J'ai lu… J'ai vu…
Mots-clés : BD, cinéma, lecture, livre, témoignage
Ce sujet a 28 réponses, 7 participants et a été mis à jour par tjahzi, il y a 6 ans et 4 mois.
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Je pense depuis un moment à ouvrir un sujet comme celui-ci, et je m’y décide enfin, parce que je pense que ça peut construire peu à peu quelque chose de sympa.
L’idée ? Vous avez lu un livre ou une BD. Vous avez vu un film, une pièce de théâtre, une expo, un lieu…
Je vous propose de venir ici poster un message unique, pour partager votre moment de lecture ou de découverte.
Pensez bien à mettre le nom de ce que vous présentez dans le titre de votre message. De mon côté, je m’engage à ajouter à vos messages la couverture ou des illustrations, si vous ne savez pas trop comment en intégrer. Vous pouvez jeter un œil à ce sujet du forum ICI pour savoir comment poster simplement des images ou des vidéos qui sont en ligne.
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Les Mondes d'Aldébaran
Chouette idée, ce nouveau sujet ! Il m’est arrivé de me dire que je parlerais bien sur le forum des BD que je lis, mais je trouvais que ce n’était pas assez important pour ouvrir un nouveau sujet. Alors j’en profite pour commencer par une série déjà classique que je viens de relire entièrement, après l’avoir découverte de manière complètement décousue au fil des ans : il s’agit des Mondes d’Aldébaran.
Rien à voir avec les Mondes de Thorgal, car on retrouve les mêmes personnages dans chacun des Mondes, que ce soit sur les planètes d’Aldébaran, Bételgeuse ou Antarès. Des mondes totalement imaginaires, peuplés d’animaux fantastiques mais aussi souvent dangereux. Dans ce futur pas si lointain, les hommes tentent de coloniser ces planètes, conduits par l’intrépide Kim, jeune femme très attachante.
Le dessinateur Leo, aux commandes du scénario et du dessin, nous plonge dans des aventures futuristes surprenantes. Parce qu’au-delà de ces Mondes, il y a toute la palette de l’âme humaine qui est dépeinte au fil des pages. On trouve dans ses récits des touches humanistes et écologistes qui questionnent sur l’avenir de l’homme. Malgré un style de dessin assez classique, les Mondes qu’on découvre sont pleins de surprises.
J’ai lu le dernier Pico Bogues ahaahahah j’adore !! Hop acheté à Angoulême !
Pico est mon dernier coup de cœur depuis Calvin et Hobbes, qui était mon dernier coup de cœur depuis Mafalda.
Je recommande Terreur Graphique aussi.
Ajout du webmestre : Quelques pages à lire en ligne.
- Ce sujet a été modifié le il y a 7 ans et 9 mois par Hirondl.
Pico, c’est pas le petit gamin aux cheveux bouclés ??
Génial cette série…
En version humour avec des enfants, Boule à zéro, une petit fille cancéreuse avec ses aventures à l’hosto, c’est pas mal non plus… Éditions Bamboo.
Ajout du webmestre : Quelques pages en ligne.
Je ne connaissais pas, les dessins sont bof bof, mais j’aime bien le propos.
Concernant Pico, je recommande l’album « Restons calmes » :
http://www.dargaud.com/bd-en-ligne/pico-bogue-tome-6,3873-ff12737b85ed0a5bdd254aea2b1b72ce
Ce mélange de poésie et de cynisme …
Hirondl a écrit
J’ai lu le dernier Pico Bogues ahaahahah j’adore !! Hop acheté à Angoulême ! Pico est mon dernier coup de cœur depuis Calvin et Hobbes, qui était mon dernier coup de cœur depuis Mafalda.Tu me fais découvrir Pico Bogue, que je situe entre le Petit Nicolas et Mafalda. Le Petit Nicolas pour l’esprit bon enfant, et Mafalda pour le bon sens et l’esprit critique. On trouve dans la bouche de ces enfants des réflexions qui ne sont pas de leur âge, mais qui remettent en question nos habitudes ou nos expressions de la vie de tous les jours. Un plus pour Pico Bogue, ce sont les dessins expressifs très sympas. J’aime beaucoup !
Allez j’anime encore un peu cette rubrique qui ma foi me plait bien. ( je lirais bien quelques pages des Mondes d’Aldebaran …
J´ai lu le dernier Boule et Bill, série à laquelle je suis très attachée (j’ai toute la série des éditions DUPUIS de l’époque, les vrais quoi !!!! ). Le dernier opus (37) « Bill est un gros rapporteur » est le premier de Cazenave et Bastide, après la reprise de la série par Verron (depuis « Les V’lá » n°22 puis n°25 chez Dargaud, mais c’est une autre histoire).
