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Bien sûr que tu peux me piquer le montage, surtout que les photos ont été piquées à l’équipe du Lombard, donc c’est un juste retour sur le site officiel
Je trouve aussi que c’est un présentoir magnifique, les heureux bénéficiaires seront des sacrés gâtés
Les Vikings, de grands marchandsLes Vikings, de grands marchands
Et si on mettait en évidence le grand sens du commerce développé par les Vikings ? Ils sont souvent présentés négativement par leurs raids et leurs pillages, mais les Vikings étaient d’abord des marchands. Ces explorateurs ont établi des comptoirs commerciaux et des colonies dans de nombreux endroits. Et si l’établissement d’un comptoir commercial dans une colonie lointaine servait de toile de fond à une nouvelle aventure ?Le peuple des étoilesLe peuple des étoiles
Et si Jolan pouvait entrer en contact avec des représentants du peuple des étoiles ? Thorgal a perdu cette capacité, mais Jolan a développé ses facultés avec l’aide de Manthor. Et si certains Atlantes étaient toujours en vie, quelque part dans une autre galaxie ? De nombreux vaisseaux se sont perdus en quittant leur planète d’adoption. Et si Jolan pouvait à leur contact en apprendre un peu plus sur son peuple d’origine, et donc sur lui-même…Voici la vignette de l’album qui a inspiré la couverture de « Berserkers ». Il est intéressant de comparer la différence de traitement de la même scène par les deux dessinateurs. Bien sûr, il y a déjà la technique utilisée qui change, mais on peut aussi comparer la manière de représenter les personnages, l’angle de vue choisi qui donne un arrière-plan différent, le choix des couleurs, …
J’ai profité de la fermeture du forum pour relire le nouvel album, et j’y ai trouvé une erreur : dans « Runa » et « Berserkers », deux personnages différents portent le nom Thorfil. J’en ai parlé dans un autre sujet ici.La principale difficulté des récits de la Jeunesse est de prendre en compte ce qui, dans la chronologie de Thorgal, vient avant et surtout après les albums récents comme « Berserkers ». Voici deux extraits d’analyse de l’album qui abordent cet aspect sur le net.
Premier extrait tiré de l’article posté par F. Rabe sur Planète BD :
« L’intrigue principale reste simple : Thorgal part à la poursuite de Moldi et de ses Berserkers, qui détiennent en otage la jeune Aaricia. L’aventure est ponctuée de quelques précisions et explications inspirées de l’histoire originelle imaginée par Jean Van Hamme dans les débuts de la vie de Thorgal et d’Aaricia. Comment en effet les deux amoureux ont-ils fini par pouvoir se marier avec le consentement de Gandalf-le-Fou ? » http://www.planetebd.com/bd/le-lombard/les-mondes-de-thorgal/berserkers/29389.html#serieSecond extrait tiré de l’article posté par Gdev sur Coin BD :
« La difficulté du scénariste reste de faire coller tout cela aux premiers tomes de la série de « Thorgal ». On pourra trouver étrange que Gandalf ne remercie en rien le jeune Thorgal pour lui avoir ramené la couronne qui l’assied sur le trône… De la même façon, avec ce nouveau fait d’armes, il s’éloigne du simple rôle de scalde exclu du clan que l’on nous présentait en début de la série mère, et surtout dans « L’Enfant des étoiles ». Enfin, le rôle de Hiérulf n’est pas totalement en accord avec ce que l’on connaît de ce personnage. A force de faire de Thorgal un guerrier dès son plus jeune âge, ce sont les origines de la série qui sont remises en cause : on aurait pu croire que Gandalf soit fier de donner la main de sa fille au guerrier qui a battu les Berserkers et ramené la couronne, et cet exploit semble attirer l’attention des autres guerriers. Ce n’est pas le souvenir que je garde de la présentation du personnage dans les premiers tomes de la série. » http://www.coinbd.com/series-bd/la-jeunesse-de-thorgal/berserkers/Sur les comptes Facebook de Thorgal et du Lombard, je suis surpris du peu de promotion de la part de l’éditeur autour de la sortie de « Berserkers », surtout après la campagne importante qui a accompagné « L’île des enfants perdus ». La Jeunesse serait-elle une série qui tourne toute seule ?
