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Jeunesse de Thorgal – 6 – Le drakkar des glaces
Mots-clés : La jeunesse de Thorgal, Le drakkar des glaces, Roman Surzhenko, Yann
Ce sujet a 173 réponses, 15 participants et a été mis à jour par sylveyrier, il y a 6 ans et 5 mois.
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Je l’ai reçu aujourd’hui et je l’ai déjà lu… il est pas mal, cependant il ne faudrait pas qu’il y ait trop de mondes de Thorgal sinon la série originale sera dénaturée…je pense
SPOILER
Au lieu de nous rapprocher du premier tome mythique de la série, « Le drakkar des glaces » nous en éloigne à nouveau. Yann se joue de notre patience de fans de Thorgal, comme si le but était de placer un maximum d’albums de la Jeunesse avant l’échéance. Mais à quel prix…
Le pire est celui de démythifier toujours plus les personnages fondateurs, comme Slive et sa fille, Thorgal, Aaricia, Solveig, Hiérulf, …
Plus on voit Slive se dépêtrer de ses problèmes, moins elle garde son aura de « Reine des mers gelées ». Tout au long de l’histoire, elle joue de son pistolet-laser comme dans Star Wars. Et la capsule de survie de Thorgal devient un kit multi-usage : après en avoir retiré un pistolet grâce à l’émetteur de l’appareil toujours fonctionnel, Slive s’en sert comme projecteur vidéo, réserve pour boite de secours et géolocalisateur dernier cri. Sans parler de ce que cette capsule deviendra dans la série « Louve ». Là on peut dire que Yann l’a exploitée jusqu’à la corde ! Puis la fille de Slive, le seigneur aux trois aigles, se dévoile complètement devant les Slugs, perdant du coup son statut mystérieux de gardienne du palais des dominants.
Thorgal, de son côté, continue à subir les évènements, à l’opposé de son statut de héros principal de la série. Après avoir passé le tome précédent à chercher Hiérulf puis Aaricia, le voilà qui court à nouveau d’un endroit à l’autre, rappelant à l’occasion qu’il a besoin de dormir. Génial… Et quand on lui annonce qu’Aaricia est morte, il tente de se suicider. Tout à fait le profil de Thorgal ! Ça ne vous rappelle pas les tentatives de suicide répétées d’Aaricia dans la série Louve ? De son côté, Slive est aussi prête à se jeter de désespoir du haut de la falaise. Je ne voudrais pas verser dans la psychanalyse, mais ça pose quand même question, ces envies de suicide à répétition des personnages principaux.
Il y a bien d’autres aspects qui me dérangent, mais mon plus grand désespoir à la fin de l’album, c’est de voir Slive qui repart vers l’île des mers gelées, et Thorgal qui apprend la destination d’Aaricia : le Danemark du roi Harald à la dent bleue. Combien d’albums de la Jeunesse faudra-t-il encore pour enfin rejoindre le tome 1 de la série principale ??
Tjahzi, j’ai eu les mêmes pensées après la lecture! Mais vous n’avez pas mentionné la déclaration d’amour de Solveig
Tjahzi a écrit
Je ne voudrais pas verser dans la psychanalyse, mais ça pose quand même question, ces envies de suicide à répétition des personnages principaux.Est-ce que Yann vraiment pense que les vikings étaient si faibles?
Non, je n’ai pas parlé de toute une série d’autres choses qui me dérangent, comme le baiser d’amour donné par Solveig à Thorgal, Hiérulf qui est maltraité en permanence, le re-retour de Vigrid, les comportements exagérés comme les Slugs qui tombent comme des mouches ou les compagnons de Björn qui tombent tous d’épuisement, le drakkar des glaces qui ressemble à un simple vaisseau mu par voile et par rame, le fait que Slive sache ce qui est arrivé aux parents de Thorgal, les jeux de mots et jurons qui continuent comme dans une série humoristique, ou certains dialogues qui ne collent pas du tout aux personnages qui les prononcent… c’était trop long (ou trop déprimant) à lister.
Allez, je termine avec deux aspects plus positifs, comme le nouveau personnage de Mehdi qui a l’air plutôt sympa, et la couverture de l’album qui est magnifique. Mais pourquoi n’y a-t-il pas de belles scènes comme celle-là dans l’album ?
Le LombardSur Facebook, Le Lombard annonce la sortie du nouvel album :
La boucle se complète petit à petit : retrouvez les origines de Slive, Thorgal et Aaricia dans ce nouvel opus de La Jeunesse de Thorgal : le drakkar des glaces.
Ah ça, il n’y a pas à dire, c’est vraiment petit à petit !
Yann avait bien laissé entendre que la Jeunesse n’allait pas se terminer de si tôt…
Je suis tout de même estomaquée de voir à quel point le truc est devenu commercial sans gêner nullement son auteur.
Je pense que le temps est venu d’appliquer la « méthode Star Wars Legend », à savoir, virer toutes ces extravagances du canon officiel de la série, leur appliquer un label genre « Légendes » qui sonne bien, et permettre à la série officielle de repartir sur de vrais bases.
Je suis désolée pour Yann, mais je pense qu’il a le même problème que Sente. Il s’est perdu et il est maintenant difficile de trouver des qualités dans ses scénarios. Et pourtant j’aimerais tellement pouvoir le féliciter.
Rien a ajouter sur ce qui a été dit précédemment, a part que j’ai bien aimé les passages avec Skald et sa mère… j’espere que le fils caché de Thorgal fera un jour son apparition dans la série mère. Non mais quel lover ce Thorgal, 4 enfants de 3 femmes differentes,… 5 amantes en tout (Anina, Aaricia, Kriss, Shaniah et Salouma) et il en engrosse 3, faut croire qu’a l’époque le wi-fi et les perturbateurs endocriniens n’avaient pas fait leur oeuvre.
Jouer avec les personnages des premiers volumes de la série mère, c’est sympa mais ça a ses limites.
Le tome précédent parlait déjà de Slive, j’aurais aimé que celui-ci se recentre sur Thorgal. Or dans cet album il n’est là que pour meubler un récit qui traite encore essentiellement de Slive.
Il cherche Aaricia et on n’apprend pas grand chose de plus.
Certes, avoir des explications sur certains protagonistes ou événements est toujours plaisant, la mode du tome 0, mais là c’est le tome 6 et l’histoire n’avance pas d’un pouce…
Puisque les auteurs tenaient tant à raconter les origines de Slive, pourquoi ne pas avoir fait un tome 5 plus long ?
Cette série commence à perdre son sens, ce n’est plus La jeunesse mais plutôt La genèse.Bigre! Je dois bien être le seul (une fois n’est pas coutume), mais j’ai vraiment beaucoup aimé « le drakkar des glaces »! Un de mes opus préférés sur « la jeunesse de Thorgal ». Alors suis-je bon public? Pas du tout , d’ordinaire, mais actuellement Yann et Roman Surzhenko me donnent tous les ingrédients qui constituent pour moi un bon cru Thorgalien. Alors c’est toujours plus facile d’expliquer pourquoi on a pas aimé et d’étayer, que le contraire. Dans l’état actuel des choses, je ne peux qu’adorer les dessins, qui sont somptueux et riches, et tant qu’on aura pas coupé les mains de ce dessinateur, je ne pourrais que radoter à chacun des albums mis en images par lui. Mention spéciale pour les couleurs. Un tout petit bémol sur une image dont j’ai du mal à comprendre le mouvement, et ça m’est déjà arrivé sur des albums récents, mais puisque j’ai un exemple sous les yeux:
Kézako? Un éboulement? C’est l’ours qui balance des pierres? Le mec s’envole, ou il tombe? Les pierres planent-elles?
