l’encyclopédie des personnages
Ah oui, et puis le gros morceau, les bio et biblio de Yann…Stridorn a écrit :
Thorgal prend à son tour des allures de sauveur du monde malgré lui. Mais on n’aimerait pas qu’il se fasse crucifier !Cette image de couverture du magazine est certainement extraite du nouvel album, mais pas nécessairement prévue pour un gros plan… non, franchement, le regard de Thorgal, je n’y arrive pas là
Ah oui tiens, j’avais regardé au début du mois, puis je me suis dit qu’il fallait encore patienter quelques jours pour ce bas de page de septembre… alors, ce sera les feuilles d’automne, ou l’été indien qui se prolonge ?
Dans sa biographie sur le site Courteslignes, on peut lire que Jean Van Hamme a fait son service militaire chez les Chasseurs à Cheval en Allemagne.
La dernière Fête de la BD à Bruxelles a accueilli le lancement de la Fondation Paul Cuvelier, composée « des membres de sa famille et d’enthousiastes » dont le but est de sauvegarder et valoriser l’œuvre du créateur de Corentin. Elle proposait pas moins de deux publications aux visiteurs du festival bruxellois.
L’une d’elle s’intitule « PolyEpoxy – La Case la plus copiée » qui reprend une case d’Epoxy qui a été joyeusement plagiée par un grand nombre de dessinateurs juste après sa parution en 1968. La ravissante demoiselle vient d’arriver dans l’Olympe et cela va être sa fête.
Vous trouverez plus de détails dans l’article paru hier sur le site Actua BD : http://www.actuabd.com/La-case-de-Paul-Cuvelier-la-plus-copiee
Je le feuilletterai aussi avant d’éventuellement l’acheter, je n’ai pas envie de m’encombrer d’un gros livre que je ne lirai pas. C’est aussi l’histoire du journal qui m’intéresse, moins celle des séries…
Je viens de lire le premier album de Corto Maltese, La ballade de la mer salée, en couleurs. L’effet est différent du noir et blanc, mais c’est aussi agréable à lire. Voici la planche où apparait pour la première fois Corto, avec des dialogues déjà percutants.
Thorgal.BD a écrit :
Et la cinquième planche est en ligne !
Une planche qui lance l’histoire, et appelle la 6ème.J’aurais bien vu la première planche de l’album démarrer directement sur la rencontre entre Tjahzi et Louve dans la forêt. Dans les scénarios de Yann, je trouve les pages d’introduction trop pesantes, encore plus si c’est pour commencer par une dispute
Stridorn a écrit :
Tiens ! Tjahzi me paraît bien long… c’est surement à force de ne voir que ses pieds dépasser de sa barbe !
C’est plutôt sa tête qui est trop bien proportionnée au reste du corps, habituellement elle est plus grosse. Ce n’est jamais simple de reprendre les personnages d’un autre auteur…
Thorgal.BD a écrit :
Et à part ça, j’ai reçu l’album aujourd’hui ! Je l’ai lu dans la foulée !
La couverture est super belle « en vrai » et les couleurs rendent mieux que sur écran, comme toujours.Et le contenu, tu n’en dis rien
Quelle question !
Le bouquin compte quand même 777 pages !Dans l’émission Télématin du 8 septembre, Carré VIP était consacré aux 70 ans du journal Tintin :
Hého !
J’avais quand même retiré l’affiche de ma tête pour prendre la photo avec Piotr !Regarde Biero, Grzegorz est retourné dans les toilettes, mais comme il ne t’y a pas retrouvé, il te salue !
Petit rappel sympa de mes lointains cours d’école, la mythologie grecque selon Van Hamme est quand même surprenante dans Epoxy.
Assurément, elle ne sert que de toile de fond à une des toutes premières BD érotiques, dans laquelle Paul Cuvelier s’est défoulé loin du carcan du journal Tintin.Parmi les noms des personnages, on retrouve bien sûr de nombreux héros de la mythologie grecque. Plus surprenant, comme le disait JVH dans son interview, celui-ci a aussi utilisé comme noms une série de termes provenant de la chimie.
Autre surprise, le centaure qui recueille Epoxy dans la rivière porte un nom bien connu dans les aventures de Thorgal. Je vous laisse le découvrir dans ces deux extraits, dont une case a servi d’illustration de couverture pour l’album. Le centaure commet une erreur fatale en ramenant Epoxy parmi les siens, et il meurt en voulant la protéger.
Biero, tu as quand même bien choisi ton pseudo !
