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Les dieux ont mis un homme à l'épreuve

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Thorgal Saga – Adieu Aaricia / Robin Recht – 2023

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Thorgal Saga – Adieu Aaricia / Robin Recht – 2023

Ce sujet a 760 réponses, 47 participants et a été mis à jour par Patrice patrice, il y a 4 mois.

40 sujets de 441 à 480 (sur un total de 761)
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    Ca y est je l’ai  Le bleu pour moi, superbe.

    Je ne l’ai pas encore fini, alors je passe vite vite sans regarder tous les commentaires, mais je voulais partager mes premières impressions! Tout d’abord, je sais que ça a déjà dit maintes fois mais alors, qu’est ce qu’il est beau cet album! Je n’avais pas été à la caisse aussi contente depuis longtemps, avec l’impression de m’offrir un magnifique cadeau…merci au Lombard pour cette belle idée et merci à Robin Recht pour la qualité de son travail, un cadeau pour nous pauvres fans un peu désabusés ces dernières années…

    Dès les premières pages, je suis convaincue d’avoir entre les mains une pépite hors du temps, un vibrant hommage à nos Rosinski et Van Hamme (tiens, j’aimerai bien savoir s’ils l’ont lu, leurs impressions… je retrouve mon Thorgal, celui de mon adolescence, celui qui m’a fait vivre tant de belles aventures. Le dessin, les couleurs, le texte, tout y est, quel bonheur. Alors bien sûr, on est en dehors de la « série-mère », mais on, se sent de suite ans la continuité, la fin logique…quel pari fou quand on y pense, il fallait un sacré courage pour créer cela.

    Comme je vous l’ai dit, je n’en suis qu’au début et déjà les questions m’assaillent: pourquoi Thorgal est-il tout seul, sans ses enfants, dans ce moment si déchirant? est-il bien au village? Y aura t’il un lien avec la Jeunesse?

    Bref, vivement ce soir pour la suite!!

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    Un point que je ne crois pas avoir lu dans les commentaires, est pour moi que le lien qui unit Thorgal et Aaricia n’est pas (et ne peut pas) être brisé, même par le truchement de jeu de sauts temporels, car il est d’essence divine, don de la déesse Frigg. A la fin de l’album les perles-larmes existent toujours, témoins du lien du couple. Alors dans cet espace-temps ‘reboot’, le parcours de Thorgal et Aaricia serait peut-être plus sinueux, mais le don divin existe toujours. Et comme quelqu’un l’a dit plus haut, le meutre de Gandalf n’est pas forcèment rédhibitoire, mais de l’ordre,de l’obstacle à surmonter, cf Roméo et Juliette.

    Je ne lis pas la fin comme la victoire de Nidhogg, car le vieux Thorgal (celui du début et de la fin, de l’alpha et de l’oméga) se souvient de la vie qu’il a eu avec Aaricia. Sa mémoire n’a donc pas eu de reset, et ce qui a été, sera. Le jeune Thorgal aura une vie parallèle, mais encore une fois, le lien créé par la déesse Frigg existe toujours. Comme il dit, il peut avoir confiance en l’avenir de son double jeune Thorgal.

    Mais comme le dit Recht en interview, c’est vrai qu’il a (amoureusement) malmenés les personnages ! J’avoue que j’ai eu un peu de mal à la lecture avec la remise en question des bases des relations du couple, et l’apparent effacement de toute leur histoire. On frôle l’iconoclasme.

    Répondre | Lien | Citer

    Alex a écrit

    Un point que je ne crois pas avoir lu dans les commentaires, est pour moi que le lien qui unit Thorgal et Aaricia n’est pas (et ne peut pas) être brisé, même par le truchement de jeu de sauts temporels, car il est d’essence divine, don de la déesse Frigg. A la fin de l’album les perles-larmes existent toujours, témoins du lien du couple.

    Je ne lis pas la fin comme la victoire de Nidhogg, car le vieux Thorgal (celui du début et de la fin, de l’alpha et de l’oméga) se souvient de la vie qu’il a eu avec Aaricia. Sa mémoire n’a donc pas eu de reset, et ce qui a été, sera. Le jeune Thorgal aura une vie parallèle, mais encore une fois, le lien créé par la déesse Frigg existe toujours. Comme il dit, il peut avoir confiance en l’avenir de son double jeune Thorgal.

    Mais comme le dit Recht en interview, c’est vrai qu’il a (amoureusement) malmenés les personnages ! J’avoue que j’ai eu un peu de mal à la lecture avec la remise en question des bases des relations du couple, et l’apparent effacement de toute leur histoire. On frôle l’iconoclasme.

    Bonjour Alex

    J’avais oublié les larmes offertes par Frigg et vous remercie de l’avoir rappelé . Dans le scénario d’un éventuel tome 2 que j’ai proposé plus haut, Frigg est donc bien la bonne divinité. Vigrid eut été inadapté.

    Concernant la fin, ma vision est celle de deux univers parallèles. Le second est apparu avec la mort de Gandalf le fou. Et je suis convaincu que la jeune Aaricia et le jeune Thorgal se retrouveront dans celui-ci et que leur amour perdurera. Le complot de Nidhogg finira par échouer.  Concernant le premier univers, le vieux Thorgal est fatigué, peut être même malade. Et Robin Recht nous fait comprendre qu’il lui reste peu de temps à vivre. Et donc, le temps passé son épouse est bien plus grand que le temps du veuvage. Ipso facto Nidhogg avait déjà perdu. C’est à tout le sens de la longue réponse du vieux Thorgal sur les souvenirs.

    Après, et pour poursuivre le débat, j’ai le souvenir d’un Nidhogg minuscule suite à l’enchantement de la Gardienne des clés dans le tome 17. Dans quel opus retrouve-t-il sa taille ?

    Répondre | Lien | Citer

    J’ai enfin finir ma lecture, et je pense très vite m’y remettre! Quel album, que d’émotions, waw!

    Effectivement, comme tu le dis Alex, les personnages sont malmenés, j’avais la boule au ventre à la fin de l’album!

    J’aime bien ces voyages dans le temps, ça tient en haleine (il faut que ce soit cohérent car sinon ça peut être très risqué aussi!) et chacun a sa propre explication, sa propre interprétation. D’autant plus avec cet album, car Van Hamme nous avait plutôt habitué aux happy end pour notre héros. Alors on est d’accord, il ne pouvait y avoir de happy end véritablement avec la mort d’Aaricia mais c’est tout de même dans l’ordre des choses.

    J’aime cette philosophie selon laquelle rien n’est vain dans ce que l’on a vécu, Nidhogg a bel et bien perdu, car la vie du vieux Thorgal a bien existé pour lui, les souvenirs sont là, l’amour est là. Une nouvelle vie commence pour le jeune Thorgal, conforme aux attentes qu’il avait formulé, parcourir le monde, être un guerrier, mais sans Aaricia car leur lien a été brisé.Leur vie prend une nouvelle direction.

    Bien sûr dans ce nouveau passé, il y a l’intervention perfide du « dieu serpent », Gandalf-le-fou semble plus proche de sa fille, ces guerriers et une montagne que Thorgal ne connait pas, mais tout cela met du piment l’histoire…

    C’est beau aussi de se dire que le don de la déesse Frigg ne suffit pas, que l’amour de Thorgal et Aaricia ce n’était pas juste une destinée prévue par les dieux. Parce que c’était elle, parce que c’était lui, aussi.

    La vie et ses aléas, les choix,  les coïncidences, les hasards, qui font que tout peut changer de direction du jour au lendemain.

    Un magnifique album au final, qui fait réfléchir sur la vie, une belle parenthèse dans l’univers de Thorgal qui le rend plus proche de nous que jamais. Que ferions-vous si…?

    Répondre | Lien | Citer

    Déjà lu deux fois, pas la peine d’en rajouter vous avez déjà tous dit ce qu’il y avais à dire, j’adore ça fait du bien!

    Je souris quand je nous imagine tous en train de réfléchir au différentes temporalités, réalités alternées crée par les sauts temporels durant toutes ces aventures, du maître des montagnes en passant par la couronne d’Ogotaï et en remontant même jusqu’au 3 vieillards du pays d’Aran…

    De la très bonne SF !

