Toutes mes réponses sur les forums
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Sur la vidéo de la fresque, c’est impressionnant de voir la concentration de Roman, imperturbable dans son dessin minutieux.
est-ce une femme?
si oui, a-t-elle aimé Thorgal?
Posté 21 octobre 2018 à 22 h 37 en réponse à : Masterclass et entretiens avec Fred Vignaux Lien | CiterThorgal et ses MondesFred Vignaux, comment vous êtes-vous retrouvé dans les Mondes de Thorgal ? Comment avez-vous réagi en recevant cette proposition ?
J’ai reçu un appel téléphonique alors que j’étais au rayon électrique d’une grande enseigne bricolage. D’où l’intérêt de répondre au téléphone quelle que soit la situation !
J’ai plutôt été agréablement surpris car je pensais, voyant que l’appel provenait de Belgique, qu’il s’agissait de Time Twins que j’avais fait avec J-C Derrien chez Le Lombard et dont ils cessaient l’exploitation.
Enfant, vous aviez découvert Thorgal dans le magazine Tintin. L’avez-vous redécouvert suite à votre implication dans les Mondes de Thorgal ?
J’ai commencé avec le Journal de Tintin et j’ai continué récemment à compléter mes lectures pendant la création de Kriss. Je suis loin d’avoir une connaissance encyclopédique de l’univers de Thorgal ! Mais je m’efforce de combler mes lacunes !
Quel est votre album préféré de la série, et pour quelle raison ?
« Alinoë » et « Les Archers » car j’ai commencé avec eux dans le Journal de Tintin.
Quels avantages – ou inconvénients – trouvez-vous à reprendre une série des Mondes de Thorgal ?
L’univers de Thorgal est riche, inspirant, porté par une saga familiale haute en rebondissement et des personnages charismatiques ! Quoi de plus motivant ! La charte graphique, même si elle est contraignante (trois strips), stimule la créativité !
Est-ce que vous ressentez une affinité particulière pour certains personnages de la série ?
Sans doute Kriss…. C’est le personnage par lequel tout a commencé : au début de mes lectures à l’époque du Journal de Tintin et maintenant en tant que dessinateur des Mondes de Thorgal.
En reprenant la série Kriss de Valnor, vous dessinez des personnages connus du public. Est-ce plus difficile de les dessiner que de créer de nouveaux personnages ?
Le challenge est plus difficile sur les personnages « historiques » des Mondes de Thorgal. Le style de Grzegorz évolue tout au long des albums, et la Kriss des « Archers » n’est pas la même que celle de « Kriss de Valnor ». De même, quand Grzegorz bascule en couleurs directes, au-delà du médium et de la technique, les personnages changent également de stylisation. Il faut donc saisir l’essence même des personnages et essayer de la retranscrire du mieux possible ! Pour de nouveaux personnages, c’est plus simple, on reprend des caractéristiques ou morphologies déjà établies, on extrapole et mon style naturel fait le reste !
Posté 21 octobre 2018 à 22 h 32 en réponse à : Masterclass et entretiens avec Fred Vignaux Lien | CiterLes réponses de Fred Vignaux !Elles viennent d’arriver, elles sont encore chaudes !
Quoi donc ? Mais les réponses de Fred à l’entretien, celui qui a débuté le mois dernier à la fête de la BD à Bruxelles. Vous ne vous souvenez pas ? Regardez à la page précédente pour découvrir mon reportage sur le vif. Attention, ne le confondez pas avec l’horrible pastiche qui a complètement détourné mes photos !
Dans l’interview enregistrée, je n’avais abordé avec Fred que sa présentation, sa méthode de travail et ses autres BD. Il m’a donc très aimablement proposé de répondre par écrit aux questions que je n’avais pas eu le temps de lui poser. Et voilà ses réponses !
Je vais vous les présenter en suivant les 3 chapitres de l’interview :
– Thorgal et ses Mondes
– La série Kriss de Valnor
– La série Thorgal
Aujourd’hui, ce sera « Thorgal et ses Mondes ».
- Ce sujet a été modifié le il y a 6 ans et 7 mois par Tjahzi.
AvignonCe week-end, Roman Surzhenko exposait ses œuvres à la Maison de Fogasses à Avignon.
Roman y dédicaçait également ses bandes dessinées.
Il y a aussi réalisé sa première fresque.
Source : Instagram de Roman Surzhenko
Voilà le nouveau personnage mystère à découvrir.
La question interdite
Pour ce personnage, vous ne pouvez pas poser de questions sur ce critère :
– Sa série : Thorgal – Kriss de Valnor – Louve – Jeunesse
Posté 21 octobre 2018 à 21 h 39 en réponse à : Van Hamme – Dans la presse et les médias Lien | CiterInterview sur France TV InfoPour France TV Info, Jean Van Hamme revient sur ses premières années.
Le Belge Jean Van Hamme fait partie des auteurs incontournables dans le monde de la BD. Il est adulé pour ses scénarios. Ce raconteur d’histoires a créé plusieurs séries qui marchent très fort comme Thorgal, Largo Winch ou encore XIII. Cette série XIII devenue XIII Mystery chez Dargaud vient de donner naissance à un petit dernier signé Jean Van Hamme : Judith Warner. C’est l’un de ses personnages favoris qu’il avait mis en scène dans Le dossier de Jason Fly et Dans la nuit du 3 août. Dans ce nouvel album, les femmes sont à l’honneur et tentent de reprendre leur destin en main.
