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Les dieux ont mis un homme à l'épreuve

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Concours – #MyThorgalMoment – Thorgal 35

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Concours – #MyThorgalMoment – Thorgal 35

Ce sujet a 176 réponses, 67 participants et a été mis à jour par Tjahzi tjahzi, il y a 7 ans et 8 mois.

40 sujets de 41 à 80 (sur un total de 177)
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    Le Pays Qâ

    Bonjour,

    J’ai connu Thorgal à l’âge de 8 ans grâce à ma sœur qui m’a fait lire l’album « l’enfant des étoiles ». Une superbe couverture, une aventure dépaysante chez les Dieux, le géant Hjalmgunnar m’avait beaucoup marqué avec ses multiples bras, le génial nain Tjahzi, etc… Bref, un album incroyable avec plusieurs petites histoires, ce qui est vraiment l’idéal pour un enfant.

    J’ai maintenant 37 ans et j’ai toute la collection de Thorgal et les mondes de Thorgal.

    C’est très difficile de choisir le moment le plus marquant car j’ai connu Thorgal à l’âge de 8 ans en étant plus porté par la qualité des dessins et maintenant que je suis adulte, je suis plus orienté vers le scénario (les yeux de Tanatloc ou Au-delà des ombres).

    Finalement, ce sera avec mes yeux d’enfant que je choisis mon moment préféré :

    Je dirai l’album le Pays Qâ avec ses bateaux volants incroyablement réalistes ! Tellement bien dessinés que je me disais que c’était possible de les construire en vrai en mettant de l’hélium dans les ballons, lol !

    Pour l’image, j’aime beaucoup celle-ci :

    Un dessin surréaliste avec des bateaux volants, une bataille dans les airs et l’expression horrifiée de Thorgal lorsqu’il fait basculer dans le vide un guerrier Chaam, bref c’est pour moi l’un des épisodes les plus marquants.

    Continuez à nous faire rêver tant au niveau scénaristique qu’au niveau graphique, longue vie à Thorgal !

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    Thorgal-BD a écrit

    Ça vous ira ?

    C’est sûr que cela me conviendrait très bien, superbe lot !

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    1985,

    de retour d’une mission de plusieurs mois, j’arpentais les librairies de BREST (bresmême pour les purs) à la recherche d’oeuvres sur le monde scandinave et surtout sur les VIKINGS.

    Passage obligé par le monde de la bande dessinée où je découvre le nouvel album du moment « les archers ». accroché par l’image de couverture, je l’ajoute à ma pile de livre et file à la caisse.

    De retour à la caserne, au fond de ma bannette je commence la lecture de mon nouvel ouvrage. Au mot fin, j’avais entre les mains mon nouvel héros.

    La semaine de service fut longue, très longue avec la prochaine sortie à terre pour pouvoir me rendre à la librairie pour acheter le tome 1 de thorgal.

    Ce fut ainsi pendant plusieurs semaines. De longues semaines t’attentes de rêveries en attendant de pouvoir me rendre à la librairie m’enquérir de l’album suivant !

    Voici mon souvenir de mes premiers Thorgal, Le fond de ma bannette à dévorer les aventures d’un marin d’exception, que je range auprès des pirates, corsaires romantiques et de Corto Maltese .

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    Ma sœur a 15 ans de plus que moi et mon frère 14. Je ne me souviens plus de mon âge exact lorsqu’ils s’achètent La Magicienne Trahie, l’Ile des Mers gelées et les Trois vieillards du Pays d’Aran, mais je ne sais pas encore lire.

    Malgré tout, les images me passionnent. Je trouve fascinants ces personnages si beaux et ces décors si étranges. J’aime les têtes de proue qui ornent les couvertures, et mon frère, grand orateur a l’art de me rendre n’importe quelle histoire merveilleuse.

    Je lui demande de me raconter ce que je suis trop petite pour comprendre, m’accrochant aux images et à ses mots pour tisser une première approche un peu naïve de ces volumes. Je rêve en couleurs de rencontrer ces personnages qui pour moi sont à l’époque des héros de contes.

    Et puis les années passent, j’apprends à lire. Laborieusement.

    Au début, je n’aime pas ça. J’ai un problème qui perturbe mon apprentissage de la lecture et lire me demande un gros effort.

    Mais lire m’ouvre aussi les portes d’un univers que je n’avais jusqu’alors que survolé par le biais de mes frères et sœurs et de leur collection de Pilotes magazine (en édition reliée attention!) : celui de la bande dessinée. Oh, des BDs, j’en lis des dizaines, tout m’intéresse, en particulier les histoires d’aventures et de magie. Mais ce sont les séries des bons vieux Pilotes qui ont ma préférence, même si je ne les comprends pas forcément toutes.

    La série Thorgal a avancé de plusieurs volumes que j’emprunte discrètement à mon frère, encore à la maison. Je les connais déjà par cœur, et je trépigne d’enthousiasme lorsque ma sœur s’achète les tomes suivants. Lorsque je vais chez elle, ce n’est jamais sans faire un détour par sa bibliothèque.

    Les années emportent mes difficultés d’apprentissage et la lecture finit par me conquérir totalement. J’ai 11 ans, et je rattrape, vorace des années de retard au CDI de mon collège. Mais entre deux Roald Dahl et mes premiers pas dans la fantasy, les Thorgal ne quittent pas ma pile de BD soigneusement disposée près de ma table de chevet. Plus que jamais, l’aspect fantastique de cette série m’emporte totalement.

    Le héros de conte devient peu à peu un idéal dans mon esprit de jeune ado, et tour à tour je m’identifie à Jolan, à Louve avec qui je grandis, à Darek et Lehla. Alinoë me fait un peu peur même s’il me fascine tout autant. La mythologie scandinave me passionne, le dessin aussi.

    Avec les années, mon regard sur la série mûrit peu à peu, au fur et à mesure que l’intrigue, elle aussi, emprunte de nouveaux embranchements. Je suis en Seconde quand sort l’album musical « Thorgal » sur lequel je tombe presque par hasard et qui ne quittera pas mon baladeur pendant des mois. Mon professeur d’arts plastiques décide d’ailleurs un jour d’emprunter un médium musical à un élève pour un exercice de dessin « en harmonie avec la musique » et me demande mon CD. Les autres élèves rient et se moquent, moi je les trouve idiots, je ne me désavoue pas. « Jolan » reste ma chanson préférée.

