Toutes mes réponses sur les forums
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Une série de Corentin que j’aimerais encore découvrir est Rio, sur un scénario de Louise Garcia. Et vous, avez-vous déjà croisé les dessins de Corentin Rouge avant son arrivée dans le monde de Thorgal ?
Source photo : Le Lombard
SangomaL’album de Corentin qui m’a le plus marqué jusqu’à présent, c’est Sangoma, sur un scénario de Caryl Ferey. Il nous plonge en Afrique du Sud dans un récit éprouvant, sans concession pour ce pays rongé par les relents de l’apartheid. Le trait de Corentin est plus réaliste dans cet album, même minutieux. Il rend très bien l’ambiance noire de cette histoire qui oscille entre enquête policière, thriller, magie noire et secrets inavoués. Un album que je recommande, et comble de chance, Corentin s’associe à nouveau à Caryl pour son nouvel album Islander prévu pour 2024.
Je vous propose de découvrir les illustrations de Sangoma sur la page Instagram de Corentin, j’en reprends juste quelques-unes ici.
Source images : Insta de Corentin Rouge
Indians!J’ai découvert le dessin de Corentin dans l’album collectif Indians! scénarisé par Tiburce Oger. Son histoire courte de Buffalo Jump m’a fait penser au style de dessin de Derib, dessinateur également présent dans l’album. Un récit sans dialogues, juste les pensées du jeune indien chasseur de buffalos. Et c’est ma foi très réussi ! Corentin avait aussi participé au récit collectif précédent de Tiburce, Go West Young Man, que je n’ai pas encore lu. Voici 2 planches pour découvrir Indians! par Corentin.
Premières planches de l'albumLes 10 premières planches de Wendigo sont visibles ICI sur le site du Lombard.
Le calme avant la tempête pour Thorgal !
Posté 7 décembre 2023 à 19 h 30 en réponse à : Thorgal Saga – La déesse d’Ambre – Bec et Mangin Lien | CiterThorgal-BD a écrit en juillet
J’aime moins le titre, un nom de personnage inconnu qui fait plus référence pour moi à la période actuelle, à ce qui se fait aujourd’hui dans la série mère ou ses dérivés (Tupilaks, Skald, Runa, Grym, Huldra… ). Je préfèrerais quelque chose de plus percutant et mystérieux, comme au bon vieux temps. Pourquoi pas simplement « La déesse d’Ambre » ? Ça m’irait très bien.Odin t’a entendu !
Bienvenue à tous les deux, c’est sympa que vous participiez au forum !
Là tu m’intrigues, je n’ai jamais vu passer cette photo, même pas sur le FB de Fred…
Bonnes feuilles et première pageFred Duval a reçu les bonnes feuilles de Wendigo et il nous présente la première page de l’album !
Source : FB de Fred Duval
Chançard !
Fred a partagé quelques images des préparatifs de l’exposition.
Source : Insta de Fred Vignaux
- Ce sujet a été modifié le il y a 1 an et 5 mois par Tjahzi.
Posté 29 novembre 2023 à 21 h 46 en réponse à : Vignaux, Recht et Rosinski sont sur un bateau Lien | CiterTiens, tiens, Grzegorz Rosinski qui tombe malade juste après t’avoir rencontré, bizarre ça…
Et tu t’es aussi essayé au modelage ?
Posté 28 novembre 2023 à 19 h 57 en réponse à : Vignaux, Recht et Rosinski sont sur un bateau Lien | CiterSuper reportage photo, et tu es très photogénique Olivier !
En voyant tous tes albums dédicacés, je pense aussi que tu es passé par tous les auteurs à bord. Tu es un grand collectionneur de dédicaces ?
Et raconte-nous l’histoire de cette tête modelée par Fred, ça m’intrigue
Posté 28 novembre 2023 à 19 h 51 en réponse à : Thorgal Saga – La déesse d’Ambre – Bec et Mangin Lien | CiterJ’aime beaucoup le portrait, je trouve Thorgal vraiment réussi !
Dédicaces du tome 41Profitons que Fred est sorti de sa tanière pour admirer ses dédicaces dans l’album « Mille yeux » !
A la Librairie Sanzot :
A la Librairie Traits d’esprits :
Sources images : Librairie Sanzot & Librairie Traits d’esprits
Posté 26 novembre 2023 à 20 h 58 en réponse à : Vignaux, Recht et Rosinski sont sur un bateau Lien | CiterExcellente nouvelle, on a retrouvé Olivier !
Mais deux semaines pour te remettre et nous rédiger un compte-rendu, là tu m’inquiètes… l’apéro était si fort que ça sur le bateau ?
Allez, on attend impatiemment tes photos
Posté 25 novembre 2023 à 19 h 45 en réponse à : Vignaux, Recht et Rosinski sont sur un bateau Lien | CiterVoilà pourquoi on ne retrouve plus Olivier !
Là, c’est avant que Thorgal ne se lance dans sa séance de maquillage.