Coté gags, rien d’exceptionnel, des reprises de vieux gags, et des chutes qui n’en sont pas, par contre côté dessin je suis partagée : Boule et Bill sont très réussis, presque mieux que ceux de Verron, mais les parents sont ratés hélas. Cet album est pour les fans comme moi, ou les moins de 10 ans.
Les albums de Verron sont plus dynamiques, avec des groOOAAR, des Flap Flap Flap, et des AAAAARG !!!!
Bref le 37 c’est pas du Roba, mais mon Boule personnel de 7 ans a tenu absolument à le rapporter d’Angoulême !!
Pour la petite histoire j’ai découvert Boule et Bill à l’école vers les années 79/80 en CE1/CE2, le maître nous prêtait les albums un par un, pour la maison. Chaque couverture des albums de la collection DUPUIS était pour moi une boite de Pandore, l’attente de pouvoir emprunter chaque album, pour le lire chez moi, est un souvenir indélébile. Et le n°10 était plébiscité par toute la classe !
Edit personnel : et comme je suis aussi une fan de Yakari, je reviens bientôt avec une critique de la reprise de la série par Joris Chamblain. Mon Yakari personnel de 7 ans ayant préféré choisir un Derib &Job …….
Depeche ModeAh, Boule et Bill, quel merveilleux souvenir d’enfance !
J’ai lu… J’ai vu… J’ai entendu…
Un autre souvenir, qui me revient cette fois de mon adolescence, c’est le nouveau single de Depeche Mode que je viens d’entendre à la radio. On y retrouve les voix et les sons électroniques puissants de leur grande époque. Le titre « Where’s The Révolution » annonce l’arrivée d’un très bon album
Katanga tome 1J’avais découvert le dessin de Sylvain Vallée lors de sa précédente collaboration avec Fabien Nury dans Il était une fois en France. Des cadrages dignes du meilleur cinéma, une recherche historique fouillée, des personnages fameux, des émotions intenses, et un scénario sans temps mort, c’est à nouveau tout ça que je retrouve dans Katanga. Nury est un très grand scénariste, un des meilleurs. Mais l’ambiguïté permanente de ses personnages, et aussi leur cynisme, me mettent à chaque fois mal à l’aise. Il faut se blinder pour lire Katanga, particulièrement sanglant dans ce premier tome. Et je sens que ça continuera dans les deux prochains tomes… Je crois en tout cas que c’est précisément dans cette direction qu’il ne faut pas orienter les aventures de Thorgal, dans cette noirceur de l’esprit humain où Fabien Nury excelle !
Voici le résumé du tome 1 de Katanga proposé par l’éditeur Dargaud :
En 1960, après quatre-vingts ans passés sous la domination coloniale belge, le Congo proclame son indépendance ; moins de deux semaines après, la riche province minière du Katanga fait sécession. Le Congo et le Katanga entrent immédiatement en guerre ; au cœur du conflit : la possession des territoires miniers. De nombreux massacres et exodes de civils s’ensuivent. L’ONU impose alors sa médiation et l’envoi de Casques bleus sur place… Dans le même temps, une horde d’ignobles mercenaires est recrutée pour aller libérer les exploitations minières occupées… Et un domestique noir, Charlie, tord le cou au destin en mettant la main sur un trésor inestimable : 30 millions de dollars de diamants… ce qui fait de lui le Noir le plus recherché du Katanga.
Les premières pages sont visibles ICI. On y découvre surtout les pages d’introduction du récit, mais vous verrez que ça démarre autrement que dans les pages d’introduction de Yann dans les Mondes de Thorgal. Du grand art !
thorgal-bdWebmestreGoshu le violoncellisteTiens, c’est vrai, j’ai lancé ce sujet et jamais rien posté ici ! La honte.
Aujourd’hui, je vous propose le film « Goshu le violoncelliste », réalisé par Isao Takahata. Les « vieux » connaissent peut-être Takahata, sans le savoir, c’est lui qui a réalisé la série Heidi, qui était géniale, et qui passait sur 33% des chaînes de télé qu’on avait au début des années 80. Ça passait dans Croque vacances, l’émission la plus énorme de l’histoire de la télévision.
Bon, de quoi parlais-je ? Un film japonais de 1981. Goshu est un violoncelliste un peu distrait, qui vit dans la montagne au Japon (l’histoire doit se passer au début du XXème siècle).
Il travaille et essaie de progresser, avec dans sa cabane l’image et la musique de son maître, Beethoven. Mais ça coince, et son chef d’orchestre le rabroue régulièrement.
Plusieurs soirs de suite, de petits animaux vont pénétrer dans sa cabane et lui apprendre à maîtriser sa musique, sans qu’il ne s’en aperçoive : la passion, la rigueur, le rythme…
Le dessin est très beau, avec des arrières-plans peints. C’est contemplatif, c’est musical, c’est familial, bref je vous le conseille. Un petit bijou d’animation.
