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Thorgal Saga – La cité mouvante – Aouamri, Ozanam & Tatti
Mots-clés : Antoine Ozanam, Bruno Tatti, La cité mouvante, Mohamed Aouamri, Thorgal Saga
Ce sujet a 145 réponses, 20 participants et a été mis à jour par bugs, il y a 1 jour et 11 heures.
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Pour ma part, je vais seulement me procurer l’edition collector. Pour le plaisir d’admirer les planches encrées de Mohamed Aouamri!!
J’ai acheté la version prestige, elle en vaut la peine. Les planches d’Aouamri sont au top, comme quand il dessinait la Quête. Son dessin est dynamique, détaillé et respectueux de l’oeuvre de Rosinski. On retrouve en effet toute une série d’anciens personnages de la série, et leur retour est assez réussi. Parfois, j’ai trouvé qu’on en faisait un peu trop, mais ça passe quand même, tant l’histoire est fluide et dynamique. Le scénario d’Ozanam est digne des histoires de Van Hamme et se laisse lire avec plaisir. Un des meilleurs Thorgal Saga jusqu’à présent !
Dans la presse spécialisée« La Cité mouvante » sort demain… Et les premiers retours dans la presse donnent envie de se procurer l’album !
- Dans « Scenario »
« Ce nouvel épisode de Thorgal Saga est écrit par Ozanam. L’auteur nous montre qu’il connaît bien l’univers de Thorgal. Il veut nous faire ressentir les mêmes sensations que nous avions en lisant les 20 premiers épisodes de la saga principale. Et il y parvient. Nous suivons Thorgal dans la cité de Prokletà. Là, il va découvrir quelques secrets de l’endroit. Il est toujours sur la piste de Shaniah, la jeune femme qu’il a bien connue et qui est morte il y a longtemps. Mais derrière tout cela, n’y aurait-il pas un autre piège ? Un piège préparé par celui qui fut un dieu, amoureux d’Aaricia ?
Ce récit nous propose de nombreux rebondissements et surprises. Il est vraiment bon. Il nous prend et nous embarque dans cette étrange aventure. Le scénariste s’intéresse aussi aux ressentis de Jolan et d’Aaricia, face au départ de Thorgal.
Aouamri illustre avec brio ce nouvel opus. Son style fonctionne bien dans l’univers Thorgal. Son graphisme a une certaine force visuelle. Il y a de très beaux passages et de très belles cases. Le tout étant mis en couleurs par le talentueux Tatti.
Les amateurs apprécieront ce nouvel opus de Thorgal Saga ; un récit riche en surprises, nostalgies et émotions où l’aventure a tout de même sa place. »
- Dans « ActuaBD »
« Avec La Cité mouvante, cinquième tome de la collection Thorgal Saga, Antoine Ozanam et Mohamed Aouamri plongent le Fils des Étoiles dans une cité maudite où chaque nuit efface les repères. Entre la résurgence du fantôme de Shaniah, héroïne tragique d’Au-delà des ombres, et le souffle organique d’un dessin qui s’inscrit dans la lignée de Rosinski tout en affirmant sa singularité, cette nouvelle aventure explore la part la plus intime et mélancolique de la légende de Thorgal.
Si l’univers de Thorgal reste imposant, les auteurs parviennent à y injecter leur propre sensibilité. Le trait de Mohamed Aouamri colle parfaitement à l’univers du « Fils des Étoiles », tout en apportant un souffle visuel nouveau. On sent chez lui un bagage graphique considérable, nourri de ses influences — de Frank Frazetta, « Bible » de ses années estudiantines, à Neal Adams et John Buscema, piliers de l’âge d’or américain, sans oublier Régis Loisel avec qui il a collaboré sur La Quête de l’Oiseau du Temps. Cette diversité irrigue son dessin, à la fois instinctif et organique, où l’on perçoit la sueur, la poussière, les corps vivants et imparfaits, jamais figés.