Source : Dossier de presse de l’album partagé par J. Lachasse
Posté 25 novembre 2023 à 19 h 26 en réponse à : Thorgal Saga – La déesse d’Ambre – Bec et Mangin Lien | CiterUn dessin très réussi, autant dans l’équilibre de l’image que dans les détails, avec ces roches taillées intrigantes et ces indiens inquiétants. Et puis retrouver Thorgal dans sa tunique noire, que de souvenirs !
Sortie du tome 22 de GastonC’est aujourd’hui que le nouvel album de Gaston Lagaffe sort
France Info propose le jeu des 7 différences :
Le retour de Gaston Lagaffe : les 7 différences avec un album de Franquin
Plus de trente ans après la parution de son dernier gag dans le journal de Spirou, Gaston Lagaffe fait son retour. Delaf, auteur québécois, succède ainsi à un des plus grands auteurs de la BD, André Franquin. Un 22e tome sans boulette ni bévue ?
Comme avec ceux qu’on trouve dans le journal de Spirou, nous nous sommes amusés au jeu des 7 différences. Vous connaissez ? Deux images côte à côte et vous devez trouver les erreurs ou les différences. Là, l’exercice porte sur le Gaston de Delaf versus celui de Franquin. Vous pourrez aussi jouer en lisant ce nouvel opus, Le Retour de Lagaffe, en librairie le 22 novembre qui, même s’il fera hurler des grincheux, n’est déjà pas une trahison graphique ou un travail bâclé.
1/ Un album made in America
Delaf, l’auteur des « Nombrils », succède à Franquin sur « Le Retour de Lagaffe »
Delaf, de son vrai nom Marc Delafontaine, n’est pas belge comme Franquin. Il est Québécois, il a 50 ans et vit à Sherbrooke, une ville à 50 km de la frontière américaine. C’est de là-bas, à son domicile, qu’il a dessiné et conçu le scénario de ce nouvel album. Il y a passé beaucoup de temps, quatre années, notamment durant la période étrange et pas franchement rigolarde de la pandémie. Il est déjà le dessinateur d’une série humoristique à succès, Les Nombrils, qui paraît chez le même éditeur Dupuis.
2/ Un Gaston conçu sur un écran
Franquin dessinait ses planches sur du papier. Delaf est passé à l’ordinateur. Il travaille sur une tablette graphique. Et cela convient bien à l’auteur canadien, grand méticuleux. Il a amassé des milliers de fichiers issus des planches originales de Franquin qu’il a conservés sur l’écran latéral de son ordinateur. Il a ainsi pu « retrouver facilement les références à des objets, personnages, décors ou attitudes », a-t-il confié au journal Spirou. Et d’ajouter : « sur tablette graphique, je peux dessiner en très grand format et adopter une posture de travail qui ménage mon dos ! ».
Gaston et Léon Prunelle dessinés par Delaf
3/ Un 22e tome qui commence en gags et finit en récit
L’essentiel des albums du Gaston de Franquin est une suite de gags. Delaf s’y plie au début avec, il faut lui reconnaître, un certain brio. Puis il glisse peu à peu, de planche en planche, vers une histoire qui finit en aventure quasi policière. C’est la touche la plus personnelle apportée par Delaf à Gaston. Tout comme sa série Les Nombrils qui a commencé par une suite de gags et se prolonge maintenant au gré des albums en histoire où les caractères des personnages sont plus développés.
Lagaffe avait pris des vacances avant de revenir travailler à la rédaction de Spirou.
4/ Après le dernier Franquin, mais toujours seventies
Pas de téléphone portable ou d’ordinateur sur les bureaux de la rédaction de Spirou où travaille (enfin « travaille », c’est beaucoup dire) Gaston. À la lecture de l’album, nous ne faisons pas de saut dans le temps. Gaston commence sa carrière en 1957, mais Franquin a donné corps au personnage autour des années 1970, notamment par la publication des albums. Avec Delaf, nous restons dans cette période, mais le Canadien joue avec astuce sur le retour de Gaston. L’action se situe donc après le dernier album de Franquin et toute la rédaction salue avec peu ou prou d’enthousiasme le revenant. C’est donc une suite sans trahison de temporalité sur le gaffeur de Franquin.
Les seuls téléphones portables sont ceux inventés par Gaston dans « Le Retour de Lagaffe ».
5/ Les nouveaux gags objets
Les nostalgiques retrouveront dans l’album le mythique Gaffophone, la boule de bowling, le Gaston en latex, la redoutable boîte du petit chimiste ou la collection d’appeaux. Mais Delaf a eu la bonne idée d’ajouter son lot d’inventions en clin d’œil à notre époque : un vélo électrique, un Aïe-Phone, une glace qui transforme Gaston en Spiderman ou un purificateur d’air à essence !