Rencontrer Grzegorz dans un endroit pareil, ça n’arrive qu’à toi ! Mais imagine la rencontre de son point de vue : il a dû se dire que c’est pas possible, que même là il n’y a pas moyen de se soulager tranquillement, quelle poisse !Et puis tu es sacrément tordu quand même ! Pour en arriver là, tu as d’abord dû faire aimer les BD à tes filles (bon, pas n’importe lesquelles, quand même une BD qui encense les pères auprès de leurs filles), en passant par un exposé à réaliser à l’école qui donne envie de rencontrer son auteur au festival de Bruxelles pour y perpétrer ton coup dans les toilettes !
Tiens, j’ai aussi une petite anecdote à vous raconter à propos de Piotr au festival. Comme je le voyais devant la toile de Thorgal, j’ai demandé pour être pris en photo avec lui, mais ce n’est qu’au retour chez moi que j’ai vu que son acolyte avait pris une photo toute noire ! Je ne sais même pas comment c’est possible…
Il n’est pas très causant, Piotr, mais je lui ai quand même dit deux, trois mots : du genre qu’il était moins déprimé que Thorgal sur l’affiche, même si son père le prenait comme modèle, ce qui l’a légèrement fait sourire. Puis que j’espérais que ça ne finirait pas trop mal pour Aniel, et là il m’a fait une moue plus désespérée, en me conseillant de lire le dernier Casemate… et il a disparu comme par enchantement
Je suis tombé par hasard à la bibliothèque sur Epoxy. Il faut, comme le dit Stéph, lire cette BD comme une curiosité de jeunesse de Jean Van Hamme, et n’y voir aucun message caché, d’ailleurs les corps y sont dévoilés en permanence
Dans cette version couleur de l’album parue en 1997, on y découvre un supplément fort intéressant. Il commence par une préface de 2 pages signée Jean Van Hamme, où il raconte l’origine de cette BD. Suit alors une présentation de Paul Cuvelier par Numa Sadoul, intitulée « Paul Cuvelier tel que je l’ai connu ». Cette seconde partie est particulièrement touchante.
Je me suis permis de scanner la couverture du supplément ainsi que la préface écrite par JVH. Même si certaines informations ont déjà été données plus haut dans la discussion, je trouve sa présentation plaisante à lire
Voici quelques images du prochain tome d'Undertaker prévu pour le mois de janvier. Dans l’ordre, on découvre la couverture du 3ème album peinte à l’acrylique par Ralph Meyer, une vignette avec Jonas Crow en danger, et son profil pour un projet de jeu de cartes « western ».
Source : Undertaker sur Facebook
Ah, Jean Dufaux, un très grand maître de la BD
Je me suis laissé emporter à acheter pendant des années des séries complètes comme Jessica Blandy ou Giacomo C.pennybridge a écrit :
En fait, j’aime particulièrement les histoires avec un épilogue, comme celui du tome 4 :
« Demain je trouverai les mots »Les derniers mots de l’album Tête noire sont :
« Tête noire… c’était le nom du démon ? »
« Oui. On dit que, pour son plus grand malheur, ta mère le rencontra. Mais qui pourrait croire cela ? »Comment ne pas avoir envie de poursuivre la lecture de la Complainte des Landes perdues ? Chaque dessinateur à sa manière a sublimé les récits de Dufaux. Après Grzegorz Rosinski, le réalisme de Philippe Delaby a fait merveille, et à présent Béatrice Tillier apporte une touche romantique et mystérieuse au récit. Assurément, j’irai jusqu’au bout de ce cycle des Sorcières.
Il y a 2 intrus : le verre de Jupiler rempli d’eau, et le verre Cap 48 qui ne se boit pas
Par contre, la St-Feuillien est bien à sa place dans les mains de Grzegorz, c’est une bonne bière blonde belge (BBBB) d’abbaye
Oui, j’ai dès le départ emporté dans mon sac l’affiche TBD pour prendre la pose devant le panneau Thorgal
Je suis aussi partant pour porter le tee-shirt du jury à la future convention Thorgal, celle qui se déroulera quand Lehla sera adulte
Je suis passé ce samedi à la fête de la BD à Bruxelles, alors j’en ai profité pour jouer le paparazzi sur le stand du Lombard !
Je dis bien « je suis passé », parce que j’aurais aimé y rester beaucoup plus longtemps, mais voilà, on ne décide pas toujours de son temps libre…J’ai ainsi loupé la possibilité de me faire dédicacer un album, et donc de papoter avec nos deux dessinateurs fétiches, que dis-je, nos idoles vivantes
Mais croyez-moi, ça fait bizarre de les voir en vrai après avoir passé autant de temps à rechercher leurs photos sur le net.Le plus difficile maintenant, c’est de choisir quelles photos je vous poste. Oh, et puis tant pis ! Comme je n’arrive pas à choisir, je charge mes 30 photos ici, et je laisse Stéph notre webmestre de choc supprimer celles qui seraient de trop
Quand je suis arrivé au stand du Lombard, les files étaient déjà complètes devant les dessinateurs, mais pas au point de m’empêcher de les prendre en photo, alors je ne me suis pas retenu, surtout que Grzegorz Rosinski et Roman Surzhenko se trouvaient côte à côte en bout de table. Quelle chance !