Dans les albums de la Jeunesse de Thorgal, deux personnages portent le même nom.
Dans « Runa », Thorfil est le compagnon de Runa qui enlève Aaricia.
Dans « Berserkers », Thorfil est devenu le compagnon de Moldi qui tient la barre sur le bateau.
Posté 15 avril 2016 à 15 h 40 en réponse à : Forum – Adieu mon petit forum à moi tout seul pas touche… Lien | CiterJe vais en poster tout de suite
j’avais stocké 2-3 messages en attente du nouveau forum, mais ce sera encore pour ici
Posté 15 avril 2016 à 15 h 30 en réponse à : Forum – Adieu mon petit forum à moi tout seul pas touche… Lien | CiterNon, non, je n’étais pas impatient de la réouverture du forum
c’est un hasard si je poste 3 minutes après le message de Stéph ! Si, si…
Alors on prenait déjà trop de place sur le serveur du Lombard ?
Posté 10 avril 2016 à 9 h 07 en réponse à : Forum – Adieu mon petit forum à moi tout seul pas touche… Lien | CiterHé Tyseria, profite du déménagement pour te faire un petit lifting !
Je te propose ce nouvel avatar un peu plus masculinThorgal.BD a écrit :
Moi j’espérais que ça débloque un truc, à 4000 messages, comme les bugs qui se corrigent tous seuls, ou les croissants encore frais le lendemain, ou les chaussures autonettoyantes, ou la semaine des 4 dimanches, bref, un truc utile.
On verra à 5000.Hé bien voilà, il suffisait d’attendre tes 6000 messages pour que le nouveau forum se débloque !
Félicitations Stéph !!
Ah mais non, moi je pensais aux droits d’auteurs de Yann et Surzhenko parce que j’ai détourné leur oeuvre
Qu’est-ce qu’on peut acheter avec des roupies de sansonnet ?
Pour les anciens, est-ce que tu as prévu d’envoyer un mail aux membres du forum pour annoncer le déménagement ? Je sais qu’il y a plein de membres inscrits qui n’écrivent rien, ou plein de membres dont l’adresse e-mail a dû changer, mais je pense quand même que c’est une occasion unique pour revoir quelques anciens qui pourraient trouver du plaisir à découvrir le nouveau forum, et qui sait, s’y sentir bien
M’enfin !
Moi j’avais juste écrit cette petite blagouille pour rigoler entre nous, pas pour paraître en page d’accueil du site ! Et les droits d’auteurs et tutti quanti ?
Mais au fond, tu as raison, autant débouler comme des berserkers pour envahir le site officiel !
pennybridge a écrit :
Elle sort d’où la planche détournée? C’est un internaute ou un dessinateur de BD?Elle sort de « Berserkers », la dernière BD des Mondes de Thorgal dessinée par Surzhenko
On est repartis pour un tour de fantasy…
Oh, tu l’as feuilleté en résistant à la tentation de le lire ?
Moi je n’aurais pas pu !
Dans l’histoire, le contenu de ce coffre a de l’importance, mais avez-vous une idée de ce qu’il contient
Je viens de lire une présentation des berserkers fort bien documentée sur cette page. C’est en fait une traduction de cette page-ci : http://www.vikinganswerlady.com/berserke.shtml.des elfes ?
Stridorn a écrit :
»Tjahzi prisonnier dans les archives d’Azzalepstön » Ça serait bien aussi ! Ce n’est pas un lieu imaginaireAh si, ça c’est dans ton imagination !
SPOILER !
Je l’ai lu !
Comme toi Stéph, j’ai plus apprécié la suite que le début du récit. Les différents personnages de l’album précédent se retrouvent embarqués dans des histoires parallèles qui vont se rejoindre par la suite. Gandalf, après avoir supprimé tous ses invités, veut se servir de Hiérulf pour maintenir son autorité. Pour Runa, l’aventure tourne mal, jusqu’à l’arrivée providentielle de Sigurd-à-la-belle-chevelure. Et bien sûr, de son côté, Thorgal est le sauveur de sa dulcinée. Tout est bien qui finit bien !