Sans compter qu’avant cette image un personnage se tient le genou avec une expression de douleur avant même qu’il se passe quoi que ce soit.
A part ça: alors oui, il y a un peu de bricolage pour faire rentrer tout un tas d’éléments dans l’album et faire les liens, c’est parfois maladroit, mais en aucun cas désagréable à lire. Pour moi, les personnages ne sont pas dénaturés, je les retrouve, au contraire. Bon, l’objectif est clair: tirer sur la corde de la jeunesse de notre héros autant que possible. Le fait que le lien direct avec « la magicienne trahie » n’est pas pour demain, une fois accepté, pourquoi bouder son plaisir devant ce retour aux sources? Je reconnais prendre un panard autre que devant « la montagne du temps » ou « rouge comme le Raheborg ». C’est mon Thorgal, ça. Solveig en émoi secret face à Thorgal? Pourquoi pas, ça donne un peu d’épaisseur au personnage, même si ça ne nous mènera pas à une intrigue centrée là-dessus au vu de la suite des événements connus, ou jamais référence à cela n’est faite. Il y a quelques moments burlesques, je vous l’accorde, Slive se transforme soudain en agent du KGB hyper achalandé en gadgets. Je n’avais pas trouvé un moment aussi « léger » depuis la danse incontrôlée des vikings dans « l’oeil d’Odin ».
Sympa le smartphone de Slive. Quelqu’un a son snap?
Mais ça reste anecdotique en regard du beau travail des auteurs sur l’atmosphère et la cohérence de l’ensemble. Et le rythme est bien plus soutenu que dans l’épisode précédent. Et pour ma part, j’ai hâte d’être emmené en pays des Danes pour un peu d’histoire. En gros, j’ai une trique Thorgalienne qui se faisait rare ces dernières années.
- Ce sujet a été modifié le il y a 6 ans et 6 mois par Galathorn.
Maximinus a écrit
Rien a ajouter sur ce qui a été dit précédemment, a part que j’ai bien aimé les passages avec Skald et sa mère… j’espere que le fils caché de Thorgal fera un jour son apparition dans la série mère. Non mais quel lover ce Thorgal, 4 enfants de 3 femmes differentes,… 5 amantes en tout (Anina, Aaricia, Kriss, Shaniah et Salouma) et il en engrosse 3, faut croire qu’a l’époque le wi-fi et les perturbateurs endocriniens n’avaient pas fait leur oeuvre.Shaniah et Thorgal ne sont jamais « amants », à priori…
Salut Galathorn Tu n’es pas le seul à aimer ce dernier tome de la Jeunesse, Irminsul disait aussi plus haut qu’il était pas mal. Je reconnais qu’il s’y passe bien plus de choses que dans « Slive », qui tournait vraiment en rond. Mais ce que tu cites comme anecdotique me dérange quand même pas mal. Tes deux extraits de la BD sont assez significatifs.
Sur la première image, on voit les Slugs tomber comme des mouches. J’imagine que Yann a écrit dans son scénario qu’ils chutaient car ils étaient plus adroits pour se déplacer sur les terres gelées du grand Nord que sur les terres montagneuses des Vikings. Mais le résultat est maladroit, avec tous les Slugs qui volent parmi les blocs de pierre. Pour moi, Surzhenko est aussi responsable que Yann de ce piteux résultat sur cette planche.
Sur la deuxième image, Slive sort de la capsule de survie un enième objet miraculeux. En plus, cela ressemble tellement à notre technologie, à part les caractères atlantes du clavier. Dans ces deux exemples, on en fait trop. Dans l’album précédent, il ne se passait rien, mais dans celui-ci, ce qui se passe est souvent excessif. On en fait trop pour bien faire comprendre ce qui arrive aux lecteurs.
Une BD doit aller à l’essentiel, jouer en permanence avec les ellipses pour nous amener à vivre intensément les évènements. Là j’ai plutôt l’impression de suivre les héros dans leur quotidien. Certes, ils y font des rencontres intéressantes, mais c’est rarement exceptionnel. J’imagine que Thorgal va enfin partir à l’aventure chez les Danois pour retrouver Aaricia, mais même ici, je trouve dommage de parler d’Harald à la dent bleue. Car on situe alors l’histoire dans le temps et dans l’espace, ce que les créateurs de Thorgal ont toujours évité en rappelant que ses aventures étaient d’abord imaginaires.
Salut Tjahzi. Entièrement d’accord avec ton analyse sur les deux extraits, qui montrent effectivement ce qu’il peut y avoir de limite dans cet épisode. Pour ce qui est de situer l’histoire dans le temps en incluant un personnage historique, effectivement, ça casse les codes. Mais je m’étais déjà fait à l’idée à l’époque où je pensais que Magnus était Charlemagne. Si c’est bien fait, pourquoi pas.
Pour la valse des TS, je me suis fait la même réflexion que toi, et en tant que soignant, j’ai été frustré de ne pas pouvoir proposer à ces personnages une cellule d’aide psychologique.
Non, cet album n’est pas exempt de défauts, mais dans l’ensemble il est de bon niveau, je trouve, et je mesure principalement ça à l’aune du plaisir que j’ai eu à le lire, ce qui n’a pas toujours été le cas sur la série ces dernières années, principalement pour la série-mère. Disons que je vous trouve quand même assez durs pour la plupart. Côté scénar, ce n’est pas du Van Hamme, mais dieu merci, ce n’est plus du Sente non plus.
- Ce sujet a été modifié le il y a 6 ans et 6 mois par Galathorn.
Coucou Galathorn,
Ben heureusement qu’il y en a qui aime. Mais tu sembles tout de même avoir vraiment apprécié. Genre plus que « Le Feu Ecarlate » ou « L’île des Enfants Perdus » ? Pourquoi ?
Personellement, je pense que si les scénarios de Yann concernant la Jeunesse continuent de se vendre, c’est parce qu’ils sont distrayants. Ce qui fait que certains puissent les apprécier et, en quelques sorte, ignorer l’énorme quantité de défauts.
Néanmoins, Galathorn, je te mets au défi de reparler de cet album comme tu pourrais parler actuellement de n’importe quel épisode du Pays Qâ. Car Thorgal, ce n’était pas uniquement de la distraction. C’était une BD de qualité, qui apportait bien plus qu’un simple bon moment.
Les scénarios de Yann, c’est du fast-food. Ça a un goût plaisant, ça se consomme facilement, mais le résultat n’est pas impérissable et on n’en parle pas comme de quelque chose d’exceptionnel, ni même d’intéressant. Et, pire encore, l’impact des fast-food sur la santé, à la longe, est toujours négatif. Pour continuer sur la comparaison, les scénarios de Yann cumulés sur la série Thorgal finiront par impacter sa « santé », en dénaturant totalement ce qu’elle était.
