Xavier Dorison
Ce sujet a 176 réponses, 26 participants et a été mis à jour par hirondl, il y a 8 mois et 2 semaines.
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Interview sur Ligne Claire
Sur Ligne Claire, Xavier Dorison fait le point après la sortie du dernier tome de Thorgal. Voici des extraits de l’interview :
Comment avez-vous élaboré ce scénario ?
Assez différemment de ce que je fais habituellement. Généralement je pars de la fin pour ensuite écrire le début. Mais il y avait cette fois un objectif et un but, une mission même si le mot peut paraître fort, avec le tome 35 qui était de terminer le cycle en Orient en un tome avec des contraintes liées aux albums précédents. Et envisager pour la suite un croisement de la série mère avec les séries parallèles. Donc le tome 36 sera le retour dans les brumes nordiques comme prévu à la fin du 35, un voyage plein de rebondissements sur lequel je travaille actuellement. Pour l’album 37 les séries se retrouveront et enfin à partir du 38 on reviendra à des one-shot.
Avec ce Thorgal vous avez pu donner l’impression de faire un curieux mélange. Dans Le Feu écarlate, Aniel est une sorte de messie revenu sur Terre et qui se retrouve dans un univers où s’affrontent magiciens, politiques sur fond de conflit spirituel. Le rapprochement avec islamisme, embrigadement et fanatisme est possible ?
Ah bon ? Sérieusement… Cet album parle avant tout de l’affrontement entre un père et un fils à qui une secte a lavé le cerveau. Et pour une fois Thorgal doit sauver un personnage. Qui ne veut pas l’être ! Et en plus, Aniel sait parfaitement où appuyer pour faire mal à son père. Pour le reste, le contexte est juste un mélange que j’ai créé en associant mes connaissances liées au siège de Jérusalem pendant les Croisades et les grandes étapes de la révolution de 1979 en Iran. Les Mages Rouges sont dans Thorgal depuis des années. Alors y voir un raccourci avec ce que l’on connait aujourd’hui au Moyen Orient, Daesh ou autre, il y a un monde.
On a pu aussi entendre des rumeurs sur l’abandon du dessin de Thorgal par Rosinski ?
Rosinski dessinera bien le prochain album, je peux vous le confirmer. Et son dessin, plus baroque en particulier dans Le Feu écarlate, affirme pleinement mon récit.
Vous avez touché à presque tous les genres. Et maintenant ?
Pas tous les genres, loin de là ! Par exemple, je n’ai jamais fait de « pure comédie ». J’adore en lire ou en voir, mais en écrire ? C’est une dramaturgie trop différente de celles que je connais un peu et je me sentirais bien incapable d’en réussir une. Après, j’aimerais encore aborder de nouveaux genres. J’ai fini d’écrire le scénario d’un conte animalier pour adulte ; « Le Château des animaux », et d’une comédie dramatique (en co-écriture avec Antoine Cristau), « Ulysse & Cyrano ». Pour la télévision, je travaille sur l’adaptation en série de H.S.E (« Human Stock Exchange ») et sur un huis-clos politique autour d’un sommet du G20. Mais, autant les genres et les sujets varient, autant je crois que ma façon d’écrire et mon style de scénario restent – pour le meilleur et pour le pire – dans la même ligne. Le prochain exemple sera dans le tome 3 d’Undertaker qui sortira en janvier pour Angoulême.
J-L. Truc
Xavier Dorison a dit « Donc le tome 36 sera le retour dans les brumes nordiques comme prévu à la fin du 35, un voyage plein de rebondissements sur lequel je travaille actuellement. Pour l’album 37 les séries se retrouveront et enfin à partir du 38 on reviendra à des one-shot. »
Vous avez bien lu comme moi
Ce n’est pas au tome 36 que les différentes séries de Thorgal se retrouveront, mais au tome 37
C’est pas possible, c’est trop loin !
J’avoue que ça fait loin !!! Et pire attendre le 38 pour retrouver une certaine « normalité ». Si c’est entre 2 et 3 ans d’attente entre chaque tome, on part sur du 6 ans minimum, 9 ans maximum !!!!
Mmmh ils exagèrent. Pourquoi avoir évincé Yves Sente dans ce cas ? Si Xavier Dorison a été choisi c’était justement pour finir cet arbre.
Et la on nous le rallonge, arf A croire qu’on en verra jamais le bout
Et moi qui me disait chouette plus que un tome avant de revenir a des one shot
thorgal-bdWebmestreMmh… c’est vrai que, tout dépend comment on lit l’arbre…
Du coup, peut-être que la réunion n’aura lieu qu’en toute fin d’album 36, et que Dorison a prévu d’en faire une histoire à part entière au 37.
Je pensais comme vous que le 36 allait clore tout cela.Bon, après, il ne faut pas s’emballer ce ne sont que quelques mots non développés. Affaire à suivre.