Enfin pas pour tout le monde. De nombreuses personnes se font trucider dans ce nouvel album : d’abord tous les invités à la fête, ensuite les compagnons de Runa, puis tous les berserkers, et enfin de nombreux combattants, qu’ils soient dans le camp de Moldi ou dans celui de Sigurd. Ça fait beaucoup de morts tout ça, en tout cas trop pour moi dans une seule histoire…
Avec Yann, on retrouve le découpage traditionnel des planches dans le style gaufrier. Ça n’en reste pas moins efficace, avec beaucoup de plans moyens ou rapprochés, et pas mal d’action. De son côté, Roman Surzhenko nous détaille les personnages de manière très soignée. Là où il y a trop de détails, c’est dans leurs bavardages, à vouloir réexpliquer ce que l’image nous montre déjà. Et surtout, cette flopée de jurons avec les noms de tous les dieux possibles, ça en devient fatigant. De manière plus générale, on sent que Yann se documente beaucoup sur l’époque des Vikings, mais les références sont un peu trop appuyées pour un récit imaginaire comme Thorgal.
Je lisais Berserkers dans la salle des archives, mais je vois qu’on est déjà demain, c’est super !
Alors voilà mes nouvelles questions :
– le titre comporte-t-il 5 mots ?
– tous les mots sont-ils au singulier ?Ouais !
Et on critique Kim Jong-Un en Corée du Nord !
N’empêche, c’est toi et moi qui avons réussi, alors à nous la petite stagiaire !
Rhoo… c’est de la triche, j’ai été censuré pour mes nouvelles questions !
Alors « plus tard », c’est maintenant ?– Est-ce qu’on parle d’un ou plusieurs personnages dans le titre ?
– Si oui, ce ou ces personnages sont déjà connus ?Posté 1 avril 2016 à 7 h 17 en réponse à : Kriss de Valnor – 6 – L'île des enfants perdus Lien | CiterAvant de découvrir le nouveau tome des Mondes de Thorgal, j’avais envie de mettre en évidence deux planches de « L’Île des Enfants perdus » : celle que je préfère et celle que j’aime le moins. Alors commençons par cette dernière. Il s’agit de la planche 44, lorsque Kriss saute de la falaise pour échapper aux enfants. La scène n’est vraiment pas crédible. Dans la première case, comment Kriss fait-elle pour se tenir comme ça du bout des doigts dans le vide ? Et dans la seconde case, escalader le rocher de cette manière est tout aussi impossible. Dans la troisième case, Kriss continue de parler normalement alors qu’elle tombe dans le vide. En fait, les paroles de Kriss ne collent pas du tout aux images sur cette page. A la quatrième case, le gros « CHPLOUF » est plutôt tiré d’une BD humoristique. Tout comme la manière dont Kriss se débat dans l’eau dans la cinquième et dernière case. Vous l’aurez compris, je n’aime pas cette planche-là de l’album ! J’aurais préféré qu’on perçoive beaucoup plus la tension de Kriss accrochée dans le vide grâce à des gros plans sur son visage, sur ses doigts qui s’agrippent à la paroi, sur l‘impression de vide en plongée ou contre-plongée, par toute une série de cadrages qui nous auraient fait ressentir l’imminence de la chute.
C’est un peu tout ce que je trouvais qui manquait à la planche précédente, que j’ai justement fort apprécié dans la planche 42. On part d’une vue aérienne en plan large d’Osian poursuivi par les enfants, puis au travers de différents angles de vue, on découvre que la situation devient dramatique. Ici, pas de paroles inutiles. Un zoom progressif pousse la scène vers l’inéluctable. La tension est palpable. On sent qu’Osian retient de toutes ses forces le pieu de l’enfant. Et dans la dernière case, face à nous, le visage injecté de la sève d’Umaï, l’enfant est terrifiant !