EDIT: L’un des plus grands reproches que je peux faire à Yann, c’est qu’il rallonge la sauce à grands renfort de sketchs « aventureux » qui n’apportent rien à la trame en elle-même. L’exemple le plus flagrant est le dernier tome de la série Louve, Nidhogg, où Nidhogg lui-même et les Alfes de lumière ne font pas avancer l’histoire ni ne servent à l’évolution des personnages. En définitive, ils ne servent absolument à rien d’autre que d’apporter quelques cascades et quelques scènes d’actions, distrayantes, mais sans plus. Du fast-food.
Ça me rappelle un peu le Marvel Cinematic Universe. Des films distrayants, plutôt bien rodés et bien réalisés, mais avec très peu d’âme et qui, en définitive, ne sont pas de vrai œuvres d’art mais des commandes destinées à faire de l’argent.
Galathorn a écrit
Disons que je vous trouve quand même assez durs pour la plupart. Côté scénar, ce n’est pas du Van Hamme, mais dieu merci, ce n’est plus du Sente non plus.
Le seul bon point de Yann comparé à Sente, c’est que Yann est distrayant. Pour moi, c’est tout et rien d’autre. Et totalement insuffisant pour faire du Thorgal, j’en suis navrée .
Galathorn a écrit
Pour ce qui est de situer l’histoire dans le temps en incluant un personnage historique, effectivement, ça casse les codes. Mais je m’étais déjà fait à l’idée à l’époque où je pensais que Magnus était Charlemagne. Si c’est bien fait, pourquoi pas.Ben justement, ce n’est pas bien fait. Charlemagne est mort en 814, Harald à la dent bleu est né en 910.
- Ce sujet a été modifié le il y a 6 ans et 6 mois par Isis.
Isis a écrit
Coucou Galathorn,Ben heureusement qu’il y en a qui aime. Mais tu sembles tout de même avoir vraiment apprécié. Genre plus que « Le Feu Ecarlate » ou « L’île des enfants perdus » ? Pourquoi ?
Coucou Isis. Oui, en effet, j’ai vraiment apprécié, et plus que les deux que tu cites. « Le feu écarlate », j’ai bien aimé parce qu’il est heureusement supérieur à l’opus précédent, qui est pour moi et pour d’autres je suppose, le plus mauvais de l’histoire de la série. Il permet de respirer après une telle débâcle. Il ne m’a pas non pls transcendé, principalement à cause du dessin, et j’avoue avoir hâte que Rosinski en ait fini avec la couleur directe, ça ne m’a jamais vraiment plu au niveau graphique, mais c’est très personnel. « L’île des enfants perdus », je ne l’ai pas aimé pour des raisons scénaristiques. On est en plein dans un sketch aventureux, pour reprendre tes termes, qui n’apporte rien à l’intrigue, n’a pas la saveur de Thorgal, peut-être quelques relents d' »Alinoe » mais pas dans le bon sens du terme. J’ai eu l’impression d’avoir lu une aventure de Rahan. C’est pas mal, Rahan, hein, mais c’est pas Thorgal.
Personellement, je pense que si les scénarios de Yann concernant la Jeunesse continuent de se vendre, c’est parce qu’ils sont distrayants. Ce qui fait que certains puissent les apprécier et, en quelques sorte, ignorer l’énorme quantité de défauts.
Rien à ajouter, je suis d’accord.
Néanmoins, Galathorn, je te mets au défi de reparler de cet album comme tu pourrais parler actuellement de n’importe quel épisode du Pays Qâ. Car Thorgal, ce n’était pas uniquement de la distraction. C’était une BD de qualité, qui apportait bien plus qu’un simple bon moment.
Bien sûr que ce n’est pas du Van Hamme… Van Hamme, c’était magique, il y a eu un âge d’or. Je comparerais ça pour ma part aux films de James Bond, une autre de mes passions. Le James Bond des années 60 est inimitable. Sean Connery avait un mordant et une présence incomparables. Quand il a quitté le rôle, beaucoup n’ont eu de cesse de dénigrer la série qui continuait et les acteurs qui lui succédaient dans le rôle. Pour ma part, je n’ai jamais lâché, et j’ai trouvé que chaque interprète amenait quelque chose de différent tout en respectant plus ou moins bien un cahier des charges. Il y a eu des hauts et des bas, mais dans l’ensemble, ça s’est maintenu, et ça m’a donné les émotions que j’attendais en tant que fan. Là aussi, il y a eu un âge d’or. Pour Thorgal, c’est la même chose. On ne reviendra pas à l’époque du cycle du pays Qa. Soit on attend des nouveaux auteurs qu’ils le plagient et brodent toujours sur la même recette sans jamais l’égaler, soit on arrête de lire et on reste bloqué à une époque (comme ceux qui ont arrêté de regarder James Bond après Sean Connery), soit on continue et on s’adapte en reconnaissant quand c’est assez bon et que ça se rapproche de ce qu’on aime dans la série. Ce qui n’empêche pas pas de dire quand on trouve que c’est vraiment de la daube, ce que je n’hésite pas à faire.
Les scénarios de Yann, c’est du fast-food. Ça a un goût plaisant, ça se consomme facilement, mais le résultat n’est pas impérissable et on n’en parle pas comme de quelque chose d’exceptionnel, ni même d’intéressant. Et, pire encore, l’impact des fast-food sur la santé, à la longe, est toujours négatif. Pour continuer sur la comparaison, les scénarios de Yann cumulés sur la série Thorgal finiront par impacter sa « santé », en dénaturant totalement ce qu’elle était.
Je comprends ton point de vue, et ta métaphore est pertinente. Bien que si le Thorgal d’autrefois était de la haute gastronomie, je n’irais pas jusqu’à comparer les scénarios de Yann à du fast food, au pire, à un bon petit restau une étoile.
Galathorn a écrit Disons que je vous trouve quand même assez durs pour la plupart. Côté scénar, ce n’est pas du Van Hamme, mais dieu merci, ce n’est plus du Sente non plus.
Le seul bon point de Yann comparé à Sente, c’est que Yann est distrayant. Pour moi, c’est tout et rien d’autre. Et totalement insuffisant pour faire du Thorgal, j’en suis navrée" />
C’est déjà pas si mal. Sente n’arrivait même plus à divertir.
Galathorn a écrit
Pour ce qui est de situer l’histoire dans le temps en incluant un personnage historique, effectivement, ça casse les codes. Mais je m’étais déjà fait à l’idée à l’époque où je pensais que Magnus était Charlemagne. Si c’est bien fait, pourquoi pas.Ben justement, ce n’est pas bien fait. Charlemagne est mort en 814, Harald à la dent bleu est né en 910.