    Aujourd’hui j’ai 32 ans, et fidèle à ces premières amoures, la série des Thorgal est un incontournable de ma bibliothèque. Lorsque j’en ouvre un volume pour le relire, j’ai l’impression de trouver de vieux amis, des compagnons qui m’ont suivis depuis mes premiers rêves jusqu’à ce jour, et qui m’ont inspiré des tonnes d’histoires alternatives lorsque je fermais les yeux.

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    Premier contact

    Merci pour ce concours, vraiment fantastique ! #MyThorgalMoment

    Mon meilleur moment reste mon premier contact avec Thorgal, il y a plus de 25 ans, quand je n’étais encore qu’un pré-ado. De passage dans ma petite librairie de quartier (comme tous les samedis) pour acheter le dernier Papyrus (Le Labyrinthe, je m’en souviens encore), mon libraire me met le premier volume de Thorgal entre les mains et me déclare : « Tu vas acheter cette BD aussi ; si elle ne te plaît pas, je  rembourse tes parents… mais tu vas adorer ». Et voilà comment j’ai plongé dans l’aventure Thorgal et je ne suis jamais remonté )

     

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    J’adore vos récits remplis de passion, continuez comme ça ! 

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    Et comme je manque à tous les égards: merci pour ce concours

    C’est aussi une bonne occasion de découvrir de belles histoires entre la série et ses lecteurs!

    Longue vie à Thorgal!

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    Bravo Shanshan ! Je vois que tu as réussi à apprivoiser un chat ailé 

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    Au-delà des ombres

    Bonjour,   ma rencontre avec Thorgal a eu lieu dans l’hebdo Tintin, avec « la Magicienne trahie »…. J’avais 12 ans à l’époque. Et à 15 ans, la claque graphique et narrative, la 44ème planche d’Au-delà des ombres.: Au-delà des ombres34 ans plus tard, cette planche est encore dans ma mémoire… et dans mon cœur.

    • Ce sujet a été modifié le il y a 7 ans et 11 mois par Joshel212.
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    Thorgal Saga

    Pour moi Thorgal c’est le cycle du pays de Qâ, avec l’opposition entre le peuple Xinjins et leur dieu vivant Tanatloc et celui plus terrible du dieu Ogotaï. L’univers décrit reprend selon moi, les mythes du Seigneur de l’Ouest « Quetzamcoatl », souverain bon et généreux avec les mortels et sont terribles ennemi « complémentaire » Huitzilopochtli, Seigneur des terres arides, qui incarne les quatre feux d’équilibre qui maintiennent le monde.

    Ce qui est troublant, c’est qu’un mythe des chroniques Islandaises du milieu du Xème siècle vente l’aventure d’Ari Manson qui, accompagnant Erik le Rouge vers les terre fertiles du Groenland, s’est retrouvé brossé avec ses navires vers le golfe du Mexique  et se retrouva vers la capitale état toltèque de Tula.

    Aujourd’hui, il est reconnu que le mythe du Serpent à Plume est plus ancien de quelques siècle en méso – amérique.

    L’aventure au « nouveau monde » de Thorgal et les siens, sans oublier Kriss, apporte une dimension mythique à notre héros qui nous ravis entre exotisme et  un graphisme sûr à couper le souffle, par sa force et son dynamisme.

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    Concours

    Souvenir, souvenirs, se souvenir, je dois me souvenir de ce passé toujours présent. Comme Thorgal et ses multiples vies, les vestiges de ma mémoire s’entrechoquent. Alors, oui, à 11 ans je découvre cette série en épisodes dans l’illustre journal Tintin, oui, un choc, « le Pays Qâ » et le triptyque qui se révèle avec« la cité du Dieu Perdu », cette couverture exceptionnelle avec mon héros qui soutient Tjall-le fougueux et cette lumière verte magique, l’Aventure avec un grand A. Ma professeure de français en classe de cinquième nous demande de présenter, en cours, un livre qui nous a marqué. Je me lance et décide de faire découvrir à mes camarades « les Yeux de Tanatloc », moi l’effacé, je prends mon courage à deux mains comme Thorgal ! Ma prof me rétorque qu’une bd n’est pas un livre mais j’ai battu ma timidité, ce n’est pas grave. Ensuite mon adolescence sera marquée par les sorties chaque année du nouvel album, d’autres passions se dévoileront mais Thorgal sera le trait d’union. En première année de médecine, dans un amphithéâtre, je suis attristé par ce que je pense la fin de ma série avec l’album « la Marque des Bannis », je cherche tous les détails qui pourraient faire penser que ce n’est pas « the end  » de mon Thorgal ; je n’aurai jamais mon passage en deuxième année, mais la Saga continue et c’est le principal pour moi à l’époque ! Cette série mythique a accompagné ma douce folie, depuis quelques années, Thorgal fait moins partie de ma vie, je suis enfin devenu adulte mais toujours avec cette âme d’enfant ; Rosinski m’a fait REVER, c’est un élément indispensable, cela a construit mon existence.

    • Ce sujet a été modifié le il y a 7 ans et 11 mois par sovereign74.
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    Concours

    Février 1992. Je suis en vacances chez mon cousin, en Auvergne. Ses parents vivent dans une vieille maison en pierre, au milieu de la forêt, sans aucune autre habitation à un kilomètre à la ronde. Les étagères de la bibliothèque foisonnent de livres, et surtout de BD. J’ai sept ans, j’ai déjà lu Tintin, Astérix, Bécassine… J’ai sept ans et je suis curieuse de tout, surtout de tous les livres qui peuvent me tomber dans les mains. Dans la chambre de mon cousin, qui est bien plus âgé que moi, une série, la tranche est blanche avec une sorte de logo jaune en haut. Il en est au Tome 17, la Gardienne des Clés. Et c’est celui-là précisément que je décide d’ouvrir. Je n’ai pas le temps de lire trois pages que ma mère arrive, me le prend des mains et demande à mon cousin de ranger ses BD en hauteur, ce n’est pas de mon âge. Ô frustration! Ces premières pages m’ont déjà happée.