    • Ce sujet a été modifié le il y a 1 an et 2 mois par Yoannson.
    Répondre | Lien | Citer

    patrice et @ Floriane07,

    c’est un bel album avec beaucoup de qualités. Et non des moindres, celles-ci : il donne à réfléchir sur le(s) parcours, appelle à revisiter l’histoire, et est assez ouvert pour permettre à chacun de l’interpréter à sa manière, d’après son ressenti et vécu de la série. En soi c’est une réussite.

    Alors qu’il y est un deuxième Thorgal qui reste exister à la fin de l’album, ça me dérangeait, mais finalement ça trouve sa logique dans le concept de cette série ‘Saga’ parallèle, et c’est assez malin pour créer un reboot. Qui appelera je pense un deuxième tome.

    J’aime également les histoires de voyages dans le temps. Je suis d’accord que Nidhogg a forcèment perdu, car l’axiome de l’interférence d’un élément du passé dans le futur, renvoie toujours à ce moment du passé (qui a donc existé). La boucle est bouclée, car en prétendant changer le futur, ceci n’a été possible qu’avec un élément ou personne du passé qui a vraiment trouvé place dans le continuum. Cf Le Maître des montagnes (dont les allers-retours de Van Hamme sont pour moi parfaitement logiques) et La Courrone d’Ogotaï.

    ————-

    Un magnifique album au final, qui fait réfléchir sur la vie, une belle parenthèse dans l’univers de Thorgal qui le rend plus proche de nous que jamais. Que ferions-vous si…?

    ————-

    C’est aussi un des apports de Recht dans cet album. Thorgal (original) a pris du recul sur les choses, les gens et les événements, il est moins dans l’action mais plus dans l’analyse, plus spectateur dans l’album. Comme invité dans cette série parallèle.

    Répondre | Lien | Citer

    Sur le Maître des montagnes, Van Hamme s’est « mélangé les pinceaux » deux fois à la fin de la BD ce qu’on lui pardonne bien volontiers vu la complexité de tous les allers et retours temporels.

    Lorsque le jeune Torric tue le vieux Torric devenu Saxegaard, il explique avoir été piégé par Vlana et Thorgal depuis son évasion du camp d’esclaves. Il oublie complètement avoir vécu « maritalement » (le « chéri » de Vlana est éclairant) avec la jeune femme. Pour s’en sortir, Van Hamme fait dire à Vlana un « tu es fou » bien pratique qui explique l’oubli.

    A la toute fin, Vlana devenue Saxegaard sonne du cor et provoque l’avalanche qui empêche Torric de tuer Thorgal. C’est doublement incohérent. Vu le caractère ouvert et loyal de Vlana, on la voit mal devenir une cheffe de bande. De plus, Vlana sauve Thorgal à la dernière minute avec le risque que Torric ait déjà tiré le carreau d’arbalette. Or Torric est l’esclave de Saxegaard depuis des années et il eut été facile de faire disparaître Torric durant cette période ou alors il eut été encore plus facile et humain d’empêcher Torric de s’évader du camp des esclaves.

    • Ce sujet a été modifié le il y a 1 an et 2 mois par Patrice.
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    J’adore cet album « Le maitre des montagnes », il y a un sujet qui y est consacré avec toutes les explications nécessaires il me semble …perso j’avoue avoir été un peu perdue dans ses aller-retours temporels mais c’est ce qui fait tout son charme aussi pour moi…j’aime bien me laisser porter par cette histoire même si je ne maitrise pas tout.

    Je rebondis sur ta question relative à Nidhogg sans être d’un grand secours: la gardienne des clés lui avait  effectivement réglé son compte en le condamnant à errer 1000 ans dans l’entre-deux mondes mais il est réapparu dans l’album de la série Louve qui porte son nom…et franchement je ne me souviens plus trop de l’histoire…il me semble que la gardienne l’a laissé s’échapper mais je ne suis plus sûre…et j’ai pas trop trop envie de me replonger dans ce récit-là non 

    Répondre | Lien | Citer

    J’ai fini l’album.

    Je suis choquée  

    Je vous jure, quand je suis arrivée à la page 100 j’étais ébahie et horrifiée.

    Je ne sais pas si j’ai aimé ou non. En fait oui, mais l’histoire est dure, très dure.

    En réalité, je suis convaincue de ce que dit Alex :

    Alex a écrit
    le lien qui unit Thorgal et Aaricia n’est pas (et ne peut pas) être brisé, même par le truchement de jeu de sauts temporels, car il est d’essence divine, don de la déesse Frigg. A la fin de l’album les perles-larmes existent toujours, témoins du lien du couple. Alors dans cet espace-temps ‘reboot’, le parcours de Thorgal et Aaricia serait peut-être plus sinueux, mais le don divin existe toujours. Et comme quelqu’un l’a dit plus haut, le meutre de Gandalf n’est pas forcèment rédhibitoire, mais de l’ordre,de l’obstacle à surmonter, cf Roméo et Juliette.

    Pour moi, c’est évident, Thorgal et Aaricia seront réunit. Mais même si Alex a raison, l’album en lui-même ne donne pas vraiment d’espoir à ce niveau, et la fin en reste dure. 

     

    Abeloth a écrit

    Moi ce qui me fait sacrément douter, c’est que Thorgal le dit lui même, il ne reconnaît rien de ce passé.

    Concernant la théorie des mondes parallèles, en fait, ça n’a guère d’importance. Dans le Maître des Montagnes et La Couronne d’Ogotaï, les personnages qui modifient quelque chose dans le passé reviennent invariablement dans un nouveau présent, qui a aussi été modifié. Le Thorgal vieux est donc revenu dans ce présent modifié, un présent qui est le futur du Thorgal jeune. Mais cela n’empêche pas l’existence du monde parallèle, le monde original, un monde d’où le Thorgal vieux a disparu mystérieusement après la mort d’Aaricia.

    Le vieux Thorgal aurait sauté de son monde original au monde parallèle du Thorgal jeune. C’est souvent comme cela que les voyages dans le temps sont traités. Le problème, c’est que ce genre de saut sont toujours sans retour. Donc en pratique, l’existence du monde parallèle n’est pas importante. Mais c’est toujours rassurant de penser que ce monde existe ailleurs que dans la mémoire du héros.

    Un détail qui m’interpelle, c’est que Niddhog avait manifestement déjà remonté le temps avant que Thorgal ne le fasse, pour poser les prémices de son plan diabolique. Lorsque Thorgal vieux atterit dans le passé et voit Solveig, ça fait longtemps que le passé a été modifié. La présence de Skraeling (que le vieux Thorgal ne semble pas connaître) va dans ce sens. Donc ce n’est pas uniquement Thorgal qui modifie le passé. Le passé était déjà modifié, que Thorgal remonte le temps ou pas. 

    Je pense que l’histoire aurait gagné à ce que toute la modification du passé ait été provoquée par un effet papillon initié par Thorgal vieux lui-même… ça aurait été encore plus horrible mais plus satisfaisant, je crois    

     

    Ceci étant dit je voudrais dire un GRAND MERCI à Robin pour avoir apporter une vrai profondeur à Gandalf. Bon sang que ça fait du bien ! J’ai adoré cet aspect. Gandalf, celui de Van Hamme, on ne l’a connu que sur trois album (les deux premier + Aaricia) et on n’en savait pas grand-chose. Mais moi, je voulais croire à un personnage moins stupide que la version de Yann. Aaricia le protège dans La Magicienne Trahie, ce n’est pas pour rien. Robin a bien mieux compris Gandalf que Yann. 

    J’ai bien aimé aussi que l’album s’arrête un moment pour se préoccuper de Solveig. Elle ne dit rien, certe, mais on lui porte une attention qu’elle mérite. Ça fait plaisir. 

    Et puis aussi, par cette fin tellement dure, Robin indique qu’il a parfaitement compris l’amour qui unit Aaricia et Thorgal. C’est un hommage, une marque de compréhension et de respect, même si en même temps, cet hommage fait mal. C’est pour cela que je ne sais pas si j’aime l’album ou pas    .

    EDIT : tiens, ça me rappelle un autre détail que j’ai remarqué : Thorgal jeune a un sale caractère, même Thorgal vieux le remarque… ça me rappelle un certain… « fils des orages », pas vous ? Ce « fils des orages » qui n’a été nommé ainsi que dans le tout premier tome, mais qui ensuite s’est apaisé .