Ce style donne à Prokletà, la Cité mouvante, une texture charnelle et réaliste : les pierres semblent respirer, les foules grouillent de vie, et les personnages dégagent une vérité qui dépasse la simple imitation de Rosinski. Là où Grzegorz Rosiński travaillait dans une veine plus picturale et dramatique, jouant sur les contrastes de lumière et la monumentalité des compositions, Aouamri privilégie un rendu plus organique, presque tactile, qui ancre les personnages dans une matérialité brute. Il aime dessiner des corps qui transpirent, des visages marqués, des décors traversés par la poussière et la sueur.
De son côté, Antoine Ozanam construit un récit qui mêle l’action et l’intime avec finesse. En réintroduisant Shaniah, il joue sur la mémoire affective du lecteur tout en interrogeant le poids du passé sur Thorgal. Son écriture se distingue par un sens du rythme qui alterne moments d’errance, dialogues tendus et éclats de violence. Mais surtout, il parvient à conserver l’humanité du héros, en l’ancrant dans une mélancolie profonde : Thorgal n’est pas seulement un guerrier légendaire, il est aussi un homme accablé par les dieux et hanté par ses fantômes.
Aouamri aurait sans doute pu reprendre la série-mère, tant sa capacité à conjuguer authenticité et souffle épique se rapproche de l’esprit originel. Mais sa singularité réside ailleurs : dans ce mélange d’hommage et d’instinct, qui fait de La Cité mouvante un album fidèle et en même temps singulier, habité d’une vraie personnalité graphique. »
J’ai la BD !
Le style de Mohamed Aouamri saute aux yeux. Nous sommes plutôt chez Loisel que chez Rozinski. Aaricia a des lèvres pulpeuses et respire la sensualité. Thorgal et Jolan semblent plus ronds. Et ce côté charnel se retrouve un peu partout. Notamment, le sang coule beaucoup dans cet opus. Les couleurs, très contrastées, très fortes, appartiennent elles-aussi à un autre univers que celui de Thorgal.
Côté intrigue, Ozanam développe deux fils dont la liaison à la toute fin sonne artificiel. Après le scénariste distille avec beaucoup de talent une ambiance de mystère. La corruption voulue de Vigrid puis sa rédemption (?) font écho à l’évolution de Shaniah. Je confie ne pas avoir compris l’intérêt de soumettre Aaricia à la tentation. J’y vois un pas de côté par rapport au côté familial de la BD même si la viking reste fidèle à ses valeurs. Nous ne sommes pas dans le tome 34 !
Il faut encore que je réfléchisse. En conclusion, un bel opus, un peu comme celui de David Etien, malheureusement, pour mon goût, pas au niveau d’Adieu Aaricia voire même de Wendigo
- Ce sujet a été modifié le il y a 1 mois par Patrice.
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Parution de l'albumEh oui vous l’avez compris, l’album est disponible aujourd’hui ! Et donc, attention à vous, à partir de maintenant les conversations qui auront lieu ici seront blindées de SPOILERS comme dans les messages ci-dessus. A vous de gérer !
De mon côté, j’ai un peu travaillé pour vous avec la fiche album.
J’ai rédigé une petite intro comme toujours, sous l’onglet « Histoire ». Ce n’est pas ma meilleure mais je me suis efforcé, comme toujours ou presque, de n’utiliser que la première planche de l’album. J’ai brièvement évoqué dans cette intro deux compétences auxquelles je tiens beaucoup, qui sont assez centrales dans ma vision du monde : la connaissance et la détermination.
Il y a aussi bien sûr les premières planches, les visuels des couvertures et quelques images.
Je viens d’y ajouter une présentation en images de la version classique de l’album. J’y ajouterai des photos de l’édition prestige dans quelques jours.
Bonne découverte et bonne lecture à tous et toutes !