Le vélo électrique façon Gaston
6/ Les nouveaux personnages
Absent des albums de Franquin, l’imprimeur fait son apparition dans ce nouveau tome. La bonne cinquantaine bedonnante, le personnage est un râleur. Un psy aussi pointe son (long) nez et soigne une bonne partie de la rédaction. Delaf fait revenir Fantasio. Franquin l’avait écarté des histoires de Gaston pour ne pas faire sombrer le personnage dans la schizophrénie. D’un côté le Fantasio colérique et rigoriste chez Gaston et de l’autre le Fantasio fantaisiste et distrait dans Les Aventures de Spirou et Fantasio.
Fantasio revient lui aussi dans ce 22e album.
7/ Et Franquin dans tout ça ?
Même si Delaf ne l’a pas dessiné, il est bien présent dans le récit puisqu’il est question de planches de Franquin égarées. Une mise en abyme que l’auteur belge ne s’est jamais permise. D’ailleurs, Franquin n’a jamais fait apparaître dans Gaston des personnages réels de la rédaction de Spirou à l’exception de Raoul Cauvin, le prolifique scénariste des Tuniques Bleues. Cauvin était à l’époque responsable du laboratoire de reproduction des éditions Dupuis. Delaf le ressuscite dans la même fonction pour ce 22e tome qui est, in fine, un bel hommage à son génialissime créateur.
Source : France Info
Je vous parlais plus haut de l’exposition-vente organisée à Courtrai en Belgique. Un catalogue limité sera publié pour l’occasion.
Le 8 décembre les artistes Philippe Xavier & Frederic Vignaux viendront à Kortrijk pour assister à leur exposition.
Au programme : Vernissage et apéro dédicaces dès 19hrs
En plus, nous avons un catalogue limité qui arrive bientôt…
Inscrivez-vous et nous serons les premiers à vous informer.
https://tinyurl.com/3y96aya7 Stripweb.be toujours une bande dessinée d’avance !
BDweb Courtrai – Stripweb Kortrijk Librairie BDweb
Source : FB de Fred Vignaux
Dédicace de Fred à « La Case à Bulles »
Source : FB de La Case à Bulles
Journal Tintin 77 ans couverture cartonnéeMerci pour la publication Stéph.
Vu l’actu très chargée de ces dernières semaines, il n’y avait de toute façon aucune urgence pour l’exposition qui reste ouverte jusqu’en août 2024.
Tu as bien fait de remonter ce sujet car un nouvel album vient de paraître !
Il s’agit donc de la version avec couverture cartonnée bleue du Journal Tintin spécial 77 ans.
J’avais acheté la version à couverture souple orangée en septembre et je m’étais retenu d’en parler trop en détail vu que plusieurs membres du forum attendaient plutôt l’album cartonné. C’est l’occasion pour moi de m’y replonger, puis d’enfin aborder l’histoire courte de Thorgal dessinée – et scénarisée! – par Fred Vignaux.
Source : Le Lombard
Posté 21 novembre 2023 à 13 h 10 en réponse à : Vignaux, Recht et Rosinski sont sur un bateau Lien | CiterInquiétude à bord du Costa Toscana où on a perdu toute trace d’Olivier. On a juste retrouvé l’excellent tome N&B d’Adieu Aaricia dédicacé par Robin Recht, ce qui n’est pas rassurant car Olivier tenait plus que tout à cet album. L’enquête suit son cours…
Posté 21 novembre 2023 à 13 h 00 en réponse à : Thorgal Saga – Adieu Aaricia / Robin Recht – 2023 Lien | CiterOn dirait qu’il manque une tranchefile pour tenir les cahiers ensemble…
Waouh ! Bravo pour ton initiative Totom !
Les 2 sources de Thorgal.com où tu trouveras des infos à relayer sont les actualités en page d’accueil du site et les nouvelles publiées dans le forum. Par rapport au site, tu apportes un ‘plus’ en publiant les infos en anglais, félicitations
Giulio de Vita a arrêté de dessiner Kriss de Valnor pour se consacrer à d’autres projets, dont le plus important est son musée de la BD dont ont parle dans les messages ci-dessus. Il a profité du départ du scénariste Yves Sente qui a quitté la série Thorgal et celle de Kriss en 2014.
On a parlé de l’annonce de De Vita à la page précédente : http://www.thorgal.com/sujet/giulio-de-vita/page/2/#post-49110
Clovis sangrail a écrit
Bonjour,
À l’occasion d’un séjour en famille, j’ai eu l’opportunité de me rendre début novembre à la rétrospective Rosiński à Łódź.
Vous en trouverez le compte-rendu et les photos dans les sujets suivants du Forum Alix auquel je participe d’ordinaire :
Merci Clovis pour ce super reportage à Łódź
Il y a de quoi passer des heures dans cette exposition !
Je me permets de reprendre quelques-unes de tes photos ici pour attirer les curieux chez Alix.
Posté 18 novembre 2023 à 22 h 13 en réponse à : Thorgal Saga – Adieu Aaricia / Robin Recht – 2023 Lien | CiterAlima a écrit
Malheureusement, je n’ai toujours pas compris comment partager une photo sur ce forum pour vous montrer ça…
Bonsoir Alima, tu peux envoyer tes photos par mail à webmestre@thorgal-bd.fr, Stéph les postera pour toi dans la discussion.