     

    Sinon, je devait ÉVIDEMMENT parler de la chronologie, parce qu’Isis, elle ne parle que de ça … un petit détail qui m’a dérangée : les âges de Thorgal et Aaricia me semblent incorrects. Dans l’épisode où Aaricia rencontre Vigrid, elle doit avoir environ 9-10 ans et Thorgal 15-16 ans. Là on suggère que Thorgal a 12 ans. Comme Aaricia a 6 ans de moins, elle en a 6. Et de fait, elle semble plus jeune que dans l’épisode avec Vigrid. Ça fait un peu bizarre que Thorgal soit déjà amoureux d’une gamine de 6 ans. Alors j’ai presque l’impression que le nouveau Thorgal et la nouvelle Aaricia ont une différence d’âge inférieure que l’originale. Et en y réfléchissant, il y a pas mal de détails qui ne collent pas. Dans « Les Larmes de Tjazhi », avant qu’Aaricia ne se réveille de sa rencontre avec Vigrid, Thorgal observe l’horizon en indiquant que les vikings ont pris la mer (ce qui, je pense, devrait vouloir dire que Gandalf ne pouvait pas être là). 

    EDIT : sur l’image « photo de famille » de l’album, les âges de Louve et Jolan ne sont pas non plus corrects, mais c’est pas grave.

    • Ce sujet a été modifié le il y a 1 an et 2 mois par Isis.
    Répondre | Lien | Citer

    Floriane07 a écrit
    Je rebondis sur ta question relative à Nidhogg sans être d’un grand secours: la gardienne des clés lui avait  effectivement réglé son compte en le condamnant à errer 1000 ans dans l’entre-deux mondes mais il est réapparu dans l’album de la série Louve qui porte son nom…et franchement je ne me souviens plus trop de l’histoire…il me semble que la gardienne l’a laissé s’échapper mais je ne suis plus sûre…et j’ai pas trop trop envie de me replonger dans ce récit-là

    Nidhogg est une sorte de dieu, une créature mythologique. Il peut probablement être dans plusieurs endroits à la fois sans que cela pose trop de problème. Ou alors il utilise une projection de lui-même. Bref, il est banni dans l’entre-deux monde mais il peut certainement continuer à faire du mal sur Mitgard.

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    Effectivement les âges ne correspondent pas ni l’image, bien que magnifique ! L’accent est vraiment sur l’amour qui unit Thorgal et Aaricia, peu sur celui qui les unit à leurs enfants (qui ne sont pas présents pour un dernier adieu à leur mère)

    J’ai beaucoup aimé moi aussi le personnage étoffé de Gandalf en père protecteur et quel plaisir de revoir Solveig (pas beaucoup  ) et Hiérulf!

    Pour Nidhogg…hum je ne sais pas trop, mais pourquoi pas en effet. On va dire que c’est un détail qui sert bien l’histoire. Je n’avais jamais fait le lien entre Nidhogg et la bague d’Ouroboros, c’est bien vu!

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    Je continue à blablater sur l’album. Un autre détail me vient.

    Niddhog se souvient lui aussi du passé du Thorgal vieux… Les dieux aussi puisqu’il indique que les dieux vont le punir.

    De plus, à la fin de l’album, avant que vieux Thorgal ne retire la bague et revienne au présent, Niddhog prédit que le jeune Thorgal vivra une vie terrible. Mais, s’il a raison, qu’est-ce qui l’empêche de revenir au présent et de dire à vieux Thorgal tout ce qui s’est passé ?

    En fait, si Niddhog a raison, il aurait pu attendre que vieux Thorgal revienne au présent et lui dire « coucou, tu sais quoi, Thorgal est devenu un monstre ahahahah, allez, bon weekend ! ».

    Le fait qu’il ne puisse que faire une prédiction pour se venger de Thorgal semble prouver que Thorgal a raison.

     

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    Isis a écrit

    J’ai fini l’album.

    Je suis choquée  

    Je vous jure, quand je suis arrivée à la page 100 j’étais ébahie et horrifiée.

    Je ne sais pas si j’ai aimé ou non. En fait oui, mais l’histoire est dure, très dure.

    En réalité, je suis convaincue de ce que dit Alex :

    Pour moi, c’est évident, Thorgal et Aaricia seront réunit. Mais même si Alex a raison, l’album en lui-même ne donne pas vraiment d’espoir à ce niveau, et la fin en reste dure. 

    Concernant la théorie des mondes parallèles, en fait, ça n’a guère d’importance. Dans le Maître des Montagnes et La Couronne d’Ogotaï, les personnages qui modifient quelque chose dans le passé reviennent invariablement dans un nouveau présent, qui a aussi été modifié. Le Thorgal vieux est donc revenu dans ce présent modifié, un présent qui est le futur du Thorgal jeune. Mais cela n’empêche pas l’existence du monde parallèle, le monde original, un monde d’où le Thorgal vieux a disparu mystérieusement après la mort d’Aaricia.

    Le vieux Thorgal aurait sauté de son monde original au monde parallèle du Thorgal jeune. C’est souvent comme cela que les voyages dans le temps sont traités. Le problème, c’est que ce genre de saut sont toujours sans retour. Donc en pratique, l’existence du monde parallèle n’est pas importante. Mais c’est toujours rassurant de penser que ce monde existe ailleurs que dans la mémoire du héros.

    Un détail qui m’interpelle, c’est que Niddhog avait manifestement déjà remonté le temps avant que Thorgal ne le fasse, pour poser les prémices de son plan diabolique. Lorsque Thorgal vieux atterit dans le passé et voit Solveig, ça fait longtemps que le passé a été modifié. La présence de Skraeling (que le vieux Thorgal ne semble pas connaître) va dans ce sens. Donc ce n’est pas uniquement Thorgal qui modifie le passé. Le passé était déjà modifié, que Thorgal remonte le temps ou pas. 

    Je pense que l’histoire aurait gagné à ce que toute la modification du passé ait été provoquée par un effet papillon initié par Thorgal vieux lui-même… ça aurait été encore plus horrible mais plus satisfaisant, je crois 

     

    Ceci étant dit je voudrais dire un GRAND MERCI à Robin pour avoir apporter une vrai profondeur à Gandalf. Bon sang que ça fait du bien ! J’ai adoré cet aspect. Gandalf, celui de Van Hamme, on ne l’a connu que sur trois album (les deux premier + Aaricia) et on n’en savait pas grand-chose. Mais moi, je voulais croire à un personnage moins stupide que la version de Yann. Aaricia le protège dans La Magicienne Trahie, ce n’est pas pour rien. Robin a bien mieux compris Gandalf que Yann. 

    J’ai bien aimé aussi que l’album s’arrête un moment pour se préoccuper de Solveig. Elle ne dit rien, certe, mais on lui porte une attention qu’elle mérite. Ça fait plaisir. 

    Et puis aussi, par cette fin tellement dure, Robin indique qu’il a parfaitement compris l’amour qui unit Aaricia et Thorgal. C’est un hommage, une marque de compréhension et de respect, même si en même temps, cet hommage fait mal. C’est pour cela que je ne sais pas si j’aime l’album ou pas  

    EDIT : tiens, ça me rappelle un autre détail que j’ai remarqué : Thorgal jeune a un sale caractère, même Thorgal vieux le remarque… ça me rappelle un certain… « fils des orages », pas vous ? Ce « fils des orages » qui n’a été nommé ainsi que dans le tout premier tome, mais qui ensuite s’est apaisé 

     

    Sinon, je devait ÉVIDEMMENT parler de la chronologie, parce qu’Isis, elle ne parle que de ça … un petit détail qui m’a dérangée : les âges de Thorgal et Aaricia me semblent incorrects. Dans l’épisode où Aaricia rencontre Vigrid, elle doit avoir environ 9-10 ans et Thorgal 15-16 ans. Là on suggère que Thorgal a 12 ans. Comme Aaricia a 6 ans de moins, elle en a 6. Et de fait, elle semble plus jeune que dans l’épisode avec Vigrid. Ça fait un peu bizarre que Thorgal soit déjà amoureux d’une gamine de 6 ans. Alors j’ai presque l’impression que le nouveau Thorgal et la nouvelle Aaricia ont une différence d’âge inférieure que l’originale. Et en y réfléchissant, il y a pas mal de détails qui ne collent pas. Dans « Les Larmes de Tjazhi », avant qu’Aaricia ne se réveille de sa rencontre avec Vigrid, Thorgal observe l’horizon en indiquant que les vikings ont pris la mer (ce qui, je pense, devrait vouloir dire que Gandalf ne pouvait pas être là). 