    Une année passe, nous sommes en février 1993, de nouveau en Auvergne. Thorgal est là! Où en étais-je, un an auparavant? Je n’ai jamais oublié la gardienne des clés et ses longs cheveux de « princesse » qui me fascinaient. Cette fois, aucune interdiction de lecture, je dévore ce tome. Le fait d’être dans cette maison au milieu des bois, où il n’y a d’autre bruit que celui des oiseaux, la forêt à dix mètres de la maison, cette atmosphère un peu magique où l’on se sent, où l’on est, coupé du monde, me fait mêler monde imaginaire et réalité. Thorgal et Aaricia deviennent des amis, je tremble pour eux, me réjouis pour eux, je les imagine tout près dans cette forêt sombre qui m’entoure. La gardienne des clés aura été la première à m’intriguer mais rapidement je suis terrifiée par les yeux vides d’Alinoë, dégoûtée par le maître des montagnes (il est terriblement répugnant), énervée et fascinée à la fois par Kriss de Valnor (je ne veux pas qu’elle « vole » Thorgal à Aaricia mais qu’est-ce qu’elle est forte et indépendante!), inquiète de la possible existence de La Mort (telle une parque, elle me donne une nouvelle façon d’envisager la fin, ma fin), émerveillée par l’enfance de Thorgal et d’Aaricia (Tomes 7 et 14) et un peu perdue dans le cycle du pays Qâ (je comprendrais plus tard). Il m’est très difficile de choisir une image en particulier, j’ai tellement lu certains tomes que beaucoup de vignettes me restent en tête. Volsung de Nichor transformé en grenouille, Leif Haraldson tendant Thorgal bébé à bout de bras vers le ciel,  la bande de vieillards sortant de la mine, aveuglés par le soleil, Skadia qui voulait voir l’extérieur et qui se retrouve momifiée, la tête du bossu baveux avec des lames à la place des doigts qui observe Aaricia et Thorgal à travers des buissons… je ne peux pas tous les citer, ils sont là, ils sont tous là. Et qui sait, quand j’aurai 90 ans j’y penserai encore, avec l’espoir d’un Valhalla plus appétissant qu’un néant athée.

    Thorgal restera pour toujours le héros de mon enfance, de mon adolescence, que je prendrai toujours plaisir à retrouver avec une certaine nostalgie: celle de l’émotion procurée par la découverte, à la première lecture,  de ses aventures, que je n’éprouverai plus jamais.

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    Concours

    Ma rencontre avec Thorgal a un léger gout d’amertume. C’était en 1990, j’avais 10 ans, mon père me traine à un festival BD à côté de la maison (celui D’Audincourt dans le Doubs). Pas grand monde à l’époque pour faire des dédicaces, c’était un monde  d’initiés, de purs amateurs de BD. On arrive dans la file d’attente pour Thorgal, il n’y avait que deux ou trois personnes. Je connaissais un peu la série pour avoir feuilleté quelques tomes à la maison.

    Et la c’est mon tour, Rosinski me demande : qu’est ce que je te dessine. Il venait de faire une somptueuse galère sur double page juste avant. Et la bafouillant, le héros Thorgal (alors que j’avais adoré le dessin précédent, mais que j’étais juste timide pour le dire). Enfin c’est comme ça.

    Un bon souvenir, mais des fois qu’est ce qu’on est stupide (cela dit j’ai fait pire quelques années après où pour Noel j’ai eu le choix entre les tirages de tête Pegasus et une planche et que j’ai préféré les TT (je ne suis pas Rothschild c’est juste qu’à l’époque une planche ne valait pas grand chose))

     

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    Salut Toutrosinski, content de te revoir par ici 

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    Le dernier « Thorgal » signé Van Hamme et Rosinski m’a particulièrement marqué:

    « Thorgal », quoi qu’on en pense, est un monument de la bande dessinée ; et c’est avec une certaine émotion et tristesse que l’on suit la fin de ses aventures.
    Van Hamme a voulu achever sa saga, par un feu d’artifices de références aux histoires anciennes. « Le sacrifice » ne renvoie pas moins directement à cinq albums de la série, sans parler d’allusions indirectes à d’autres péripéties de notre héros (la barque volante, par exemple).
    Pourtant plus que le scénario, que je trouve bon mais sans plus, même si Van Hamme signe là un de ses meilleurs de la série depuis la fin du cycle du « pays Qâ », c’est le dessin de Rosinski qui retient l’attention.
    Il continue là sa méthode en couleurs directes qu’il avait initié pour « La vengeance du Comte Skarbek » (sur un scénario d’Yves Sente). Même si parfois, on a du mal à reconnaître Thorgal sur certaines pages, les planches sont magnifiques, en particulier les dernières pages.
    Et Van Hamme ne peut s’empêcher quelques pirouettes scénaristiques : on ne saura pas dans cet album la question que pose Jolan aux deux gardiens des portes; et le résumé sur deux pages de la « Marque des bannis » fait un peu remplissage mais passons…
    Mais en un seul album, il réussit à faire passer tout l’univers de Thorgal (de la gardienne des clefs, au village viking, en passant par l’intervention des Dieux, les combats, la magie, et sa famille… il manque tout de même le personnage mythique de la série, à savoir Kriss de Valnor dans cet album (bien que citée plusieurs fois). Quel tour de force !
    Parallèlement à la sortie de ce tome 29, est paru aussi un tome 29 bis (avec en vis à vis le scénario de Van Hamme et les planches de Rosinski), qui par le commentaire de Van Hamme sur la dernière case de l’album, nous émeut, nous qui avons suivi la destinée de l’enfant des étoiles depuis tant d’années.
    Merci aux auteurs de nous avoir fait vivre pendant presque trente années, l’histoire d’un homme hors du commun, Thorgal Aegirsson.