Une enfance solitaire, plongée dans les bouquins
Jean Van Hamme réussit encore une fois à nous captiver. Il faut dire que très tôt et malgré divers métiers, son écriture pour les scénarios l’a toujours habitée. « Quand j’ai terminé mes études primaires, j’habitais Bruxelles centre-ville. Ma mère était morte quand j’avais deux ans et mon père ne s’est jamais remarié. Il a estimé que j’avais besoin d’un entourage un peu plus féminin. Nous sommes en 1950. Il m’a donc inscrit dans ce qu’on appelle un Athénée, que vous appelez un lycée, qui se trouve mais vraiment à l’autre bout de la ville mais qui était le seul qui était mixte, avec des filles, même si dans la cour de récréation on ne se mélangeait pas. Résultat : non seulement je me tapais huit kilomètres de retour à vélo, ce qui m’a fait de très beaux mollets mais je n’avais pas de copains qui vivaient près de chez moi. Donc j’étais un solitaire et le solitaire se réfugiait dans la lecture parce que j’adorais lire. Mon père avait une grande bibliothèque et tout près de chez nous, il y avait une boutique qui louait des livres pour un franc belge pour une semaine et je dévorais, dévorais, dévorais. Quand vous aimez lire des histoires, vous vous dites mais peut-être que j’aurais aussi envie d’en écrire. Et j’ai commencé à 15 ans à écrire des petites nouvelles très mauvaises mais juste pour m’exercer et ce goût est venu progressivement mais c’est resté un hobby. »
« J’ai fait comme les coureurs cyclistes, j’ai décidé de passer professionnel »
« Après j’ai fait une carrière commerciale, je dirais assez classique, dans des multinationales qui me faisaient voyager, ce que j’aimais bien. Et puis un beau jour je me suis dit : non, ce n’est pas possible. Je suis en train de me tromper de direction. Je vais devenir directeur général ou président directeur général, ça ne m’intéresse pas du tout. Je n’ai pas envie de faire partie du rotary ou autres trucs. J’ai envie de raconter des histoires. Je racontais déjà des histoires à ce moment-là, quand j’étais encore employé. Je reprenais en bande dessinée les personnages des autres. Et puis, j’ai fait comme les coureurs cyclistes, j’ai décidé de passer professionnel. Donc j’ai démissionné et je me suis lancé, en promettant à la femme de ma vie que je venais de rencontrer, l’année 1976 a été une grande année, que j’allais être riche et célèbre au bout de cinq ans. Au bout de cinq ans, elle a dit : et bien ? Quand est-ce que ça vient ? C’est pas encore là ? Et puis c’est venu un peu plus tard. »
« Je n’ai jamais douté une seule seconde »
Promesse tenue à sa femme mais on est amené à se demander si Jean Van Hamme a jamais douté. « Jamais. J’ai triché en disant à ma belle et tendre que j’allais être riche et célèbre. Ce que je voulais, c’était pouvoir vivre de mes histoires, point. Pas vivre luxueusement, je n’aime pas les voitures, je n’allais certainement pas m’acheter un voilier. Je crois que c’est après huit ans que je suis arrivé à dire là, maintenant, j’ai Thorgal qui marche bien, j’ai XIII qui démarre bien, là je vais pouvoir vivre de ma plume. Je ne demandais pas plus. Il se fait que le succès m’a rattrapé. Tant mieux. Maintenant on vole en business plutôt qu’en économique, c’est la seule différence finalement. »
Son premier personnage est un inédit, inventé pour ses fils
Thorgal, Largo Winch, XIII, XIII Mystery des scénarios et des personnages hauts en couleurs, au caractère bien trempé… Quel a été le premier personnage créé par Jean Van Hamme ? « Ashmet. Vous n’avez jamais entendu parler de ça. J’ai été très vite divorcé de mon premier mariage, le temps d’avoir deux fils que je voyais un week-end sur deux. Le soir pour les endormir, je leur racontais les histoires d’Ashmet, un jeune garçon qui vient du mythique Moyen-Orient, le Bagdad d’avant, et qui avait hérité d’un tapis volant. Avec ce tapis volant, il partait à travers le monde et rencontrait des personnages formidables que j’inventais au fur et à mesure. Donc c’était le premier personnage que j’ai créé et qui n’a jamais été mis en papier ni sur dessin. Mes fils, qui ont maintenant la cinquantaine bien sonnée s’en souvienne encore avec émotion. »
Source : France TV Info
Dédicaces du jour à Nice
Dédicaces du week-endFred Vignaux n’en finit plus de dédicacer ses albums !
Nous en sommes au 4ème week-end de suite, avec cette fois Paris puis Bruxelles.
– vendredi 19 octobre de 17 à 20h à Paris à la librairie Bulles de Salon
– samedi 20 octobre de 15 à 16 h à Bruxelles à la FNAC City 2 (où il sera accompagné d’Olivier Grenson pour son XIII Mystery)
Et sinon Fred, pour mon entretien ?
Source photo : Pastiche
ShenkoOn y est !
C’est bien Shenko dans « L’Epée-Soleil » .
Galathorn?
Mais c’était pas mal du tout ta déduction Laurent !