    EDIT : sur l’image « photo de famille » de l’album, les âges de Louve et Jolan ne sont pas non plus corrects, mais c’est pas grave.

    Je te rejoins complétement sur tes opinions et analyses, tant sur la temporalité que sur le développement des personnages et les problèmes de représentations d’âges. Très pertinents !

    J’ai bien aimé cet album à plusieurs égards, mais de même également choqué par la fin. Je reviendrai dessus pour étayer…

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    ça y est, lu une deuxième fois, en moins d’une semaine !
    la dernière fois que j’ai fait ça avec une BD ça devait être il y a 30 ans…

    de l’action, de l’émotion, du contemplatif rosinskien !!

    J’imagine bien Robin en enfant espiègle, triturant son jouet favori, faisant exprès de nous choquer et de nous faire douter.
    Mais même avec cette fin triste, l’espoir n’est pas perdu et Thorgal est vainqueur en son âme.

    Quand au monde parallèle, je pense qu’en fait à la base ce n’en était pas un :
    ce passé n’est plus celui que j’ai connu, et le futur qui m’attend a déjà changé
    Il s’agit bien de son passé mais il a été modifié par le serpent et il en subira les conséquences, sauf que l’on ne sait pas lesquelles mais on peut les imaginer positives.

     

    Répondre | Lien | Citer

    Nineinchrem a écrit
    ça y est, lu une deuxième fois, en moins d’une semaine !
    la dernière fois que j’ai fait ça avec une BD ça devait être il y a 30 ans…

    de l’action, de l’émotion, du contemplatif rosinskien !!

    Je dois reconnaître que j’ai, comme beaucoup ici, enfin ressenti une émotion qui me rappelle les émotions qui surgissaient lorsque je lisais le Thorgal de VH et Rosinski.

    J’avais entre onze et quinze ans et je dévorais les albums à la bibliothèque de ma petite ville belge. Je ressortais toujours de cette bibliothèque avec des émotions et des images plein la tête. C’est en grande partie grâce à ça que j’ai commencé à me forger mes propres histoires.

    Les émotions sont revenues. Elles sont un peu différentes quand même, on va pas se mentir. Mais elles sont là.

    Et j’ai tellement aimé revoir la petite Aaricia…

    Ah, et mon mari qui ne porte aucun intérêt à Thorgal (il est espagnol, donc bon) a quand même dit « Wow, il est beau ce livre ! ». Deux fois.

    Répondre | Lien | Citer

    J’ai moi aussi aimé revoir la petite Aaricia, l’émotion de revivre une scène si bien connue, et puis le cauchemar qui commence…  la tournure des évènements m’a fait froid dans le dos, la voir si petite et innocente, à demi-nue, vivre toutes ces scènes violentes…brrr

    On nous avait prévenu que les héros seraient malmenés mais à ce point  je ne m’y attendais pas du tout!

    Répondre | Lien | Citer

    Moi je vais être un peu provocateur pour souligner mon propos. Thorgal? Aaricia? Gandalf? Niddhog? Ils étaient dans l’histoire? Parce que moi désolé je n’ai vu qu’un seul personnage: Skraeling-la-noire! Cet album aurait du s’appeler Skraeling-la-noire Saga! Parce que j’ai vraiment adoré ce personnage, il est juste parfait. Tout est génial chez ce personnage: sa représentation (comment elle est dessinée), sa place dans l’histoire, ses propos (la reine des punchlines, tout ce qu’elle dit sonne juste, a un impact fort).

    Déjà elle apparait mystérieuse, cachée dans l’ombre, on la devine à peine mais on est intrigué… Ensuite quand on la voit entière elle en impose terriblement par son physique; après avoir été intrigué j’étais impressionné. Quand elle dit qui elle est ( fille de Surtur-le-noir) j’adhère totalement, je pensais vraiment que c’était une demi-déesse.  Et pendant tout l’album je suis émerveillé par ce personnage. Même à la fin quand on découvre qui elle est, elle n’en éprouve aucune honte et sort encore une punchline à Gandalf. Waoouh.

     

    Répondre | Lien | Citer

    J’ai mis du temps à venir commenter cet album parce que je le savoure. Et aussi parce qu’il me laisse une humeur un peu triste.

    Tout d’abord je commence par là : bravo et Merci Mr Recht !   

    En fait cet album pourrait être le dernier que ça ne me dérangerait pas. J’avais déjà prévu de ne plus acheter les yeux fermés des albums de Thorgal, et l’album de Robin vient m’en convaincre. Cet album est là pour me jeter à la figure que faire un très bon album de Thorgal, avec tout ce qui faut dedans est possible. Nous avons attendu, espéré, imaginé, réinventé Thorgal depuis toutes ces années d’errements scénaristiques. Et voilà, Adieu Aaricia.

    Personnellement, je le trouve hyper triste, d’une tristesse profonde, comme dans ces moments hypers sombres de la série : quand Thorgal part (« La gardienne des clés » est cet album horrible où Niddhog sème l’horreur, moi cet album m’a toujours fait frémir ) , puis quand Aaricia est bannie, évidemment il y a aussi la fin de « La galère noire » …. des vrais moments terribles, il y en a eu d’autres dans Thorgal.

    Robin rend sa superbe à Niddhog, bravo, il en fait un personnage parfaitement réussi, un monstre. On a beau rêvasser sur les dernières pages, le plan machiavélique de Niddhog était quand même exceptionnellement réussi.

    C’est le genre d’album que je n’ai pas envie de décortiquer tout de suite, parce que les détails n’ont pas d’importance (en première lecture du moins), vu qu’il y a un TOUT qui me semble parfait.

    La continuité Rosinskienne est absolument réjouissante, je suis et reste une indécrottable Rosinskienne, je n’arrive pas du tout à faire le deuil de Rosinski au dessin de Thorgal. Mais là bravo, je me suis régalée. D’ailleurs pour moi un indicateur de plaisir est que j’ai direct envie d’aller dessiner en refermant l’album …

    Les personnages connus sont à point ( sacré Gandalf, toujours là pour mettre Thorgal dans la  mouise, bravo). Il y a un bon équilibre d’ailleurs entre anciens et nouveaux personnages, on n’est pas perdu, et on se souvient de tout le monde.

    J’aime bien ce jeune Thorgal, un peu plus sanguin que celui de La Jeunesse. J’aime beaucoup le dessin, dans ma mémoire celui de Rosinski et de Roman rencontrent celui de Robin. Je les aime bien.

    L’émotion. L’émotion est là, à partir du moment où Niddhog fait son cinéma, pour moi l’émotion est là. J’ai envie de le découper en morceaux. Ce que Thorgal vieux ne fera pas, puisqu’il n’est pas une version agée du jeune Thorgal de l’album (comprenne qui pourra).

    On a pris l’habitude sur ce forum de tout décortiquer, et de soulever les cohérences et incohérences, mais cet album me rappelle vraiment l’époque Van Hamme : il faut faire quelques inférences, et il ne faut pas tout expliquer. Il y a une part d’intelligence émotionnelle utile à la lecture.

    La référence à  « Le maître des montagnes » est bien là, en moins tortueuse, il ne s’agit pas là d’un exercice d’allers-retours, du coup il n’y a pas de copié-collé. Cet album est plus abrupt, il part (erreur), et il revient (oh purée les boules… ). Point final. 

    Je ne veux pas de suite à cet album. Il y en a marre de combler les trous en fait. Laisser moi imaginer ma suite, ou pas d’ailleurs. Est-ce qu’on a envie de savoir ce qu’est devenu le grand Jolan, envoyé à des années Lumière ? Concernant Niddhog, il serait bien fade après ça, je ne veux plus le voir, il ne pourra rien faire de pire.

    Les 2 jeunes héros de la fin sont tragiques, et mythologiques : Sophocle, Corneille, Shakespeare …. pas besoin d’écrire une suite.

    Par contre je veux bien de Robin Recht pour la suite de la série mère   Il en ferait bien baver à Thorgal ! Un peu comme van Hamme en fait.

    Concernant les remarques faites plus haut :

    Thorgal-BD a écrit
    Le plan de Nidhogg consistait à anéantir l’amour que se portent Thorgal et Aaricia. Parce que c’est ce qui compte le plus dans la vie de Thorgal. Il a réussi. Mais Thorgal l’emporte quand même, justement parce qu’il a en lui tout cet amour, toute cette vie commune, et qu’Aaricia est morte, c’est comme ça.