Undertaker 3Le tome 3 d’Undertaker, L’Ogre de Sutter Camp, dont la sortie est prévue le 27 janvier, est imprimé. Valérie Beniest, éditrice chez Dargaud, nous l’annonce sur sa page Twitter.
Voici le résumé de l’album présenté sur le site de Dargaud :
Dans ce troisième tome d’« Undertaker », Jonas Crow n’est plus ce pauvre croque-mort solitaire… même si, lui, aurait bien voulu le rester ! Dorison et Meyer lui ont associé mademoiselle Lin et Rose, la belle Anglaise. De la douceur dans son monde de brutes ? Pas pour très longtemps… Un ancien colonel lui apprend que « l’Ogre de Sutter Camp est vivant » ! Son passé trouble pendant la guerre de Sécession resurgit, et Jonas engage alors sa « troupe » dans une chasse à l’homme et à ses propres regrets…
Le maître d'armes primé au JaponThorgal-BD a écrit
Un nouvel album attendu pour septembre, « Le maître d’armes » avec Joël Parnotte au dessin (chez Dargaud). Le nom de Parnotte avait été évoqué un temps, parmi les auteurs susceptibles de reprendre Thorgal. Il travaille aussi avec Yann sur la série « Le sang des Porphyre ». Les deux auteurs présentent « Le maître d’armes » en vidéo sur le blog de Dargaud ICI. Un roman graphique complet, à paraître en septembre. La présentation donne envie, c’est bien fait.La bande dessinée « Le maître d’armes » primée au Japon
La bande dessinée « Le maître d’armes » des Français Xavier Dorison et Joël Parnotte a été désignée lauréate de la plus haute distinction du 10e Prix du manga international, a annoncé le gouvernement japonais ce 27 décembre 2016.
Distinguée parmi 296 concurrents. Cette BD, publiée par la maison d’édition Dargaud, qui met en scène de façon inattendue l’ex-maître d’armes de François 1er, a été récompensée parmi une sélection initiale de 296 oeuvres provenant de 55 pays ou régions. Trois autres titres suivent, Scavengers, du Chinois Zuzheng Han, The heart of darkness des Italiens Laura Iorio, Roberto Ricci et Marco Cosimo, et Gateway to Underworld de la Vietnamienne Can Tieu Hy.
Trois dessinateurs japonais de manga et deux éditeurs ont effectué le choix final récompensant au total 14 oeuvres. La remise de ces distinctions doit avoir lieu début février à Tokyo.
Infos complètes sur le site d’Europe 1.
- Ce sujet a été modifié le il y a 7 ans et 10 mois par Tjahzi.
Interview "L'Actu"L’Actu, premier et seul quotidien européen pour ados, a, dans son numéro d’hier, interviewé Dorison a propos de son nouvel ouvrage :
(par ma grande flemmardise, je ne recopie rien, juste des photos… Cliquez sur l’image pour la voir en plus grand.)
thorgal-bdWebmestreMerci pour ce montage tout pourri ! Et bravo à l’auteur pour ce prix.
Bon, ça m’a décidé, je vais m’offrir «Undertaker 3 » et « Le maître d’armes ».
Xavier Dorison présente… RED SKIN !Je viens de tomber sur cette vidéo mise en ligne par Glénat. On y découvre Xavier Dorison qui fait la promotion de Red Skin en anglais. Délirant !
Arme fatale le jour. Bombe atomique la nuit.
Le plus grand super-héros américain… est une espionne russe !Ulysse 1781Lire « Ulysse 1781 », c’est retrouver l’Odyssée d’Homère transposée durant la guerre d’indépendance des Etats-Unis. Le capitaine Ulysse MC Hendricks est un aventurier, son fils Mack (pour Télémaque) un artiste et son épouse Penn (pour Pénélope) une femme de caractère. Xavier Dorison a fait de son Ulysse un héros bagarreur, obstiné, courageux, mais parfois trop cynique pour qu’on éprouve de la sympathie pour lui.
Dans ce premier diptyque, le Cyclope d’Ulysse est un wendigo, créature fantastique issue de la mythologie amérindienne. Le héros devra puiser au plus profond de ses ressources pour tirer sa joyeuse troupe d’une mauvaise passe, avant de repartir pour la suite de leur périple dans un bateau emmené de manière assez surprenante par des chevaux.
Cette aventure, qui rappelle dans son style Long John Silver, permet à Éric Herenguel de croquer les portraits de fameux personnages. Il reste à trouver la petite touche qui pourrait nous rendre accros à cette nouvelle série. Peut-être la petite fille muette sera-t-elle l’élément attachant lors du prochain diptyque ? Je suis curieux de découvrir la suite de cet Ulysse dorisonien.
Les sentinellesAutre série de Xavier Dorison parue chez Delcourt, Les Sentinelles est sortie en intégrale en novembre dernier. On retrouve dans cette BD des thématiques chères à Dorison : l’inutilité de la grande guerre comme dans Le chant du cygne, le super-héros comme dans Red Skin, les valeurs morales comme dans Le maître d’armes, le groupe composé de personnages variés à la poursuite d’un but commun comme dans Comment faire fortune en juin 40, le mélange de réel et de fantastique comme dans W.E.S.T, la violence comme dans Le troisième testament, le combat du héros contre plus fort que lui comme dans Ulysse 1781, … et encore, après la découverte de cette série, je ne la compare qu’aux BD de Dorison que j’ai déjà lues.