Le LombardLes Éditions du Lombard partagent les couvertures des deux albums sur leur site… ils ont juste oublié la peinture dorée !
Source : Le Lombard
Mise en place en magasinThorgal-BD a écrit
Chouette ! J’adore toujours autant les mises en places d’albums en magasin. Merci, n’hésitez pas à faire de même, où que vous l’aperceviez.Dans ma petite ville, j’ai comparé tout à l’heure la mise en place de l’album dans 3 magasins : Club, Carrefour et Cora. Et le tout grand gagnant est Cora (même si c’est un magasin où je ne mets quasi jamais les pieds) !
Chez Club, en pile auprès de Largo Winch…
Chez Carrefour, à côté de Blake et Mortimer…
Et chez Cora, sur un chouette présentoir à côté de celui de Jones… Bravo à Yann qui aligne les deux scénarios !
J’ai ôté la vilaine étiquette qui masquait Thorgal pour vous faire de belles photos du présentoir sous tous les angles !
J’aime beaucoup ce portrait de Thorgal…
Par contre celui-ci…
Tiens, on dirait que Thorgal doit soulever le Père Noël !
Vue latérale du PLV…
Tout cela est très alléchant, mais là où Cora fait bien plus fort que ses concurrents, c’est que je retrouve l’album de Thorgal mis en évidence à 4 autres endroits du rayon BD. Alors là, chapeau bas !
Posté 17 novembre 2023 à 22 h 17 en réponse à : Largo Winch – 23 & suivants – Giacometti et Francq Lien | CiterEdition documentéeJe l’ai acheté… mais pas encore lu ! Je m’y plonge juste après ceci !
J’ai failli confondre les deux versions de l’album tout à l’heure à la librairie. Je comprends maintenant pourquoi ma fille m’avait acheté l’édition augmentée du tome 23 sans s’en rendre compte. Les deux versions sont mélangées dans la même pile, voilà un bon moyen de les vendre !
Il faut dire qu’elle se ressemblent vraiment…
Il y avait juste un autocollant en plus pour les plus attentifs.
Mais en feuilletant le dossier qui complète l’édition limitée, j’ai trouvé qu’il n’en valait pas la peine. J’ai finalement choisi l’album de base. Voici les quelques pages qu’on retrouve dans ce dossier :
Et pour terminer, la quatrième de couverture nous annonce des titres à la « Voir Venise… « ...Et mourir« .
Posté 17 novembre 2023 à 21 h 44 en réponse à : Miséricorde – par Jean Van Hamme et un collectif de dessinateurs Lien | CiterJe l’ai tenu en main tout à l’heure, un peu feuilleté mais pas acheté, je le garde pour ma liste de Noël.
Je possède très peu de BD de ce format moyen, je vous ai pris une photo en librairie pour comparer sa taille avec 2 autres albums (qui eux sont déjà arrivés chez moi).
Bob de GrootOn apprend le décès de Bob de Groot, le scénariste de Léonard et Robin Dubois, dessinés par son complice Turk.
Robin Dubois était une de mes séries préférées dans le journal Tintin, j’adorais l’humour absurde des gags de Bob de Groot.
La RTBF rend hommage à cet auteur qui a marqué la BD franco-belge durant de nombreuses années :
Léonard est orphelin : l’auteur de BD belge Bob De Groot est décédé
Les Éditions du Lombard ont la profonde tristesse de vous faire part du décès de Bob de Groot, survenu ce 17 novembre 2023 à Ottignies (Belgique), à l’âge de 82 ans, indique dans un communiqué des Editions du Lombard. Scénariste, dessinateur et découvreur de talents, co-créateur des célèbres Léonard et Robin Dubois, il prit son envol sous l’aile des plus grands pour atteindre le firmament du 9e Art. »
« Loin de se limiter à la BD humoristique, il multiplia les collaborations dans tous les genres et laisse derrière lui une œuvre pléthorique à la mesure de son infatigable envie d’écrire. La Direction, et l’ensemble des auteurs, collaborateurs et personnel de la maison d’édition s’associent à la douleur de sa famille et de ses proches. »
Dès l’enfance, ce natif de Bruxelles n’est intéressé que par une seule chose : la bande dessinée. Délaissant les cours dès que possible pour s’adonner à sa passion – quand bien même il s’agit dans un premier temps d’organiser les jeux de plage du journal Spirou. À croire qu’offrir rires et évasion aux enfants était une seconde nature chez Bob de Groot.