Bienvenue sur le forum Reitrof-le-chanceux !
C’est normal que tu ne trouves pas le lien de la prévente, car notre webmestre se fait vieux. Tu imagines, depuis le temps qu’il s’occupe de Thorgal !
Thorgal-BD a écrit
C’est pourquoi une prévente va être lancée dès le vendredi 18 octobre, en ligne, pour permettre aux lecteurs de réserver leurs places pour cette soirée exceptionnelle. Chaque prévente donnera droit à un accès à la soirée, à une boisson et à un sac souvenir rempli de surprises !J’imagine que le lien sera publié demain sur le site, et pas le 18.
Le personnage est-il physiquement beau?
Vlana?
d’origine viking ou autre ? autre
Sortie de Judith WarnerSortie vendredi du dernier XIII Mystery
A cette occasion, un livret collector de la collection est proposé à l’achat de deux albums et une plaque militaire offerte par le libraire à la pré-commande (dans les librairies participant à l’opération et dans la limite des stocks disponibles).
Source : https://www.facebook.com/XIII.BD
NiceThorgal-BD a écrit
Et j’ajoute que Roman sera en dédicace la veille, jeudi 18 octobre, à Nice dans la librairie Alfa BD de 14h à 19h.Roman est déjà arrivé à Nice.
Source : Instagram de Roman Surzhenko
Ah mince alors, j’aurais vraiment aimé te découvrir en Muff !
Moi je sais en tout cas sur les fesses de qui Stéph signera ses dédicaces : les cosplayeuses de la Gardienne des clés tout droit sorties de leur maison de retraite !
série principale uniquement?
Les 9 albums de Thorgal qu'il faut absolument lireLe Point Pop, partenaire du dernier album de Rosinski, accompagne la sortie du tome 36 « Aniel » d’une série d’articles très intéressants. Publié hier, celui-ci s’intitule « Thorgal : les neuf albums qu’il faut absolument lire » (voir l’article ICI).
Toutes les bonnes choses ont une fin… ou presque ! Après le scénariste Jean Van Hamme, c’est au tour du dessinateur Grzegorz Rosinski de faire ses adieux à Thorgal. Intitulé « Aniel », le 36e épisode (qui paraîtra 23 novembre prochain) conclut une aventure débutée il y a plus de 40 ans par Rosinski. Le Viking des étoiles et sa famille poursuivront leur épopée sans leurs deux créateurs. Lancée en 1977 dans le journal Spirou, la série Thorgal reste l’une des plus populaires. « Nous avons touché à plein de domaines différents : la mythologie, le fantastique, la science-fiction spatiale, le suspense, et même le western », résumait Van Hamme en 2005. Thorgal innovait par la qualité de son scénario, de ses personnages et de ses dessins. La preuve par neuf, avec cette sélection destinée aux néophytes qui désireraient partir à la découverte de cette saga culte ou aux spécialistes qui seront ravis d’avoir une bonne excuse pour s’y replonger.
Le plus emblématique : « Les Trois Vieillards du pays d’Aran » (1981)
Voyage dans le temps, rebondissements à n’en plus finir, tournoi épique, vicieux méchants et personnages inoubliables, la troisième aventure de Thorgal comporte déjà tout ce qui fera le sel de la série. Combinant un scénario efficace, des planches habilement construites ainsi que des graphismes splendides, « Les Trois Vieillards du pays d’Aran » est le premier grand album de la collection. Les lecteurs rencontreront pour la première fois la mystérieuse et envoûtante Gardienne des clés qui deviendra une des figures importantes de la mythologie Thorgal. Dans cet épisode, notre héros doit participer à un tournoi pour sauver sa femme Aaricia, enlevée par des seigneurs locaux. Soumis à trois épreuves mortelles, il devra faire preuve de virtuosité et de sagesse pour s’en tirer. Les scènes d’action n’ont pas pris une ride dans ce récit proche d’un roman d’heroic fantasy à la Robert E. Howard (Conan le Barbare). L’usage des ombres et des couleurs par Rosinski, en particulier lors de l’échappée d’un donjon en pleine nuit, reste toujours aussi impressionnant.
Le plus poétique : « Au-delà des ombres » (1983)
Sommet d’émotion et de fragilité, « Au-delà des ombres » envoie Thorgal dans ces mondes parallèles où les dieux se jouent des hommes, avec le fils des étoiles en victime privilégiée. Croyant Aaricia perdue en mer avec son enfant, Thorgal n’est, au début de cette aventure, que l’ombre de lui-même. Son apparition en épave humaine dans une taverne évoque immanquablement celle de Robert Mitchum ou de Dean Martin dans les saloons peuplés de soudards au début d’El Dorado et de Rio Bravo – mais Thorgal n’est-il pas aussi un western au pays des Vikings ? Devenu aphasique, Thorgal a pour compagnon la jeune Shaniah, qui est responsable de la disparition d’Aaricia. C’est Galathorn, le prince qui aspire à retrouver son trône de Brek Zarith, qui le sort de sa torpeur et l’engage à se rendre dans le deuxième monde, pour sauver Aaricia. Une seule solution : aller « Au-delà des ombres », à la rencontre de la mort elle-même, pour lui arracher Aaricia. Commence alors un périple hallucinant, peuplé d’un bestiaire aussi effrayant que grotesque, où Thorgal et Shaniah vont progressivement remonter le temps, jusqu’aux origines mêmes du monde. La conclusion de cette épopée en miniature, avec ses papillons voletant dans des planches de noir et de blanc, est l’une des plus mémorables et déchirantes que la série ait pu procurer à ses lecteurs. Les moins jeunes se souviendront peut-être que l’album fut adapté sous forme animée, de façon rudimentaire, mais poignante, dans la légendaire émission télévisée La Bande à Bédé.