Alors c’est vrai, le scénariste reprend régulièrement les mêmes recettes, mais il arrive à chaque fois à surprendre. Ici, c’est le dessin de l’argentin Enrique Breccia qui est particulièrement différent de ce que l’on connait. J’ai eu quelques difficultés à m’y faire, avec un style plutôt vieillot, et une mise en page où cases et bulles semblent désorganisés, surtout dans le premier album. Mais le héros principal, Taillefer, réussit à nous toucher malgré toutes les horreurs traversées. C’est en effet un anti-super-héros qui nous est présenté là, plein de doutes et de failles, bien loin des super-héros américains. Une bonne BD de Xavier Dorison à découvrir, à défaut d’être réellement passionnante.
« Les sentinelles » va aussi être adaptée en série télé pour l’année prochaine apparemment, y aura de quoi faire avec la série Thorgal en admettant que les deux projets se concrétisent.
Aristophania BoltDargaud annonce sur sa page FB l’arrivée en 2018 d’Aristophania Bolt, la nouvelle série de Xavier Dorison et Joël Parnotte après leur collaboration pour Le Maître d’Armes. Intrigante mise en bouche…
Ateliers d'écritureLa Nouvelle Revue Française organise des ateliers d’écriture intitulés « Le scénario du roman« . Le formateur de ces Master Class est Xavier Dorison. Voici un aperçu du programme :
Et si un scénariste se mettait au service des romanciers ?
Curieuse idée, à priori. La littérature est l’art des mots alors que le scénario est un outil au service d’images et de dialogues. Roman, théâtre, cinéma, grands mythes et bande dessinée n’ont en commun ni le style, ni le décor, ni la mise en scène ou le dessin. Alors, à quoi bon ?
La réponse est simple, tous ont un impératif absolu : une histoire forte.
L’intrigue est la condition indispensable à un bon roman. Vous le savez. Seulement voilà, malgré vos réécritures, certains passages restent des ventres mous, des dialogues remaniés dix fois sont toujours sans saveur ; tel personnage manque de dimension, votre récit est sans tension et vous vous perdez dans vos sous-intrigues. Ce n’est pas un problème d’idée. Et encore moins de style. Le problème, c’est l’histoire.
Véritable colonne vertébrale du récit, elle est la charpente sur laquelle les scénaristes construisent les personnages, les dialogues et le sens. Comment ? Par le travail, l’expérience, l’observation – bien entendu – mais rien de tout cela ne fonctionnerait sans une connaissance intime des mécanismes de la dramaturgie.
Connus depuis « La poétique » d’Aristote, ils sont enseignés aujourd’hui par les plus grands dramaturges anglo-saxons. Il ne s’agit ni de clichés ou de « règles » de prêt-à-penser pour dire « ce qu’il faut faire » et encore moins d’une « prison créative », mais de principes simples et pragmatiques qui analysent « comment ça marche ».
Comprendre les éléments fondamentaux d’une scène pour la dramatiser et renforcer son émotion, apprendre à cerner son sujet pour éviter les digressions inutiles et ne pas se perdre dans le développement, renforcer l’empathie et l’évolution de vos protagonistes, cerner les grandes étapes d’une histoire, pratiquer la dynamique du retournement et du fossé émotionnel, créer et maîtriser le sens, autant de sujets qui constituent le cœur de l’enseignement de ce stage.
Ah, si j’étais romancier… Tous les détails se trouvent ici : http://www.ateliersdelanrf.fr/xavier-dorison/
thorgal-bdWebmestreC’est quelqu’un qui me semble avoir beaucoup théorisé l’écriture. Il a dû énormément lire, disséquer, s’imprégner, comparer et choisir. Je l’imagine dépiautant des albums qui lui ont plu pour tenter de comprendre pourquoi ils lui ont plu. Et l’inverse.
Au final, on a là un auteur qui écrit en ayant en tête toutes sortes de « mécanismes » permettant de rendre une case, une bande, une page, et au final un album, fluides et efficaces.
C’est intéressant parce qu’en plaquant de bonnes histoires et de bons personnages sur cette « trame idéale », ça peut donner, ça donne, de bons albums.
La présentation de l’atelier est alléchante, d’autant que le cours a l’air d’être dans le concret.
Ce que je remarque en lisant du Dorison, c’est qu’il a une qualité que n’ont pas tous les auteurs, celle de capter le lecteur d’un bout à l’autre du livre. Quand un album me prend en main, m’embarque, je déteste quand d’un coup il m’expulse à cause d’une bricole inattendue qui me sort de la rêverie. Une scène illisible, une émotion qui tombe à plat, une référence incongrue, une sur-utilisation de l’anglais, des fautes d’orthographe… c’est varié mais agaçant.