Disons qu’il me semble établi désormais que Magnus n’est pas du tout Charlemagne, donc on est pas encore dans l’incohérence. Après, regarde la série « vikings »: elle malmène pas mal la chronologie tout en mettant en scène des faits historiques, et c’est de grande qualité pourtant. Et si un historien s’énerve contre la série, il n’a pas plus de raisons de le faire, sans doute moins en fait, que contre « les vikings » de Richard Fleischer
Galathorn a écrit
. « L’île des enfants perdus », je ne l’ai pas aimé pour des raisons scénaristiques. On est en plein dans un sketch aventureux, pour reprendre tes termes, qui n’apporte rien à l’intrigue,Il n’empêche qu’il permet à Kriss de se souvenir de son statut de mère. Je pense que ce tome a une subtilité que Yann n’a pas, celui d’utiliser une histoire pour apporter quelque chose de solide et de permanent.
Galathorn a écrit
On ne reviendra pas à l’époque du cycle du pays Qa. Soit on attend des nouveaux auteurs qu’ils le plagient et brodent toujours sur la même recette sans jamais l’égaler, soit on arrête de lire et on reste bloqué à une époque (comme ceux qui ont arrêté de regarder James Bond après Sean Connery), soit on continue et on s’adapte en reconnaissant quand c’est assez bon et que ça se rapproche de ce qu’on aime dans la série. Ce qui n’empêche pas pas de dire quand on trouve que c’est vraiment de la daube, ce que je n’hésite pas à faire.En fait, je suis d’accord sur le fait que l’on ne peut demander de revenir à un Van Hamme, mais par contre, on peut demander la qualité. Non ? Car je maintiens que la qualité n’est toujours pas au rendez-vous.
Galathorn a écrit
si le Thorgal d’autrefois était de la haute gastronomie, je n’irais pas jusqu’à comparer les scénarios de Yann à du fast food, au pire, à un bon petit restau une étoile.Ahah, oui on diverge . Pour moi, c’est vraiment très mauvais . Pas autant que Sente, j’en conviens, mais entre le mauvais et le pire…
Disons que si je ne demande pas de la haute gastronomie, je pense que l’on peut demander de maintenir une vrai qualité. Allez, disons, 3 étoiles ? . Mais vraiment, venant que quelqu’un qui apprécie les 2 versions de la série, tu penses que ce que fait Yann est suffisant ?
Parce que franchement, je pense que Yann ne remplit pas des gages que j’estime minime de qualité pour des raisons suivantes :
– Il rallonge la sauce avec multitudes de sketchs sans transcendances. Problème déjà évoqué plus haut.
– Il ne respecte pas la cohérence interne de la série. On en a parlé dans un sujet dédié (fermé, mais tu peux toujours le lire).
– Il ne donne pas une unité propre à chaque tome. Nombreux sont ceux qui s’accordent sur le fait qu’une bonne oeuvre de fiction se doit d’avoir son propre arc scénaristiques (même si on a un cycle a plusieurs tomes, c’est indispensable). Yann ne respecte pas cette règle, à tel point que ses tomes ont des titres qui évoquent peu le contenu (car il n’y a pas de contenu défini).
Pour le reste, je pense que Yann a de vrais bonnes idées (si, si, sans rire, il est très immaginatif) et un vrai talent pour distraire. Je pense qu’il pourrait faire de vrais bons trucs s’il essayait d’être un peu moins « Yann » et un peu plus « Thorgal »… un compromis.
Galathorn a écrit
Disons qu’il me semble établi désormais que Magnus n’est pas du tout Charlemagne, donc on est pas encore dans l’incohérence. Après, regarde la série « vikings »: elle malmène pas mal la chronologie tout en mettant en scène des faits historiques, et c’est de grande qualité pourtant. Et si un historien s’énerve contre la série, il n’a pas plus de raisons de le faire, sans doute moins en fait, que contre « les vikings » de Richard FleischerBon, ok, j’achète .
- Ce sujet a été modifié le il y a 6 ans et 6 mois par Isis.
Tjahzi a écrit
le drakkar des glaces qui ressemble à un simple vaisseau mu par voile et par rameÇa, c’est quand même le plus gênant.
Soit ils ont pris un simple vaisseau pour venir chercher Slive et ont leur bateau sans voile ni rame pour faire des longs trajets (à la recherche d’esclaves), soit c’est une cagade.Lu le dernier « Jeunesse » hier soir. Enfin je crois. Je n’en ai pratiquement rien retenu, je serais incapable d’en résumer l’action tellement il n’y en a pas.
Ça rejoint « Atalante » de Crisse (c’est dire le niveau) dans les séries « que je continue mais je me demande bien pourquoi »…Isis a écrit Galathorn a écrit
« L’île des enfants perdus », je ne l’ai pas aimé pour des raisons scénaristiques. On est en plein dans un sketch aventureux, pour reprendre tes termes, qui n’apporte rien à l’intrigue,
Il n’empêche qu’il permet à Kriss de se souvenir de son statut de mère. Je pense que ce tome a une subtilité que Yann n’a pas, celui d’utiliser une histoire pour apporter quelque chose de solide et de permanent.
C’est très ténu alors… Alors certes, on ne peut reprocher à cet album de ne pas avoir d’arc scénaristique. Mais pour son utilité dans le récit, on eut trouver d’autres éléments chez Yann qui apporteront aussi quelque chose de solide et de permanent, comme l’aventure avec Anina et l’existence d’un fils caché de Thorgal. La coucherie d’Aaricia qui nous a horrifiés, aura aussi j’en suis sûr, des conséquences quand le couple se retrouvera. Je ne suis pas sûr qu’ils parviennent à se remettre ensemble d’ailleurs. Entre Salouma du côté de Thorgal et un autre fils caché, et Lundgen pour Aaricia, ça va merder.
De manière générale, la série Kriss m’a profondément ennuyé, à part les tomes « je n’oublie rien », et « Alliances ». D’abord parce que le style de dessin de De Vita ne me plait pas et me semble aux antipodes de ce qui m’a attiré vers la série à l’origine (loin de moi l’idée de critiquer l’artiste, je dessine super mal et je tuerais pour avoir un coup de crayon pareil, c’est juste une affaire de goût), et pour Vignaux, je ressens la même chose. Ensuite parce qu’on s’est vachement éloigné de Thorgal. Et puis je me dis qu’il n’aurait jamais fallu ressusciter Kriss, qui avait eu une très belle mort. Là on est dans la surexploitation d’un personnage dont a fait le tour, qui n’a pas vraiment changé, et qui s’est gagné une résurrection et une amnistie à un prix défiant toute concurrence. Mais je sors un peu du sujet la.
Galathorn a écrit
On ne reviendra pas à l’époque du cycle du pays Qa. Soit on attend des nouveaux auteurs qu’ils le plagient et brodent toujours sur la même recette sans jamais l’égaler, soit on arrête de lire et on reste bloqué à une époque (comme ceux qui ont arrêté de regarder James Bond après Sean Connery), soit on continue et on s’adapte en reconnaissant quand c’est assez bon et que ça se rapproche de ce qu’on aime dans la série. Ce qui n’empêche pas pas de dire quand on trouve que c’est vraiment de la daube, ce que je n’hésite pas à faire.En fait, je suis d’accord sur le fait que l’on ne peut demander de revenir à un Van Hamme, mais par contre, on peut demander la qualité. Non ? Car je maintiens que la qualité n’est toujours pas au rendez-vous.