Bien vite, il rejoint l’équipe du studio de dessins de l’éditeur de Marcinelle. Déjà prolifique, il publie son premier mini-récit dans Spirou en 1962, et place ici ou là dessins, strips et pages dans les quotidiens belges. Il attire l’attention de Maurice Tilleux, dont il devient un des assistants. Car s’il est doué d’une inventivité personnelle bouillonnante, Bob de Groot n’a pas non plus son pareil pour se glisser dans l’univers des autres, surtout s’il s’agit de leur écrire un gag désopilant dont il signe le story-board – habitude qu’il conservera toujours. C’est ainsi qu’il fait la connaissance de Philippe Liégeois, alias Turk. Tous deux sont alors auteurs complets mais l’un peine sur les scénarios et l’autre commence à vivre le dessin comme une limitation à son envie d’écrire toujours plus. La solution est toute trouvée, d’autant qu’ils partagent un goût certain pour l’absurde, les jeux de mots et le comique visuel à la Tex Avery. C’est le début d’une belle amitié, selon la formule consacrée.
Les deux compères tapent un jour à la porte du Studio Greg. Rencontre déterminante s’il en fut : le créateur d’Achille Talon les prend sous son aile, négociant leurs premiers contrats avec Le Lombard, corrigeant les planches du jeune scénariste, jusqu’au jour où il n’a plus d’amélioration à lui suggérer. Ensemble, de Groot et Turk feront les riches heures du journal Tintin version Greg (lequel en prend la direction en 1965). Ils y créent Robin Dubois, qui leur vaudra souvent les honneurs des lecteurs, par l’entremise du référendum. C’est dans l’une des pages de cette série phare que, en 1974, de Groot a l’idée d’un vieil inventeur – Léonard – qui vient d’inventer le parcmètre. Comme Greg lance Achille Talon Magazine, il leur demande de développer le concept qui, selon lui, se prêterait bien à une série comique. Une idée de génie : Léonard est né. Le reste appartient à l’Histoire, et dans le gag de Robin Dubois, le vieil inventeur s’appellera Mathusalem.
Mais il serait dommage de réduire Bob de Groot à ses héros les plus célèbres. Ce serait oublier qu’il fut l’illustrateur d’une série de Fred. Que, sur le conseil de Jean Van Hamme, il s’aventura sur les rives du récit réaliste en écrivant pour Philippe Francq le sombre et touchant Des villes et des femmes. Qu’à l’instar de son mentor Greg, il fut rédacteur en chef d’un magazine, L’œuf, où il fut le premier à croire en un humoriste débutant nommé Philippe Geluck. Qu’il sut avec succès se glisser dans les pas de Goscinny, Franquin ou Macherot pour écrire Lucky Luke, Modeste et Pompon ou Clifton. Qu’il fut directeur littéraire du groupe Alpen, où il révéla entre autres Jean-François Di Giorgio et André Taymans. […]
Source : RTBF
Dédicaces du tome 41 par Fred VignauxPetite synthèse des dédicaces de « Mille yeux » annoncées jusqu’à présent :
- Jeudi 16 novembre 17h-20h : La Case à Bulles à 92600 Asnières-sur-Seine
- Vendredi 17 novembre 16h-19h : Librairie Sanzot à 75014 Paris
- Jeudi 23 novembre 17h-20h : Librairie Traits d’Esprits à 75006 Paris
- Samedi 25 et dimanche 26 novembre : festival « Chaville en BD » à 92370 Chaville + exposition
- Samedi 2 décembre 15h-17h : Fnac à 4000 Liège (B)
- Vendredi 8 décembre 19h : BDweb à 8500 Courtrai (B) + exposition-vente
Dédicaces du tome 41Petite synthèse des dédicaces de « Mille yeux » annoncées jusqu’à présent :
- Jeudi 16 novembre 17h-20h : La Case à Bulles à 92600 Asnières-sur-Seine
- Vendredi 17 novembre 16h-19h : Librairie Sanzot à 75014 Paris
- Jeudi 23 novembre 17h-20h : Librairie Traits d’Esprits à 75006 Paris
- Samedi 25 et dimanche 26 novembre : festival « Chaville en BD » à 92370 Chaville + exposition
- Samedi 2 décembre 15h-17h : Fnac à 4000 Liège (B)
- Vendredi 8 décembre 19h : BDweb à 8500 Courtrai (B) + exposition-vente
En dédicace avec Philippe XavierFred Vignaux sera en dédicace avec Philippe Xavier à 2 reprises :
- le 23 novembre de 17h à 20h chez Traits d’Esprits à Paris
- le 2 décembre de 15h à 17h à la Fnac à Liège (B)
Sources : Traits d’Esprits & Le Lombard
Posté 17 novembre 2023 à 16 h 06 en réponse à : Kriss de Valnor – 1 – Je n’oublie rien ! Lien | CiterTotom6892 a écrit
L’histoire prend place entre le tome 28 et le 29 ?Les séries « Kriss de Valnor » et « Louve » ont été conçues comme des histoires se déroulant en parallèle avec la série mère. Le tome 1 de Kriss arrive après le tome 31 de la série Thorgal, il faut donc l’imaginer à ce moment-là. Tu verras d’ailleurs par la suite que certains tomes de Kriss ont des liens directs avec la série principale.