Van Hamme avait cette force, une telle qualité d’écriture qu’il pouvait se permettre d’y mettre l’inattendu (genre un viking qui prend d’assaut un vaisseau spatial). Dorison me semble maîtriser aussi, notamment avec les dessinateurs avec qui il me semble en osmose (je pense à Meyer ou Lauffray notamment).J’avoue qu’avec les album de Kriss et Thorgal scénarisés par Dorison, moi, il m’a convaincue. Comme j’aime à le hurler partout sur le forum, j’admire son tour de force de reprendre des trames qui ne plaisaient à personnes pour les rediriger efficacement. Ce n’est pas n’importe qui qui peut faire ça. Il faut du talent et de l’expérience pour savoir identifier les problèmes et leur apporter des solutions.
L’atelier m’attire vachement, j’écris parfois des trucs à mes heures perdues. Mais qu’est-ce que c’est cher ! Après, un atelier de 4 jours, c’est pas mal.
thorgal-bdWebmestreAh oui dis donc, ça coûte un paquet ! Je n’avais pas vu.
Le Maître d'armes en édition N&B« Le Maître d’armes » sortira le 24 novembre en version N&B.
Voici le pitch de Dargaud :
Replongez au cœur des conflits religieux avec cette nouvelle édition du Maître d’armes, en grand format et en noir et blanc ! De quoi savourer la qualité graphique de l’ouvrage et apprécier à sa juste valeur le magnifique trait de Joël Parnotte. Enrichie d’une nouvelle couverture ainsi que d’un cahier de croquis, cette belle édition satisfera à la fois ceux qui ont aimé l’album… et ceux qui ne l’ont pas encore découvert.
La page de garde est visible ICI en grand format.
thorgal-bdWebmestreBuste UndertakerHé, toujours pas lu celui-là !
De mon côté, je viens de voir ce buste qui a la classe, pour les fans d’Undertaker qui ont une épouse/un mari compréhensif.
50 cm, 12 kg, 1000 euros !
Du beau travail, réservé à ceux qui ont pu se payer le stage évoqué ci-dessus. J’adore les teintes et la patine.Bravo au sculpteur, très talentueux.
Waouh ! C’est du lourd !! Enfin, heureusement que c’est en résine et pas en bronze massif, mais l’imitation est splendide !
C’est fou qu’Undertaker ait déjà son buste, on n’en est quand même qu’au troisième tome de la série.
thorgal-bdWebmestreÇa me rappelle le buste Thorgal, commencé et jamais terminé.
http://www.thorgal.com/article/statuettes-et-bustes-thorgal-aegirsson/
HSE (Human Stock Exchange)HSE
J’avais feuilleté en librairie le tome 2 de cette série au moment de sa sortie, mais je m’étais arrêté là. Je n’étais pas particulièrement attiré par le dessin de Thomas Allart, et le scénario de Xavier Dorison qui abordait les dérives de la bourse ne me touchait guère. De plus, le héros de cette histoire était un personnage pour lequel je n’éprouvais aucune sympathie.
Quelques années plus tard, voilà que je retombe sur les 3 tomes de HSE en bibliothèque, et je me dis que tout de même, relire l’histoire depuis le début pourrait la rendre plus passionnante. Et effectivement, il faut lire les 3 tomes pour apprécier toute la richesse du scénario. Après avoir compris ce qui avait amené le héros à se faire coter en bourse, c’est sa compagne, au demeurant plus sympathique, qui m’a donné envie de mieux connaître le parcours de Félix Fox.
La force de ce triptyque, c’est de flirter adroitement entre la réalité et la fiction, dans un futur proche et d’autant plus effrayant. C’est de temps en temps caricatural, mais beaucoup plus souvent, l’histoire évoque des situations qui font partie de plus en plus de notre quotidien. Notamment avec les réseaux sociaux où la vie de certains s’affiche en permanence, et où le nombres de « likes » est une cote pas si éloignée du Human Stock Exchange. Au final, voilà un très bon récit d’anticipation !
Voici le synopsis et la bande-annonce de l’éditeur Dargaud.
http://www.dargaud.com/bd/H.S.E
Avec ce premier tome d’H.$.E (Human $tock Exchange), Xavier Dorison et Thomas Allart nous plongent dans une histoire simple d’un réalisme effrayant : celle d’une société dans laquelle l’être humain est coté en bourse…
Le premier épisode d’H.$.E s’ouvre sur un monde anéanti par une crise financière sans précédent. Pourtant, alors que l’économie des pays industrialisés est ravagée, que les chômeurs et les petits porteurs ruinés se comptent par millions, une valeur financière semble résister : l’être humain. Les représentants de l’élite de la société peuvent se faire coter en bourse et devenir des « Red Eyes ». L’introduction en bourse n’est donc plus le seul privilège de personnes morales, c’est aussi une réalité pour des personnes physiques, qui perçoivent un capital, portent au poignet une « rate watch » indiquant leur cote et répondent à leurs actionnaires dans leurs assemblées générales… Félix Fox a besoin d’argent et ne rêve plus que d’une chose : être coté. Il y parvient à force de persuasion et d’efforts. Soutenu par le créateur du H.$.E, il voit sa cote monter en flèche et atteindre des sommets, mais bien sûr il y a aussi un prix à payer…
Ce volet d’H.$.E, le premier d’une trilogie, annonce une grande bande dessinée d’anticipation.