Sur le site du Lombard, la parution du prochain Alpha est reportée à fin 2016.
Et sur le site d’Amazon, l’auteur du tome 13 « Le syndrome de Maracamba » est devenu Mythic…allez savoir !
Dans cette interview sur ActuaBD réalisée en 2015, Iouri Jigounov parle de XIII et d’Alpha.Alors je vous la laisse !
Cliquer pour afficherSurtout depuis que j’ai appris que Tyseria n’était pas une filleBon Tyseria, moi je continue avec mes questions, vu que tu nous avais juste limités à 2 ou 3 questions par personne et par jour :
[Aux archives !]Dis Tyseria, les 24h sont passées, il est temps de venir répondre pour rabattre le caquet à qui tu sais
Merci Jakub
Hiérulf est en bien mauvaise posture… mais je suis sûr qu’il s’en sortira !
Je me pose une question : d’après vous, c’est le soleil ou la pleine lune qui brille là ? J’ai l’impression que la scène se déroule de nuit… mais alors, cette pleine lune ne colle pas du tout avec la lune observée en mer par ThorgalJ’ai parcouru tous les chemins, j’adore ! Je crois que quand tu le publieras, j’explorerai tous les recoins, comme je le fais avec les BD de Thorgal
Deux petites remarques pour le texte :
– Introduction : Rien de cassé, juste une bosse douloureuse à (la pointe de) la tête : il n’y a pas vraiment de pointe à l’arrière de la tête ?
– 161 : l’histoire qu’il vient d’entendre (à) un sens : a ?Thorgal.BD a écrit :
Comme l’auteur de Jojo Lapin, un de mes héros d’enfance.Ah, moi c’était plutôt pour le Club des cinq
Bon, j’espère ne pas devoir faire des fouilles pour trouver Berserkers vendredi !
Thorgal.BD a écrit :
Des questions de grammaire ! Que c’est moche ! La honte.Pour ma part je ne connais pas le titre, mais l’info m’intéresse.
Je vais essayer de proposer des questions moins vilaines que celles de Tjahzi.Evoque-t-on un lieu imaginaire, mythique ?
M’enfin ! Il n’y a rien d’honteux dans mes questions !
J’espère que le lieu évoqué dans le titre sera réel plutôt qu’imaginaire, naStridorn a écrit :
Oui et alors ? Un personnage, une connaissance de Thorgal, ne pourrait pas avoir un monde différent de lui sous prétexte de ne plus être compatible quand il va le rencontrer ? (si je résume) Pourtant Thorgal en a vu des mondes, des époques, des croyances et des incroyances…Tu as raison Stridorn, Thorgal a traversé tant de situations que tout est finalement possible avec lui… Ce qui reste important, c’est de laisser la place principale au héros et à sa famille, plutôt qu’aux mondes qu’ils traversent chacun de leur côté. Les aventures de Thorgal, ce sont d’abord des émotions, de l’aventure, des relations humaines qui se construisent dans les situations les plus variées.
Tyseria a écrit :
Je sors du sujet actuel, mais je connais encore le titre du tome. Titre en un à sept mots mais qui ne sort pas du principe des précédents. Deux ou trois questions par personnes par jour. Allez, go !!Encore toi Tyseria !
Allez, j’attaque avec mes 3 questions pour le titre :
– Y-a-t-il un nom propre ?
– Y-a-t-il un nom commun ?
– Y-a-t-il un adjectif ?Ex-libris de Moldi-le-furieuxEx-libris de Moldi-le-furieux proposé en exclusivité aux clients de la librairie en ligne BDfugue :
http://www.bdfugue.com/la-jeunesse-de-thorgal-tome-4-berserkers-ex-libris
Martina a écrit :
Mais qui sait, peut-être qu’un jour je me laisserai tenter par l’analyse de ces albums aussi… ?Alors viens nous retrouver dès que tu auras lu « Berserkers », on attend tes commentaires de fan
Thorgal.BD a écrit :
En bonus, je vous mets ici l’arbre à albums, tel qu’il apparaît dans le prochain album des Mondes, « Berserkers » (Jeunesse 4).Ah, la flèche bleue voudrait dire que « Berserkers » n’est pas le dernier album de la Jeunesse ? Plus que 3 jours à attendre !