Je ne me suis pas permis de m’immiscer dans une conversation entre les dessinateurs et leurs fans auxquels ils dédicaçaient leurs BD. Ce n’est pas mon genre, et puis quelques minutes d’un tel tête à tête, ça ne se gâche pas. Présents de 16h à 18h, chacun d’eux accueillait une vingtaine de fans pour une vraie dédicace. Ceux qui ont eu la chance d’être tirés au sort pour rencontrer Rosinski ont pu recevoir de très beaux portraits de leurs héros préférés.
A un moment, j’ai vu Piotr Rosinski poser devant la toile géante de Thorgal, alors j’en ai profité pour faire son portrait, puis le mien par la même occasion. Comment ça, vous ne reconnaissez pas ma tête de Tjahzi ? Mais si, regardez bien sur l’affiche du forum Thorgal-BD !
Ensuite, je suis retourné admirer nos artistes à l’œuvre. Vous pouvez voir que Grzegorz était en charmante compagnie. J’ai un peu papoté avec la personne qui attendait patiemment son tour pour rencontrer le maître. Vous pouvez constater que beaucoup s’agenouillent en se présentant devant nos dieux vivants !
A la sortie, Claudio m’a fait le plaisir de me partager sa superbe dédicace. Tiens, est-ce que vous connaissez cette rousse énigmatique ? Cela ferait sûrement plaisir à ce fan liégeois de la connaître. Je lui ai en tout cas proposé de venir nous rendre visite sur le forum. Alors Claudio, si tu as trouvé le chemin jusqu’ici, n’hésite pas à nous laisser un petit mot !
J’ai eu la chance de pouvoir passer au festival BD de Bruxelles.
Alors je vous poste quelques photos de Grzegorz en dédicace. Vous pourrez trouver toutes mes photos de paparazzi dans le sujet qui y est consacré ICI.Le rêve, vous ne trouvez pas ?
Je suis passé à la fête de la BD à Bruxelles !
Alors voilà quelques photos de Roman en dédicace. Vous pourrez trouver toutes mes photos de paparazzi dans le sujet qui y est consacré ICI.Oui, oui, vous avez bien vu, Roman était assis juste à côté de son célèbre collègue
Le programme des dédicaces (voir ici) annonce Roman Surzhenko pour vendredi (15h30-17h) et samedi (16h-18h). Grzegorz Rosinski sera présent samedi aux mêmes heures, mais accessible uniquement par tirage au sort. Comment est-ce qu’on peut s’inscrire pour ce tirage au sort ?
Les deux couvertures sont excellentes, même si l’attitude de Thorgal y est différente. Dans la première, il se place au centre et est enfin l’acteur principal de ses aventures. Dans la seconde, il assiste désabusé au massacre, avec un très bel effet d’incendie en arrière plan.
La version prestige de l’album à 39 € est en tout cas un compromis sympa vis-à-vis de la version luxe. 139 €, faut pas exagérer quand même !
Par contre, une couverture pas du tout attirante, c’est celle du nouveau numéro de L’immanquable à voir ici. On y trouve une interview de Xavier Dorison et une prépublication de l’album.
Thorgal.BD a écrit :
J’aime moins le halo autour de la tête de Thorgal, et l’œil droit d’Aniel que j’aurais voulu plus détaillé. Et sinon, j’aurais préféré un peu plus de contraste.Oui, l’effet avec l’œil droit et le halo ne sont pas super réussis, même si cela permet de mieux faire ressortir Thorgal sur l’arrière-plan avec Aniel. Mais je trouve aussi qu’il devrait être plus contrasté, tout en gardant l’ambiance des ruines enfumées de Bagdad.
Abeloth a écrit :
J’adore cette couverture. Je sais pas pourquoi mais elle me fait penser aux couvertures de l’époque Van Hamme. Un sentiment de peur ou je ne sais quoi ressort de cette couverture, comme si l’histoire aller être bien sombre.La nouvelle couverture me fait penser à cet album-ci :
Malgré ses craintes pour Aaricia, Thorgal paraissait beaucoup moins sombre. J’espère en finir avec ces guerres sanglantes (Kriss en est sortie dans sa série) et retrouver un Thorgal à l’esprit plus léger, avec la barbe en moins pour oublier sa tête de taliban.Ce qui est compliqué avec une héroïne de l’âge de Louve, c’est qu’elle ne peut pas partir aussi facilement à l’aventure que le fait Thorgal. Alors on a chaque fois droit à la scène de crise quand elle s’en va. Enfin bon, là je trouve que la séparation n’est pas très crédible. L’air de rien, Louve part à Bagdad, comme si elle prenait un vol avec Ryanair, et Aaricia ne la retient pas plus que ça
L’un de mes préférés est Corto Maltese en Sibérie, avec de fameux personnages comme Raspoutine
Moi aussi, sans hésiter, je choisis le noir et blanc parce que Corto a été conçu pour donner tout son effet sans couleurs, tout comme les BD de Comès que je viens de redécouvrir, Tendre Violette de Servais ou le Grand Pouvoir du Chninkel de Rosinski.