- Ce sujet a été modifié le il y a 6 ans et 11 mois par Tjahzi.
Angoulême – PortraitJoël Saget, photographe à l’AFP, réalise actuellement des portraits au salon de la BD d’Angoulême.
En voici un superbe de Xavier Dorison.
Source photo : https://twitter.com/JoelSaget
Interview pour Planète BDXavier Dorison a été interviewé par Planète BD, probablement au festival d’Angoulême. L’entretien de 10 minutes porte sur la sortie du dernier tome d’Undertaker, ainsi que sur ses différents projets en cours, mais pas sur Thorgal.
thorgal-bdWebmestreIl est très pro, je pense que le sujet « Thorgal » va être soigneusement esquivé pendant « un certain temps ». D’autant que tout le monde doit l’ennuyer avec ça depuis l’annonce du mois dernier.
Quand il écrira ses mémoires et nous livrera le vrai fond de sa pensée, ce sera différent. Soit ce sera apaisé et digéré (car après tout Thorgal et Rosinski sont, à la base, des héros de sa jeunesse), soit l’Undertaker sortira la Gatling ! Méthode Van Hamme, des trous partout !
Blague à part, j’espère qu’il a conservé de bons rapports avec Grzegorz. Ils étaient tellement contents de travailler ensemble, c’est dommage.EDITION : Et c’est là que je me rends compte que ce sujet ne parle pas de LA nouvelle, alors autant le réannoncer ici pour tous nos lecteurs : Xavier Dorison n’est plus le scénariste de la série Thorgal.
Comme on en a abondamment parlé ailleurs, comme ICI par exemple, je vous propose d’aller visiter les sujets qui ont évoqué l’affaire, si vous le souhaitez.Au fait, tu sais que tu n’en as pas encore parlé dans les sujets en pages d’accueil du site
- Ce sujet a été modifié le il y a 6 ans et 9 mois par Tjahzi.
Aristophania BoltTjahzi a écrit
Dargaud annonce sur sa page FB l’arrivée en 2018 d’Aristophania Bolt, la nouvelle série de Xavier Dorison et Joël Parnotte après leur collaboration pour Le Maître d’Armes. Intrigante mise en bouche…Interview en 2014 dans dBDEn septembre 2014, Xavier Dorison était interviewé par le magazine dBD. Voici un extrait de l’entretien où il revient sur ses années de jeunesse.
L’ensemble de l’entretien avec Xavier Dorison (15 pages) est visible dans le magazine dBD #86.
Le Château des animaux avec Félix DelepUne nouvelle BD scénarisée par Xavier Dorison sortira en fin d’année : « Le Château des animaux« .
Voici le pitch de l’éditeur Casterman :
Niché au cœur d’une ferme fortifiée, le Château des animaux est dirigé d’un sabot de fer par le président Silvio… Le taureau et sa milice de chiens savourent leur pouvoir, pendant que les autres animaux s’épuisent au travail. En particulier Miss Bangalore, une chatte dont l’obsession unique est de protéger ses petits. Pour le reste, résister à l’injustice, changer le monde, lutter contre les crocs et les griffes, Miss B. ne se sent pas de taille… jusqu’à l’arrivée du mystérieux Azelard, un rat itinérant qui va lui enseigner les secrets de la désobéissance civile.
Félix Delep, le jeune dessinateur de 24 ans sorti de l’école Émile Cohl, en est apparemment à sa première BD. On retrouve une interview des auteurs dans le dernier Casemate.
En préparation à l’album, Casterman sort au préalable La Gazette du Château (3 numéros). Il s’agit de l’organe de propagande du président Silvio, qui relate la répression sanguinaire menée par la meute de n°1 contre la révolte violente des animaux… Le premier numéro du journal sera publié le 25 avril. Les numéros suivants arriveront le 6 juin et le 22 août. On peut découvrir les premières pages de la gazette ICI chez Casterman.
thorgal-bdWebmestreMerci pour toutes ces infos. Les nouveaux projets (Le château des animaux et Aristophania Bolt) ont l’air prometteurs.
Le dessin et le thème du château des animaux me font dire d’emblée que je vais me l’offrir, celui-là !
Tjahzi a écrit
« Xavier Dorison n’est plus le scénariste de la série Thorgal. »Au fait, tu sais que tu n’en as pas encore parlé dans les sujets en pages d’accueil du site
Je n’ai pas eu le feu vert au moment où c’était une actu qui faisait le tour de la place BD.