Le plus énigmatique : « Alinoë » (1985)
Attention, ovni ! Alors que Thorgal a laissé sa famille seule, la découverte d’un mystérieux bracelet par son fils Jolan va semer le chaos sur l’île. Avec son scénario à la Shining, cet album met en scène Aaricia et Jolan face à un étrange enfant aux cheveux verts nommé Alinoë. Cette huitième aventure flirte avec le fantastique et les codes de l’horreur. Tous les personnages (même les animaux !) sombrent progressivement dans la folie et la violence, s’amplifiant de page en page. Grâce à une économie de textes et à la qualité de la narration et du dessin, « Alinoë » interpelle jusqu’au frisson. L’efficacité visuelle de Rosinski fait merveille. Les planches où Jolan se réfugie dans la forêt évoquent le travail de Gustave Doré sur Les Contes de Perrault. À la fin de l’album, les auteurs refuseront de donner toutes les réponses aux lecteurs, laissant planer un mystérieux doute sur Alinoë.
Les plus mythiques : « Les Archers » (1985) et « La Cité du dieu perdu » (1987)
Le cycle de Qâ est la symphonie du duo Van Hamme-Rosinski. Un premier mouvement, allegro, tout en vitesse et en virtuosité, s’épanouit dans « Les Archers », considéré par de nombreux aficionados comme le sommet de la série. Thorgal y rencontre tout d’abord l’amazone Kriss de Valnor, « notre Milady à nous », comme la surnomme Jean Van Hamme. Pied d’arbre et Tjall le fougueux deviendront pour Thorgal des compagnons plus fidèles que la guerrière, mais c’est surtout la flamboyance du trait de Rosinski qui souffle le lecteur : d’une tempête déchaînée à un combat nocturne, seulement éclairé d’un maigre feu de bois, il s’affirme comme un maître de la dramaturgie, idéal pour les intrigues, à la fois nerveuses et élégantes, de Van Hamme. Après le voyage au pays Qâ et sa jungle impénétrable digne d’Aguirre ou de Fitzcarraldo (Rosinski, lassé des paysages du Nord, avait demandé de l’exotisme à Van Hamme), « La Cité du dieu perdu » constitue, plus encore que « Entre terre et lumière » , l’apothéose du cycle, avec sa confrontation quasi œdipienne entre Thorgal et son père, faux démiurge, mais vrai psychopathe. Quelques scènes emblématiques scandent cet album élégiaque, où les explosions de violence crue alternent avec de purs moments de grâce.
Le plus complexe : « Le Maître des montagnes » (1989)
Moins connu du grand public, « Le Maître des montagnes » brille par la complexité de son scénario. Cette histoire proche du huis clos amoureux entre trois personnages dans une bergerie abandonnée introduit une nouvelle fois la thématique du voyage dans le temps. Jean Van Hamme offre un casse-tête original avec de multiples rebondissements et une fin douce-amère. Placée sous le signe du serpent Ouroboros qui se mange la queue, cette quinzième aventure est une réflexion sur le destin inamovible et la corruption du pouvoir. Dans ce récit autonome, Thorgal doit affronter le maître des montagnes Saxegaard à travers deux époques différentes. Aidés par la belle Vlana et l’ambitieux Torric, notre héros et ses amis subiront les effets néfastes du paradoxe temporel où un simple changement dans le passé peut transformer le présent. Porté par des planches fabuleuses de courses-poursuites à travers des montagnes enneigées, cet album respire la tragédie et la solitude. Une vraie pépite.
Les plus intenses : « La Marque des bannis » & « La Couronne d’Ogotaï » (1995)
Commencé avec « L’Épée-Soleil » en 1992, le cycle de Shaïgan-sans-merci est sans doute le plus sombre et le plus violent de la série. L’enfant des étoiles oublie sa famille et son passé pour devenir un terrible brigand des mers esclavagistes nommé Shaïgan. Dans « La Marque des bannis » (le troisième épisode du cycle), Aaricia doit répondre des actes de son mari, ce qui lui vaut l’exil. L’album se divise en deux temps avec un exode douloureux d’Aaricia (l’épouse de Thorgal a enfin un rôle à la hauteur de son rang) et Louve à travers le Nord et un récit initiatique avec Jolan. Le fils se révèle alors digne de son père, prêt à aller jusqu’à contacter son double du futur dans « La Couronne d’Ogotaï » pour sauver sa famille. Renouant avec le voyage spatio-temporel et le cycle du pays de Qâ, ce diptyque habilement construit revient vers la science-fiction tout en orchestrant l’avènement de Jolan comme héros. Moins viril que Thorgal, mais plus intelligent, Jolan séduit dans cette transition vers l’âge adulte. La série s’offre les services de la coloriste Graza Kasprzak qui apporte des couleurs plus chaudes et modernise la franchise avant son entrée dans le XXIe siècle. Thorgal apparaît pour la première fois dépassé par les événements. Il connaîtra des jours meilleurs, mais les fans se souviendront toujours de cet âge d’or terrible de la saga.