Le LombardL’équipe du Lombard se met aux couleurs de Thorgal !
Enfin bon, c’est ce qu’ils disent sur Twitter, mais là je ne suis pas totalement convaincu… et vous ?
Dans ma famille, les personnes qui ont vécu la dernière guerre mondiale n’ont jamais réussi à en parler. C’est d’ailleurs tout aussi difficile pour les réfugiés qui arrivent chez nous aujourd’hui.
Alors oui, il faut de la décence et du respect pour parler de la guerre et de la mort, et pas un étalage complaisant comme on le voit actuellement. J’espère que ce tome 35 ne va justement pas s’y complaire, parce que ce n’est pas ce que j’attends de Thorgal.
sylveyrier a écrit :
Ce que je voulais juste dire, Stridorn, c’est que je trouve l’esprit des séries de Dorison assez éloigné de celui de Thorgal, donc je n’étais pas convaincu par le choix de ce scénariste.Ses premières BD baignaient dans une atmosphère religieuse qu’on ne retrouve pas nécessairement dans ses scénarios plus récents, comme Undertaker que j’apprécie. Une des forces de Dorison est de donner vie à des héros avec une sacrée personnalité, dans des lieux et des époques très variés. Il a le sens du bon mot, du cadrage, du suspense, et il arrive à faire vivre de grandes aventures à ses personnages.
Mais Thorgal, ce sont aussi des sentiments forts, de belles valeurs, des moments merveilleux, des récits qui font miroir à notre société actuelle, sans toutefois s’y complaire. Comme les grandes épopées antiques ou les contes traditionnels, les aventures de Thorgal et de sa famille donnent à la vie du sens et de l’espoir. C’est cet espoir-là, cette recherche de bonheur tant voulue par Thorgal pour les siens que j’espère retrouver sous la plume de Dorison.
Je suis tout à fait d’accord avec vous
Thorgal ne doit pas refléter l’évolution de la société actuelle pour plaire. On le disait déjà à propos d’Yves Sente quand ses scénarios étaient truffés de tromperies et coucheries en tous genres.
Et je pense la même chose à propos du débordement de violence annoncé dans ce nouvel album de Thorgal. C’est le défaut des albums scénarisés par Xavier Dorison : du sang partout, comme par exemple dans Le maître d’armes.Mais bon, Yann n’est pas en reste, quand je lis son commentaire à propos du prochain album de Louve dans le supplément en ligne de Casemate :
Dans le septième Louve, avec Roman Surzhenko, nous mettrons le paquet côté émotion. J’aime les grands sentiments, mais, pour les faire passer, il faut les napper de beaucoup de sang. Les personnages, pour être crédibles, doivent souffrir. Donc il y aura des sacrifices.Ben moi, je ne vois pas le rapport entre grands sentiments et hémoglobine à outrance
Pfff… ça me ferait mal de voir Thorgal prendre sa retraite
Et même rester au village pour diriger sa communauté, ça risque de devenir très statique… alors rien de tel qu’une nouvelle aventure en solitaire pour me faire plaisir, comme ça lui est déjà arrivé pas mal de fois par le passé Dans une autre discussion, Tyseria a écrit :
Belle description. Mais… moi qui ose ne pas suivre La Jeunesse (faut pas exagérer, déjà que certains points de Thorgal m’échappent…, qu’est-ce que Skald a en rapport avec ce spin-off 
Honte à toi de ne pas avoir lu « La jeunesse de Thorgal » !
Blague à part, ce qui est terrible, c’est qu’on nous a fait croire que les séries pouvaient se lire indépendamment les unes des autres, mais ce n’est absolument pas le cas.
Yann a notamment créé des ponts entre les séries qu’il scénarise, pour que des éléments qu’il place dans le passé de Thorgal (albums de la jeunesse) ressortent dans le présent (albums de Louve).
Le cas de Skald est typique, mais là on ne parle plus d’un objet qui réapparait, mais bien d’un fils caché de Thorgal pendant des dizaines d’années
Durant son adolescence dans « Les trois soeurs Minkelsönn », Thorgal passe une agréable nuit avec Anina, la mère de Skald. Thorgal avait conservé sa corne d’onguent, et Anina l’a reconnue dans l’album « Skald », et a sans doute fait le lien avec Louve, la fille de Thorgal.
Album n°4 