PS : Merci Tjahzi pour l’actu Depeche Mode.
IslandeJe n’ai pas encore vu…
Mais ce sera dès demain et durant les deux prochaines semaines : je pars en vacances en Islande, le pays des Vikings du grand nord. Promis, je reviens avec des photos rien que pour vous !
Les rois vagabondsAlors Tjahzi, c’était bien l’Islande ??
Moi, je voulais vous parler d’une BD que j’ai lu il y a 3 jours et que j’ai trouvé géniale, elle m’a bouleversée: même Thorgal ne m’a jamais fait cet effet.
Il s’agit de « Les rois vagabonds » histoire
scénariséeracontée par James Vance, un auteur de pièces de théâtre, et Dan Burr un dessinateur que je connaissais pas et que j’adore. Je sais pas quoi vous mettre pour introduire/résumer l’histoire…c’est inracontable, c’est un récit fait de dialogues, d’impressions, de non-dits, de sous-entendus, de détails qu’on repère à la 5e lecture…Voici le résumé au dos du bouquin :
1932. Dans l’Amérique de la Grande Crise, des marginaux nomades, les hobos, parcourent le pays en tentant de survivre. Parmi eux, aidé par un doux illuminé, un garçon de douze ans est à la recherche de son père… Au terme d’un voyage initiatique fertile en rebondissements et en rencontres, il finira par se découvrir lui-même et devenir brusquement adulte.
C’est vrai, hein, mais c’est totalement réducteur, ce livre fait partie de la littérature de « route », ça raconte la Grande Dépression, tout ça, mais, en même temps, c’est autre chose, c’est bien plus profond…
Pour en parler, le mieux c’est de citer les premiers mots du livre :
« C’est une histoire de rêves: prémonitoires…héroïques…sans espoir et pleins d’espoir. Et de rêveurs, aussi…oui. C’est vraiment notre histoire: cette ridicule compagnie itinérante qui continue à interpréter chaque nuit l’histoire de ma jeunesse dans l’amphithéâtre de mon crâne. Appelez-les comme vous voulez, paumés, ratés, « si-j’avais-su »… Je sais comment moi je les appelle, dès que je me penche sur le précipice de ma mémoire : les rois vagabonds. »
Enfin, je vous le conseille.
CarolineOuais chouette Kartlis ! Ça fait envie !
Qui fera la critique du dernier Besson le plus cher du monde que je n’irai pas voir ?!! Je suis curieuse de connaître votre avis, même si on est loin des codes de la BD. En tous les cas ce genre de film me donne plutôt envie de me plonger dans la BD dont il est issu. Bref.
Sinon, ce n’est pas de la BD mais je redécouvre mes vieux Caroline des années 70-80 avec mon fiston, et franchement j’adore le dessin, les expressions de Pouf et Noiraud sont géniales ! Illustrations Pierre Probst !
thorgal-bdWebmestreLangelotHirondl a écrit
Qui fera la critique du dernier Besson le plus cher du monde que je n’irai pas voir ?!!J’attendrai le DVD, mais pour ma part je suis curieux de le voir.
J’ai failli craquer pour la collection Hachette, qui a l’air trop belle, ce qui n’aurait aucun sens puisque j’ai toute la collection d’albums dans ma bibliothèque.
Tjahzi a écrit
je pars en vacances en Islande, le pays des Vikings du grand nord. Promis, je reviens avec des photos rien que pour vous !Et sinon ? Faut réclamer ?
J’veux y aller !De mon côté je vous présente aujourd’hui l’agent secret Langelot.
Bon ce n’est pas non plus du tout récent ! Ce fut l’une de mes lectures de jeunesse, au sein de la bibliothèque verte que tout le monde a dû avoir dans les mains un jour. A l’époque, ça ressemblait à ça.
Du gros bouquin carré avec la reliure qui se décolle, les pages qui jaunissent et cette tranche caractéristique qui permettait de se faire une belle bibliothèque de gamin avec le club des cinq, Jojo Lapin et la comtesse de Ségur.
Alors Langelot est un agent secret, très jeune, travaillant pour un service de renseignement français nommé le SNIF. Il y a une quarantaine de romans, signés à l’époque par le Lieutenant X. Je trouvais ça hyper mystérieux, le fait que l’auteur veuille rester anonyme et qu’il ait choisi pour cela un pseudo pareil. Génial.
Les missions de Langelot l’emmènent un peu partout, pour protéger des scientifiques ou leurs réalisations, déjouer des complots, découvrir des secrets.