Le nouveau départ : « Aniel » (2018 )
Sans dévoiler les (nombreux) rebondissements qui rythment les adieux de Rosinski à son personnage, on peut d’ores et déjà classer ce volume parmi les plus réussis depuis le départ de Jean Van Hamme, en 2006. On sait que de nombreux amateurs de la série n’avaient guère apprécié l’aggiornamento graphique de Rosinski, dont le passage à la couleur directe, aux dépens du traditionnel triptyque crayonné-encrage-couleurs, laissait éclater le tempérament fauviste et vitaliste. Mais force est d’avouer que l’explosion chromatique qui accompagne Thorgal dans sa tentative désespérée de sauver son fils Aniel de la double entité maléfique qui le dévore est ici particulièrement efficace. Elle était déjà perceptible dans le premier projet de couverture envisagé par Rosinski, où le héros est entouré de plantes aussi enchanteresses que menaçantes. Le dessinateur lui a finalement préféré une version plus martiale, plus odysséenne aussi, où Thorgal, tout comme Ulysse, attend de retrouver sa famille pour enfin profiter de son identité retrouvée.
R. Brethes et L. Chéry sur Le Point Pop
C’est un superbe programme ! Mais tout ça un jeudi soir ?!?
Un samedi soir, j’aurais pu m’organiser pour trouver un transport et un logement jusqu’à Paris, encore un vendredi à la rigueur… mais un jeudi ?! Les organisateurs pensent que tous les lecteurs de Thorgal sont retraités ? Et tout ça à un mois de l’évènement ! Pff…
Je me contenterai de regarder les photos de cette convention à distance…
il a rencontré Thorgal ?
ami ou ennemi ? ami
Pour toi, ticket d’avion depuis la Pologne Jakub ?
Thorgal-BD a écrit
Ben, imaginons un endroit où on réunirait tous les auteurs de Thorgal, mais alors vraiment tous, avec ambiance viking de partout, des animations, de la déco, tout ça.Et dans ce joli cadre, on pourrait même glisser quelques lecteurs… Des visiteurs de Thorgal.com, par exemple.
Plus que l’ambiance viking, moi c’est la rencontre avec les auteurs qui me motiverait vraiment !
Et tu as parlé de tous les auteurs de Thorgal… passés comme présents ?
Tant que Stéph ne revient pas regarder par ici, je remets l’image en zoomant quelque peu…
Elle est marrante, Aaricia avec son bonnet sur la tête.
Louve est là, et Thorgal se retrouve enfin sans sa barbe !
Et à l’envers, j’ai cru voir Kriss près de Thorgal et Aniel. Ça fait bizarre de les imaginer à nouveau réunis après tant d’années…
En novembre à Paris ? Mais c’est bientôt ça !
Mais qu’est-ce qu’on entend derrière une « Convention Thorgal » ?
Exposition à Avignon du 19 au 21 octobreJe crois comprendre ce qui motive Roman à réaliser toutes ces peintures depuis quelque temps. Il participe le week-end prochain à l’exposition « Arts croisés » à Avignon avec Grzegorz Rosinski !
Source : Association BD AOC
Posté 15 octobre 2018 à 21 h 29 en réponse à : Van Hamme – Dans la presse et les médias Lien | CiterInterview pour Midi LibreEncore un entretien avec Jean Van Hamme sur Midi Libre pour la sortie de Kivu :
Je vous copie ici la partie de l’interview qui ne parle justement pas de Kivu.
Le patron de la BD Jean Van Hamme : « Je deviens un scénariste ouvert »
» Pour un scénariste que l’on pensait à la retraite, vous avez une actualité d’une richesse que peu de vos confrères en activité connaissent ?
Trois albums sortent presque simultanément. C’est une coïncidence, due au rythme de travail des dessinateurs.
[…]
Autre volet de votre actualité, le 13e album de la série XIII Mystery, dédiée aux personnages secondaires de XIII…
Oui, je boucle l’opération XIII Mystery, avec le treizième et ultime album, avec le personnage que je m’étais gardé. J’avais dit dès le départ que j’écrirai un album, le dernier. On clôture une chouette aventure. En bonne marieuse, j’ai créé treize couples. L’un des critères était que je choisissais les scénaristes, chacun d’eux se choisissant un dessinateur avec lequel il n’avait jamais travaillé.
Êtes-vous beaucoup intervenu sur chacun ou certains de ces albums ?
Je ne me suis occupé que des scénarios, je ne suis pas intervenu dans le dessin. Pour certains parmi les plus jeunes, j’ai pu les réorienter, non pas sur leurs idées, mais dans la manière de structurer leur histoire. J’y suis très attaché, car selon la manière dont vous les découpez en séquences, vous avez parfois des histoires complètement différentes. C’est ce que l’on appelle la gestion de l’information, du lecteur et des protagonistes. Le lecteur doit toujours être soit en avance, soit en savoir au moins autant que les personnages.
Pourquoi vous êtes-vous réservé ce personnage-là, de la série XIII ?
Judith Warner ! Parce que c’est une femme libre et indépendante, autonome. Et seule. Et là, pour la première fois, elle tombe amoureuse. D’une femme. Et dans mon scénario, je trouvais intéressant ce changement incessant d’emprise de l’une sur l’autre.