C’est là où nous divergeons, pour moi elle l’est, même si c’est vrai, elle est très, très perfectible.
Galathorn a écrit
si le Thorgal d’autrefois était de la haute gastronomie, je n’irais pas jusqu’à comparer les scénarios de Yann à du fast food, au pire, à un bon petit restau une étoile.
Ahah, oui on diverge
" /> . Pour moi, c’est vraiment très mauvais " /> . Pas autant que Sente, j’en conviens, mais entre le mauvais et le pire…
Disons que si je ne demande pas de la haute gastronomie, je pense que l’on peut demander de maintenir une vrai qualité. Allez, disons, 3 étoiles ? " /> . Mais vraiment, venant que quelqu’un qui apprécie les 2 versions de la série, tu penses que ce que fait Yann est suffisant ?
Je me répète, mais je pense que ce que fait Yann est très perfectible. C’est déjà beaucoup mieux qu’au début de son implication dans la série. Trois étoiles, j’espère qu’on finira par y parvenir. Mais un restau qui en a une,est logiquement très bon.
Parce que franchement, je pense que Yann ne remplit pas des gages que j’estime minime de qualité pour des raisons suivantes :
– Il rallonge la sauce avec multitudes de sketchs sans transcendances. Problème déjà évoqué plus haut.
– Il ne respecte pas la cohérence interne de la série. On en a parlé dans un sujet dédié (fermé, mais tu peux toujours le lire).
– Il ne donne pas une unité propre à chaque tome. Nombreux sont ceux qui s’accordent sur le fait qu’une bonne oeuvre de fiction se doit d’avoir son propre arc scénaristiques (même si on a un cycle a plusieurs tomes, c’est indispensable). Yann ne respecte pas cette règle, à tel point que ses tomes ont des titres qui évoquent peu le contenu (car il n’y a pas de contenu défini).
Je suis d’accord, il a tous ces défauts là. Sur la série Louve, aucun tome n’a une unité propre. Je serais moins affirmatif sur la série « la jeunesse, », jusqu’au tome « Slive ».
Pour le reste, je pense que Yann a de vrais bonnes idées (si, si, sans rire, il est très immaginatif) et un vrai talent pour distraire. Je pense qu’il pourrait faire de vrais bons trucs s’il essayait d’être un peu moins « Yann » et un peu plus « Thorgal »… un compromis.
Là aussi d’accord, c’est sa qualité principale. Et c’est aussi pour ça que je ne m’ennuie plus comme avec Sente, et je lui en suis reconnaissant. Mais en effet, si il pouvait continuer d’évoluer dans le bon sens, ce serait fantastique.
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Public cible ?Je vous copie ici un commentaire de l’album proposé sur le blog « Le Phylactérophile« . Pas pour sa critique assez dure de l’album, mais plutôt pour le thème abordé en particulier : quel est le public cible des séries de Thorgal ?
Scénario jeté sur le papier sans recul. Retour plus ou moins explicatif du tout premier épisode de la saga, « La Magicienne Trahie », qui en 1980 était révolutionnaire. En 2018, il l’est moins. Beaucoup moins.
*
Comment de vrais auteurs avec un tel potentiel scénaristique subversif et graphique peuvent-ils perdre leur âme artistique dans de pareilles sous-séries sans fin ni sens. Surtout quand la qualité s’effrite d’album en album en même temps que les neurones du lecteur. L’argent n’explique pas toujours tout.
*
Ou alors le public ciblé et concerné a vu le jour vers 2010. Dans ce cas-là, c’est parfait, mais annoncez la couleur les gars et allez au bout du délire !
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Réunion au service mercatique de l’éditeur : « Alors, La Jeunesse de Thorgal pour les garçons de 7 à 12 ans, Louve pour les filles du même âge, Kriss de Valnor pour les ados des deux sexes et la série régulière, ben on verra, quand on parviendra à fusionner le tout si les lecteurs sont toujours là ».*
L’héritage de Van Hamme et de Rosinski mérite mieux.Ce n’est pas si simple de cataloguer le public, même jeune ! Mon fils à 12 ans, il suit depuis 2015 la série Thorgal. Il les relis pratiquement tous les soirs et là, il n’a pas aimé cet album. Il a été déçu car il attendait avec impatience cet album, je lui ai montré dernièrement le site des fans, on a lu les première pages.. il avait des grands yeux, il s’est fait des film et là… patatra ! Rien ! Pas d’actions qui vous scotch sur votre lit, pas d’aventure extraordinaire avec un soit-disant Drakkar, un sanglier magnifique mais inutile… une belle scène tout de même avec la rencontre slive / Anina / Skald (à mon sens le seul interet de ce tome) mais ça ne peut pas satisfaire les yeux et l’imagination d’un enfant de 13 ans ! Je suis d’accord pour que les « Thorgal » ne versent pas dans un bain de sang et de violence mais il y a quand même des limites ! Avec le passif Thorgal on peut tout de même faire autre chose que du « J’aime lire », ces jeunes « fan d’Iphone », ont besoin d’un entre deux et leur papa aussi !
Dans tous les cas, je suis encore plus déçu parce que mon fils est déçu.
Pour ma petite réflexion sur cet album, je reviendrais plus tard… là, il faut que je termine mon rapport d’activité
En tout cas, Galathorn a aimé. Il semble donc que ces albums soient tout de même été appréciés par un public. D’ailleurs les ventes le prouvent.
Ces histoires doivent donc avoir quelque chose qui séduit, même si pour moi, ce quelque chose m’est invisible.
Après, la qualité est toujours sujette à la subjectivité du lecteur. On peut facilement se mettre d’accord sur ce qui est une oeuvre d’art incontestable et sur ce qui est une daube intersidérale. Mais tout ce qui est au milieu reste compliqué à mesurer.
Quoi qu’il en soit, les incohérences scénaristiques ne sont, elles, pas sujette à subjectivité et c’est là pour moi une erreur impardonnable.
J’avoue me sentir frustrée… surtout parce que si des gens continuent a aimer, les ventes continueront. Je serait disposée à laisser passer tristement ce que je considère une baisse terrible de qualité. J’accepte le changement, j’arrête de suivre la série, et voilà. Mais j’ai beaucoup plus de mal avec le fait que les responsables (qui qu’ils soient) s’en sortent malgré les incohérences qu’ils introduisent… parce que ça, c’est indiscutable et c’est un manque de respect.
46 pages !!! 46 pages c’est ce qu’il a fallu a Yann pour placer une de ses expressions dont il a le secret. C’est la seule de l’album et en plus je trouve qu’elle passe plutôt bien : « Par la foudre du dieu Thor » . Enfin il a comprit (j’espère) qu’il fallait arrêter d’user de ça. Ouf !!!!