C’est plutôt désuet, les premières missions datant des années 60 et les dernières des années 80. On utilise des cabines de téléphone publiques, on s’envoie des télégrammes, on cache des magnétophones dans le fond secret de la valise. Cool.Je viens de lire l’un de mes préférés, « Langelot contre six ». Une expo internationale, un laser français, et sept jeunes délégués envoyés par sept pays concurrents à la recherche d’un saboteur, qui pourrait bien faire partie des sept…
Avant, ça ressemblait à ça.Mais aujourd’hui c’est plutôt ça :
Tous les bouquins sont réédités en jolis romans de poche, par les éditions du Triomphe. Je les recherchais depuis des années, et me suis rendu compte il y a 3-4 ans que cette maison d’édition avait relancé toute la collection.
http://www.editionsdutriomphe.fr/langelot-corinne
On y découvre le nom véritable de l’auteur, Vladimir Volkoff. Son vrai nom est aussi cool que son pseudo !Allez j’y retourne, j’en ai encore plusieurs à lire ou relire.
Mes vacances en IslandeTjahzi a écrit
Je n’ai pas encore vu… Mais ce sera dès demain et durant les deux prochaines semaines : je pars en vacances en Islande, le pays des Vikings du grand nord. Promis, je reviens avec des photos rien que pour vous !Bon, je le reconnais, j’ai pris mon temps pour vous parler de mon voyage en Islande qui s’est déjà déroulé la première quinzaine de juillet. Il fallait que je regarde de plus près mes photos, vu que je vous avais promis de vous en montrer. Mais voilà, elles ne reflètent pas bien les paysages que j’ai vus là-bas. Alors j’ai choisi de vous illustrer mes souvenirs avec des photos professionnelles tirées d’un très beau livre que j’ai reçu de mon hôte : « Iceland, small world » .
Mon hôte, Sigurjon, c’est la personne avec qui j’ai échangé ma maison du 1 au 14 juillet. Cela fait quelques années que je pratique de cette manière pour mes vacances. Ainsi cet été, une famille islandaise occupait ma maison pendant que j’occupais la sienne. Ça fait un peu peur la première fois, mais après quelques échanges, on trouve ça tout à fait normal. Et en y ajoutant l’échange de voitures, ça devient très économique !
Parce qu’il faut reconnaître qu’un voyage en Islande revient vite cher si on doit louer une voiture, trouver un logement et manger en chemin. L’inconvénient de la voiture que j’ai échangée, c’est qu’elle ne peut pas rouler dans une grande partie du pays, accessible uniquement en 4×4. Mais ces kilomètres à travers des paysages désertiques ne m’ont pas manqué, car il y avait déjà énormément à voir comme ça.
Nous logions à proximité de Reykjavik, la capitale qui rassemble les 2/3 de la population autour d’elle. Il faut dire que les Islandais ne sont pas nombreux : 300.000 habitants pour 100.000 km², la plus faible densité de population d’Europe. Les Hautes Terres, le centre de l’île, sont même totalement inhabitées. Elles deviennent difficiles d’accès dès la fin de la belle saison qui s’étend de juin à août. Donc nous étions là au meilleur moment pour pouvoir circuler dans le pays sans véhicule tout-terrain.
Nous nous sommes limités au sud-ouest du pays, qui recèle des paysages déjà très variés. Je n’avais pas envie de passer mes journées à rouler, surtout que la limite maximale est de 90 km/h, même sur les routes à 4 bandes. Et les Islandais sont très respectueux des lois, tout comme de la nature. Vous ne trouverez par exemple jamais un mégot par terre, ni bien sûr tout autre déchet.
Il faut dire que la nature le leur rend bien. Les paysages sont grandioses, avec des canyons, des montagnes et volcans qui se découpent à l’horizon, et les falaises qui se détachent en bord de mer. C’est là qu’on trouve le plus de vie, avec de nombreux oiseaux marins qui y nichent. A l’intérieur des terres, on peut rencontrer des animaux domestiques, comme des moutons et des petits chevaux. Ils ont été amenés sur l’île par les Vikings qui sont arrivés il y a mille ans depuis la Norvège. Ces chevaux en sont donc les descendants directs.
Une autre chose qui a peu changé, c’est la langue islandaise qui est restée très proche du vieux norrois des premiers colons, à la différence des autres langues scandinaves. Il parait que même un enfant peut lire un texte du XIIème siècle sans problème. Il y a aussi les noms de familles qui continuent à être transmis comme au temps de Thorgal. On ajoute –son au prénom du père pour faire le patronyme des garçons, et –dottir pour les filles. Ce qui fait que le nom de famille change à chaque génération, un plaisir pour les généalogistes ! Et dans l’annuaire téléphonique, le classement se fait sur la base des prénoms, pas des noms.
Les Islandais sont plutôt réservés, mais après les premiers contacts, ils deviennent chaleureux, comme leurs maisons. Colorées à l’extérieur, elles sont chauffées grâce à la géothermie. Même l’eau chaude des douches provient directement du sous-sol. Bon, il faut juste s’habituer à cette odeur de soufre qu’on retrouve régulièrement en se baladant.