Cet album aussi entre en résonance avec des problématiques actuelles. Dès la première scène et un de vos personnages féminins est harcelé par un gros porc. On ne peut pas ne pas penser à l’affaire Weinstein, même si l’album a été écrit avant qu’elle n’éclate…
Et encore, dans une première version, j’avais mis un autre dialogue. Le directeur éditorial, qui ose rarement me faire une remarque, l’avait trouvé un peu rude. Je l’ai écouté. Comme quoi je sais écouter les critiques.
Dernier élément de votre actualité, le deuxième volet de “XIII L’enquête” paraît le 30 novembre
Oui, sur le même principe que le premier, qui couvrait les albums 1 à 12. Comme il y en a eu sept autres, on a fait cette deuxième partie (on y trouve les albums décortiqués, des portraits de personnages, etc., NDLR).
Le chapitre XIII est définitivement bouclé ?
(Sur un ton ferme) Pour moi, oui. Il y a un autre cycle, par Sente et Jigounov. L’éditeur me demande bien de faire un truc sur un personnage secondaire, ou autre, mais je refuse, je ne m’accroche pas. On m’a demandé la même chose pour Thorgal, j’ai aussi dit non, je ne tiens pas à être taxé de profiteur de mes propres personnages.
Largo Winch c’est terminé aussi ?
(Sur un ton sec) Oui, la complicité avec le dessinateur Philippe Francq (qui vit dans l’Hérault, vers Pézenas, NDLR) ne fonctionnait plus. Thorgal, j’ai fait 29 albums et je trouvais les derniers pas très bons, j’étais un peu usé par le personnage. XIII c’était un peu pareil, quelque part c’était fini pour moi. Ce qui me motive, c’est trouver de bonnes idées. Donc je vais faire encore un ou deux one shots (album avec une histoire bouclée sur elle-même, NDLR), voilà…
Des projets ?
Non. J’ai fait un dernier album de la série Wayne Shelton, je n’en écrirai pas d’autre. J’ai envie de me sentir disponible pour des sujets peut-être différents de ce que je fais d’habitude. Je deviens un scénariste ouvert. J’ai aussi écrit un Blake et Mortimer, Le dernier Espadon, il sortira en 2020, il se passe peu après Le secret de l’Espadon.
Vous stoppez trois séries. Cela préfigure-t-il la fin d’un modèle ?
Oui ! On est passé de 600 BD à 5 000 parues par an. Le chiffre d’affaires a encore augmenté mais le gâteau se partage entre 10 000 auteurs désormais, conre 1 000 auparavant. La guerre est rude. Donc les éditeurs ne s’engagent plus à programmer une série. Dorénavant, ils vous demandent de faire un premier album. Si le public a l’air de suivre on en fait un second. Et s’il se vend un peu mieux que le premier, on peut en faire une série. Un éditeur n’accepte plus une série d’emblée.
Vous lisez encore des BD ?
Non très peu. J’ai fait partie d’un jury, j’en recevais 120 par an, 100 me tombaient des mains. Adaptations de romans, vie de Victor Hugo, adaptations de morceaux d’histoires vraies… des trucs qui ne m’intéressaient pas du tout. Moi, j’aime l’évasion. Mais ces trucs épais de 400 pages avec un dessin bâclé en noir et blanc, pffff…
Vous avez écrit une pièce de théâtre et…
(Il coupe)… que j’ai envoyée à plusieurs directeurs de théâtre de Paris et de Bruxelles, il y a six mois. Et je n’ai reçu… aucune réponse, rien, pas même un accusé de réception. Voilà, c’est tout. Un éditeur, Gallimard, mettons, reçoit 200 manuscrits par mois, d’accord, mais un directeur de théâtre en Belgique ne reçoit pas 200 projets quand même ! Donc c’est nulle part… Si encore on me disait pourquoi on ne me la prend pas, ça m’aiderait à me perfectionner, à m’adapter. mais là, zéro. Et pourtant, je ne suis pas tout à fait un inconnu. «
V. Coste sur Midi Libre
- Ce sujet a été modifié le il y a 6 ans et 7 mois par Tjahzi.
personnage encore en vie ?
riche ou pauvre ? pauvre
Salut Wouk !
Avec la chronologie de Thorgal, tu te lances dans une sacrée aventure ! Je ne suis pas sûr que tu pourras rassurer ton amie en lui faisant découvrir tout ça…
Des passionnés de Thorgal travaillent depuis des années à cette chronologie dans un sujet intitulé « Age des personnages« , chronologie régulièrement remise en question par les choix des scénaristes parfois incompatibles entre-eux.
Il manque une synthèse actualisée de cette ligne du temps, mais si tu es prêt à te plonger dedans, tu peux lire cette discussion à partir d’ici : http://www.thorgal.com/sujet/age-des-personnages/page/5/
Impression de l'albumAprès la photo d’impression de l’album partagée par Jakub, je profite que Stéph ne regarde pas pour en ajouter d’autres provenant de la page FB de Piotr Rosinski.
Fête de clôture des auteursBonjour Nico. Quand Rosinski dédicace ses albums, il choisit l’association pour laquelle il va récolter de l’argent. Mais c’est le lecteur qui choisit le montant qu ‘il va mettre dans l’urne en échange de la dédicace.