Pour l’album en lui même je le trouve vraiment bon. Certes on est encore loin de boucler la boucle, bien que l’arc sur Slive semble bel et bien terminé… Curieux de voir où la suite va nous mener, mais je pense qu’on est sur l’ultime arc de cette série. Peut être encore 2 ou 3 albums…
Pour une fois j’ai pas grand chose a dire de négatif. Bon Thorgal qui veut se jeter dans le vide c’est un peu moyen. Si Yann doit vraiment reprendre la série mère, il a intérêt a apprendre un peu plus le fonctionnement de ses personnages. Ah et peut être aussi un dessin que j’ai pas du tout compris au début avec l’attaque de l’ours. J’ai trouvé ce passage pas clair du tout…
Bref un bon album, pas un grand album mais ça je pense qu’on en aura plus, mais un bon album sympa avec un Yann qui n’en fait pas trop pour une fois.
Abeloth a écrit
46 pages !!! 46 pages c’est ce qu’il a fallu a Yann pour placer une de ses expressions dont il a le secret. C’est la seule de l’album et en plus je trouve qu’elle passe plutôt bien : « Par la foudre du dieu Thor » . Enfin il a comprit (j’espère) qu’il fallait arrêter d’user de ça. Ouf !!!!Il a compris après plus d’une dizaine d’album quand même… D’ailleurs cela rejoint ceci :
Abeloth a écrit
Si Yann doit vraiment reprendre la série mère, il a intérêt a apprendre un peu plus le fonctionnement de ses personnages.Il est franchement plus que temps qu’il apprenne.
Stridorn a écrit
Avec le passif Thorgal on peut tout de même faire autre chose que du « J’aime lire », ces jeunes « fan d’Iphone »Maintenant, on a les fans « d’Aphone » avec Skald comme héros de la série Louve et Jeunesse et Aniel de la série principale. Bon, ok je
Isis a écrit
Il a compris après plus d’une dizaine d’album quand même…
Pour ça que je dis « enfin »…
Pennybridge a écrit
Stridorn a écrit
Avec le passif Thorgal on peut tout de même faire autre chose que du « J’aime lire », ces jeunes « fan d’Iphone »Maintenant, on a les fans « d’Aphone » avec Skald comme héros de la série Louve et Jeunesse et Aniel de la série principale.
Pour ça je dis
Achat / Lecture et …..Émerveillement.
Voila en résumé mon appréciation de cet album qui est pour moi un des meilleurs de la jeunesse de Thorgal.
Pourquoi ? Tout simplement car il m’a transporté, je n’etais plus chez moi á lire, je vivais l’aventure telle que présentée sans me prendre la tête sur le déroulé de l’histoire, les conséquences ou les choix du scénariste.
Du coup je suis très surpris des critiques publiées et surtout de vouloir cataloguer cette album pour une tranche d’age. Il n’y a pas de tranche d’age à donner mais seule celle que nous avons envie d’avoir en prenant un album en main.
Tylinth.
- Ce sujet a été modifié le il y a 6 ans et 6 mois par Tylinth.
Eh bien, les avis sont partagés, on dirait !
Il faut absolument que je le lise.
Pennybridge a écrit
Stridorn a écrit
Avec le passif Thorgal on peut tout de même faire autre chose que du « J’aime lire », ces jeunes « fan d’Iphone »Maintenant, on a les fans « d’Aphone » avec Skald comme héros de la série Louve et Jeunesse et Aniel de la série principale
Le problème c’est que les histoires n’en finissent jamais avec Yann. Elles sont toujours à suivre, avec une attente de + ou – 6 mois entre chaque album. Et le scénar noie le poisson à chaque nouvel épisode avec moult rebondissement, du coup on perd le fil. Si en plus, il y a des passerelles entre chaque spin-off, ça devient encore plus dur. Idéalement faudrait chaque fois tout relire, mais c’est lourd !!
Northman a écrit
Le problème c’est que les histoires n’en finissent jamais avec Yann. Elles sont toujours à suivre, avec une attente de + ou – 6 mois entre chaque album. Et le scénar noie le poisson à chaque nouvel épisode avec moult rebondissement, du coup on perd le fil. Si en plus, il y a des passerelles entre chaque spin-off, ça devient encore plus dur. Idéalement faudrait chaque fois tout relire, mais c’est lourd !!En fait, le style de Yann, c’est un peu le feuilleton. Ça rappelle assez les BD américaines ou les mangas, toujours prépubliés dans des magazines-
Un avis positif et un avis négatifAfin d’alimenter les réflexions sur l’album, voici deux avis argumentés, l’un positif et l’autre négatif.
Cet album s’inscrit dans la pleine continuité du précédente et offre une révélation de taille dès la première page sur le personnage de Slive. Celle que l’on nous présentait comme magicienne dans le premier ouvrage de la série-mère partage en fait les origines de Thorgal lui-même… C’est une bonne surprise, car cela permet d’ouvrir des perspectives, puisque Slive ne serait pas la seule venue des étoiles, mais il y aurait aussi tout un peuple qui vivrait sur l’île des mers gelées. Je trouve assez ingénieux de modifier la perspective quant à ce personnage en particulier, ce qui justifie un petit bonus. Attention toutefois à ce que cette nouvelle information, délivrée dans un album sur le passé des protagonistes de la série-mère, ne vienne pas déséquilibrer cette dernière. Parce que si Slive et son peuple sont bien sur l’île des mers gelées, on se demande pourquoi il ne se sont jamais manifesté dans tous les tomes que compte la série « Thorgal ».
Mais c’est ingénieux et pour l’instant, c’est ce que je souhaite retenir. Ainsi que le dessin de Surzhenko, qui fait, comme d’habitude, un joli travail d’adaptation du maître Rosinski. On n’arrive toujours pas au niveau du maître, qui s’exprime pleinement sur la couverture, mais l’ambiance est bien respectée.
Pour le reste, il est étrange de voir un Thorgal de plus en plus étranger à une série censée nous conter sa jeunesse. En effet, il ne fait quand même pas grand-chose dans cet ouvrage, si ce n’est rechercher avec anxiété et inquiétude Aaricia. Toutefois, comme le lecteur à lu la série mère, il sait bien qu’Aaricia ne peut pas être morte donc l’agitation de Thorgal est un peu vaine, et le suspense qu’elle est censée provoquer est inexistant… On suspecte que ces albums entraîneront Aaricia jusqu’à Bag-Dadh. Attention encore une fois à ne pas dénaturer la série : Aaricia, dans les premiers tomes de la série, est loin d’une aventurière ! Il ne faudrait pas que le passé qu’on lui invente maintenant en fasse une grande exploratrice car on comprendrait d’autant moins le caractère naïf de ce personnage dans les pages de la série-mère. Une naïveté qui est compréhensible pour la fille d’un chef viking qui n’a jamais quitté son village, mais qui le serait moins pour une femme qui, dans sa jeunesse, a parcouru le monde.
Plus que les deux autres séries dérivées (« Thorgal (Les mondes de) – Kriss de Valnor » et « Thorgal (Les mondes de) – Louve ») qui se déroulent en parallèle de la série-mère, cette série a du mal à trouver son équilibre car elle ne doit pas nuire à celui de « Thorgal ». Pour autant, même s’il faut rester prudent quant à la suite des événements, je souhaite toutefois ici saluer l’audace et l’ingéniosité dont l’auteur a fait preuve au sujet du personnage de Slive.