    Thorgal-BD a écrit
    Après, moi je ne vous dis pas que l’album est parfait (encore que… pas loin ) mais je dis que c’est un véritable album de Thorgal avec les éléments qui font que cette série est ce qu’elle est. Malgré les choix scénaristiques qui l’extraient forcément un peu de la trame qui trace le quotidien de la série.

    Voilà c’est ça. On te paye pour faire d’aussi bons résumés d’album ? On devrait.

     

    Patrice a écrit
    Concernant l’influence de Conan, je partage ton avis. Les combats ne sont pas dans la continuité de Rosiński qui est plus pudique. Après, grâce à des cadrages pensés, la violence disparaît au profit d’une ordalie où le courage de la guerrière noire et son souhait de mourir glorieusement triomphent.

    Je suis assez d’accord avec cette vision. La violence des combats est là, mais on se concentre aussi sur la fuite de nos héros, et l’émotion ressentie par Thorgal. le combat n’est pas la seule action du moment.

    Je ferais 1 seule remarque : les personnages sont sensés avoir l’âge qu’ils ont dans l’histoire « Les larmes de Tjahzi » ( « Aaricia » ), or je les trouve un poil plus jeune dans l’album de Robin, surtout Aaricia. C’est une pré-ado quand elle rencontre Vigrid, elle fait petite fille dans Adieu Aaricia. J’ai envisagé un changement de point de vue pour expliquer cela : dans l’album de Robin on a le point de vue d’un Thorgal vieux, qui du coup perçoit Aaricia à 13 ans comme une petite fille. 

    J’ai même imaginé que cet album était un gros fantasme : Thorgal tue Gandalf (enfin !) et part faire sa vie assumée de Shaïgan, sans avoir besoin de perdre la mémoire, il ne lui reste plus qu’à rencontrer la belle Kriss. Et hop ! terminée la série. Adieu Aaricia. Enorme.

    Et en fait Robin Recht, c’est Niddhog !! misère…

     

     

     

     

     

    • Ce sujet a été modifié le il y a 1 an et 2 mois par Hirondl.
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    Nineinchrem a écrit
    de l’action, de l’émotion, du contemplatif rosinskien !!

    Isis a écrit
    En fait, si Niddhog a raison, il aurait pu attendre que vieux Thorgal revienne au présent et lui dire « coucou, tu sais quoi, Thorgal est devenu un monstre ahahahah, allez, bon weekend ! ». Le fait qu’il ne puisse que faire une prédiction pour se venger de Thorgal semble prouver que Thorgal a raison.

    C’est bon ça ! Excellent même !

    Et sinon il y a  ici , un portrait magnifique de Thorgal, accompagnant une interview de Robin : 

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    Hirondl a écrit
    Personnellement, je le trouve hyper triste, d’une tristesse profonde, comme dans ces moments hypers sombres de la série : quand Thorgal part (« La gardienne des clés » est cet album horrible où Niddhog sème l’horreur, moi cet album m’a toujours fait frémir ) , puis quand Aaricia est bannie, évidemment il y a aussi la fin de « La galère noire » …. des vrais moments terribles, il y en a eu d’autres dans Thorgal.

    J’en parlais plus haut, moi l’album m’a choqué et j’ai vaguement senti l’envie de pleurer (très vaguement, je ne pleure jamais quand je lis).

    Hirondl a écrit
    Les personnages connus sont à point ( sacré Gandalf, toujours là pour mettre Thorgal dans la  mouise, bravo). Il y a un bon équilibre d’ailleurs entre anciens et nouveaux personnages, on n’est pas perdu, et on se souvient de tout le monde.

    Gandalf est parfait ! Je duis vraiment enchantée de ce que Robin a fait du personnage.

    Et comme dis Jackdrden le seul véritable nouveau personnage est une RÉUSSITE. J’avoue que Skareling est folle. Excellente ! 

    Jackdrden a écrit

    Cet album aurait du s’appeler Skraeling-la-noire Saga! Parce que j’ai vraiment adoré ce personnage, il est juste parfait. Tout est génial chez ce personnage: sa représentation (comment elle est dessinée), sa place dans l’histoire, ses propos (la reine des punchlines, tout ce qu’elle dit sonne juste, a un impact fort).

    En fait, Robin a été très Van Hamme en n’utilisant que quelques personnages pour construire son histoire. C’est comme cela que ça marche. Peu de personnages, mais bien utilisés et bien définis, avec du relief.

    Et les quelques secondaires sont également parfaitement utilisés. J’ai déjà parlé de Solveig, mais j’aimerais aussi faire une appartée sur Bjorn : on ne l’utilise pas, donc on ne perd pas de temps avec lui, MAIS on rappelle tout de même sa présence et on explique pourquoi il ne vient pas. Çe qui contribue à rendre l’univers réaliste et vivant. 

    Hirondl a écrit
    Je ne veux pas de suite à cet album. Il y en a marre de combler les trous en fait. Laisser moi imaginer ma suite, ou pas d’ailleurs. Est-ce qu’on a envie de savoir ce qu’est devenu le grand Jolan, envoyé à des années Lumière ? Concernant Niddhog, il serait bien fade après ça, je ne veux plus le voir, il ne pourra rien faire de pire.

    Thorgal-BD a écrit
    Je n’ai pas trop envie de voir une suite. Les suites c’est caca. Ou alors, une vraie suite alternative, avec un Thorgal devenu guerrier et bien éloigné de la vie qui lui était destinée. 

    Pour ma part, je n’ai aucune envie de voir une suite sans Aaricia. Je pourrais (difficilement) accepter une suite avec Thorgal et Aaricia chacun de leur côté, mais il est hors de question pour moi qu’Aaricia disparaisse de la série, qu’elle soit oubliée comme une Shania dont on ne reparle plus jamais après l’album Au-delà des Ombres.

    Je pourrais à la limite admettre un album où on suit Thorgal qui continue à penser à Aaricia. Que Aaricia continue à exister même si c’est uniquement à travers les souvenirs su héros.

    Pour moi une série Thorgal sans Aaricia, c’est presque comme une série Thorgal… sans Thorgal. Ou comme Spirou sans Fantasio. Ou Tintin sans Haddock.

    Thorgal-BD a écrit
     Mais attention, si on répare dans un autre album les dégâts occasionnés par celui-ci, on brise le pacte passé avec le lecteur dans « Adieu Aaricia ». L’intensité et le charme seraient-ils préservés pour les relectures de l’album ? 

    Tout dépend de comment c’est écrit. La « mort » de Aaricia dans la Galère Noire est intense. Et les conséquences sont terribles. La souffrance d’Aaricia dans le cycle de Shaïgan est également intense. Pourtant « tout finit par rentrer dans l’ordre ».

    Mais je suis d’accord avec toi, cela devrait être fait de façon extrêmement délicate. Il faut que ce qui s’est passé laisse des marques et il faut que ce qui y est conté soit suffisamment différent de la série principale pour avoir de l’intérêt.

    • Ce sujet a été modifié le il y a 1 an et 2 mois par Isis.
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    Jackdrden a écrit
    Parce que moi désolé je n’ai vu qu’un seul personnage: Skraeling-la-noire!

    oui en effet, nous avons enfin un nouveau personnage secondaire remarquable, à la hauteur de ceux conçus par Van Hamme. (et pas question de le ressusciter).

    Je n’ai pas trop insisté sur Gandalf, mais il a été dit plus haut qu’il semblait trop « coulant », mais je suis d’accord avec Isis, il est surtout moins binaire. L’approche du personnage très pertinente. J’ai même relu le passage de la crémation de Leif, pour me remettre dans le contexte. Leif est un personnage qui hante toute l’histoire de Thorgal, et de Gandalf. Sa mort fait partie des coins sombres de la série. En plus Gandalf est très bien dessiné. 

    J’ai lu Adieu Aaricia, et ensuite je me suis retrouvée avec 5 ou 6 albums de la série mère sur les genoux pour les relire, et ça c’est genial !