Posté 28 mars 2016 à 20 h 30 en réponse à : Kriss de Valnor – 6 – L'île des enfants perdus Lien | CiterThorgal.BD a écrit :
C’est la première collaboration entre le dessinateur russe Roman Surzhenko, les scénaristes français Xavier Dorison et Mathieu Mariolle, et le coloriste italien Matteo Vattani.
Dans l’encart d’introduction de l’album, ne faudrait-il pas aussi mentionner le coloriste ?Cette méthode de travail se rapproche fortement de ce qui est pratiqué pour le cinéma ou la télévision.
J’aime beaucoup cette progression dans l’écriture du scénario. Ça demande un travail considérable, mais ça doit permettre une plus grande interaction avec le dessinateur
On voit qu’ici, pour cette première image, Roman Surzhenko a choisi d’inverser le point de vue, tout en conservant l’essentiel de la scène.
C’est un rôle important du dessinateur, le choix de l’angle de point de vue le plus efficace. Très bon choix de Roman ici !
Les seules paroles de cette scène, prononcées par un soldat de Magnus, sont notées HC, hors-champ, un procédé assez nouveau dans la série.
Ces paroles hors-champ m’ont un peu déstabilisé à la première lecture. Elle permettent de continuer à faire avancer l’histoire, sans rester figé dans l’image d’un dialogue entre les protagonistes, donc ça apporte une certaine dynamique. Mais parfois c’est perturbant, quand les paroles HC sont en décalage avec les images de la case.
Après le traitement et la continuité dialoguée, il y a ci-dessous une première esquisse proposée par le dessinateur. En retour, les scénaristes lui ont proposé un rough, sorte d’esquisse préparatoire, avec un découpage et des cadrages très différents. Le dessinateur a alors réalisé une nouvelle esquisse en se basant sur ce rough.
Je trouve que cette nouvelle esquisse de la planche est plus intéressante, à part l’image des loups incrustée dans la première case qui est une redite sans apport d’informations supplémentaires (et au final, ça ressemble plus à des cadavres qu’à des peaux de loups). Comme dans cette séquence-ci citée en exemple, j’avais déjà remarqué un nombre important d’incrustations d’images dans cet album, alors j’ai voulu en savoir plus sur cette technique, et j’en parle en détail dans ce sujet-ci.
Thorgal.BD a écrit :
Très gros travail, cet atelier, avec de nombreux documents et deux mois de gestation. J’espère qu’il vous plaira, je pense que c’est un super bonus pour la présentation de cet album (auto-compliment).
Je dirais même plus : excellent travail Stéph !
Incrustation d’imagesUn autre aspect particulier du découpage des planches dans « L’Île des Enfants perdus », c’est l’utilisation des images incrustées. Cette technique a été peu utilisée dans Thorgal, à peine une fois par album, alors que dans ce dernier tome, on en retrouve 10 exemples !
L’incrustation ou insert, c’est le fait d’enchâsser une case dans une autre. L’image principale est un plan général où le décor prédomine. La vignette incrustée zoome en gros plan sur un détail, ou elle montre un autre aspect de la scène en contrechamp, comme le visage surpris de la personne qui découvre la scène.
Dans ce premier exemple extrait de « Presque le paradis… » dans l’album La magicienne trahie, l’insert précède l’action du plan principal.
Dans ce second exemple extrait de l’album « Le pays Qâ », l’insert suit l’action du plan d’ensemble.
Dans ce troisième exemple extrait de l’album « Le maître des montagnes », l’insert est simultané et montre en gros plan un détail de la scène.
Dans ce quatrième exemple extrait de « La cité du dieu perdu », l’insert est également simultané et montre les visages des observateurs en contrechamp.Cette technique de mise en évidence a l’avantage de présenter des plans larges tout en appuyant sur des détails précis.