Interview sur Ligne ClaireVoici un long entretien avec Yann paru hier sur Ligne Claire : https://www.ligneclaire.info/yann-77773.html
L’interview aborde d’abord Double 7 qui va paraître fin octobre, avant d’évoquer Thorgal et les nombreux autres projets de Yann. Extrait choisi :
Grzegorz Rosinski signe son dernier album de la série, le 36e, Aniel. Pas une fin mais celle au moins d’une époque. Les séries annexes se terminent. Vous continuez le scénario de Thorgal avec Fred Vignaux au dessin ?
La Jeunesse de Thorgal continue aussi avec Roman Surzhenko. On avait lancé des spin-off avec Louve et Kriss mais la Jeunesse n’était pas concernée par une fin. Il y a deux albums à venir. L’idée était de reprendre ce que voulait faire Rosinski et Van Hamme. C’est-à-dire tous les 5 albums en faire un sur l’enfance d’Aaricia et de Thorgal. On arrête Louve mais La Jeunesse continue. Je m’entends très bien avec Roman. Et oui, j’écris aussi le scénario de Thorgal avec Fred Vignaux au dessin.
Comment vous ressentez cette reprise, son poids ?
Je sais où je vais amener Thorgal. Pour le tome 36 qui sort cela m’a pris deux ans. J’ai rencontré Fred et tout va bien. D’autant que je continue à travailler avec Roman. Thorgal c’est la série que je préfère de Van Hamme. Il y a de l’émotion, des sentiments, de l’amour, des tragédies. Kriss est un personnage extraordinaire. On se retrouve avec un enfant, Aniel, qui est le fils de Thorgal et de la méchante Kriss. C’est génial. Imaginez Blake et Mortimer avoir un enfant avec Olrik (rires).
Thorgal a vieilli.
Et pour cause. Il a vu ses enfants naître et grandir. Ce n’est pas comme avec le Marsupilami où les bébés sont toujours dans le nid depuis 15 albums. On va revenir à l’ADN de Thorgal avec des one-shot. Il faut qu’une histoire se conclue en un tome. Dur à faire. Le scénario du prochain est écrit et parution dans un an. Fred est un travailleur acharné.
Comment Grzegorz vit cette passation de pouvoir ?
Il est en pleine forme et j’espère qu’il va continuer à faire les couvertures.
Des personnages nouveaux ?
Il faut remettre en selle ceux qui existent. Ils sont déjà très nombreux donc il faut du temps avant d’en ajouter. Ce qui m’intéresse c’est de développer Aniel qui va s’émanciper dès le prochain album, et a une relation particulière avec Louve. Je suis un peu tributaire des souhaits de Grzegorz qui veut qu’on utilise moins les dieux. On peut les suggérer, ce qui n’est pas plus mal.
Donc Rosinski garde un droit de regard sur la suite ?
Oui tout à fait. Thorgal c’est son bébé quasi unique et il dit toujours qu’il a utilisé son fils comme modèle.
Posté 12 octobre 2018 à 23 h 16 en réponse à : Kriss de Valnor – 8 – Le maître de justice Lien | CiterChronique de l'album sur Le Point PopCritique très positive de l’album ICI sur Le Point Pop.
Apothéose pour Kriss de Valnor et Les Mondes de Thorgal
« Le Maître de justice, dernier volume du cycle consacré à la guerrière, rend hommage à ce beau personnage et confirme le talent du dessinateur Fred Vignaux.
On aurait pu envisager cette ultime aventure de Kriss de Valnor comme un aimable amuse-bouche en attendant le feu d’artifice annoncé du Thorgal à venir, qui sera le dernier signé de la main de Rosinski. Mais ce serait ne pas rendre justice à ce personnage qui n’a plus rien de secondaire ! Inauguré en 2010 avec « Je n’oublie rien », le cycle dédié à la meilleure ennemie du Viking s’achève ce vendredi avec la parution du Maître de justice, dessiné par Fred Vignaux, qui prendra la suite de Rosinski sur Thorgal, et scénarisé par Mathieu Mariolle, avec la complicité de Xavier Dorison.
Scénariste star du « Troisième Testament », Dorison avait lui-même pris le relais de Yves Sente sur la série-mère, pour offrir un 35e album de Thorgal enlevé et crépusculaire (« Le Feu écarlate »), mais les tensions avec Rosinski ont eu raison de cet attelage prometteur – c’est Yann, un vieux routier du 9e art, qui a notamment œuvré sur Spirou et Fantasio et Lucky Luke, qui signera ainsi le scénario du prochain Thorgal. Vous avez bien suivi ? Finalement, les rebondissements quant à la succession du génial Jean Van Hamme sur la série ne sont-ils pas un miroir déformant des édifiantes pérégrinations de la famille Aegirsson, dont les déchirements et les destins inattendus constituent le noyau de cette saga unique en son genre ?
Dans « Le Maître de justice », nous retrouvons Jolan, le fils de Thorgal et d’Aaricia, en plein combat avec le roi Magnus, sous le rigoureux contrôle du Maître de justice, pendant que Kriss de Valnor est à la recherche d’Aniel, le fils qu’elle a eu de Thorgal. En passant par la Montagne du temps, qui doit lui permettre de retrouver Aniel, elle a ouvert des brèches temporelles qui ont créé de multiples temporalités, et donc plusieurs Kriss. Une seule devra survivre pour sauver Aniel. Au-delà des péripéties du récit, qui dévoilent les multiples facettes de Kriss, décidément l’un des plus beaux personnages féminins jamais créés en bande dessinée, c’est bien du trait de Fred Vignaux d’où jaillit l’illumination.