Tout ça est bien compliqué. Je n’aime pas m’emm… avec les choses compliquées. Donc j’ai laissé tomber. On verra en temps voulu, quand le nouvel album sera une vraie actu mais, honnêtement, je n’ai aucunement l’intention de m’en mêler.
Quand de premières images seront dispos, je glisserai que Yann en est le scénariste. Les gens que ça surprendra pourront explorer le forum (ou le web) pour comprendre l’affaire.
Couverture du tome 1 d'AristophaniaTjahzi a écrit
Dargaud annonce sur sa page FB l’arrivée en 2018 d’Aristophania Bolt, la nouvelle série de Xavier Dorison et Joël Parnotte après leur collaboration pour Le Maître d’Armes. Intrigante mise en bouche…Toujours pas de date de sortie prévue pour cette nouvelle série de Xavier Dorison. En attendant, voici la couverture de l’album dessiné par Joël Parnotte.
Le Château des animaux vu sur BD ZoomBelle chronique du Château des animaux sur BD Zoom.
Il y a bien longtemps, les hommes avaient construit un château qu’ils avaient transformé en ferme. On ne sait plus pourquoi, mais ils en étaient partis. Désormais seuls, les animaux, fous de joie, avaient décidé de redonner vie au château en transformant leur ancienne prison en république. Mais au fil du temps, beaucoup commençaient à penser qu’ils n’avaient peut-être pas gagné au change… Sur les pas de George Orwell et de sa « Ferme des animaux », Xavier Dorison imagine « Le Château des animaux ». Une belle surprise dans un domaine où on ne l’attendait pas.
Gouvernée avec un gant de fer par le puissant président Silvio, un taureau protégé par une féroce troupe de molosses, la République des animaux ne séduit plus du tout la population. Gagner des boutons (la monnaie officielle), en travaillant dur, ne suffit plus pour avoir droit à sa maigre ration quotidienne. La poule Adélaïde, coupable d’avoir volé l’œuf qu’elle venait de pondre, a été exécutée ; Miss B, l’unique chatte du château, a bien du mal à nourrir ses deux chatons ; Marguerite et de nombreux autres animaux sont tués alors qu’ils partent à l’assaut du grenier central… Faire croire à la population que seul Silvio et sa clique peuvent la protéger de loups errants, que personne n’a vu, risque de ne plus suffire pour que les animaux restent dans le droit chemin de l’obéissance.
Après avoir invité ses lecteurs à parcourir des mondes réalistes, historiques ou fantastiques, Xavier Dorison imagine un univers animalier à la fois cocasse et tragique, que n’aurait certainement pas désavoué Orwell.
Il est accompagné dans cette nouvelle aventure éditoriale par un jeune dessinateur de 24 ans dont l’univers graphique n’est pas sans rappeler celui de Ptiluc et de ses rats. Élève de l’école Émile Cohl, Félix Delep débute avec « Red et Blanco », un court récit publié par Spirou. « Le Château des animaux », qui comptera quatre épisodes et près de 350 planches, est son premier album au long cours. Son trait dynamique et vivant est déjà celui d’un pro maîtrisant mise en pages et décors soignés.
Comme pour « Nestor Burma », les éditions Casterman présentent ce récit en avant-première dans une série de trois fascicules de format tabloïd, accompagnés d’un rédactionnel savoureux écrit par Xavier Dorison, avec le concours de la journaliste Catherine Sauvat. Tiré à 10 000 exemplaires numérotés cette Gazette du Château de 24 pages deviendra rapidement un collector. Le second numéro sortira en juin prochain et le troisième fin août.
H. Filippini
Ligue des auteurs professionnelsLe mois dernier, Xavier Dorison a fondé avec d’autres auteurs la Ligue des Auteurs Professionnels. Voici les objectifs de cette association présentés sur leur page Facebook : https://www.facebook.com/LigueAuteursPro
« Les auteurs ont le droit et le devoir d’écrire et de dessiner leur avenir »
Ce jeudi 6 septembre 2018 se sont réunis, dans la maison où vécut Balzac, des auteurs de tous les horizons : littérature générale, littérature jeunesse, bande dessinée, polar, romance… Des jeunes auteurs faisant leurs premiers pas dans le monde de l’édition aux auteurs de best-sellers ayant marqué ces dernières décennies, tous ont décidé de s’unir pour prendre leur destin collectif en main.
La Ligue des Auteurs Professionnels est née sous l’impulsion de la Charte des auteurs et illustrateurs jeunesse et des États Généraux de la Bande Dessinée, mais aussi de Joann Sfar, Tatiana de Rosnay, Marie-Aude Murail, Agnès Ledig, Virginie Grimaldi, Erik L’homme, Denis Bajram, Samantha Bailly, Benoit Peeters, Gaëlle Nohant, Maliki, Delphine Bertholon, Cy, Valérie Mangin, Christophe Arleston, Xavier Dorison, Sophie Adriansen, Aurélie Neyret, Mathou, Nicolas Digard, Audrey Alwett, Michel Robert, Léa Frédeval, Marie Spénale, Joris Chamblain, Sophie Dieuaide, Guillaume Nail, Alexis Sentenac, Adrien Tomas, Baptiste Beaulieu ainsi que de tous les auteurs et organisations d’auteurs qui sont en train de les rejoindre.