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    Thorgaland

    Bonjour,

    26 années que j’accompagne dans la lecture Thorgal et ses aventures. De son enfance que l’on découvre à travers l’album « L’enfant des étoiles » et son ascension pour devenir le guerrier pacifique qui ne souhaite que de vivre une vie simple avec sa nouvelle famille Aaricia, Jolan et Louve. Je dois dire que cette saga m’a permis d’offrir le prénom de Jolan à mon fils afin de perpétrer cet hommage à Thorgal et de faire découvrir par la suite à mon fils l’origine de son prénom. J’ai aussi cette impression de me retrouver en Thorgal dans sa façon de voir le Monde et les valeurs qu’il inculque à sa petite famille. J’ai aujourd’hui un fils et une fille comme Thorgal et parfois je me prête à appeler ma fille Louve qui me répond souvent qu’elle aurait voulu s’appeler comme cela. Elle est comme Louve, à la fois énigmatique et rebelle, proche de la nature. A se demander si l’esprit de nos héros déteignent sur nous. Toujours est-il que Thorgal ne vieillit pas dans le coeur des amateurs de bd qui perpétuent leur passion aux générations futures. J’en oublierai presque de remercier nos dessinateurs et scénaristes qui ont donné vie à Thorgal et je ne peux que les inciter à continuer ces belles aventures.

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    ConcoursMyThorgalMoment

    « L’enfant des étoiles » aura été pour moi la clef qui m’aura permis d’entrer dans le monde de Thorgal … pour finalement ne plus en ressortir . Mais c’est graphiquement que je souhaiterais rendre hommage à la série et aux auteurs qui ont su me transmettre leur passion communicative .

    Ajout du webmestre : pour voir l’image en grand format, c’est ICI !

    • Ce sujet a été modifié le il y a 7 ans et 11 mois par lizbeth.
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    Mon "moment" Thorgal

    Thorgal m’a accompagnée depuis mon enfance, et mon personnage préféré a toujours été Kriss de Valnor. On peut la voir comme la méchante ultime, mais pour moi c’est juste quelqu’un de brisé, d’endommagé, qui a décidé de survivre dans un monde qui ne cesse de lui donner des coups. Dans Les Archers, lorsqu’elle réveille tout le camp pour tuer tout le monde, il faut garder à l’esprit que ces hommes l’ont violée, torturée, pendant des heures. Et ensuite, toutes ses actions, même les pires, sont guidées par l’amour qu’elle porte à Thorgal. Donc je n’ai pas vraiment de « moment » Thorgal, on pourrait plus décrire cela comme de l’admiration que je porte à un personnage qui résiste à un monde qui essaie de le détruire.

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    contrebande

    Hello

    Pour ma part, j’ai découvert Thorgal vers 13 ou 14 ans… La première BD « adulte » que j’ouvrai, après avoir passé mon enfance avec le journal de Spirou, Tintin, les Schtroumpfs et tous les autres titres jeunesse.

    La découverte s’est faite grâce à un pote de secondaire, qui nous amenait chaque jour 2 ou 3 tomes (empruntés dans la collection de son père), cachés dans son sac, que l’on s’échangeait durant la récréation, craignant de se faire attraper par le proviseur avec la gardienne des clés nue dans les mains! Il a pas fallu plus de deux semaines pour que tout ce qui était disponible à l’époque soit dévoré…

    Un des moments les plus marquants, qui fût l’objet de pas mal de discussions dans la cour, c’est un passage de la galère noire, quand Thorgal tue, à mains nues, Kheela, le léopard de ce bon prince Véronar, tout en passant sous la coque de la galère pour échapper aux hommes du Iarl Ewing.

    Thorgal a été ma rampe de lancement vers l’âge adulte. Je n’ai raté aucun de ses albums depuis, tout comme toutes les autres oeuvres de Rosinski qui est un des plus grands maîtres à mes yeux (Le Chninkel, le Comte de Skarbek, Complaintes des Landes Perdues, …!

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    Thorgal-BDthorgal-bdWebmestre

    Bravo à tous pour vos témoignages ou œuvres ! C’est excellent.

    Il ne reste que 4 jours, attention, les retardataires.

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    Ben
    L'enfant des étoiles

    Un album, longtemps inaccessible.. L’enfant des étoiles. Dans la bibliothèque de mon père… Parents divorcés, c’est un album qu’ils ont acheté ensemble, lors de sa sortie… Ado, j’ai eu l’occasion de dévorer tous les albums! Jusqu’au décès prématuré de mon père… Lorsque nous avons vidé la maison, derrière un radiateur, tombé là depuis des années, une affiche, l’enfant des étoiles sur un magnifique papier. Ma mère m’explique alors qu’effectivement lors de l’achat de l’album, il y avait une affiche offerte avec. C’est une affiche froissée, marqué par le temps, par le chaud, mais magnifique de par son parcours. Roulée dans un tube, je l’ai apporté quelques années plus tard à Mr Rosinski à Bruxelles lors d’une séance de dédicace. Elle trône maintenant dans un beau cadre. Cet album, qui a marqué mon enfance, reste maintenant un clin d’oeil à mon père Fan inconditionnel de la série, son affiche est dédicacée, j’espère qu’il apprécie

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    Nuit blanche

    J’ai découvert Thorgal à l’âge de onze ans (trente sept aujourd’hui). C’était la rentrée, nouveau collège, nouveau CDI… Et là, il y avait quelques bandes dessinées dont Thorgal et XIII. Tout d’avord, Jean Van Hamme m’a tout de suite captivé par la richesse de ses scénarios et leurs nombreux rebondissement. Bien évidemment, j’ai bien  eu tout le temps d’analyser la partie graphique de cette grande fresque au fur et à mesure des années.

    Et bien sûr, au collège, sans parents aisés, c’est compliqué de pouvoir lire toutes les BD que l’on ne peut pas acheter. J’ai donc lu les tomes au fur et à mesure que ceux-ci croisaient ma route et ce n’était pas dans l’ordre chronologique. Mais bon, je ne désespérait pas de pouvoir lire l’intégralité de l’oeuvre un jour.