Totom6892 a écrit
Une autre série parallèle vous semble possible ? Hormis les Thorgal vu parTout est possible dans le monde de Thorgal !
L’autre série parallèle qui a un impact sur la série mère est « Louve » , même si c’est moins important qu’avec la série « Kriss de Valnor » . Pour terminer, la série « La Jeunesse de Thorgal » peut se lire à n’importe quel moment car elle n’a pas d’impact sur la série principale.
Tu peux retrouver la chronologie de parution de tous les albums ici :
http://www.thorgal.com/albums/nouveautes/
Il faut cliquer dans le menu sur « Ordre croissant » pour voir quand arrivent les albums des séries parallèles.
- Ce sujet a été modifié le il y a 1 an et 5 mois par Tjahzi.
Posté 17 novembre 2023 à 15 h 34 en réponse à : Miséricorde – par Jean Van Hamme et un collectif de dessinateurs Lien | CiterCritique sur Addict-CultureRetour positif à propos de « Miséricorde » sur le site Addict-Culture.
« On ne présente plus Jean Van Hamme (Thorgal, XIII, Largo Winch), une figure de la bande-dessinée aux 45 millions d’albums vendus ! Avec 7 autres grands talents, il publie 7 nouvelles dans Miséricorde (Dupuis). Inégal mais souvent jubilatoire.
C’est toujours un pari que de réunir autant d’auteurs contemporains au service d’histoires courtes et surprenantes. Mais la maison Dupuis et son illustrissime scénariste Van Hamme ont manifestement su convaincre une pléiade d’artistes de les accompagner dans cette aventure. Et ils ont bien fait, car la mise en scène graphique est aussi riche que bien écrite.
Chacun sait en effet que, pour embarquer son lecteur et sa lectrice dans un temps court, il ne faut pas tergiverser. De ce point de vue, Miséricorde tient la corde. Pour cela, l’album s’appuie sur 7 histoires à l’ancrage historique varié, machiavéliques ou monstrueuses, souvent mortelles, toujours implacables.
On commence ainsi par faire connaissance avec un auteur débonnaire de romans de gare, dont les personnages se veulent tous plus sadiques les uns que les autres. Mais attention, sa femme veille au grain et n’est pas aussi effacée qu’elle en l’air. Au final, dans ce récit dessiné par Aimée de Jongh (Jours de sable, Soixante Printemps en hiver), le bonhomme tombera de haut.
Il en sera de même pour le directeur général adjoint de la Chronos Incorporated, personnage aussi savoureux qu’imbu de lui-même et de son invention : une petite pilule censée arrêter le temps. Illustrée par Jose Luis Munuera, qui co-pilote par ailleurs les aventures de Spirou & Fantasio, Les bretelles (c’est le nom de cette nouvelle) se révèle être une étonnante fiction !
Le vol d’Icare et Comment avoir sa statue sur la place Joachim XIII (rien que ça), avec respectivement Ricard Efa et Emmanuel Bazin au dessin, s’avèrent plus convenus et donc moins convaincants. Plus cruel est le récit porté par Christian Durieux dans Les dents de l’amour, qui fait se rencontrer un vieux garçon bedonnant et une femme trop bien pour lui. Après avoir fait ample connaissance avec sa dulcinée, le pauvre garçon se fera avoir par cette femme à l’appétit féroce.
Quant à Adios, amigo, où les dessins de Djief nous entraînent dans une ambiance chaude et pesante, et Le piège avec Dominique Bertail à la manœuvre, ce sont là deux récits au parfum acidulé à déguster sans modération. Le premier, qui met aux prises une blonde roublarde et un journaliste en mal de sensations fortes, fait quelque peu froid dans le dos. Le second s’apparente à un conte plutôt amusant.
Bref, il y en a pour tous les goûts, pour peu que l’on aime être surpris et se laisser piéger par des histoires où la miséricorde n’a… aucune place ! »
Source : Addict-Culture
Posté 17 novembre 2023 à 15 h 20 en réponse à : Largo Winch – 23 & suivants – Giacometti et Francq Lien | CiterSortie du "Centile d'Or"Le tome 24 de Largo Winch parait aujourd’hui !
A cette occasion, BDGest propose de gagner les 2 derniers tomes de la série. Pour jouer, c’est
ICI.
Largo est en couverture du dernier Casemate qui lui consacre un dossier de 8 pages. Une partie de l’entretien avec les auteurs est accessible gratuitement en ligne
ICI.
« Plus un poil de sec ! À peine de retour en cata de l’espace, Largo effectue un plongeon de haut vol, surfe plein pot, tel Iron Man, sur un Flyboard à la poursuite d’un hélico. C’est le retour de la grande aventure pour le milliardaire chéri de la BD comme l’expliquent Philippe Francq et le romancier-journaliste Éric Giacometti, successeur de Jean Van Hamme au scénario. Suite et fin de leurs interviews à découvrir dans Casemate 173.