La Ligue des Auteurs Professionnels est donc le rassemblement inédit d’un collectif d’auteurs et d’une fédération d’organisations. Tous se liguent pour sauvegarder le métier et améliorer les conditions de création de tous les auteurs : protection sociale, rémunération, renforcement du droit d’auteur, encadrement par le code du travail, rééquilibrage du rapport auteur/éditeur…
Depuis plusieurs années, les organisations d’auteurs tirent la sonnette d’alarme : la situation des auteurs du livre se dégrade en France. Les études se multiplient, montrant qu’entre 41%1 et 53%2 des professionnels gagnent moins que le SMIC et que leurs revenus continuent de baisser, en particulier pour les plus jeunes3. Lors des États Généraux du Livre4, les incompréhensions entre les auteurs et les pouvoirs publics sont devenues évidentes. En parallèle, les mouvements #PayeTonAuteur 5 et #AuteursEnColère ont révélé au grand public la crise que traversent les auteurs.
Face à ces inquiétudes, le Ministère de la Culture et le Ministère des solidarités et de la santé ont ouvert de juillet à décembre une concertation sur les réformes sociales et fiscales qui toucheront très bientôt les auteurs et les artistes : AGESSA/MDA, CSG, prélèvement à la source…
Pour la Ligue des Auteurs Professionnels, il est urgent de construire les changements qui permettront de sauver un métier en grand danger. Le livre est un lieu de liberté, d’invention et d’expérimentation. La création d’un livre peut se faire avec des investissements limités, ce qui permet de prendre beaucoup de risques créatifs. Cela fait de l’édition le laboratoire de recherche et de développement de toutes les autres industries culturelles, audiovisuelles et ludiques plus coûteuses. Rien que pour cela, et parce qu’une économie entière repose sur la richesse de la création littéraire, il est essentiel de protéger ceux qui écrivent, dessinent et traduisent les livres.
La Ministre de la Culture s’est engagée cet été au lancement d’une mission prospective sur l’avenir du statut des auteurs. La Ligue des auteurs professionnels a d’ores et déjà entamé un important travail d’analyse et de consultation. Elle proposera très bientôt sur son site 6 un constat de la situation et différentes hypothèses de statut pour les auteurs, explorant les points positifs et négatifs de chacune. Ces hypothèses partent aussi du principe que l’État et les éditeurs seront prêts à s’engager fortement dans une réforme protégeant la création française dans sa diversité.
C’est donc pour réfléchir ensemble et inventer de vraies solutions pour l’avenir que se créé aujourd’hui la Ligue des auteurs professionnels. Et c’est pour ça qu’elle invite tous les auteurs et les organisations d’auteurs à la rejoindre pour enfin créer un statut de l’auteur professionnel. Et ce n’est qu’un début : les auteurs ont le droit et le devoir d’écrire et de dessiner leur avenir.
Comme d’autres de ses collègues, Xavier Dorison explique dans une vidéo pourquoi adhérer à la Ligue des Auteurs Professionnels.
AristophaniaXavier Dorison et Joël Parnotte à Paris pour présenter leur album « Aristophania ». Sortie prévue début 2019.
Interview sur Ouatch TVChouette interview de Xavier Dorison et Fred Vignaux diffusée ce soir sur Ouatch TV dans l’émission « Trait pour trait », avant de les voir à nouveau réunis (pour les petits veinards) lors de la première Convention Thorgal.
À une semaine de la convention Thorgal à Paris, Trait pour Trait by OUATCH, le 1er podcast BD qui passe aussi à la télé (le jeudi à 20h) reçoit en exclusivité deux auteurs de la série mythique Thorgal : Xavier Dorison (scénariste) et Fred Vignaux (dessinateur) ! Christophe Vilain et Laurent Turpin (BDzoom, partenaire de Trait pour trait by OUATCH) explorent avec eux les derniers albums parus au Lombard et plus particulièrement le tome 8 de Kriss de Valnor : le maître de justice. C’est aussi l’occasion en cette période de commémorations de la fin de la grande guerre de parler avec Xavier Dorison de l’intégrale qui vient de paraitre : le chant du cygne. Un véritable road movie en pleine première guerre ! Quelques soldats tentent d’atteindre l’Assemblée Nationale pour déposer la pétition de milliers de militaires dénonçant leur misérable vie. Enfin, faisons une halte à Nice dans l’atelier du dessinateur-tatoueur Loic Malnati avec ses pantins magnifiques. Merci à la librairie Album (rue Dante à Paris), du réseau Canal BD, qui nous sert à nouveau de décor !