J’ai beaucoup aimé. J’aime beaucoup cette collection Thorgal Saga d’ailleurs. Chaque auteur peut y mettre sa patte, et chaque lecteur peut être touché ou non par ce qu’il lit, sans que cela nuise à son ressenti des albums du duo Van Hamme/Rosinski. J’ai aimé retrouver et voir Vigrid à côté de ses pompes. J’ai aimé qu’un auteur, l’espace d’un instant, permettre à Thorgal de toucher du bout des doigts une forme d’apaisement en rencontrant cette version de Shaniah, pas si malheureuse. Comme dans un rêve. Il y a de la cruauté mais aussi beaucoup de poésie. On perçoit un réel attachement aux personnages. Les dessins sont magnifiques. Merci aux auteurs !
- Ce sujet a été modifié le il y a 1 mois par Joe Black.
Concernant les actes de Vigrid, Ozanam s’appuie beaucoup sur la série mère. Dans Aaricia et plus particulièrement dans Les larmes de Tjahzi, on retrouve non seulement le dragon mais aussi une réflexion sur l’amour et l’amitié. Les deux dernières pages de la petite histoire sont très révélatrices car Aaricia dit au-revoir à un ami pour retrouver un futur amour. Je cite les propos du dieu : « Adieu, petite princesse, ton Thorgal a bien de la chance » et ceux d’Aaricia la page suivante : « Mais le plus important est que nous ne nous quitterons jamais ». Le scénariste s’inspire de cette fin pour la retourner et la prolonger ce qui ouvre la voie à la tentative « extrême » de séduction. D’ailleurs, l’absence du cheval ailé dans La Cité Mouvante est révélatrice car il symbolise la pureté et l’élévation.
- Ce sujet a été modifié le il y a 1 mois par Patrice.
Il n’y a que moi que ça choque quand Jolan appellle Aaricia « maman »? Plus sérieusement, j’ai bien aimé le bouquin mais il y a pas de problèmes niveau continuité.
Vigrid entre dans le chateau d’Aran qui a pourtant été détruit à la fin du tome 3, Thorgal sait écrire et, corrigez moi si je me trompe, mais rien dans « Le Sacrifice » n’indiquait que Jolan et Vigrid s’était déjà rencontrés.
Je commence par mon coup de coeur : le frontispice de l’édition augmentée, tellement beau qu’on voudrait l’encadrer !
L’histoire est vraiment interessante avec des personnages qu’on apprécie tous, dommage que finalement l’action dans la cité mouvante passe un peu vite.
Je suis vraiment fan du dessin, pas du tout choqué par le style. A noter le très beau travail sur la couleur de l’édition normale.
Bref j’ai beaucoup aimé, au niveau de Wendigo et Adieu Aaricia pour moi !
Pour l’objet lui-même, je n’ai pas tranché (je regrette que l’éditeur ait abandonné le format des premiers Saga augmentés), alors j’ai acheté les deux versions
Ravie de cet album, je me suis jetée dessus comme affamée, alors qu’en général je préfère attendre la soirée pour lire un nouvel album. Je me suis installée brièvement (mais confortablement) pour le feuilleter car j’étais impatiente de découvrir les magnifiques dessins, et… je n’ai pas pu le lâcher, je l’ai lu d’une traite. Je vais donc livrer quelques impressions, avant relecture plus critique.
J’ai acheté l’album couleur, et même si l’album n&b a l’air magnifique, je suis ravie de la mise en couleur de B. Tatti.
L’album est magnifique, superbe, j’adore la couverture, les dessins sont superbes, je retrouve mon Thorgal. Aaricia et Jolan sont un peu différents mais plaisants. Les décors nous plongent dans un univers thorgalien sans difficulté. Thorgal est lui-même, les dialogues sont bien écrits. Il y a une belle sensualité chez les personnages, Rosinski a toujours apporté de la sensualité à ses personnages, c’est une dimension qui manque un peu dans la série mère.
Côté scénario, il faut que je le relise mais je peux faire quelques remarques.