Est-il concevable qu’un milliardaire pilote une navette spatiale telle Astéria ?
Philippe Francq : Absolument, si c’est sa passion. Ancien pilote de chasse, Olivier Dassault, successeur de son père à la tête de l’empire Dassault Aviation, disparu dans un crash d’hélicoptère, pilotait lui-même ses engins. Même s’il le faisait toujours accompagné par un pilote professionnel.
Que vous ont apporté les conseils de Jean-François Clervoy, spationaute français avec trois missions spatiales de la NASA au compteur ?
Énormément de choses ! Inventer une navette spatiale calquée sur celle de Richard Branson de Virgin, mais sans qu’elle lui ressemble tout à fait, oblige à se poser un nombre incalculable de questions. Quelle altitude peut-elle atteindre ? Pendant combien de temps peut-elle rester en orbite ? Celle de Jeff Bezos, le fondateur d’Amazon, ne fonctionne pas de la même manière, va beaucoup plus haut qu’Astéria et tourne plusieurs fois autour du globe. Celle de Branson a un temps de vol, de l’allumage du moteur à son retour sur le tarmac, de plus ou moins 7 minutes. 360 secondes… dont seulement 30 à 60 pour pouvoir admirer la Terre dans sa globalité. C’est vraiment très court !
Tiens, on ne voit pas Bernard Arnault, ex-première fortune mondiale parmi votre centaine de milliardaires. Pas assez bédégénique ?
On montre juste Jeff Bezos. Je n’avais pas envie qu’on reconnaisse spécialement des gens. Ni de m’embêter à caricaturer untel ou untel. Il y a tellement de milliardaires ! Tous les plus riches du monde quand on les présente dans la presse. Mais personne n’a vraiment une vue précise sur les comptes de chacun. Pareil pour les bateaux, c’est toujours « le plus grand du monde » qui vient d’être construit… avant d’être détrôné par le suivant.
Pensez-vous finir votre carrière en compagnie de Largo ou rêvez-vous d’autres personnages, d’autres histoires ?
Je ne sais plus qui disait, Jean-Claude Carrière peut-être, qu’on a toujours l’impression qu’on aura le temps de faire des choses, qu’on pourra changer de vie. En fin de compte, on meurt toujours dans l’urgence, pris par trente-six mille trucs. Sans jamais accéder à plein de choses qu’on pensait possibles.
Imaginez-vous Largo figé ou évoluant, vieillissant peut-être ?
La question de l’évolution d’un personnage, ce sera ses repreneurs qui en décideront. Jusqu’à présent, Largo subit une évolution continue.
Est-il vrai que vous aviez dessiné Reno sans grand enthousiasme ?
Reno, c’est Ploucs-ville, une concentration de casinos pour les bouseux ! Un très bon film de Clint Eastwood s’y termine. Van Hamme avait choisi Reno dans Golden Gate, le onzième Largo Winch, parce qu’il se déroulait en grande partie à San Francisco, plus proche de Reno que Las Vegas. À l’époque, en 2000, oui, j’aurais préféré dessiner Vegas que cet endroit ringard jusque dans la déco des casinos !
Difficile de toucher au scénario une fois que tout est établi ?
On ne peut pas, quand tout a été pensé, les quarante-six pièces sont bien emboîtées !
Mais vous n’aimez guère les cadres bien serrés…
Des scénaristes vont jusqu’à préconiser certains angles de vue. Cette méchante tendance, qui vise à tout imaginer avant le dessinateur, les coince parfois, bride leur imagination. Stephen Desberg m’avait écrit un scénario que je n’ai pu dessiner, car la moitié des choses étaient indiquées. Éric et Jean ont ce talent d’en dire un minimum, mais de façon suffisamment éloquente pour que mon imagination puisse travailler. Un personnage, une fois dessiné, sera sans doute fort éloigné de ce que le scénariste avait en tête. Oui, pour un tas de raisons, le scénario est hyper important pour l’architecture et la structure du récit. Mais, ensuite, c’est comme pour le piano (auquel je ne connais rien) : une main s’occupe de l’architecture de la mélodie, l’autre l’accompagne de manière parfois beaucoup plus libre. Un scénario doit laisser de la liberté au dessinateur.
Côté couverture, c’est le retour au fond blanc des premiers albums ?
Philippe Francq : Je ne voyais vraiment pas quelle couleur coller derrière. Je n’ai pas de règle pour la couverture. L’idée peut arriver en milieu d’album. Parfois, je n’en ai toujours pas en bouclant l’histoire. Pour ce diptyque, ce fut pile le contraire : j’ai réalisé ces deux couvertures avant d’attaquer le récit. Ne me demandez pas pourquoi ! Il m’amusait de savoir, en dessinant la couverture de La Frontière de la nuit que celle du suivant, Le Centile d’or, dormait dans les oubliettes de mon ordinateur de travail. Sans que je l’aie montré à personne.
Un travail agréable ou un pensum ?