Rappelez-moi déjà ce que pouvait proposer Dorison d’encore moins « orthodoxe » que ce qu’ont proposé Yann ou Sente !?!…
ah non c’est vrai on en a déjà parlé, des heures entières de forum, des jours même…
ggrrrmmbl…
m’en va m’lire un Asgard tiens pour la peine.
thorgal-bdWebmestreJ’hésitais entre m’offrir « Le chant du cygne » en deux volumes ou en un seul, mais le discours de Xavier Dorison m’a convaincu de prendre plutôt l’intégrale.
Bon c’est sympa de la voir parler de façon si apaisée de son expérience thorgalienne.
AristophaniaXavier Dorison fait la Une de Casemate avec sa nouvelle série « Aristophania » , prévue en 4 tomes chez Dargaud.
Avec “Aristophania”, Xavier Dorison et Joël Parnotte remettent le conte d’actualité avec une fable somptueuse mêlant l’enfer ouvrier de 1910 aux délices d’une Côte d’Azur de rêve. + d’infos sur https://casemate.fr
L’histoire commence à Marseille en 1899. Clément, un ouvrier, est tué dans des circonstances étranges par un certain Barboza, un colosse dévoreur de rats. Sa vie n’était pas moins insolite et remplie de secrets, à en juger par la drôle de conversation qu’il tenait, quelques minutes avant sa mort, avec une femme aussi élégante que mystérieuse.
Neuf ans plus tard, alors que la veuve de Clément croupit en prison et que ses trois enfants sont en butte à la violence des adultes, la femme mystérieuse revient dans leur vie. Elle s’appelle Aristophania Bolt, comtesse de son état. Afin de protéger les enfants de la menace qui pèse sur eux, elle les installe dans un décor de rêve qu’elle nomme Azur. Poussés par la curiosité, ils ne résistent pas à la tentation d’explorer leur nouveau cadre de vie. Ce qu’ils vont découvrir – à commencer par les pouvoirs d’Aristophania – dépassera de très loin les limites de leur imagination…
Après Le Maître d’armes, Xavier Dorison – le scénariste d’Undertaker – et Joël Parnotte signent avec Aristophania une nouvelle épopée flamboyante et envoûtante, dans laquelle le décor le plus banal sert de paravent à un univers fascinant, truffé de sortilèges et de magie. Entre fantastique échevelé, petites pointes d’humour et réalisme social, cet album inaugure un cycle en quatre tomes qui dessine les contours d’une nouvelle série de « french fantasy », riche en promesses et en rebondissements.
Pour lire les premières planches de l’album, c’est ICI.
Tjahzi a écrit
Thorgal-BD a écrit
Un nouvel album attendu pour septembre, « Le maître d’armes » avec Joël Parnotte au dessin (chez Dargaud). Le nom de Parnotte avait été évoqué un temps, parmi les auteurs susceptibles de reprendre Thorgal. Il travaille aussi avec Yann sur la série « Le sang des Porphyre ». Les deux auteurs présentent « Le maître d’armes » en vidéo sur le blog de Dargaud ICI. Un roman graphique complet, à paraître en septembre. La présentation donne envie, c’est bien fait.La bande dessinée « Le maître d’armes » primée au Japon
La bande dessinée « Le maître d’armes » des Français Xavier Dorison et Joël Parnotte a été désignée lauréate de la plus haute distinction du 10e Prix du manga international, a annoncé le gouvernement japonais ce 27 décembre 2016.
Distinguée parmi 296 concurrents. Cette BD, publiée par la maison d’édition Dargaud, qui met en scène de façon inattendue l’ex-maître d’armes de François 1er, a été récompensée parmi une sélection initiale de 296 oeuvres provenant de 55 pays ou régions. Trois autres titres suivent, Scavengers, du Chinois Zuzheng Han, The heart of darkness des Italiens Laura Iorio, Roberto Ricci et Marco Cosimo, et Gateway to Underworld de la Vietnamienne Can Tieu Hy.
Trois dessinateurs japonais de manga et deux éditeurs ont effectué le choix final récompensant au total 14 oeuvres. La remise de ces distinctions doit avoir lieu début février à Tokyo.
Infos complètes sur le site d’Europe 1.
Quelqu’un a lu cette BD ? C’est étonnant et on comprend pourquoi c’est édité chez Dargaud et pas chez Glénat alors que c’est une BD historique avec pour cadre une quête la publication d’un manuscrit de la Bible en français au temps de la Réforme. Un cadre qui convient bien aux albums édités par Glénat… Sauf qu’on comprend pourquoi ce livre a été primé au Japon et par des amateurs de manga.
Beaucoup d’hémoglobine bien flashy (la scène de fin du combat au pied de la montagne en est une belle illustration) et des onomatopées sorties de Lanfeust et consorts, à grand renfort de « SPA », « SPO », « SKRÖ », « SHROK », « KROK » et autres (et que je n’apprécie franchement pas, surtout dans un cadre historique bien défini).
En tout cas, ce point mis à part, le scénario est très prenant et bien écrit. Quelqu’un a un autre avis?
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