Parmi les 10 incrustations placées dans les planches de « L’Île des Enfants perdus », je trouve que certaines sont intéressantes, tandis que d’autres n’apportent pas grand-chose en plus au lecteur. Il me semble que la surabondance du procédé ne se justifie pas dans l’album. Moi qui souhaitais de la diversité dans le découpage pour apporter plus de dynamisme dans Thorgal, je trouve ici que la technique aurait dû être utilisée avec un peu plus de parcimonie.
Dans la série des portraits en médaillon qui suit, on a d’abord Kriss qui découvre la cascade, puis Osian qui observe les enfants sous l’arbre-mère, et à nouveau Kriss qui retrouve le bateau de ses poursuivants. Les visages apportent-ils toujours une information ? Pas sûr…
Inserts 1 à 3 :
Là où je doute vraiment de l’apport des images incrustées, c’est dans les scènes suivantes.Insert 4 : Les loups étaient déjà bien visibles dans la scène principale, rien de neuf…
Insert 5 : Le crabe ne donne guère d’informations !
Insert 6 : On voit juste qu’Erwin reste muette.
Insert 7 : On imaginait très bien dans la scène principale que la hache allait cogner l’arbre…
Insert 8 : Le feu était bien suggéré par l’éclairage de la scène principale. L’incrustation gâche plutôt la scène en masquant des enfants.
Voici enfin les images enchâssées que j’apprécie le plus dans l’album.Insert 9 : La relation tendue entre Kriss et Elias est très parlante dans cette case.
Insert 10 : Nous avons ici 3 images incrustées dans la scène principale. Elles se succèdent dans un moment intense de l’histoire.
Aujourd’hui, c’est le temps du recueillement…
http://www.ouest-france.fr/europe/belgique/bruxelles/attentats-de-bruxelles-lhommage-du-chat-ses-compatriotes-4112845Vente planche 45La planche 45 est actuellement en vente à la galerie Daniel Maghen au prix de 8500 € :
http://www.danielmaghen.com/fr/grzegorz-rosinski-thorgal-le-maitre-des-montagnes-planch_p50780.htm»Le temps doit rester l’affaire des dieux. »
Dans les Mondes de Thorgal, il y a eu un choix éditorial de créer une série destinée à un public plus adulte, Kriss de Valnor, et une série orientée vers les plus jeunes, Louve. Que le scénariste nous plonge dans la psychologie d’une jeune adolescente est intéressant, mais les codes de Thorgal doivent être respectés. Louve n’est pas une série dérivée, c’est une série parallèle qui va rejoindre la série-mère, et c’est pour cela qu’il faut être attentif à une certaine homogénéité scénaristique. Le plus gros défi sera d’ailleurs d’intégrer dans le tome 36 l’évolution parallèle des différents personnages. Les retrouvailles s’annoncent des plus complexes !
Yann peut avoir de la suite dans les idées. La pierre de lune que Thorgal utilise lui a été offerte par Servane, une de trois sœurs Minkelsönn dans « L’œil d’Odin ».
Par contre, Thorgal fait le malin avec son explication à la planche 6, mais à la planche 4, une autre personne avait déjà expliqué avant lui comment s’orienter par rapport à la lune !
Martina, j’ai lu l’intégralité de ton travail de maturité et je t’en félicite ! J’ai d’abord apprécié le résumé condensé, basé sur les 34 albums de Thorgal. C’est une excellente remise à niveau ! Comme je suis aussi imprégné des Mondes de Thorgal qui interfèrent dans l’histoire, c’est intéressant de retrouver ce regard extérieur d’un lecteur qui n’a lu que la série-mère.
Tu as fait un recensement complet des différents aspects de la mythologie scandinave dans les albums, que ce soit lors de l’apparition des dieux, des géants et des elfes, ou même simplement lors de leur évocation. Ton travail est une étude approfondie de cette thématique dans Thorgal.
Est-ce un choix délibéré de ne pas avoir fait la même recherche dans les Mondes de Thorgal ? On y trouve aussi de nombreuses références à la mythologie scandinave, même parfois trop selon certains lecteurs. Tu les as un peu évoquées au travers des titres des albums des séries parallèles, mais leur analyse plus détaillée peut apporter de nouveaux éclairages.