L’idée de la cité mouvante est génial, j’adore cet espace-temps contrariant, c’est très thorgalien.
C’est un album assez peu viking, et ça fait du bien, sans drakkars, sans tempête, ça change. On retrouve un environment très Fantasy.
Quelques remarques en vrac :
– le moment où Thorgal de manière impulsive s’attaque au tyran à grand coup d’épée, puis se prend un coup derrière la tête (évidemment) m’a interloquée. Thorgal n’est pas très malin sur ce coup-là. A ce stade Thorgal est déjà passé par La Galère noire et s’est montré bien plus réfléchi comme garçon.
– La façon de retrouver Shaniah ne me choque pas. C’est un album hommage à « Au delà des Ombres » et c’est plutôt bien fait. On s’habitue à ce petit côté « citations » dans les Thorgal Saga, et si c’est bien fait on en redemande. Mais le départ de Shaniah et ses papillons c’est un peu gnan-gnan quand même. Alors que l’original ne l’est pas du tout, Au delà des Ombres est tout sauf gnan-gnan.
mais comme dit Isis c’est « permettre à Thorgal de toucher du bout des doigts une forme d’apaisement en rencontrant cette version de Shaniah, pas si malheureuse. Comme dans un rêve.«
– Le bon ami traitre c’est du déjà vu, mais pourquoi pas. Mais en matière de personnages secondaires, pour l’instant personne n’égale Van Hamme. Disons que VH fait de ses personnages secondaires des personnages inoubliables et plus très secondaires en fait !!
– la personnage de Vigrid me laisse pensive, il est super antipathique et je ne lui fais plus du tout confiance. A la fin il semble devenir honnête, est-ce vrai ? Il dit vouloir être digne de l’amitié d’Aaricia, et cela ne me semble pas crédible. Je crois que je ne comprends pas le personnage. Finalement il pourrait faire un méchant assez complexe. La fin n’est-elle pas un peu bisounours ? avec un Vigrid qui redevient gentil par magie ? (grâce à Thorgal ?) Peut-être y a t-il quelque chose que je n’ai pas compris, il faut que je relise. je prends note des remarques de Patrice : « Le scénariste s’inspire de cette fin (dans « Aaricia ») pour la retourner et la prolonger ce qui ouvre la voie à la tentative « extrême » de séduction. D’ailleurs, l’absence du cheval ailé dans La Cité Mouvante est révélatrice car il symbolise la pureté et l’élévation. »
Etrangement je n’ai jamais trop aimé Vigrid (sauf en joli Pégase mais là n’est pas le sujet), et exploiter l’ambiguïté de sa relation avec Aaricia. n’est pas chose aisée. Soit c’est un faire-valoir d’Aaricia, un gentil couillon, soit il tient plutôt du Loki, sans être carrément un Volsung.
thorgal-bdWebmestre
AlthingMerci à tous et toutes pour vos retours, très intéressants !
Je vais poster très prochainement des images de la version noir et blanc pour que vous ayez tous les éléments pour faire votre choix.
J’en profite pour vous rappeler que vous pouvez déposer votre avis dans l’Althing, un seul avis posté pour l’instant, cet album en mérite d’autres !
Voici un lien direct pour l’Althing de l’album.
Et au passage, je vous invite même à tenter l’expérience avec votre Althing personnel. J’espère que ce nouvel espace d’expression plaira aux membres (il faut être inscrit pour en profiter) ou donnera envie de s’inscrire.
Je me joins aux louanges, j’ai beaucoup aimé cet album ! Là encore, nous avons une interprétation-hommage de la saga avec des auteurs de talent et c’est un régal, merci à eux. Leur petit mot, situé à la fin, permet de situer cette aventure dans leur parcours, leur émotion d’avoir participer à cet album, et c’est très sympa.