L’Islande est d’origine volcanique. Même si nous n’avons rencontré aucun volcan en éruption, la lave refroidie est bien présente dans le paysage. Et les émanations de gaz ou de vapeur d’eau qui sortent du sol nous rappellent régulièrement que le magma en fusion n’est pas loin. Les geysers, les plages de sable noir ou les roches directement issues du magma créent un paysage proche des origines de la Terre.
La randonnée est le meilleur moyen pour prendre le temps de découvrir le pays. Les sites naturels sont accessibles gratuitement, pourvu que ça dure. Nos seules réservations furent celles pour gravir un glacier et nous baigner dans des sources chaudes. La météo change rapidement, les températures ne sont pas très élevées, mais j’ai trouvé que c’était parfait pour nos balades. Ah oui, une crainte que nous n’avions pas, c’était de redescendre trop tard de la montagne, parce qu’il n’y a pas de nuit en été. Mais pas non plus de volets aux fenêtres des maisons !
A 4h de vol de chez nous, l’Islande est d’un dépaysement complet, j’espère vous avoir donné l’envie de vous y rendre un jour.
Albator adapté une nouvelle fois au cinémaUne nouvelle qui devrait faire plaisir à notre webmestre !
« Space Pirate Captain Harlock » : Albator adapté une nouvelle fois au cinéma
HuffPost annonce que le personnage d’Albator, corsaire de l’espace, va s’offrir un lifting pour une nouvelle adaptation sur grand écran. Le réalisateur belge Olivier van Hoofstadt, à qui l’on doit la comédie « Dikkenek » , sera derrière la caméra. Cette adaptation, intitulée « Space Pirate Captain Harlock » , serait prévue pour une sortie en salle courant 2020.
Olivier van Hoofstadt sera bien accompagné puisqu’il aura à ses côtés Luc Brunschwig, scénariste de bandes dessinées et Leiji Matsumoto qui a inventé le mythique personnage. Figure culte des séries animées des années 80, Albator est un personnage de manga né en 1969. Son générique a marqué les esprits et reste source de nostalgie pour bien des aficionados. Il faut rappeler que le pirate intergalactique avait déjà eu son adaptation au cinéma en 2013 avec « Albator, Corsaire de l’Espace » de Shinki Aramaki.
- Ce sujet a été modifié le il y a 7 ans et 3 mois par Tjahzi.
Cosey – Le voyage en ItalieJe viens de me faire le plaisir de m’offrir « Le voyage en Italie » de Cosey dans une bouquinerie. Pas l’édition intégrale, mais plutôt les 2 tomes d’origine de 1988. Cosey, c’est l’ancien élève de Derib en Suisse, avant de devenir l’auteur de la série Jonathan qui nous a fait rêver pendant tant d’années du Tibet.
Quand j’étais étudiant, j’ai eu la chance de gagner les 2 tomes du diptyque « A la recherche de Peter Pan ». Je suis immédiatement tombé amoureux des paysages des Alpes valaisannes et surtout d’Evolena, son héroïne.
Je redécouvre avec « Le voyage en Italie » le style typique du dessin de Cosey. Ce sont ici les paysages chauds et colorés d’Italie qui sont mis à l’honneur. Mais je retrouve surtout cette ambiance que l’auteur arrive à créer autour de ses personnages. Rien d’exceptionnel, pas de courses-poursuites ni de pouvoirs spéciaux. Juste des émotions qu’il parvient à faire naître dans des regards qui en disent long. L’amour, le doute, le destin, la vie, la mort, c’est tout cela que Cosey nous fait rencontrer.
Et ça sonne tellement juste que l’album refermé, les personnages continuent à nous accompagner longtemps… Ce n’est pas pour rien que Cosey vient d’être désigné Grand Prix du festival d’Angoulême cette année.
Voici le synopsis du Voyage en Italie présenté chez Dupuis :
Sur le siège arrière de la vieille Pontiac, Shirley Muir avait donné les preuves qu’il fallait à Arthur J. Druey. Le problème, c’est qu’elle n’avait pas agi différemment avec Ian Fraschetti. Shirley comme un enjeu d’amour. C’était la veille de leur départ pour le Viêt-nam. Les têtes de mort joyeusement peintes sur le drapeau national n’avaient pas empêché l’incorporation des deux amis.
Quinze ans et quelques cauchemars plus tard, Ian et Art retrouvent Shirley en Italie. Volare… ôôôô… cantare à pleins poumons. Mais le trio est devenu quatuor. Keo, parmi les boat people fuyant les Khmers rouge sang, ne jure que par les États-Unis. L’Italie n’est qu’un transit. Keo a plongé ses grands yeux rieurs dans l’âme des deux hommes. Ils ne peuvent plus s’échapper. Keo comme un enjeu d’enfant.Blast de Manu LarcenetJ’avais lu « Le combat ordinaire » de Manu Larcenet, une histoire ordinaire mais terriblement complexe dans la tête du personnage principal. Une vie remplie de joies, de peines, de peurs, où tout est sujet à questionnement, mais où le héros se reconstruit peu à peu.
