Tjahzi

C’était bien le lot du concours mensuel : le premier tome de Ray Ringo vient à présent de sortir au Lombard. Corbeyran a repris le scénario de la série créée par William Vance fin des années ’60. Et on a le plaisir de retrouver au dessin notre talentueux Roman Surzhenko pour ce premier tome intitulé « La porte du diable« . 

« Ray Ringo, le courageux convoyeur de la Wells Fargo, doit sauver Lean, sa fiancée, traquée par sa famille mormone prête à tout pour la récupérer. Entre courses poursuites endiablées et plaines arides de l’Ouest, Ringo s’engage dans une aventure riche en action et en rebondissements, où chaque décision peut tout changer. »

Source : Le Lombard

Thorgal-BD a écrit
Et voilà, on me réclame un strip, et d’ailleurs c’est dommage que vous demandiez si peu vu qu’en vrai j’ai la planche toute entière, et maintenant il vous faut une couverture. Que de travail pour un vieux webmestre.

Encore un peu, et tu nous ferais croire que c’est toi qui t’es épuisé à les dessiner, ces planches !   

En vrai, on aimerait bien voir cette première planche en entier, et pas en tranches saucissonnées   

On peut aussi découvrir sur le net la version définitive de la couverture prestige, avec un arrière-plan bien différent de la version provisoire.

Je parie que Stéph va encore nous dire qu’il suffisait de demander pour la voir !   

Source : FNAC

Le tome 5 du cycle des Sudenne arrivera en 2026, toujours porté par le dessin de Paul Teng et les couleurs de Bérengère Marquebreucq. Premières planches partagées par l’éditeur.   

Source : Yves Schlirf sur X

C’est Mysla, la chasseuse de vipères, qui raconte la légende de la déesse Skaedhi à Thorgal (à partir de la page 14 pour ceux qui veulent relire ce passage dans « Mille yeux »).

Skaedhi est donc une géante qui, au terme d’un combat victorieux des géants contre les dieux d’Asgard, enferma les yeux de mille dieux dans une roche qu’elle projeta dans les profondeurs de Midgard. C’est un morceau de cette roche que Thorgal a récupéré, et qui finalement s’est retrouvé entre les mains d’Aniel.

Christophe a répondu à un entretien du journal Centre Presse Aveyron, sa région d’origine. Il est réservé aux abonnés, mais on peut quand même profiter de quelques images illustrant l’article.   

Source images : Centre Presse Aveyron

Waouh ! Encore une bonne nouvelle, merci Nineinchrem !   

Je ne connais Jaouen que par la série Eternum, avec Christophe Bec au scénario, tiens, tiens, curieux…   

Comme les récits de science-fiction ne sont pas dans mes habitudes de lecture, je n’ai pas encore découvert Elecboy. Mais pourquoi pas, sachant qu’en plus c’est Jaouen qui en a écrit lui-même le scénario, et que ça pourrait encore être le cas pour ce nouveau Thorgal Saga. 

Je mets quelques visuels récents piochés sur la page Insta de l’auteur, avec pour commencer sa fierté : le contrat officiel avec Le Lombard !   

Source images : Insta de Jaouen Salaün

Dans le prolongement du message précédent posté par Hirondl, Corentin Rouge analyse sa planche préférée de Rosinski (encore avec ActuaBD).

On se met une petite vidéo ?   

La parution du tome 5 de Thorgal Saga est prévue le 5 septembre pour l’édition augmentée, et le 12 septembre pour l’édition classique. Voici le résumé de l’album :

« Afin de préserver les siens du destin funeste qui s’acharne sur lui, Thorgal a choisi de quitter sa famille. En entrant à Prokletà, la Cité Mouvante, Thorgal pensait pouvoir fuir la colère des dieux. Mais son refuge va rapidement se révéler être un piège mortel. Chaque nuit, la ville change de lieu, empêchant quiconque de s’en échapper. Pour briser la malédiction, Thorgal devra survivre parmi une population recluse de damnés et de fanatiques à la solde de l’impitoyable Empereur de la cité. »

Sources : Librairie Eyrolles & BD Web

Vous avez tous les deux raison, c’est à la fois une exposition et une vente, mais d’un niveau exceptionnel !   

Voici ce qu’en dit le magazine ActuaBD :

Exceptionnelle rétrospective Rosinski à la galerie Daniel Maghen

« Du 23 avril au 24 mai 2025, la galerie Daniel Maghen accueille sur ses cimaises une grande et unique rétrospective consacrée au maître polonais de la BD : Grzegorz Rosinski. L’un des deux pères de Thorgal, Grzegorz Rosinski expose durant un mois à la galerie rue du Louvre. Du 23 avril au 24 mai 2025, l’artiste polonais présentera plus de 300 œuvres retraçant sa longue et brillante carrière pour une estimation globale de trois millions d’euros.

Ce n’est pas la première fois que la galerie parisienne représente l’artiste polonais. Cette collaboration a déjà donné lieu à une première vente aux enchères record chez Christie’s en 2017 (résultat : 614 900 € / 28 lots vendus), suivie de la toute première exposition-vente en 2020 (résultat : 3,5 M €). Cette deuxième rétrospective apparaît remarquable à bien des niveaux. Tout d’abord car elle se profile comme étant la dernière grande exposition-vente rétrospective en présence de l’artiste. Ensuite, parce que l’intégralité des pièces exposées appartenait à la famille Rosinski jusqu’ici.

L’exposition présentera des planches, évidemment de Thorgal, (Le Lombard) dont de rarissime planches des deux premiers tomes La Magicienne Trahie (1977) et L’Île des Mers Gelées (1978 ). Mais aussi du Grand Pouvoir du Chninkel (Casterman), de La Complaintes des landes perdues (Dargaud), de La Vengeance du Comte Skarbek (Dargaud) et de Western (Le Lombard).