    Et ce jour est enfin arrivé. Ma meilleure amis du lycée a un père grand fan de BD (2000 dans la bibliothèque dont l’intégrale tant convoitée). Et donc, un jour, je dors chez elle et je me retrouve dans la chambre d’ami avec ce trésor de papier.

    Le lendemain, lorsqu’elle est venue me réveiller, elle m’a donc retrouvé avec 26 BD au pied du lit, les yeux collés et elle me dit : « bah, t’as dormi » -« euh non. »

    J’avais réalisé mon rêve.

    Le deuxième moment fort est ma rencontre avec Grzegorz Rosinski à la FNAC Saint Lazare. Je lui ai servi « d’échauffement » avant la séance de dédicace.

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    Mon moment thorgal fut évidemment lorsque je lu mon premier album qui était Les archers  wow wow et re wow. JE m’en souviens presque comme si c’était hier,j’étais en secondaire 3 13-14 ans et aucun intérêt pour la lecture, du moins jusqu’à cette album . Depuis je suis rendu à 40 ans et chaque année je demande en cadeau d’échange les nouveaux albums de thorgal ainsi que les séries dérivées j’en suis encore bien accroché .  continuer vos magnifiques albums , on en veux tous encorr beaucoup d’autre

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    Hello merci pour le concours ! Bravo à tous pour vos récits. Pour moi séquence Nostalgie avec ma première rencontre avec Thorgal : ce fut à l’occasion  de l’histoire  Le Métal qui n’existait pas, dans Super Tintin°22 daté de septembre 1983. Ah ah je l’ai encore !

    Je me rappelle tenir ces quelques feuilles comme si c’était hier ! Imaginez toutes les questions qui me traversèrent l’esprit à la lecture de cette aventure ! L’héroic fantasy s’ouvrait à moi… bien loin des récits auxquels j’étais habitué ! Et Comment diable faire un bijou avec quelque chose qui n’existe pas ?! Voilà qui du haut de mes 9 ans m’intriguait curieusement ! Qui était cet enfant que l’on nommait Thorgal, qui au cours de cette aventure, vivait et… mourrait ? Le petit garçon mourrait ? Avais je bien lu ? Qui était cette Aaricia évoquée en conclusion ? J’ai lu et relu cette histoire des dizaines de fois, tentant de détecter un indice raté. Ce fut, plus tard,  le début de grandes découvertes et d’une grande saga qui m’accompagna toutes ces années ! Merci à Rosinski et VanHamme pour m’avoir fait tant voyagé !

    • Ce sujet a été modifié le il y a 7 ans et 11 mois par Arsene Lapin.
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    C’est le cœur de Thorgal, son âme, qui me fait frémir et aimer ce personnage avec passion. Sa relation avec Aaricia et la grandeur de son âme.

    La fusion de ces deux êtres, qui, depuis la naissance même d’Aaricia, sont liés. « Il vivra Tjahzi. Thorgal vivra, car son destin n’est pas encore accompli, et avec sa vie naîtra une autre vie qui lui montrera sa voie. » et de ces paroles de la Déesse Frigg naît Aaricia, avec dans ses poings serrés, deux perles en forme de larmes, les larmes qu’avaient versées Tjahzi pour Thorgal. (album L’enfant des étoiles)

    Et qu’elle planche magnifique que celle qui achève l’album Aaricia avec en dernière case Thorgal enfant qui enlace Aaricia et lui dit : « Je crois en effet que nous sommes faits l’un pour l’autre petite fille… nous avons le même genre de rêve. »

    J’ai découvert Thorgal très jeune et je savais que je vivrais cet amour, que je rencontrerais un homme avec qui j’aurai une relation fusionnelle, que j’y avais droit aussi.

    Je crois, encore plus aujourd’hui, en l’amour presque divin que vivent Thorgal et Aaricia, un amour que l’on sent au fond de ses entrailles et que les épreuves de la vie ne peuvent entraver.

    J’attends l’homme que j’aime aujourd’hui depuis mon enfance j’en suis certaine. Je n’étais pas vraiment moi avant de le rencontrer, je ne me sens pas complète loin de mon aimé. Il se bat surement moins bien que Thorgal mais c’est un « scalde » et chante bien mieux (album Aaricia).

    J’ai failli perdre l’homme que j’aime l’année dernière et les réflexions philosophiques face à la mort nous ont été nécessaires. Il a subi une opération du cœur et, après être passé par le monde des morts, il a été sauvé. Les grandes cicatrices qui lui parcourent le corps font de lui mon guerrier L’album Au-delà des ombres est magnifique, l’amour inconditionnel qu’éprouve Shaniah pour Thorgal et la vignette poignante « je t’aimais… à en mourir » me fait pleurer.

    La vie est pleine d’épreuves et Thorgal, poursuivi par les Dieux, vit les plus terribles mais il ne souhaite toujours qu’une chose, retourner auprès des siens et vivre en paix.

    J’aime comparer l’homme que j’aime avec Thorgal, j’espère qu’il ne sera jamais un Shaïgan sans merci !! La perte de mémoire… bien sur… 

    Rosinski et Van Hamme ont fait vivre à Aaricia le paroxysme de l’horreur. L’album La Cage est sublime et soulève des émotions terribles lorsqu’Aaricia fait prendre conscience à Thorgal de tout ce qu’elle a vécu alors « non, tu n’as pas intérêt à être Thorgal » lui dit-elle. Je ne peux pas tout recopier mais chaque dialogue entre eux est sublime. Le pouvoir de la bande dessinée repose aussi dans le choix des mots puisque la place manque dans les phylactères, les répliques doivent être concises et bien explicites : Rosinski et Van Hamme maîtrisent cet art.

    Dans chaque album, quand Thorgal parle il me soulève les tripes. Ses répliques sont puissantes par leur humanité, leur sagesse, leur courage et les valeurs qu’elles transmettent. Et je suis loin d’être déçue par le dernier album, merci aussi à Sente et Dorison vivement la suite…

    Je vivais cet adoration pour Thorgal « dans mon coin » j’ai découvert ce site et je suis très contente d’y être inscrite. J’ai manqué récemment une exposition à Blois, j’espère grâce à ce site ne plus jamais en manquer.