Je viens de terminer « Blast », la série qui a suivi et qui vient de sortir en version intégrale (de 816 pages quand même). Là, le personnage principal se détruit peu à peu au fil du récit, de son récit, car c’est lui qui mène la danse.
Ce personnage, Polza, est pourtant confronté d’un bout à l’autre de l’histoire à deux policiers qui l’interrogent pour comprendre comment il en est arrivé à agresser une jeune fille. Et ce qu’ils découvrent les entraîne dans une véritable descente aux enfers.
Tout est noir, dans le récit comme dans le dessin, et les moments où la couleur apparaît ne sont certainement pas les plus rassurants. Ce sont les moments de blast, d’explosion intérieure que Polza recherche tout au long de sa déchéance.
« Blast », c’est un roman graphique unique, à ne pas lire un soir de déprime. ICI dans le journal La Libre, Manu Larcenet en dit un peu plus sur les émotions ressenties au moment d’écrire ce récit. « Blast », c’est le côté obscur de la nature humaine qui apparait au grand jour.
Quartier lointainMerci à Shinob pour ses bons conseils !!
J’ai lu plusieurs livres de Taniguchi que j’ai beaucoup aimés. Notamment « Quartier lointain » que j’ai envie à mon tour de vous recommander.
« Quartier lointain » raconte l’histoire d’un homme d’une cinquantaine d’années qui se retrouve dans la peau de l’ado qu’il a été… Assez traditionnel, comme départ, n’est-ce pas ?
Mais c’est vraiment bien raconté, les sentiments du héros sont très bien rendus : on voit, par exemple, le regard qu’il porte sur ses parents, qui est celui d’un adulte qui les comprend et ne les juge plus… Il a le physique, les capacités d’un ado et la maturité d’un homme.
Il est tourmenté, déchiré car il sait ce qui va se passer dans le futur mais ne sait pas s’il peut l’influencer ni comment arriver à modifier les évènements durs pour sa famille qui arrivent.
Sa famille (celle qu’il a à 50 ans) lui manque aussi et il ne sait pas s’il va pouvoir la retrouver.
Il y a aussi de très beaux passages d’insouciance, de légèreté et je trouve qu’il y a dans ce livre une poésie et une finesse très touchantes.
J’aime bien aussi le dessin : noir et blanc, plutôt occidental, qui sert parfaitement l’histoire.
Star WarsBonjour à tous!
J’ai vu… Star Wars 8 Le(s) dernier(s) Jedi cette semaine (mardi), et j’ai vraiment bien aimé ! (Précisons que je l’ai vu en 3D et en VOST, j’essais de voir le plus souvent les films en VO tant je trouve les VF désastreuses…
Il faut préciser que j’ai grandi avec la trilogie originale, rediffusée dans les années 90 quand j’étais gamin, et les voir au ciné à cet âge ça marque, évidemment. Les décors, l’histoire, le trio charismatique de personnages,… C’était un fabuleux déluge d’idées créatives et novatrices, et tout fonctionnait parfaitement.
Après, ce fut la trilogie (prélogie comme disent les fans) des années 2000 qui m’a alors affreusement déçu : persos « creux » et en plus déjà vus dans la trilogie originale pour la plupart, et en mieux, joués par des acteurs peu inspirés (à part l’immense Christopher Lee! Qu’il repose en paix…, histoires sans intérêt, déjà connues d’avance, etc… Même si, je le reconnais, la diversité des décors étaient vraiment sympas, les combats au sabre laser, les courses de vitesse ou course-poursuite aussi, etc… Mais le problème est là, c’est que cette trilogie ne contenait, pour moi, que des effets spéciaux. Et qu’en plus, selon certains, ceux-ci commencent déjà à dater (l’innombrable utilisation des fonds verts, au détriment des décors réels, n’aidant pas… Pour moi cette « prélogie » a détruit la trilogie d’origine (la seule, la bonne, la vraie) en rendant les personnages qui étaient à la base impressionnants, ridicules. (Maintenant quand je vois Dark Vador, je vois un gamin écervelé et pathétique…
Et c’est alors que sort la nouvelle trilogie « la postlogie » avec Le Réveil de la force. En sortant de la salle, je me dis : Ca y est, ils ont compris que la prélogie était catastrophique et ils ont enfin fait ce que j’attendais : une histoire originale (bien que pas mal pompée sur « Un nouvel espoir »), des personnages nouveaux, sympathiques, drôles et attachants, et en prime, le retour avec respect des anciennes légendes… Et pourtant il se fait pas mal laminé par la critique, le considérant comme inférieur à la prélogie.