Plus que jamais, cette série dérivée de Thorgal est destinée à un public d’adolescents. Ce n’est pas un problème en soit si cela n’illustrait pas le manque complet de vision du Lombard dans la gestion de l’univers de Thorgal. En effet, alors que Yann, à travers Louve et la Jeunesse, a développé une approche très « familiale » du personnage, l’éditeur a intronisé Dorison en co-scénariste sur la série-mère et celle consacrée à Kriss de Valnor, pour apporter un côté plus sombre… avant de se raviser et de mettre un terme à la collaboration avec le scénariste, laissant plus que jamais la série dans une indécision assez incompréhensible. Quelle est la stratégie pour la suite des aventures de Thorgal ? Déjà que les auteurs doivent composer avec le canevas mis en place avec Sente, avant que celui-ci ne quitte (contraint ou forcé) le navire. Il reste donc encore un Kriss de Valnor et un Thorgal à boucler pour commencer à penser reconstruire quelque chose de cohérent autour du personnage. S’il reste quelque chose à sauver, évidemment. Thorgal représente un cas d’école de l’incurie d’éditeurs qui capitalisent sur une marque sans penser une seule seconde au contenu de ce qu’ils vendent.
Ce sixième tome de la jeunesse continue d’explorer les événements précédents le premier tome de la série originelle, se concentrant sur Slive. De plus en plus tourné vers un jeune public, cela nous vaut une scène complètement absurde entre Thorgal et Solveig, l’amie d’Aaricia, se terminant par cette réplique qu’on croirait sortie d’une sitcom pour ados: « Ah les filles ». Le reste est à l’avenant. Pas foncièrement mauvais, mais plutôt appliqué, comme une check-list que Yann aurait consciencieusement remplie. Rebondissements attendus, grand soin apporté à utiliser un maximum de personnages pour bien insister sur « la marque »… tout y est, bien en place, sans rien qui dépasse.
Côté dessin, plus le temps passe, plus le dessin de Surzhenko montre ses faiblesses. S’il se débrouille dans le statique, son dessin manque complètement de dynamisme. Par exemple, dans l’une des premières planches, il dessine une escalade périlleuse, avec chutes de pierres et personnages dévissant. Tout semble comme figé, sans l’once d’un mouvement. Aucune énergie, aucun souffle. la même scène dessinée par Rosinski aurait eu autrement plus de dynamisme. Autre exemple, lorsque le pied de Slive est happé par un piège à loup, il n’y a aucune intensité. On a l’impression d’être face à un diaporama. Jamais face à une scène vivante. Le dessin peut-être globalement correct du point de vue anatomique ou des proportions, s’il lui manque l’étincelle, il ne fonctionnera pas. Sur cet album, celui de Surzhenko ne l’a définitivement pas. Doit-il travailler trop vite ? Est-ce de la lassitude à force d’aligner les planches depuis plusieurs années ? En tout cas, si on a un minimum d’exigence en tant que lecteur, il est difficile de se satisfaire d’un dessin aussi figé.
» Cet album offre une révélation de taille dès la première page sur le personnage de Slive. Celle que l’on nous présentait comme magicienne dans le premier ouvrage de la série-mère partage en fait les origines de Thorgal lui-même… C’est une bonne surprise »
Je crois que ce lecteur a oublié de lire « L’ile des mers gelées », c’est dommage car c’est le principal point positif qu’il trouve à l’album.
Finalement, j’ai l’impression que tout le monde est complètement perdu de ce fatras d’intrigues entremélées dans les différentes séries et que les erreurs scénaristiques (thorgal jeune qui se révendique enfant des étoiles alors qu’il ne le découvre que dans l’ile des mers gelées par exemple) ne font qu’ajouter à la confusion
Laurent a écrit
» Cet album offre une révélation de taille dès la première page sur le personnage de Slive. Celle que l’on nous présentait comme magicienne dans le premier ouvrage de la série-mère partage en fait les origines de Thorgal lui-même… C’est une bonne surprise » Je crois que ce lecteur a oublié de lire « L’ile des mers gelées », c’est dommage car c’est le principal point positif qu’il trouve à l’album.Mais grave !!! Il souligne ça jusqu’à la fin de sa critique, mais il a clairement zappé toute la fin du tome 2
Surtout que le reste de la critique est presque autant « négative » ou inquiète que réellement positive .
il est étrange de voir un Thorgal de plus en plus étranger à une série censée nous conter sa jeunesse. En effet, il ne fait quand même pas grand-chose dans cet ouvrage
Aaricia ne peut pas être morte donc l’agitation de Thorgal est un peu vaine, et le suspense qu’elle est censée provoquer est inexistant…
Attention encore une fois à ne pas dénaturer la série : Aaricia, dans les premiers tomes de la série, est loin d’une aventurière !
Moi aussi je devrait faire une critique argumentée, mais j’avoue être un peu blasée de tout ça…
thorgal-bdWebmestreAh oui, tiens ! Du coup, le témoignage de Gdev est involontairement très amusant. D’autant qu’un grand nombre d’albums, dont tous les fameux du pays Qâ, sont basés sur les révélations de « L’île des mers gelées ». Marrant.
Svecs a écrit
Par exemple, dans l’une des premières planches, il dessine une escalade périlleuse, avec chutes de pierres et personnages dévissant. Tout semble comme figé, sans l’once d’un mouvement.Cette scène revient régulièrement dans les conversations ! Ça pourrait être marrant de la pasticher. Qui osera ? Qui ?
Thorgal-BD a écrit
Cette scène revient régulièrement dans les conversations ! Ça pourrait être marrant de la pasticher. Qui osera ? Qui ?
- Ce sujet a été modifié le il y a 6 ans et 6 mois par Galathorn.
Laurent a écrit
Finalement, j’ai l’impression que tout le monde est complètement perdu de ce fatras d’intrigues entremélées dans les différentes séries et que les erreurs scénaristiques (thorgal jeune qui se révendique enfant des étoiles alors qu’il ne le découvre que dans l’ile des mers gelées par exemple) ne font qu’ajouter à la confusion
Oserais-je suggérer, mais ça a doute déjà été fait sur un autre sujet, que Thorgal ne fait qu’imaginer cette histoire des »fils des étoiles » , même si la coïncidence est un peu grosse, à partir de ce qu’il sait des circonstances de sa découverte dans la capsule de survie, sans du tout bien sûr se figurer ce qu’il ne découvrira que plus tard (ce qu’il redécouvrira plus exactement)? Puisqu’il avoue à Aaricia qu’il lui a menti.