Au début j’avoue avoir eu quelques réserves, sur les personnages de Shaniah et de Vigrid, mais j’ai vite été embarqué dans l’histoire, très thorgalienne avec cette cité mystérieuse dont l’atmosphère fait penser aux premiers albums de la série, des 3 vieillards du pays d’Aran à la Gardienne des clés, en passant bien sûr par Au delà des Ombres et la Chute de Brek Zarith (bien qui le seigneur de la Cité soit moins charismatique que Shardar, certes).
Pour en revenir sur mes quelques réserves (mais il faudrait que je relise l’abum, là ce sont mes premières impressions), si l’atmosphère m’a d’emblée beaucoup plu, j’ai un peu tiqué sur le sort de Shaniah, ainsi prisonnière et menottée pendant tout ce temps, quelle tristesse quand même. Ensuite, je n’ai pas pu m’empêcher de rire lorsque Thorgal s’étonne qu’elle n’ait pas pris une ride alors qu’il la voit toute nue en train d’enfourcher son cheval. Bref, j’ai préféré sa sortie avec les papillons, emportant le compagnon d’infortune de Thorgal, que son entrée en scène.
Quant au personnage de la Faucheuse et de la Gardienne, ils se laissent un peu trop facilement dominer à mon goût, ils perdent de leur prestance, face à …Vigrid ? Notre gentil petit Dieu ? Je rejoins Hirondl…disons qu’il ne faut pas trop cogiter car son action est vraiment d’une grande sournoiserie, digne d’un Volsung… et il redevient gentil juste parce qu’il aime bien Jolan et qu’il se rend compte qu’Aaricia et lui ont besoin de Thorgal ? Je pense aussi que j’ai eu un effet ras-le-bol avec le Vigrid de la série Louve, qui vrille également, et qu’il vaut peut être mieux ne pas y penser en fait (mais il y a un effet gloubi-boulga qui a un peu gêné cette première lecture).
Mais passons, nous sommes dans un hommage au monde de Thorgal, l’action est rythmée, le dessin superbe, il y a de la magie, de beaux moments entre les personnages, et surtout l’essentiel, beaucoup de cœur à l’ouvrage
Ben alors, il y a des lecteurs de Thorgal sur le site officiel de Thorgal ?
Je suis surprise qu’il y ait si peu de retours !
Une BD mi figue mi raisin. Peut-être ceci explique t’il cela ?
Peut-être…mais ce serait intéressant de pouvoir en parler…
Par exemple, je n’arrive pas à comprendre pourquoi Shaniah est ainsi retenue prisonnière au début de l’aventure, avec une autre captive d’ailleurs…doit-on comprendre que pour les auteurs, elle est prisonnière de cet « entredeux monde » depuis tout ce temps ? Cela expliquerait sa rancoeur, mais disons que je ne m’imaginais pas Shaniah dans une telle situation.
D’un autre côté, le fait que les auteurs aient ré-écrit la fin de la Gardienne des Clés à leur façon marque vraiment le fait qu’il s’agit de leur propre vision…
Je suis d’accord avec toi Floriane, faire des défunts des prisonniers enchainés à ”vie” est bizarre (c’est mon ressenti). Ça serait une forme de chatiment vraiment cruel, mais je n’arrive pas à le concevoir comme ça. La folie pour ces ”locataires” serait de mise. Comme elle s’était ”évaporée” sous forme de papillons, pour moi Shanniah était entrée dans l’indicible, l’indescriptible, le néant… et voir que cet inconnu est juste une grotte avec des chaines est un peu décevant. En plus elle a des copines avec elle, presque le club des femmes enchaînées, retenues par une faucheuse acâriatre. Et sa récupération par Vigrid est trop simple à mon goût, il arrive, il pose ses conditions et c’est bon. Je me dis que si ça arrive à Aaricia, Vigrid y va peinard, un petit peu de magie et il sort Aaricia de l’autre monde. Aaricia serait contente mais comme Thorgal est son amour éternel elle enverrait balader à nouveau le pauvre Vigrid…
Il y a effectivement des raccourcis ou facilités scénaristiques, qui ne m’avaient pas vraiment embêté à la première lecture. IL faut se laisser embarquer par l’histoire pour apprécier l’album je pense. Pas trop pinailler, comme lorsque Aaricia laisse quelques jours Louve chez une amie avec qui elle s’entend bien, alors qu’elle est encore nourrisson
Ou encore lorsque Aaricia oublie quelque peu sa fille pour sa ballade à dos de dragon avec Jolan, pendant que Louve fait sa sieste
Aaricia va finir par avoir les services sociaux sur le dos. La voisine est d’ailleurs à la limite du signalement
- Ce sujet a été modifié le il y a 1 semaine et 4 jours par Floriane07.