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    Thorgal

    J’avais 19 ans et je ne connaissais rien à la bande dessinée… enfin ce n’est pas tout à fait vrai, j’avais lu tous les Asterix, tous les Tintins et d’autres « bd jeunesse », mais j’étais bien loin de pouvoir imaginer le choc que j’allais ressentir.

    Afin de gagner quelques sous je faisais du baby-sitting les monstres étaient couchés et la soirée s’annonçait calme, longue et déprimante. Sur la bibliothèque des parents, j’aperçu quelques bd qui trainaient. C’était les 10 premiers Thorgal. Cela serait trop peu de dire que je les ai dévoré, non je les ai engloutis, pacagés,…  des histories comme cela existaient ??  J’en ai été abasourdi.

    Dès le lendemain, je me suis rendu à la FNAC (désolé libraires Bd, je ne savais même pas alors que vous existiez !!!) et j’ai acheté les 10 Thorgal que j’avais lu la veille, plus les cinq autres qui étaient alors sortis….

    Aujourd’hui j’ai plus de 2000 bd, mais quand un néophyte  me demande quelle Bd lire, je cite toujours Thorgal, parce que quoiqu’il fasse, quoi qu’il lui arrive, ou qu’il soit il reste ma première fois !!

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    Avancer, un pas après l’autre. Il n’y a pas si longtemps, petite fille, tu pleurais ta mère disparue. Envers et contre tout, il s’est tenu à tes côtés et a su te réconforter. Désormais, lui aussi est parti. Seule, tu fais face au froid qui t’engourdit, qui te meurtrit. Et à la peur, si forte, qui s’empare de tout ton être et qui, si tu n’y prends pas garde, va bientôt totalement te paralyser, t’empêcher d’avancer. Résister, se nourrir de la colère. Mais c’est la tristesse qui se rappelle à toi. La cruauté des hommes. Rien de nouveau. Ils t’ont marquée comme du bétail et t’ont bannie, les tiens, les personnes auprès de qui tu as grandi. Ils t’ont dépossédée, humiliée et ont mis en péril l’avenir de tes enfants que tu dois protéger, quoiqu’il arrive, quoiqu’il t’en coûte. Et rien ne pourra se mettre en travers de ton chemin, ni le froid, ni la peur. Rien. C’est pour cela que tu continues d’avancer, un pas après l’autre.

    La Marque des Bannis

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    Concours

    Mon père est un très grand fan de la série Thorgal. Quand je suis née en 1998, déjà 23 tomes étaient sortis. J’ai grandis avec ces BD dans la bibliothèque de mon père. Lorsque ma grande sœur avait 8 ans (j’en avait 5) elle a commencé à lire les Thorgal, alors moi qui ne savais pas encore lire j’ai commencé par regarder les dessins. Je pouvais les regarder très longtemps je les trouvais magnifiques ! Puis j’ai commencé a apprendre à lire et les premiers livres que j’ai lus sont ces BD. J’ai donc été imprégnée toute mon enfance de cet univers magique, qui me transportait et m’apprenait les valeurs que Thorgal porte tout au long de la saga: vivre simplement sans chercher la gloire dans un monde ou tous sont à la recherche du pouvoir. J’ai aussi depuis toujours adoré dessiner. Quand j’étais petite j’essayais de reproduire des cases des BD Thorgal.

    Ce qui m’a beaucoup marqué quand j’étais petite, avant même que je sache lire, c’était une vignette de l’album « Alinoe » dans laquelle Aaricia et Thorgal s’embrasse. Je trouvais cela merveilleux de dessiner un couple qui s’embrasse et incroyablement difficile a reproduire ! J’ai essayé beaucoup de fois mais je n’y arrivais pas vraiment alors j’ai laissé tomber. Cette vignette reste mon dessin préféré car je trouve qu’il s’en dégage une atmosphère passionnelle magnifique.

    Aujourd’hui j’ai 18 ans et inspirée par vos dessins j’ai commencé une école d’art pour dessiner pour des films d’animations. Il y a une semaine dans mon cours de BD j’ai appris a reproduire une vignette. La première chose que j’ai faite en rentrant chez moi a été de reproduire ma vignette préférée de Thorgal ! Et le résultat me satisfait enfin… J’espère que ça vous plaira! La série Thorgal m’a beaucoup influencée et inspirée dans ma vie, mes choix d’études, mon parcours artistique et je voudrais vous en remercier.

    J’espere gagner le concours pour pouvoir offrir l’album dédicacé a mon père pour Noël ce serait la plus belle des surprises je pense ! Merci du fond du coeur d’avoir inventé, écrit et dessiné ce qui restera pour moi la plus belle série de BD !


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    Le Récit originel

    En 1980, les Éditions du Lombard ont eu une idée marketing géniale : sortir les deux premiers tomes d’une nouvelle série intitulée Thorgal en même temps. « Géniale » pour le service marketing, mais moins pour la bourse d’un adolescent de quatorze ans qui ne pouvait compter que sur son argent de poche pour se constituer une collection de BD.  C’est pourquoi à l’époque j’ai longtemps hésité avant d’enfourcher mon vélo pour me rendre chez mon fournisseur d’alors, le supermarché GB, dont le rayon BD regorgeait de trésors : j’aurais pu commencer deux séries BD différentes pour la même somme, mais j’ai finalement décidé de ne pas séparer les deux volumes du Cycle de la reine des mers gelées. Et je n’ai jamais regretté mes deux fois cent quatre francs belges de l’époque !

    Je me revois rentrer chez moi en roulant à vélo d’une seule main, tenant dans l’autre le sachet plastique avec les deux précieux volumes. À peine dans ma chambre, je me mis à lire La Magicienne trahie puis j’enchaînai immédiatement avec L’Île des mers gelées. Et là ce fut la révélation : le dessin de Rosinski digne des meilleurs illustrateurs des pays de l’Est me fascinait autant que l’histoire racontée par Van Hamme. Le récit originel de la série Thorgal était devenu ainsi celui de ma passion pour la saga Thorgal. Je serai dorénavant le fan qui achète le nouvel album dès sa parution.