au repas dominical dernier , mon frere ainé m’a demandé si je suivais toujours les aventures de thorgal, j’ai essayé de lui faire un bref résumé:
– thorgal est parti en bateau à bagdad chercher son fils, Aniel, qu’il avait eu avec Kriss et qui avait été kidnappé par des mages
– parce qu »en fait le fils de kriss est la réincarnation de son père ( de kriss), Kahaniel, un magicien qui avait déjà eu un enfant avec une déesse, Manthor, qui forme avec Jolan et quelques mutans un genre de Xmen pour se venger des dieux vikings
-mais en fait manthor est gentil, et dés que jolan s’est fait dépuceler par une déesse et lui raméne une pomme ‘ c’est bon, finalement jolan peut aller se battre contre magnus qui veut la fin des dieux vikings
– pour etre crédible en tant que roi, parce qu’il a pas de poils au menton, il se marie avec Kriss
-Kriss qui normalement était morte, mais ressussite, en fait il fallait qu’elle fasse un truc super, genre se sacrifier pour sauver aaricia et les enfants c’est pas suffisant, mais se gouiner avec une princesse et buter tous les méchants qui ont fait du mal à sa copine , ca super elle peut vivre
-pendant ce temps Aaricia fait une TS mais se trouve un nouveau mec, c’est cool pour elle
– mais Louve devient shizophrene , elle se promène dans les bois et tombe sur une louve garou qui veut la manger
-elle est sauvée par un gentil bucheron muet qui n’est autre que son demi frére (et oui, thorgal a fauté avant son grand amour divin avec aaricia), mais le gentil bucheron tombe amoureux de la louve garou, alors on sait plus qui va garder les gosses
– louve se fait des amis , une chouette-robot et un singe qui est une reincarnation d’une gentille fille, ce qui est bien utile pour changer de monde, parce que la gardienne des clés, qui était devenu nymphomane s’est fait virer et est remplacée par une gardienne qui préfére les filles , alors ca va, louve elle se ballade entre les monde tranquille, en étant à l’heure pour le repas du soir
– louve ne s’ennuie pas pour autant elle crée des dragons avec le bracelet que lui a donné sa mère et se promène sur des rat-taupes géants chez les nains
-Aaricia ne la gronde pas car elle est bien embétée, son nouvel amant est devenu un loup garou, et son copain le demi dieu est devenu trés vilain aussi, parce qu’en fait il ne l’aimait que pour son corps, et pas pour son esprit, et ca , c’est pas gentil
– pendant ce temps, thorgal choppe la crise de quarantaine et se tape une jolie mauresque, qui n’est autre que le gourou de la réincarnation de son fils , fils qui est devenu trés méchant et qui met le feu partout.
-alors thorgal tue son fils, pour qu’il se calme un peu, et rentre à la maison en bateau volant importé directement d’amérique du sud
A ce stade du récit, mon frère m’a conseillé d’arrêter de boire.
Pourtant il en restait à dire..
Northman a écrit
Le problème c’est que les histoires n’en finissent jamais avec Yann. Elles sont toujours à suivre, avec une attente de + ou – 6 mois entre chaque album. Et le scénar noie le poisson à chaque nouvel épisode avec moult rebondissement, du coup on perd le fil.C’est peut-être aussi pour cela que Yann a du mal de trouver le bon titre à ses albums : quelle histoire choisir ! Pour le coup, il y a une image de drakkar au début et une à la fin, c’est bien vu il n’en fallait pas plus !
Bon, comme toujours je trouve qu’il y a plein de choses intéressantes dans les albums de Yann mais cependant toutes ces choses n’arrivent pas à m’accrocher à cause d’un déballage mal amené. Il manque à mon gout un peu… d’intensité !
Je vais m’amuser à m’aventurer dans une proposition d’un petit remake !
Dans un premier temps, je découpe cet album en 5 grosses séquences
- 1 Le Débarquement de slive (flash back)
- 2 Thorgal avec la Volva et sa fille.
- 3 La fuite de Slive avec l’affrontement d’Anina.
- 4 Slive poursuivit par Gandalf
- 5 Aaricia sur un bateau, Thorgal avec Mehdi et Enyd
Dans un deuxième temps, je bricole :
- Séquence 1 : je laisse comme tel mais en insistant moins sur le coté lourdaud des chasseurs peut-être avec une seul histoire prenante qui fait perdre beaucoup d’homme pour que Slive renonce a son 1er objectif.
- Séquence 2 : je garde la première partie avec Bjorn, Gandalf, Hierulf et même le bisou de Solveig, Yann a besoin de désacraliser ce Thorgal qui certes n’est pas encore un héros… Et puis c’est un petit clin d’œil d’ados moderne pour faire raccord à la génération Aphone. En revanche, je passe à une page la discussion avec la Volva, et j’exploiterais d’avantage la rencontre avec le sanglier de Mahara… avec une réelle action et plus d’intensité. (il manque d’image forte et grande, il y a trop de petites images à mon gout).
- Séquence 3 : l’affrontement avec Anina et la présence de Skald est pour moi la scène la plus réussie. Je ne la touche pas.
Séquence 4 : voici la séquence qui aurait du mérité un plus grand traitement ! Slive arrive sur le bord n’ayant plus d’espoir, elle entend les chiens… Soudain sortant de nulle part, le drakkar de glace avec bien plus de glace qu’a la première image, une glace imposante (symbole de plusieurs années passés dans l’immobilité et le froid) donnant un coté fantomatique, un équipage épuisé hormis une seul soldat dressé fièrement vêtu d’un casque imposant. Contarque apparaît, Slive monte dans le drakkar qui est attaqué par les flèches des vikings, mais la glace empêche de toucher le bois et grâce à la technologie Atlante, les fragments de glace se précipite sur les viking qui les stoppent. Ce combat court mais puissant fera naître à tous jamais la légende du Drakkar des glaces.
Séquence 5 : cette séquence et pour moi de trop. Elle pourrait cependant terminer l’album : Thorgal rentre chez lui et est surpris par la présence de Medhi qui pourrait lui poser la seul question « Est-ce-toi Thorgal ? Pour faire le coup du « à suivre » façon Yann. Car là l’histoire d’Enyd est vraiment de trop et « Harald à la dent bleue » aurait été une belle surprise pour le tome suivant et un titre d’album qui aurait eu sa raison d’être.
Des petites modifications me diriez vous oui, mais qui je pense auraient fait une différence.
- Ce sujet a été modifié le il y a 6 ans et 6 mois par Stridorn.
Très bonne réécriture du scénario, Stridorn !
La séquence 4 manquait vraiment d’intensité. Bon, voir les fragments de glace se précipiter sur les Vikings, c’est peut-être un peu fort, non ? Mais clairement, c’était là un des points importants du récit, surtout au vu du titre de l’album. A la fin, on ne sait même plus qui est le héros de cette histoire, ces multiples fils ne font que noyer le déroulement de l’action.
Laurent a écrit
A ce stade du récit, mon frère m’a conseillé d’arrêter de boire.Pourtant il en restait à dire..
J’ai bien ri à ton récit Laurent ! Moi aussi, je t’aurais demandé d’y aller mollo avec la boisson.
Et pourtant, comme tu dis, il restait pas mal de délires scénaristiques en réserve ! Cette histoire devient effectivement difficile à raconter à des personnes n’ayant pas suivi les derniers rebondissements des aventures de Thorgal et de sa famille.
Thorgal est plutôt absent de ce volume, et j’ai trouvé que l’aventure se lisait très vite.
Le dessin est toujours bon et j’aime beaucoup.
Au final, j’ai du mal à me sentir complètement convaincue par chaque épisode de la série dérivée, et celui-là ne déroge pas à la règle. -
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