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En couleurEmporté par le tourbillon de la rentrée, je n’ai pas encore pris le temps de me poser avec l’album et de pouvoir échanger avec vous.
Je vais m’efforcer de rattraper ça dans les jours qui viennent.
En attendant, petit hommage aujourd’hui au travail de Bruno Tatti, notre coloriste pour cet album. Je vous rappelle que Bruno était aussi à l’œuvre sur « De givre et de feu », le précédent tome de Thorgal Saga.
J’ai choisi de grandes images verticales que je trouve épatantes, je vous invite à prendre un peu de temps pour détailler le travail complémentaire qui lie le dessin et la couleur.
En espérant ne pas choquer et surtout ne pas vexer, je trouve que le travail du coloriste à base de teintes fortes et vives se marie mieux avec le scénario de Givre et de Feu qu’avec celui de la Cité. Le premier se veut spectaculaire avec un contraste entre le froid et la chaleur. Le deuxième repose plus sur le mystère. A titre personnel, et je comprends et accepte que d’autres lecteurs aient un ressenti différent, j’eus préféré Gaëtan Georges sur l’intrigue d’Ozanam. La couleur, le dessin et le scénario de cet opus de Thorgal Saga sont bons. En même temps, ils sont améliorables. Cela conforte ma vision d’une BD mi figue mi raisin.
Christophe Bec vient récemment de publier un portrait de son Thorgal sur sa page FB. L’ambition et la réussite sont davantage au rendez-vous.
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J’ai lu vos commentaires en diagonale pour ne pas trop me spoiler mais j’ai envie d’échanger un peu quand même.
Comme toujours chaque album de cette collection nous propose une vision personnelle de ses différents auteurs ; le scénariste, le dessinateur, le coloriste. Et j’ai aussi envie d’y ajouter l’éditeur, tiens, parce qu’il s’offre aussi un espace d’expression différent dans cette collection.
Pour ma part, je crois être sacrément dogmatique pour tout ce qui concerne la série mère qui se doit, selon moi, d’être dans un prolongement hyper respectueux de ce qui a été réalisé à l’origine par Rosinski, Van Hamme et Le Lombard. J’ai un cahier des charges mental millimétré. Je ne dis pas que c’est ce qu’il faut faire dans un cadre de reprise, je dis que c’est ce que j’y attends. Il y a des tas de choses que j’ai envie d’y voir et des tas d’autres dont je n’ai pas envie, que ce soit pour les tomes 30, 40, 50, 100… Je n’ai pas envie d’autre chose parce qu’il y a un million (ou pas loin) de séries BD qui proposent autre chose.
Par contre du côté de Thorgal Saga, j’apprécie l’approche dans le sens où chaque album surprend, interpelle. Et ça marche extrêmement bien pour un lecteur comme moi parce que je ne cherche pas à y trouver du Rosinski et du Van Hamme, mais plutôt une vision d’auteur. Presque : un défi.C’est pour cela que cet album me plaît beaucoup visuellement, aussi bien pour le travail de Bruno que celui de Mohamed. Et c’est pour cela que cette proposition d’Antoine, avec des geôles fermées par des grosses clés et des grosses portes dans le séjour des ombres, bah ça me va très bien dans ce contexte (alors que dans la série mère je ne vois pas du tout les choses ainsi et que je n’aurais jamais ramené Shaniah, par exemple).