    Et c’est justement l’année suivante que devait se constituer MON « Moment Thorgal » : lorsque je ramenai chez moi, toujours selon le même rituel vélocipédique, l’album Les Trois Vieillards du pays d’Aran, orné de son bandeau jaune de l’éditeur, nouvelle idée marketing, proclamant fièrement « Jean Van Hamme : Prix Saint-Michel 1980 du meilleur scénario », alors même que Rosinski avait reçu ce prix l’année précédente pour son dessin. J’ignorais pourtant que ce soit possible, mais je trouvais ce troisième album encore meilleur que les deux premiers : le dessin avait connu un formidable bond qualitatif alors que le scénario, basé sur le chiffre trois comme le numéro de l’album, ingénieux à l’extrême, égalait celui des meilleurs films d’aventure américains qui faisaient aussi mon bonheur.

    J’ai lu tous les albums de Thorgal au fur et à mesure de leur sortie, puis je les ai relus, mais jamais aucun autre de la série, excellente au demeurant, n’est parvenu à détrôner pour moi ce sommet inégalé du 9e Art. Bien que je ne me replonge plus aujourd’hui dans Les Trois Vieillards du pays d’Aran comme autrefois, à chaque fois que sort un nouveau Thorgal, il conserve toujours le statut de livre-culte conféré il y a près de 35 ans par l’ado fasciné que j’étais.

    • Ce sujet a été modifié le il y a 7 ans et 11 mois par HrafnHrafnsson.
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    Concours Thorgal (poème)

    Ils sont venus à travers les cieux

    Naviguant sur des bateaux sans voiles,

    Ils ont bravé des océans d’etoiles

    Pour s’installer en ces terres.

    Ils ont transmis la connaissance

    Celeste, triomphante, intemporelle

    Et ont bâti des cités de fortune

    A la mémoire de leurs pères

    Et de leurs pères avant eux.

    Onde glorieuse et divine

    Chants sacrés de leurs ancêtres

    Ils ont régné tels des Dieux.

    Visiteurs d’un autre temps

    Dont l’enfant porte la marque,

    Et pourtant…

    Il était écrit que la destinée

    De l’enfant des etoiles

    Serait, parmis les hommes, sans égale

    Et que sa bravoure légendaire

    L’amenerait à combattre mille dangers

    A défier les divinités et les esprits malins

    Et à vivre des aventures

    Qui traverseraient les âges pour venir jusqu’à nous

    Jusqu’à ce tome 35 que nous espérions tous.

     

    (Ps : la dedicace est juste magnifique, merci de nous l’avoir montrée)

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    Mon premier moment Thorgal s’est fait dans une station service…  C’était au début des années 90, je devais avoir 15 ans et après que Papa aie fait son plein, il est revenu avec une bande dessinée que je ne connaissais pas: un nom un peu bizarre avec des morceaux de bois de part et d’autre du titre…  Mais le dessin sur la couverture m’a toute de suite plu: 4 personnages bien dessinées et typées dont celui  au centre au regard si déterminé.  Comment ne pas résister à l’envie de l’ouvrir afin d’en savoir plus?  Le problème c’est qu’à l’époque j’étais vite malade en voiture quand je lisais.  J’ai donc dû attendre une bonne heure avant de pouvoir la lire, je ne vous dis pas comme le trajet m’a semblé long… Arrivé à la maison, je l’ai littéralement dévoré.  C’était comme une révélation.  Comment ne pas tomber sous le charme de l’histoire mais surtout de la belle et sauvage Kriss et du personnage de Thorgal ce héros au grand cœur que rien n’arrête auquel on aimerait tant ressembler.

    Mon deuxième moment Thorgal c’était à la bibliothèque.  Tous les samedis matins, j’allais à la piscine et après en attendant que l’on vienne me rechercher, je passais à la bibliothèque juste à côté.  On pouvait prendre 5 livres ou bd maximums, autant dire que moi je prenais des bd.  Heureusement il avait la collection quasi complète des Thorgal que j’ai lu avec un tel avidité, qu’il m’arrivait presque d’attendre avec impatience le samedi suivant alors que je n’aimais pas être dans l’eau…

    Mon troisième moment Thorgal c’était vers la fin de l’adolescence quand j’ai enfin pu m’offrir (ou me faire offrir) l’ensemble des albums qui on été comme une redécouverte de cet univers si éloigné de ce que je pouvais connaître.

    Et mon dernier moment c’est maintenant: La joie de pouvoir me rappeler ces moments et de continuer à découvrir la suite de l’aventure 20 ans après ma première rencontre. Je souhaite une longue vie aux créateurs et dignes successeurs de la série Thorgal pour qu’ils puissent toujours me ravir autant.

    • Ce sujet a été modifié le il y a 7 ans et 11 mois par warmax.
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    sortie d un nouvel album

    moi le meilleur moment que je vis avec Thorgal c est a chaque fois qu il y a la sortie du nouvel album tout simplement…..C est un pur plaisir que de retrouver ce heros de BD et ces superbes dessins….Meme si je me replonge dans les anciens albums j attends toujours avec impatience la suite de ses aventures…..Bref  vive Thorgal vive la BD et que cela perdure encore autant d années….Alors merci  a vous

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    Thorgal-BDthorgal-bdWebmestre

    Ouah, un poème, des dessins… Ça bosse chez les fans !

    Plus que deux jours pour poster !

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    Je me demande si « mon meilleur moment Thorgal » n’est pas celui que je suis en train de vivre en lisant tous ces témoignages ? Bon courage au jury pour choisir un gagnant !

    • Ce sujet a été modifié le il y a 7 ans et 11 mois par Niconic.
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    Concours MyThorgal

    La date de dépôt maximale est fixée jusqu’au 09/12 mais cela inclue-t-il le 09,

    J’ai presque fini et j’espère bien poster ce soir  mais je préférais être rassuré …et savoir que j’ai encore le temps demain de finir….

    D’avance merci pour votre réponse.

     

    Ajout du webmestre : Tjahzi ci-dessous a raison.

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    La pression monte !   Allez Tylinth, prépare-nous un tout bon récit !