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    Hirondl a écrit
    Je ferais 1 seule remarque : les personnages sont sensés avoir l’âge qu’ils ont dans l’histoire « Les larmes de Tjahzi » ( « Aaricia » ), or je les trouve un poil plus jeune dans l’album de Robin, surtout Aaricia. C’est une pré-ado quand elle rencontre Vigrid, elle fait petite fille dans Adieu Aaricia. J’ai envisagé un changement de point de vue pour expliquer cela : dans l’album de Robin on a le point de vue d’un Thorgal vieux, qui du coup perçoit Aaricia à 13 ans comme une petite fille.

    Il y a quelques soucis concernant la temporalité et la continuité.

    • Thorgal jeune a douze ans dans cet album, mais dans « Les Larmes de Tjazhi », il en a plutôt 15-16. Et tu as raison, visuellement, Thorgal et Aaricia font plus vieux dans « Les Larmes de Tjazhi » que dans « Adieu Aaricia ». En fait, je dirais que, dans « Adieu Aaricia »,  Thorgal et Aaricia ont plutôt l’âge qu’ils ont dans « Holmganga ».
    • Il est aussi incohérent que les perles soient connues par tous les vikings comme les larmes de Tjazhi. Ce nom a été donné aux larmes… par Vigrid lui-même ! Avant cela personne ne les connaissait ainsi. 
    • Dans « Adieu Aaricia » Thorgal indique que Solveig avait prévenu le village qu’Aaricia était montée dans une barque à la dérive et avait disparu une journée. Mais dans « Les Larmes de Tjazhi », absolument personne ne semble avoir remarqué la disparition d’Aaricia. Thorgal retrouve Aaricia endormie sur la plage alors qu’il s’y promenait. J’ai toujours supposé que toute la partie avec Solveig était aussi un rêve. Ou que Solveig avait oublié de prévenir le village, chose qui arrive souvent lors des rencontres avec les dieux. NOTE : Hirondl m’a indiqué dans le post en-dessous que je me suis trompée sur ce point.
    • D’ailleurs, dans « Les Larmes de Tjazhi », Thorgal se promenait sur la plage parce que les vikings étaient partis en expédition. Il est suprenant que Gandalf ne soit pas non plus parti lui-même. NOTE : Hirondl m’a indiqué dans le post en-dessous que je me suis trompée sur ce point.
    • Oui oui, je sais que je chipote, mais ce sont des choses qui arrivent quand on connait presque par coeur les albums          . Non, je ne suis pas folle.

    Cependant, ces problèmes de temporalité ne me dérangent pas trop parce que… et bien parce que le passé avait déjà changé lorsque Thorgal vieux arrive sur la plage. Donc on peut juste supposer que le moment où Aaricia montre ses perles à Solveig se produit quelques années plus tôt que dans  « Les Larmes de Tjazhi ». Et que Thorgal avait raconté l’histoire de Tjazhi à tous les viikings. Et le tour est joué. Quand à Thorgal vieux, il ne se souvient pas bien de toutes ses histoires et il mélange les dates et les évènements.

    • Ce sujet a été modifié le il y a 1 an et 2 mois par Isis.
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    Moi l’âge des persos je ne m’en inquiète pas… parce qu’en fait c’est de la BD

    Il y a tellement de personnages de fiction qui ne bougent pas du tout alors quand on en a qui évoluent et qui vieillissent je trouve ça cool mais de là à mesurer les années…
    Bref, chacun son avis ^^

    et Hiérulf aussi est bien employé

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    Isis a écrit
     Dans « Adieu Aaricia » Thorgal indique que Solveig avait prévenu le village qu’Aaricia était montée dans une barque à la dérive et avait disparu une journée. Mais dans « Les Larmes de Tjazhi », absolument personne ne semble avoir remarqué la disparition d’Aaricia. Thorgal retrouve Aaricia endormie sur la plage alors qu’il s’y promenait. J’ai toujours supposé que toute la partie avec Solveig était aussi un rêve. Ou que Solveig avait oublié de prévenir le village, chose qui arrive souvent lors des rencontres avec les dieux. D’ailleurs, dans « Les Larmes de Tjazhi », Thorgal se promenait sur la plage parce que les vikings étaient partis en expédition. 

    Non Thorgal ne se promène pas. J’ai repris la page 48 de l’album « Aaricia » et Thorgal dit :  » Ils ne sont toujours pas rentrés... » puis « Pourquoi ce maudit Gandalf m’a t-il interdit d’embarquer sur les drakkars ? J’enrage de devoir rester ici, sans rien pouvoir faire ! »  Ensuite il cherche des traces sur la plage et il trouve celle du cheval ailé qui a ramené Aaricia. Et quand il la trouve il dit  » Aaricia, par tous les Dieux tu es vivante ! Mais s’est-il passé !? Où étais-tu ?« 

    J’ai souligné ce qui montre que Solveig a donné l’alerte, et Gandalf est parti avec une expédition chercher Aaricia. Thorgal était très inquiet.

    Niddhog (dans la peau de Robin recht) est malin, il renvoie Thorgal a un moment qui est resté mystérieux pour lui, il n’a jamais su ce qu’il s’était passé. (Au passage, la reproduction de la page 35 d' »Aaricia » est superbe, j’adore) Niddhog prévoit alors de modifier 2 ou 3 éléments du passé, pour arriver au sacrifice d’Aaricia (« J’ai simplement aidé un peuple opprimé à se révolter contre ses bourreaux« ). Le reste de ses propos ne sont qu’ironie et second degré puisque Niddhog pense que Thorgal est trop vieux, trop faible, pour sauver Aaricia.

    Donc Page 65 Niddhog est persuadé qu’Aaricia va mourir, sacrifiée. Mais il y a d’autres éléments du passé qui sont modifiés que Niddhog ne maîtrise pas tout à fait : c’est peut-être le cas de Skraeling, qui forge un caractère guerrier bien trempé à Thorgal, et ça c’est nouveau. C’est le problème avec les voyages dans le temps avec cet anneau, à chaque fois il y a des surprises, on change un truc et hop ! c’est l’effet papillon. Du coup, il ne prévoit pas le passage à l’acte de ce jeune Thorgal colérique (le meurtre de Gandalf), ce qui lui offre une fin presque plus savoureuse que ce qu’il avait prévu : la séparation irréversible de Thorgal et Aaricia…

     irréversible ? C’est là que nous revient tel un boomerang la force de Thorgal : sa force mentale.

     

    • Ce sujet a été modifié le il y a 1 an et 2 mois par Hirondl.
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    Pour ce qui est de l’utilisation du nom « Les Larmes de Jahzi » ça fait partie du pack « plan diabolique et modification du passé » que Niddhog met en place pour faire tuer Aaricia. Tout simplement.  Solveig ne donnera jamais l’alerte non plus puisqu’elle est blessée, donc Gandalf ne part pas en expédition.

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    Hirondl a écrit
    Non Thorgal ne se promène pas. J’ai repris la page 48 de l’album « Aaricia » et Thorgal dit :  » Ils ne sont toujours pas rentrés… » puis « Pourquoi ce maudit Gandalf m’a t-il interdit d’embarquer sur les drakkars ? J’enrage de devoir rester ici, sans rien pouvoir faire ! »  Ensuite il cherche des traces sur la plage et il trouve celle du cheval ailé qui a ramené Aaricia. Et quand il la trouve il dit  » Aaricia, par tous les Dieux tu es vivante ! Mais s’est-il passé !? Où étais-tu ?«

    Sapristi, je n’avais jamais compris cette scène comme cela, mais tu as raison ! Pour moi, Thorgal disait « Tu es vivante » parce qu’Aaricia était profondément endormie. Mais ton interprétation est la bonne .

     

    Hirondl a écrit
    l y a d’autres éléments du passé qui sont modifiés que Niddhog ne maîtrise pas tout à fait : c’est peut-être le cas de Skraeling, qui forge un caractère guerrier bien trempé à Thorgal, et ça c’est nouveau. C’est le problème avec les voyages dans le temps avec cet anneau, à chaque fois il y a des surprises, on change un truc et hop ! c’est l’effet papillon. Du coup, il ne prévoit pas le passage à l’acte de ce jeune Thorgal colérique (le meurtre de Gandalf), ce qui lui offre une fin presque plus savoureuse que ce qu’il avait prévu : la séparation irréversible de Thorgal et Aaricia…

    Oui, en tout cas Thorgal-vieux semble insister sur le fait qu’il y a des choses qu’il ne reconnaît pas de son passé.