Avec cet état d’esprit, je suis persuadé que je serai à l’aise dans tous les albums à venir. Certainement.Mais ce n’est que mon point de vue, évidemment.
Visite de l'atelier de Mohamed AouamriDe mon côté, je ne suis plus venu pour ne pas me spoiler avant d’avoir lu l’album, et cela fait deux semaines que je ne trouve pas une heure pour me poser !
Bon, j’aurais pu le lire en tranches, mais je déteste faire ça avec Thorgal. Mais je vois enfin une éclaircie pour dimanche matin, ça va le faire !
En attendant, je viens de passer 5 minutes fort agréables à accompagner Mohamed dans son atelier grâce au Lombard. Et sans spoiler l’album, j’ai quand même découvert plein de dessins originaux très sympas de Thorgal, dont différents essais de couvertures. La rencontre avec Mohamed est vraiment sympa, je vous la recommande !
Thorgal-BD a écrit
Pour ma part, je crois être sacrément dogmatique pour tout ce qui concerne la série mère qui se doit, selon moi, d’être dans un prolongement hyper respectueux de ce qui a été réalisé à l’origine par Rosinski, Van Hamme et Le Lombard. J’ai un cahier des charges mental millimétré. Je ne dis pas que c’est ce qu’il faut faire dans un cadre de reprise, je dis que c’est ce que j’y attends.J’ai ce « problème » avec la série mère et c’est la raison pour laquelle je l’ai abandonnée. En plus je suis convaincue que ce prolongement hyper respectueux comme tu dis est possible.
Thorgal-BD a écrit
Par contre du côté de Thorgal Saga, j’apprécie l’approche dans le sens où chaque album surprend, interpelle. Et ça marche extrêmement bien pour un lecteur comme moi parce que je ne cherche pas à y trouver du Rosinski et du Van Hamme, mais plutôt une vision d’auteur. Presque : un défi.Pour Thorgal Saga je suis très en attente de projets ambitieux, de visions d’auteur aussi. Cependant je ne sais pas ce que je suis prête à accepter, jusqu’à quel point cette vision d’auteur peut me bousculer. Par exemple je me surprends moi-même au sujet du dessin de Aouamri, il nous offre un Thorgal assez éloigné de Rosinski dont je suis absolument fan. Je ne sais pas du tout ce que j’attends des Saga en fait. Par contre, et je suis désolée de le dire, les Saga me détournent de plus en plus du dessin de Vignaux … alors que j’étais une fervente supportrice au départ. Je voudrais tellement retrouver le plaisir d’admirer des planches dans la série mère, comme j’ai pu le faire avec Wendigo et La cité Mouvante. Côté scénario je me suis demandée si le fait d’être hors série mère, donc hors-cadre, permettait inconsciemment d’être plus tolérant. Sans doute, parce que je n’aurais pas supporté un tel retour de Shania dans la série mère. A ce sujet j’aime bien la phrase de Jackdrden :
Jackdrden a écrit
Comme elle s’était ”évaporée” sous forme de papillons, pour moi Shanniah était entrée dans l’indicible, l’indescriptible, le néant… et voir que cet inconnu est juste une grotte avec des chaines est un peu décevant.Patrice a écrit
En espérant ne pas choquer et surtout ne pas vexer, je trouve que le travail du coloriste à base de teintes fortes et vives se marie mieux avec le scénario de Givre et de Feu qu’avec celui de la Cité. Le premier se veut spectaculaire avec un contraste entre le froid et la chaleur. Le deuxième repose plus sur le mystère. A titre personnel, et je comprends et accepte que d’autres lecteurs aient un ressenti différent, j’eus préféré Gaëtan Georges sur l’intrigue d’Ozanam. La couleur, le dessin et le scénario de cet opus de Thorgal Saga sont bons. En même temps, ils sont améliorables. Cela conforte ma vision d’une BD mi figue mi raisin.J’ai en effet une vision différente et j’aime beaucoup les couleurs de Tatti, de toute façon j’adore l’univers visuel de cet album, y compris les couleurs.