Le contraste entre les premières planches de l’album, où le jeu sur les ombres et la pluie offre un clair-obscur des plus réussis, et sa conclusion au sommet de la Montagne du temps, baignée de lumière, évoque la meilleure période de Rosinski sur Thorgal. On songe notamment au « Pays Qâ » et à sa luxuriance végétale, ou au minéral « Entre terre et lumière », qui voit d’ailleurs Kriss de Valnor opérer la première de ses nombreuses renaissances. Au cœur de ce dernier voyage pour Kriss, les motifs de la filiation (la guerrière se révèle à elle-même grâce à son amour pour Aniel) et de la transmission (Jolan est bien le digne héritier en humanité de Thorgal) assurent une continuité comparable avec l’éthique de la série voulue par Rosinski et Van Hamme. Pour les retrouvailles d’Aniel, Jolan, Kriss et Thorgal, il faudra patienter encore un peu. »
R. Brethes
Bon, c’est pas tout ça.
Avant de me replonger dans « Le maître de justice », je vous propose un nouveau personnage mystère à découvrir.
La question interdite
Pour ce personnage, vous ne pouvez pas poser de questions sur ce critère :
– Son sexe : masculin – féminin – indéterminé
Posté 12 octobre 2018 à 23 h 03 en réponse à : Kriss de Valnor – 8 – Le maître de justice Lien | CiterFantastique !
Je termine l’album à l’instant, et j’ai été impressionné ! Surtout par la partie consacrée à Kriss de Valnor. Alors bon, c’est vrai que j’avais déjà lu en prépublication les 10 premières planches de l’histoire de Jolan. Et je trouvais le retour des Atlantes plutôt moyen. Mais j’apprécie finalement l’évolution de l’aventure de Jolan jusqu’à sa conclusion finale. Tout cela est fort bien amené.
Par contre, le récit consacré à Kriss m’a scotché ! Intense, original, rythmé, de nombreux qualificatifs me viennent à l’esprit après avoir refermé la dernière page de l’album. Que j’ai d’ailleurs déjà envie de reprendre à son début pour en apprécier toute la richesse. Tout comme le soin apporté aux dessins, parfois trop petits pour vraiment en profiter au maximum à la première lecture.
Allez, un défaut quand même, que j’ai déjà relevé dans l’album précédent. Il faut vraiment encore progresser au niveau des visages des héros. Certains portraits de Kriss sont totalement réussis, d’autres s’en éloignent encore. Et le visage de Jolan reste pour moi trop anguleux, ou trop vieilli, et parfois même méconnaissable. Mais du côté des paysages, des mondes traversés, des effets d’ombre et de lumière qui ponctuent l’album, j’applaudis le résultat !
Alors oui, vraiment, chapeau bas les artistes !
Posté 11 octobre 2018 à 23 h 43 en réponse à : Kriss de Valnor – 8 – Le maître de justice Lien | CiterÇa c’est clair, les fans de Thorgal en veulent toujours plus que ce qu’on leur propose !
Je crois quand même que, plutôt que le travail des dessinateurs, c’est celui des scénaristes repreneurs de la série qui a été critiqué ces dernières années. Et il faut se faire une raison, on ne retrouvera pas un scénariste aussi inspiré que Van Hamme dans ses meilleures années. Mais lui-même n’a pas toujours été au top non plus…
Même chose avec Rosinski : les albums qui ont précédé le passage à la couleur directe étaient dessinés de manière plus approximative qu’à sa période classique. Sans parler des albums en couleur directe qui n’ont pas été appréciés par une partie des fans. Je pense que Fred Vignaux s’inspire d’une certaine période du maître, et que Roman Surzhenko se rapproche plus des débuts de Thorgal, dans ses couleurs et dans ce côté un peu lisse des visages des personnages qui gênent Abeloth.
Et là aussi, il faudra se faire une raison : aucun dessinateur ne dessinera tout à fait comme Rosinski. De mon côté, j’ai besoin, pour pouvoir m’identifier aux personnages de la saga, qu’ils ressemblent vraiment bien à ceux que je connais. Une transition que j’ai par exemple bien vécue est celle de XIII entre Vance et Jigounov. J’espère que Fred Vignaux arrivera à me rassurer de ce côté-là sur la série principale. Dans la série Kriss, certains visages de Kriss et Jolan me gênent parfois. Mais tout cela reste perfectible dans la suite de leurs aventures.
Exposition à Avignon du 19 au 21 octobreGrzegorz Rosinski et Roman Surzhenko participent du 19 au 21 octobre à l’exposition « Arts croisés » à Avignon. 5 maîtres de la BD présenteront leurs peintures à la Maison de Fogasses. Voilà une belle occasion de rencontrer les deux dessinateurs en même temps !
Source : Association BD AOC
C’est clairement un hommage à Frank Giroud, auquel le dernier XIII Mystery est dédié en début d’album.
ManthorHéhé… à force de persévérance, tu y es arrivé Laurent !
Cette fois, c’est réellement Manthor dans « Moi, Jolan ».
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