ATTENTION, REVELATIONS à la PELLE à partir d’ICI!
Rogue One était sympa, bien supérieur à la prélogie pour moi, mais racontait une histoire pas très originale, dans un contexte (les jours sombres sous l’Empire) déjà largement visité. Je veux voir du neuf et je ne suis pas fan des films de guerre où il faut des soldats bien obéissants et héroïques qui se sacrifient en masse pour la bonne cause. Bref trop sombre, trop sérieux…
Enfin, c’est Last Jedi. Et là, ce que j’espérais y voir y est : Du nouveau, de l’émotion, de l’humour, des rebondissements totalement inattendus qui changent l’histoire. Bref voici les points forts :
– Leia, que l’on croit morte dans l’espace, qui se sert enfin de ses pouvoirs.
– Toutes les nouvelles utilisations de la Force: Leia donc, mais aussi les connections Rey-Ren et la projection astrale épique de Luke.
– Poe qui tient tête à sa hiérarchie et va jusqu’à la mettre en état d’arrestation.
– Le personnage de Finn, drôle, parfois héroïque, parfois lâche. Sa petite amourette aussi.
– Le retour du Yoda d’origine, facétieux, complice avec Luke et qui comprend toujours tout sur les événements qui l’entourent.
– La mort de Snoke.
– Les révélations sur les parents de Rey, simples bonshommes sans envergure. (Et tant mieux!)
– Toutes ces touches d’humour et de décalage : Luke qui jette le sabre par dessus son épaule, l’atterrissage du vaisseau qui est en fait un fer à repasser, Hux ridiculisé par Poe, Snoke et parfois Hux qui se moquent de Ren, après le bombardement intensif de Luke par un Ren fou furieux, Hux qui lui dit « Vous l’avez eu, vous pensez? », Luke qui sort indemne en faisant un petit geste de provocation, Rey et les autochtones de l’île,…
– Et surtout, surtout, l’apparition finale de Luke, dernier espoir, qui nargue Ren et tout le Premier Ordre. Qui fait perdre sa face à Ren et qui finalement s’avère n’être qu’une projection face à un Ren ivre de rage.
– La mort de Luke.
Alors c’est vrai que certains moments sont bizarres, la folie passagère, et peu claire, de Luke, le sacrifice héroïque de l’amirale (un peu trop facile), Kylo Ren toujours aussi peu charismatique,… Mais j’ai vraiment adoré l’ambiance de ce film. Pour moi, il se rapproche de ceux de la trilogie d’origine.
Et vous qu’en avez-vous pensé (Déjà, aimez-vous Star Wars?)? Génial, bien, moyen ou mauvais, comme ont l’air de dire les dernières critiques (apparemment américaines) qui sont en train de dire que c’est le pire Star Wars, un sacrilège, et qu’il faudrait tout simplement le recommencer…
…Et désolé pour le pavé!
… Et désolé pour les Thothor clins d’oeil (je viens de comprendre qu’à chaque fois que je mets un point suivi d’une parnethèse, ça fait un Thothor clin d’oeil …
Ah ben c’est marrant comme le film divise le public parce que j’ai pensé à peu près l’inverse de toi.
Peter Pan par LoiselUne intégrale de Peter Pan est sortie le mois dernier. Quel plaisir j’ai eu de me replonger dans cette histoire merveilleuse, mais aussi tellement intense. Loisel a réalisé là un sacré chef-d’œuvre ! Régis Loisel, c’est aussi le dessinateur de La quête de l’oiseau du temps, une autre série qui fait partie des indispensables BD !
Voici le pitch de l’éditeur Glénat :
L’œuvre majeure d’un auteur essentiel
La création est un acte délicat. Elle l’est plus encore lorsqu’il s’agit de donner une nouvelle vie à un personnage aussi mythique que Peter Pan. Régis Loisel s’est pourtant attelé à la tâche avec grâce et humilité, mêlant ainsi les ambiances féeriques et lumineuses de James Matthew Barrie aux atmosphères londoniennes sombres mais romantiques de Dickens. Non content de s’approprier avec brio un classique de la littérature, Loisel fit entrer le lecteur ébahi dans les méandres tourmentés de la psychologie humaine, maniant avec honnêteté des notions délicates et taboues, comme la maternité non assumée, la violence des enfants, la vengeance, le complexe d’Œdipe…
Peter Pan est une série emblématique du catalogue Vents d’Ouest et un incontournable de la bande dessinée. Retrouvez enfin l’œuvre majeure de Loisel dans une intégrale inédite à la fabrication soignée. Un très bel objet pour une œuvre unique, tout simplement indispensable, à la puissance dramatique et poétique, servie par un dessin d’une beauté et d’une expressivité affolantes.
On peut lire les premières pages de Peter Pan ICI.