Dans la série « Kriss de Valnor », Kriss rencontre Freyja au tribunal des Walkyries, laquelle a le pouvoir de l’envoyer vers le Walhalla ou le Niflheim. De son côté, Jolan découvre la vallée du Raheborg protégée par la déesse Gefjon et son fils transformé en bœuf. Pour finir, Kriss s’échoue sur l’île de la déesse primordiale Umaï, une des divinités qui existaient avant les dieux d’Asgard.
Dans la série « Louve », Azzalepstön envoie Louve au royaume du loup Fenrir. Il lui demande de récupérer la main coupée de son père, le dieu Tyr. De son côté, le dieu Vigrid qui n’a pas obéi à Frigg est banni au Swartalfheim, le domaine des elfes noirs.
Dans la série « La jeunesse de Thorgal », les trois sœurs Minkelsönn ont été transformées en baleines par la déesse Frigg. Pour les sauver, Thorgal part à la rencontre des trois nornes qui gardent l’accès à la fontaine de Mimir, sous les racines de l’arbre Yggdrasil. En chemin, la Walkyrie Gunn essaie de l’en décourager, puis lui propose finalement de ramener l’œil d’Odin pour lever le maléfice qui pèse sur les trois sœurs.
En conclusion de son travail de maturité, Martina a écrit :
Après avoir comparé les éléments présents dans la bande dessinée et ceux de l’Edda, on s’aperçoit qu’un grand nombre correspondent. On peut donc considérer « Thorgal » comme une initiation possible à cette mythologie peu connue.
Cependant, bien qu’elle offre une ouverture à ces croyances, il ne faut pas prendre la bande dessinée pour une transcription parfaite de l’Edda. On trouve en effet plusieurs représentations approximatives ou fausses des croyances ainsi que quelques omissions de certains éléments qui apparaissent comme importants dans les récits originels.
Mais comme l’explique Rosiński dans une interview, toute la bande dessinée est basée sur l’imaginaire. Aussi le but des auteurs en plaçant l’histoire dans l’univers viking n’était pas de fournir aux lecteurs une mythologie scandinave exacte, mais un cadre qu’il puisse percevoir comme réel.Encore une très bonne réflexion : tout comme l’aspect historique n’est pas une priorité pour les auteurs, la mythologie est là pour nous emmener dans le monde imaginaire de Thorgal, dont tu es une excellente ambassadrice ! En plus, tu as la chance d’habiter au pays de Rosinski
Au final, bravo Martina pour ton travail d’une grande qualité pour une jeune de ton âge, je n’y ai rencontré aucune erreur. Et pour les lecteurs, la partie originale sur la mythologie scandinave ne comporte que dix pages à peine (pp 16 à 26), alors pas d’excuses pour ne pas lire au moins ce passage-là !Il vaut mieux être des fous de Thorgal que des fous de dieux
S’orienter avec la lune, c’est un truc que j’ai appris chez les scouts, mais c’est pas très précis, et il faut connaitre l’heure approximative. Voici quelques explications piochées sur le net.
D’abord connaitre la position du soleil aux différents moments du jour et de la nuit :
De nuit, tu vas utiliser la lune pour trouver l’emplacement du soleil. Regarde bien les schémas suivants. Si tu vois la pleine lune devant toi (A), c’est que le soleil est derrière toi. Si tu la vois dans son premier quartier (C), c’est que le soleil est à ta droite, etc…
Source : http://scoutorama.org/L-orientation-avec-la-lune.html%5B/t:b522927ebe%5DAinsi, on peut s’orienter en fonction de l’heure et du côté de la lune qui est éclairé :
Il suffit de regarder où en est la lune aux heures suivantes, par exemple si à minuit elle est pleine (24h et blanche sur le schéma) alors elle indique le Sud. Un autre exemple, si à 18h00, il y a le dernier quartier descendant, elle indique le Nord, et ainsi de suite.Source : http://montagneloisir.chez-alice.fr/guideorient.htm%5B/t:b522927ebe%5D
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