    Au fait, il y a un détail qui me trucmuche page 84. Gandalf, Aaricia, Skraeling et Thorgal jeune, qui ont traversé la salle et l’autel avec le puit et sont (si j’ai bien compris) du côté opposé de l’escalier par lequel ils sont venus. Ils semblent même surpris d’y voir Thorgal vieux. Je ne comprends pas vraiment cette scène. Que fait Thorgal vieux là ? Ou alors, ils ont traversé l’autel pour ensuite tourner autour et revenir à l’escalier ?

    • Ce sujet a été modifié le il y a 1 an et 2 mois par Isis.
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    Isis a écrit
    Au fait, il y a un détail qui me trucmuche page 84. Gandalf, Aaricia, Skraeling et Thorgal jeune, qui ont traversé la salle et l’autel avec le puit et sont (si j’ai bien compris) du côté opposé de l’escalier par lequel ils sont venus. Ils semblent même surpris d’y voir Thorgal vieux. Je ne comprends pas vraiment cette scène. Que fait Thorgal vieux là ? Ou alors, ils ont traversé l’autel pour ensuite tourner autour et revenir à l’escalier ?

    Thorgal enlève la bague un court instant, puis il la remet. Il se retrouve « téléporté » de l’autre côté, c’est ce qu’il souhaitait au moment d’enlever la bague, sans en être vraiment sûr.

    Je viens de relire l’album et Thorgal jeune me fait beaucoup penser à Annakin Skywalker, jeune, fougueux, prometteur, amoureux, mais dont la souffrance dépasse l’entendement.

    En deuxième lecture mon attention s’est portée sur Skraeling. Son comportement à l’égard de Thorgal et ses intentions m’interpellent. Elle sous-entend assez clairement qu’elle veut en faire un Roi des Vikings. Et d’ailleurs, ce jeune Thorgal, lui-même, revendique le fait d’être un viking. Or, on sait combien notre Thorgal a toujours été critique à l’égard des Vikings et de leur mode de vie …. Ce jeune Thorgal là semblait avoir pour destin, AVANT l’arrivée de Thorgal vieux, de devenir Roi des Vikings du Nord.  Pour la suite, on peut tout imaginer, absolument tout.

     

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    Isis a écrit
    EDIT : tiens, ça me rappelle un autre détail que j’ai remarqué : Thorgal jeune a un sale caractère, même Thorgal vieux le remarque… ça me rappelle un certain… « fils des orages », pas vous ? Ce « fils des orages » qui n’a été nommé ainsi que dans le tout premier tome, mais qui ensuite s’est apaisé .

    Il en effet intéressant de se demander comment nous percevrions ne jeune Thorgal belliqueux si La Jeunesse n’avait pas existé. Il faut se rappeler qu’avant La Jeunesse nous avions que très peu d’éléments sur le passé de Thorgal.

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    Hirondl a écrit
    En deuxième lecture mon attention s’est portée sur Skraeling. Son comportement à l’égard de Thorgal et ses intentions m’interpellent. Elle sous-entend assez clairement qu’elle veut en faire un Roi des Vikings. Et d’ailleurs, ce jeune Thorgal, lui-même, revendique le fait d’être un viking. Or, on sait combien notre Thorgal a toujours été critique à l’égard des Vikings et de leur mode de vie …. Ce jeune Thorgal là semblait avoir pour destin, AVANT l’arrivée de Thorgal vieux, de devenir Roi des Vikings du Nord.  Pour la suite, on peut tout imaginer, absolument tout.

    Quitte à théoriser, on peut supposer que Skraeling faisait partie du plan de Niddhog.

    La présence de Skraeling semble attiser la rivalité Thorgal-Gandalf, avec toute cette histoire de royauté.

    De plus, Skraeling est une des raisons pour lesquelles les Baalds ont une dent contre les vikings. 

    En fait, Skraeling, malgré toutes ses bonnes intensions, semble avoir été un excellent outils pour servir les intentions du serpent.

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    Je suis allé ce soir à la librairie Opéra BD où Robin dédicaçait Adieu Aaricia.

    Voici les deux dédicaces qu’il m’a très gentiment offertes :

    dédicace 1

    dédicace 2

    L’auteur a aussi très gentiment accepté de poser avec moi  

    Robin

    Nous avons longuement échangé et ce fut passionnant.

    Quelques propos m’ayant marqué :

    1) la fin initiale n’était pas celle là et Gandalf Le Fou n’était pas mort. Enfin, c’est ce que j’en ai compris car un autre fan qui faisait la queue et n’avait pas lu le livre a demandé un voile pudique sur la fin. Du coup, Robin a employé une paraphrase.

    2) la fin actuelle a été décidée conjointement avec Le Lombard. Là aussi, c’est ce que j’ai cru comprendre. Robin est très content de la fin car son ouverture permet à chaque lecteur d’imaginer telle ou telle suite en fonction de sa sensibilité.

    3) Robin se sent plus scénariste que dessinateur

    4) Il a pensé un tome 2 mais ce ne sera pas avant 5 – 6 ans. Et le Lombard ne lui a pas proposé en tout cas pour le moment.

    5) Le midi, Robin avait déjeuné avec Corentin Le Rouge. Les dessins du prochain Thorgal Saga seront très cinématographiques mais plus éloignés du style de Rosinski

    Voilà, j’espère ne pas trahir les propos de Robin. En tout cas, l’auteur fut d’une gentillesse incroyable.

    MERCI ROBIN

    Et surtout merci pour cet opus de Thorgal, fort, puissant, à mon goût le n°18 de la série mère car après le n°17, on y était plus totalement. Mais, je le repère, ce n’est que mon goût et je comprends parfaitement que le cycle de Shaïgan fasse parti de l’âge d’or pour beaucoup d’entre nous.

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    Je souhaite aborder un point d’Adieu Aaricia sur lequel nous n’avons pas beaucoup échangé : les dialogues.

    Chaque phrase est pesée et ciselée de façon à ce que sa portée soit toujours maximale. Les mots distillent un chant épique ou triste suivant les scènes.

    Voici des exemples parmi beaucoup d’autres :

    donne-moi le bijou qui n’existe pas (page 17)

    tu as toujours été bon pour moi Hiérulf-le-penseur (page 33)

    ensemble (page 36)

    Le mariage avec le dessin est optimal et cette synergie totale décuple l’émotion apportée par la BD   

    • Ce sujet a été modifié le il y a 1 an et 2 mois par Patrice.
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    Oui les dialogues sont vraiment bien choisis

    A l’inverse de Yann qui assomme avec ses dialogues lourds et explicatifs avec des termes techniques…

    Adieu Aaricia m’a fait du bien et j’ai lu en une fois tellement le cadrages des dessins et les dialogues sont vraiment bien choisis.

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    Séance de dédicace à la FNAC Saint-Lazare

    Thorgal

    • Ce sujet a été modifié le il y a 1 an et 2 mois par Patrice.
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    Quelques propos :

    Une BD mélancolique car j’aime la mélancolie 

    Je n’ai pas ressenti de pression en faisant la BD. C’était plutôt rentrer dans un magasin de jouets.

    Idée de base : se rencontrer soi même

    Scénario : beaucoup d’allers et de retours

    Gaetan Georges : peu d’aller et de retours car le coloriste a été d’une patience d’ange (Robin Recht a confié faire, refaire et re-refaire ses planches) et a un talent fou pour créer des ambiances, en suivant les indications de l’auteur ou en en imaginant d’autres, plus percutantes.

    Des scènes d’action efficaces, épiques et permettant de faire avancer la narration. 

    Le plus difficile : s’inscrire dans les pas de Rosinski 

    Crayonné en numérique et encrage à la main

    Absence de Kriss, Jolan et Louve : Kriss s’inscrit mal dans l’histoire et a déjà beaucoup été dessinée. Thorgal est un rêve d’adolescent et à l’époque il n’y avait pas Jolan et Louve

    Dur envers Thorgal : même si Robin a été dur envers le héros, celui-ci reste digne et avec ses qualités 

    Couverture : inspirée par L’enfant des étoiles. Le visage en arrière plan et la silhouette de Thorgal font partie des standards. Du pur numérique. Il n’a jamais été prévu que Rosinski dessine la couverture.