Nos embelliesJe tiens à vous partager la lecture d’une BD qui vient de sortir, car cette histoire m’a vraiment touché ! A l’heure où l’ont trucide dans la majorité des bandes dessinées, et ce sans aucun sentiment, cette BD n’abuse pas pour autant des bons sentiments. Elle pose juste les bonnes questions sur les relations familiales et les choix qu’on fait dans la vie. Le cœur de l’histoire, la rencontre de ces 4 personnes qui ne se connaissaient pas et qui vont faire un bout de chemin ensemble, est riche de sens. Le dessin est à la fois léger et détaillé, car il révèle l’essentiel. Ah oui, l’histoire repose sur deux autrices : Gwénola Morizur en est à son second scénario, et Marie Duvoisin à sa première participation comme dessinatrice de BD. Voilà une histoire pleine d’émotion qui vaut la peine d’être découverte !
Résumé de l’histoire chez l’éditeur Grand Angle :
Tout quitter pour retrouver goût à la vie.
Lily apprend qu’elle est enceinte, au moment où son compagnon lui annonce qu’il va partir en tournée avec son groupe et lui demande de s’occuper de Balthazar, son neveu, qui arrive du Canada. Lily tente d’apprivoiser ce gamin qu’elle n’a jamais vu et qui traîne avec lui la tristesse de la séparation de ses parents.
Sur un coup de tête, elle quitte Paris avec Balthazar. Sur la route, ils rencontrent Jimmy, un jeune homme en marge. Leur périple les mène jusqu’à Pierrot, un berger qui élève seul ses brebis avec son chien. Ensemble, ces âmes déboussolées vont retrouver un souffle de vie.
Une chronique enthousiaste est présentée ICI sur BD Zoom.
- Ce sujet a été modifié le il y a 6 ans et 8 mois par Tjahzi.
Le Troisième Testament – Julius VJe viens de lire l’ultime tome de Julius, le prequel du Troisième Testament de Xavier Dorison. Alex Alice, le dessinateur de la série de départ, est devenu avec talent le scénariste de la série dérivée. Avec Thimothée Montaigne au dessin, Alex Alice nous a concocté une histoire intense d’un bout à l’autre, où les personnages principaux sont de tout premier ordre ! Même si la fin est connue, ce qui pourrait faire baisser le suspense, les évènements sont vraiment bien amenés. Les auteurs ont particulièrement réussi le dernier tome de cette oeuvre qui s’inscrit dans les toutes grandes séries historico-fantastiques !
Présentation de l’album par l’éditeur Glénat :
Ivre de sa soif de vengeance, Sayn a désormais pris la tête des homme-corbeaux, ces guerriers immortels et sans pitié. Puisqu’il n’a pas pu accéder au royaume du Ciel, il deviendra le seigneur de la Terre. Sa prochaine étape est le temple de Jérusalem, cité assiégée où Juifs et Romains semblent se faire la guerre depuis toujours. Mais face à ce nouvel adversaire, ils vont devoir unir leurs forces. Julius le prophète, le Romain converti, est sans doute le seul capable de les convaincre. Mais en aura-t-il le temps ? Car déjà, le ciel s’assombrit au pas des légions noires…
Alex Alice nous offre enfin la conclusion en apothéose d’une série unique en son genre. Ambitieuse, profonde et épique, « Le Troisième Testament – Julius » est une série magistrale à la croisée des genres, entre péplum, quête initiatique et fable ésotérique, portée par la puissance du dessin de Thimothée Montaigne, plus spectaculaire que jamais !
Les brumes de Sapa de Lolita SéchanStéph, j’ai eu l’occasion de découvrir l’album « Les brumes de Sapa » de ta chouchoute, Lolita Séchan.
C’est une bande dessinée complètement autobiographique, où Lolita explique comment son mal-être l’a poussée à entamer ce voyage pour le Vietnam, qui deviendra au fil de ses allers-retours sa seconde patrie. Et ce grâce à sa rencontre dans les montagnes brumeuses de Sapa avec la jeune Lo Thi Gom, qui deviendra au fil du temps sa sœur de cœur.
Ce n’est pas tant le dessin noir et blanc assez naïf qui m’a touché, mais plutôt le voyage intérieur qui a amené Lolita à oublier ses petits soucis d’adulescente, pour s’ouvrir à un monde tellement différent du sien. Au fil des pages, on la voit grandir, tout comme son amie Lo Thi Gom qui passe rapidement de l’enfance à l’âge adulte. Rencontre de deux cultures, de deux êtres qui se confrontent pour mieux se connaître elles-mêmes.
Cette belle histoire d’amitié est touchante, illustrée d’un trait fin par une véritable artiste, la digne fille de son père.
Astérix et le secret de la potion magiquePas encore vu car la sortie est prévue pour la fin de l’année… mais vous, vous êtes tentés par ce dessin animé ?
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