En tout cas, un exercice très particulier. À l’Institut Saint-Luc de Bruxelles, on nous demandait d’imaginer dix projets de couverture « il y en aurait bien un qui émergera ! ». J’ai toujours détesté cet exercice. Quand jaillit une idée, elle devient irremplaçable. Impossible de faire cinq projets de couverture aussi bons les uns que les autres.
Francq, unique juge en la matière ?
Oui, je choisis seul. C’est une grande chance. Chez certains éditeurs, tout un comité de commerciaux se penche sur la question. Et le pauvre dessinateur ignore lequel de ses projets va ressortir gagnant de la réunion. Terrible. Une pratique, au vu de ses résultats, toujours assez lamentable. Les commerciaux gardent toujours en tête la couverture du précédent album. S’il a bien marché, ils penseront réitérer le même succès en choisissant une couverture presque identique. Une illusion. On ne peut pas faire deux fois la même chose. C’est en choisissant un autre angle qu’on surprendra le lecteur.
Zep, dans Casemate 170 : « Si je devais dessiner un Largo Winch, boulot de dingue et pas très folichon, ce serait avec le logiciel Midjourney. »
Philippe Francq : Encore une réaction idiote. Une IA ne sera jamais capable de penser une page de la même manière que nous ! Une planche demande autant de travail sur l’architecture de la page qu’en dessin pur. Je passe une semaine sur chaque page… Je regardais dernièrement un documentaire d’Avril Tembouret, L’Histoire de la page 52, qui retrace la création d’une planche du Valérian – Souvenirs de Futurs. On voit Jean-Claude Mézières, à sa table à dessin, organiser une page à trois strips. La première image, en introduction, représente une arène où l’on sent qu’il va se passer quelque chose. On le suit, au deuxième jour, encrant sa première image alors que le deuxième strip n’est qu’à peine esquissé et le troisième totalement vide. Passent les jours… il découpe le premier strip, redessine l’image et l’encre à nouveau. Et le premier strip initial atterrit dans une armoire bourrée de papiers : toutes les cases auxquelles il a renoncé. Au final, Mézières, qui pourtant dessine vite, aura passé sept jours sur cette page. Tout comme moi. Sauf que je n’ai pas d’armoire aux strips non publiables !
Comment se décompose une de vos semaines ?
Les trois premiers jours, je ne fais rien, ne pousse pratiquement pas le crayon. Je réfléchis. Puis, je commence à dessiner sur des feuilles volantes A4. Lorsque j’ai tous mes croquis et une idée de l’architecture générale de la page, j’attaque la planche. Et, là, ce que je vais encrer, c’est béton ! J’ai suffisamment pensé ma page pour ne plus rien y changer. C’est un peu comme un scénario final. Une fois le récit gravé dans le marbre, on ne touche plus à rien. Idem pour le crayonné.
Difficile de chausser les bottes du grand maître Jean Van Hamme ?
Éric Giacometti : Je n’ai pas son parcours, ni ses millions d’albums vendus, ni la parfaite maîtrise de cette mécanique. Auteur de polars, je ne pratiquais pas du tout ce type de narration. Heureusement, Philippe me nourrit. Dès le début, on a tenu pas mal de brainstormings sur ses envies. Ici, la navette ne devait pas s’écraser dans le parc national du Yosemite – il y a longtemps que Largo ne s’était pas baladé dans d’aussi grands espaces –, en pleine Sierra Nevada, mais à Las Vegas. Je pensais lui faire plaisir puisqu’il avait déjà dessiné Reno…
Transpirer sur Largo ne vous freine-t-il pas dans votre production de thrillers ?
Pas du tout. En même temps, pendant deux ans, j’ai travaillé sur Mediator. Nous nous sommes mangé 3500 pages de procédures judiciaires ! Le travail, finalement, n’est pas une histoire de temps, mais une question de plaisir. Soit on est dedans, soit on n’y est pas.
Pas envie d’adapter vos romans en BD ?
On l’a fait avec Marcas. Mais les gens n’achètent pas la même histoire en BD, forcément plus pauvre. 480 pages contre 80 planches… on ne peut pas tout mettre. Et puis, regardez les adaptations de bouquins qui sortent depuis des années. Toutes n’ont pas réalisé des cartons ! La BD me permet de me confronter à des univers très différents. Philippe a besoin d’un an pour boucler les 46 pages d’un Largo. François Duprat a réalisé les 180 de notre Mediator en un an et demi… La maîtrise de la narration dessinée de Philippe est telle qu’il peut vous exposer, pendant une heure, comment il a disposé ses cases sur une planche. Un Largo, ça se dévore sans se demander ce qu’il peut y avoir derrière. Alors que tout est profondément pensé. Je me souviens très bien de la planche 37 de Colère rouge où Silky saute dans l’eau. Et de son découpage si particulier. Philippe s’empare d’une scène d’action, ou pas, et met en place une mécanique que le scénariste ne soupçonnera pas.
Philippe Francq : Le lecteur non plus ! »
Source : Casemate
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