    Rencontre entre les deux Thorgal : au début, Robin a envisagé que le vieux Thorgal ne se dévoilait pas devant son moi jeune. Puis il a pensé que c’était une erreur qui diminuait l’émotion 

    Dialogues : ils doivent sonner juste. Comme Brassens, Robin rumine les dialogues jusqu’à ce qu’ils soient polis

    Relecture des anciens albums durant la réalisation : pas au début mais après, lors du dessin, pour bien s’en inspirer (Aaricia et Louve cités).

    Aide de Rosinski : visio pendant le confinement puis échanges sur l’usage du noir et les formes des visages.

    Van Hamme : ne s’est pas intéressé à l’album.

    Relation avec l’éditeur : beaucoup d’encouragements.

    Genèse du projet : un déjeuner avec l’éditeur où celui-ci dit être intéressé par le travail de Robin et lui demande s’il a des projets. Robin répond qu’un de ses rêves serait de faire un Thorgal mais que la série est déjà dessinée par Vignaux. Le Lombard répond que ce n’est pas un obstacle du fait d’un nouveau concept en marge de la série principale et où un auteur aura carte blanche.

    Œuvre cinématographique ayant inspiré : le treizième guerrier.

    Tome 2 : pas tout de suite car fatigué. Rouge et Duval sont d’excellents repreneurs.

    Séquence préférée : quand le jeune et le vieux Thorgal marchent dans la forêt et que le vieux Thorgal parle de sa future vie au jeune Thorgal

    Skraeling : pensée comme l’Achille de l’Odyssée. Une figure paternelle alternative. Le côté de l’esclave noire vient d’un personnage réel devenu samouraï. Féminiser le personnage a permis de rajouter un côté maternel

    Dessin de Thorgal : Rosinski n’a pas codé son héros et il est très difficile à le reproduire..Robin a eu beaucoup de mal à dessiner le jeune Thorgal

    Aaricia : un McGuffin ( MacGuffin). Tout le monde en parle et personne ne la voit. Aimée par Thorgalet Gandalf aussi

    Avenir de l’album : peut-être une version noire et blanc à la fin de l’année.

    Prochain travail : roman graphique, plus léger, à notre époque. Après retour à l’héroïc-fantasy. Pas de SF

     

    • Ce sujet a été modifié le il y a 1 an et 2 mois par Patrice.
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    L’assistance de la FNAC étant très réduite, à l’instar de celle d’Opéra BD la veille, Robin a décidé d’offrir une dédicace manuscrite en sus du tampon.Th

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    Deux dédicaces, bien joué Patrice ! Et grand merci pour cette transcription des propos de l’auteur, qui correspondent bien à ce que je m’imaginais. Je pense qu’il est effectivement difficile de dessiner le personnage de Thorgal, dont le visage est assez mouvant tout au long de la série. Robin s’en est très bien sorti.

    Merci à tous et toutes pour vos différents retours, très intéressants à lire. Je n’ai rien envie de dire, je préfère vous lire.

    Au passage, j’invite ceux qui le souhaitent à déposer leur avis dans l’Althing ICI comme certains l’ont déjà fait. L’album est, fort logiquement, en tête du classement hors série originelle.

    Je réagis juste pour deux-trois choses.

    Patrice a écrit
    Sur le Maître des montagnes, Van Hamme s’est « mélangé les pinceaux » deux fois à la fin de la BD ce qu’on lui pardonne bien volontiers vu la complexité de tous les allers et retours temporels. Lorsque le jeune Torric tue le vieux Torric devenu Saxegaard, il explique avoir été piégé par Vlana et Thorgal depuis son évasion du camp d’esclaves. Il oublie complètement avoir vécu « maritalement » (le « chéri » de Vlana est éclairant) avec la jeune femme. Pour s’en sortir, Van Hamme fait dire à Vlana un « tu es fou » bien pratique qui explique l’oubli. A la toute fin, Vlana devenue Saxegaard sonne du cor et provoque l’avalanche qui empêche Torric de tuer Thorgal. C’est doublement incohérent. Vu le caractère ouvert et loyal de Vlana, on la voit mal devenir une cheffe de bande. De plus, Vlana sauve Thorgal à la dernière minute avec le risque que Torric ait déjà tiré le carreau d’arbalette. Or Torric est l’esclave de Saxegaard depuis des années et il eut été facile de faire disparaître Torric durant cette période ou alors il eut été encore plus facile et humain d’empêcher Torric de s’évader du camp des esclaves.

    Tu n’arriveras pas à me convaincre !
    Pour le point 1, Torric étant un poil psychotique, parano et jaloux de Thorgal, il n’est pas étonnant qu’il se prenne la tête avec tout le monde, même si Vlana semblait l’avoir choisi (d’autant qu’il n’avait pas tort, elle avait bien un p’tit crush pour le beau Viking).
    Pour le point 2, Vlana s’est sacrifiée. Elle a sacrifié sa vie, ses principes, tout. C’est l’élément le plus fort de cet album.
    Pour le point 3, en fait, on voit que le voyage dans le temps permet à une même personne d’être en plusieurs exemplaires au même moment. Vlana aurait pu tuer ou emprisonner l’esclave Torric de son temps, ça n’aurait rien changé, Torric du passé ayant voyagé, il allait apparaître quoi qu’il arrive et tenter de tuer Thorgal. La seule solution qu’elle a trouvé, c’est de prendre le contrôle des montagnes. Et le Thorgal qu’elle sauve page 43 n’est pas le même que celui qu’on retrouve page 45. A sa place j’aurais cherché un plan moins coûteux, mais ça donne une fin si belle et si cruelle à cet album…

    Isis a écrit
    Ceci étant dit je voudrais dire un GRAND MERCI à Robin pour avoir apporter une vrai profondeur à Gandalf. Bon sang que ça fait du bien ! J’ai adoré cet aspect. Gandalf, celui de Van Hamme, on ne l’a connu que sur trois album (les deux premier + Aaricia) et on n’en savait pas grand-chose. Mais moi, je voulais croire à un personnage moins stupide que la version de Yann. Aaricia le protège dans La Magicienne Trahie, ce n’est pas pour rien. Robin a bien mieux compris Gandalf que Yann.

    Merci pour ce retour, qui correspond à mon ressenti. En lisant l’album, je me suis dit, « enfin, voilà mon Gandalf ! ». Celui que j’ai en tête depuis 30 ans, retors mais courageux, intelligent mais sauvage, soucieux de son peuple et de sa famille mais prêt à toutes les bassesses pour obtenir ce qu’il veut. J’en dirais plus dans la fiche de l’album, qui va me permettre de parler de ce personnage sans trahir mon moi.

    Hirondl a écrit
    J’ai même imaginé que cet album était un gros fantasme : Thorgal tue Gandalf (enfin !) et part faire sa vie assumée de Shaïgan, sans avoir besoin de perdre la mémoire, il ne lui reste plus qu’à rencontrer la belle Kriss. Et hop ! terminée la série. Adieu Aaricia. Enorme.

    Excellent !  

    Je vous laisse continuer, quel plaisir de voir un sujet aussi vivant et emballant. Je rajeunis.

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    Je croyais que Robin ne faisait plus de dédicaces et qu’il opté pour le tampon   

    2 dédicaces pour Patrice en plus   

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    Le cadeau est lié à l’empathie de Robin pour ses lecteurs, à sa gentillesse et à sa générosité, mais aussi et surtout au surprenant petit nombre de fans lors des séances. Je me souviens par exemple d’une autre séance de dédicace à la FNAC, relative à Undertaker avec Ralph Meyer. La queue regroupait 40 amateurs. C’est vraiment étrange que Thorgal attire si peu de monde. Après le mouvement sur les retraites décourage peut-être les déplacements. Robin a souligné qu’à Angoulême la queue était très grande et que le tampon lui a permis d’accompagner l’affluence 

    • Ce sujet a été modifié le il y a 1 an et 2 mois par Patrice.
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    Surprenant qu’il y ait eu peu de fans en effet   

    Surtout le succès de cette album, l’édition augmentée est déjà en rupture de stock   

     

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    Thorgal-BDthorgal-bdWebmestre

    Oui, je vous l’avais un peu annoncé, on est sur un album assez exceptionnel. Il est logique que l’édition spéciale soit vite épuisée.

    Si vous ne l’avez pas eue, tant pis, n’allez pas la chercher sur les sites d’enchères. C’est la foire aux vautours, laissez-leur leurs albums à 100 euros. L’édition bleue est magnifique et propose une très belle expérience.

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