Moi aussi j’attends d’autres retours, des discussions plus nourries, notamment pour rédiger mon Althing !
Floriane07 a écrit
Pas trop pinailler, comme lorsque Aaricia laisse quelques jours Louve chez une amie avec qui elle s’entend bien, alors qu’elle est encore nourrissonouais moi aussi j’ai tilté, l’espace d’une seconde je e suis demandé s’il y a fait pas un bug avec l’âge de Louve, genre elle est partie jouer chez la voisine ? euh à 6 mois ? Mais les enfants ne sont pas pratiques pour partir à l’aventure, quoique avec Van Hamme, ils ont pas mal morflé. J’aurais aimé que Louve soit plus présente en fait, pourquoi en faire un fardeau dont on se débarrasse ? ça fait très film des années 70-80 dans lesquelles les enfants sont des accessoires peu encombrants, et pas très contrariants.
Patrice a écrit
Christophe Bec vient récemment de publier un portrait de son Thorgal sur sa page FB. L’ambition et la réussite sont davantage au rendez-vous.Le dessin est magnifique, ma-gni-fi-que, je n’ai pas. les mots. Mais la phrase est dure pour le dessin d’Aouamri, magnifique aussi. Côté scénario on verra …
Thorgal Saga 2027J’ignore si cette info est déjà passée sur le Forum, mais ce matin sur Facebook, j’ai vu qu’un Thorgal Saga est annoncé pour début 2027.
Au dessin : Sébastien Vastra / Au scénario : Sébastien Vastra et Eric Hérenguel.
Titre : Le Grand Bargha
Il semble que la moitié de l’album est déjà terminée. Il y avait une case qui illustrait cette annonce. J’essayerai prochainement de la publier sur le Forum ( à moins que Stéphane » qui sait tout » puisse le faire ). On y voit Thorgal ( en vue plongeante ) au sommet d’un gigantesque édifice qui va décocher une flèche sur un ( ou des ) ennemi(s).
Coucou Ralf,
Oui l’info est déjà passée sur le forum, dans le sujet Thorgal Saga – One-shots
Eh bien j’avais la bd depuis quelques semaines mais je viens seulement de la lire.
Je commence par le bon:
« La cité mouvante » est une idée que je trouve très Thorgalienne, surtout en la rattachant à « Au-delà des ombres ». J’ai beaucoup aimé cette cité.
Le dessin d’Aouamri est exceptionnel. Il y a des cadrages dignes de Fritz Lang en noir et blanc. Je retrouve dans les ronces La Belle Au Bois Dormant de Disney. MAGISTRAL!
Le scénario nous offre beaucoup (trop?) de fan service.
Le negatif: je suis désolé mais Vigrid ça colle pas. Il revient dans plusieurs épisodes plus loin dans la série bien après le t14 (exemples t32 puis les mondes) et même si le concept Saga offre plus de licence aux auteurs, il faut que le caractère soit cohérent. On aurait eu la cicatrice sur son visage dans ces tomes… Vigrid est tellement malsain ici qu’on l’imagine mal trouver la rédemption d’ici aux événements de l’arc t30 à 32.
Après, le doute que tente d’installer Vigrid chez Aaricia sur la fidélité de Thorgal… c’est plutôt bien vu. Au moins Ozanam connaît le reste de la série et les errances de Thorgal.
Je laisse 4 étoiles sur mon Althing pour cette raison soit une de plus que « Adieu Aaricia » : au moins le scénariste ne s’est pas contenté de lire que les premiers albums.
Pas sûr que je le relise néanmoins. J’ai préféré l’histoire de « Wendigo » et « De givre et de feu ». Par contre, je ne me lasserai pas de regarder les cases de Aouamri de temps en temps.
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