Enfin, il sera aussi possible d’admirer et d’acquérir de sublimes toiles. Rosinski, mondialement connu pour sa maitrise de l’encrage pour Thorgal est aussi un grand peintre entre brutalisme et réalisme. C’est d’ailleurs ses huiles qui subliment les couvertures de ses albums. Dans cette exposition, les dernières toiles de l’artiste, réalisées entre 2000 et 2020, seront présentes.

Que vous soyez amateur d’art, de bande dessinée ou grand collectionneur, il sera difficile de ne pas s’arrêter du côté de la rue du Louvre durant ce mois de mai tant cette rétrospective s’annonce sans précédent. »

Source : ActuaBD

A l’occasion de la sortie de son premier roman, Yves Sente fait le point sur sa carrière avec le journal L’Avenir.

« L’Expérience Pentagramme » : Yves Sente sans phylactère

Sur fond d’expérience scientifique du Pentagone, Sente détourne les enjeux technologiques pour construire son captivant premier roman.

À 10 ans, Yves Sente voulait déjà écrire un roman, mais comme il le résume bien : « Dans la vie, il y a souvent une succession de hasards qui fait que vous prenez une direction professionnelle plutôt qu’une autre ». L’enfant qui voulait raconter des histoires a envisagé une carrière diplomatique, s’est retrouvé rédacteur en chef puis directeur éditorial au Lombard avant d’envoyer anonymement un scénario pour Blake et Mortimer. Le succès l’a naturellement conduit vers d’autres projets scénaristiques comme XIII, Thorgal ou Mademoiselle J. Mais à l’approche de la soixantaine, toujours aucun roman. Alors quand, de retards de dessinateurs en nouvelle succession de hasards, il a réalisé qu’il avait une année devant lui sans la moindre obligation professionnelle, il a décidé d’enfin explorer cette voie.

Écrire sans contrainte

Avec l’excitation curieuse des débuts, il s’est aussi offert une toute nouvelle liberté rédactionnelle : « On passe son temps à se restreindre quand on est scénariste. Il faut le moins de texte possible pour laisser le plus de place au dessin. Il y a des contraintes de nombre de pages, avec un maximum de cases par page pour que ça ne soit pas illisible. C’est gai, j’adore ça, mais quand on aime écrire, il y a une sorte de frustration. » Finis les kilomètres de descriptions de scène dissoutes dans une case par le complice dessinateur ; avec ce premier roman l’auteur se réjouit de créer des images directement dans le cerveau du lecteur. Et c’est justement le fonctionnement du cerveau et la manière dont la technologie peut l’influencer qui est au cœur de son techno-thriller.

Le fan de Jules Vernes et de Michael Crichton qui lit avidement les articles sur les progrès technologiques s’est essayé à l’un de ses jeux préférés : « partir de la science, aller un cran plus loin et se dire « et si ? ». »

Et si une expérience médicale sur la gestion des traumatismes de guerre tournait mal ? Et si soudain des Américains a priori sans histoire quittaient tout pour suivre l’appel d’une voix intérieure ? Un fil était tiré et il ne restait qu’à créer Waya Wings, cheffe de sécurité de la DARPA (Defense Advanced Research Projects Agency) pour démêler tout ça.

Les coulisses de l’armée

La commandante aime à se présenter de la sorte : « Quand les scientifiques du Pentagone dérapent, c’est à moi qu’on fait appel ». Son créateur ajoute sur son background que, adepte des personnages forts, il avait aussi envie de glisser un message à ses filles : « Quand j’ai commencé l’écriture de L’Expérience Pentagramme, elles étaient étudiantes et s’intéressaient peu à la BD. Avec cette héroïne trentenaire qui s’impose dans le milieu machiste de l’armée où elle est mal accueillie, je voulais qu’elles puissent lire un roman et se dire : en tant que femmes, on peut tout faire. »

En créant une héroïne au sein de la bien réelle DARPA qui développe des technologies destinées à un usage militaire, il s’ouvre aussi un énorme terrain de jeu. « Quand j’ai découvert l’existence de cette agence du Pentagone au budget de 4 milliards de dollars par an, j’ai trouvé ça formidable en termes de possibilités de ressorts romanesques. Il y a des centaines d’agents de la CIA, du FBI, de la NSA dans les romans, BD et séries télévisées mais personne de la DARPA. En plus, les matières dont s’occuperait une cheffe de la sécurité là-bas sont infinies. »

Si aucun éditeur n’avait vu le potentiel du manuscrit, Waya Wings serait probablement devenue une nouvelle héroïne de la BD franco-belge mais l’on se réjouit que Verso ait donné corps à cette version tout en mots de l’enquêtrice d’un nouveau genre.

La fin de sa carrière BD ?

Que les bédéphiles se rassurent, Yves Sente n’a pas prévu de délaisser son activité de scénariste. « Le luxe ultime pour moi ça serait de pouvoir alterner un roman avec deux ou trois scénarios de BD, ambitionne Yves Sente. L’écriture romanesque me libère des contraintes d’un scénario de BD mais c’est un marathon, un roman. Au bout des 42 kilomètres, vous êtes épuisé et refaire une histoire plus courte de bande dessinée en 46 pages, ça vous permet de vous vider la tête, de vous ressourcer avec d’autres sujets ».

La commandante Waya Wings va poursuivre ses aventures (à commencer par la fin du diptyque entamé avec L’Expérience Pentagramme) mais l’auteur continuera également de modeler les destins de XIII, Mademoiselle J. ou Blake et Mortimer.

Prochain rendez-vous en librairie cet automne avec La Menace Atlante, nouvelle intrigue autour du célèbre duo britannique.

Source : L’Avenir