    Pour moi, jusqu’au 9 signifie le 9 décembre compris, sinon ce serait écrit avant le 9.

    Signé Tjahzi, le pro des concours 

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    Thorgal-BDthorgal-bdWebmestre

    Mais y va arrêter le p’tit nain de répondre à ma place ! Je vais aller voir Ivaldir pour qu’il lui remette une petite mission sympa, pendant un ou deux milliers d’années. Comme trouver la bière qui n’existait pas.

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    Je viens déjà de chercher la Brigitte Bardot qui n’existait pas, ça me suffit !  non

    Et quoi, j’ai mal compris le règlement du concours ? Hmm ? Et puis je n’allais pas laisser seule cette personne en détresse ! 

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    J’ai connu THORGAL quand j’étais petite. Mon père étant fan de BD, Blueberry…. est un jour, revenu à la maison avec le premier tome de Thorgal.
    Quand à moi, du haut de mes huit ans, j’avais du mal à trouver une BD que j’aime, je lisais des spirous des boule et Bill, Tintin, Lucky Luke etc… mais je n’accrochais pas forcément.
    Quand je suis venu traîner comme d’habitude, dans la bibliothèque de mon père pour lire ses BD, j’ai vu ce fameux Tome 1 et j’ai tout de suite aimée le style de dessin, l’histoire des Vikings. Il faut dire que mon père est peintre et à ses heures perdu nous faisait découvrir de belles peintures ou dessins.
    J’ai lu cette BD d’une traite et quand je l’ai dit à mon père, il a décidé de me la donner pour que j ‘en fasse collection.
    J’étais tellement fière de commencer ma bibliothèque à moi!!
    Et depuis, tous les ans, j’attendais Noël avec impatience pour avoir mon tome de Thorgal et des ses aventures.
    Sa famille et lui m’a suivie pendant toutes mon enfance et mon adolescence. C’était un lien que je partageais avec mon père et j’en étais fière.
    La BD qui m’a le plus marqué, je pense que c’est la naissance de LOUVE, à la fois touchante, attachante et dramatique également. Voir Aaricia seule fragile et forte à la fois m’a perturbé.
    Je me suis tout de suite épris de Louve, si bien que ma première fille s’appelle en deuxième prénom Louve.
    Mon père est parti il y a deux mois maintenant.. me laissant seule a perdurer cette tradition..
    Tradition que je continuerai malgré tout, pour moi, pour mes enfants, pour mon père, pour les souvenirs..
    je serai tellement heureuse d’avoir un exemplaire dédicacé.
    Je vous joins un dessin que j’ai fait.
    Merci de publier ce message pour ma participation à votre jeu. Et continuez, votre site est super.

    Ajout du webmestre : pour voir l’image en grand format, c’est ICI.

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    La première chose dont je me souviens en pensant à la série Thorgal, c’est que j’avais cinq ou six ans, que j’étais allongé – vautré – sur le lit de mes parents, que j’avais cet album sous les yeux, et que j’avais peur. Et comment ! Il y avait ce type-là, ce bossu avec une griffe à la place de la main, qui se jetait sur le Viking, qui se défendait en le poignardant, et tous les deux finissaient par tomber dans un gouffre. Horrible. Des histoires comme ça, ce n’était sûrement pas pour les enfants et ma mère m’aurait certainement empêché de continuer à déchiffrer la suite si elle m’avait vu. J’étais donc en train de faire un truc interdit. Génial !

    Cette impression de transgression continuait de rôder dans un coin de mon esprit quand, plus tard, je me lançai à la découverte des albums précédents, enfermé dans ma chambre par mesure de prudence. Or, après le premier, je commençai à douter. Le second et le troisième finirent de me convaincre, Thorgal, ce n’était pas des histoires effrayantes – bon, Alinoë allait un peu secouer mes certitudes. Je n’étais donc pas le frondeur que je croyais. Dommage. Mais tant pis, j’allais quand même continuer. Pourquoi ? Parce que avec Thorgal, je découvrais ces aventures dépaysantes qui m’entraînaient ailleurs, qui me faisaient rêver. J’aimais ce personnage d’étranger parmi les siens, d’homme droit dont le seul but dans cet univers rempli de dangers était de vivre en paix avec sa famille, et qui irait au bout du monde – et au-delà – pour la sauver. Thorgal. Bien sûr. Mais pas que. Il y avait aussi Aaricia, brave et indépendante, Jolan, le digne fils, l’intrépide et sans pitié Kriss, le fourbe Jadawin, le noble Galathorn, la belle Vlana… Aaah… Vlana – j’étais amoureux de Vlana. Et je blâmais Torric pour ses choix. L’idiot !
    Enfin ! Une galerie de personnages très divers qui rendait chaque album unique.

    Relire la série avec des yeux d’adulte me poussa à m’attarder davantage. Sur le scénario, d’abord. Il suffit de lire les deux premiers tomes pour se rendre compte de l’originalité des idées. Thorgal ? Un Viking qui évolue dans un monde de fantasy. Classique. Oui… mais non ! Il vient d’un autre monde, en fait ! Les soeurs de Skadia disent-elles la vérité ? Oui… non… et vlan, c’est un oui sous forme de coup de poing quand arrivent les dernières cases. Pfiou ! Et ça continue comme ça… J’ai parlé de monde classique ? C’est vrai, mais il faut souligner comme ce mélange d’influences, de régions et d’époques est bien employé, si bien, en fait, que l’on ne s’étonne pas de voir des Vikings évoluer en même temps que des Romains, des Aztèques… et, bien sûr, toutes sortes d’êtres issus de différents folklores et mythologies.

    Le dessin, ensuite. À la fois réaliste et onirique, à même de rendre l’action, qu’elle soit simple ou mouvementée, de faire passer expressions et émotions sans besoin de dialogues ou d’explications. Les visages détaillés, les décors inspirés, les jeux de lumière… et ces couleurs ! C’est beau, c’est chaleureux. Un ensemble qui donne cette touche « univers ancien, lointain, magique » inimitable.

    Si la volonté de devenir écrivain s’imposa rapidement à moi, je sais que mon envie d’écrire dans les genres de l’Imaginaire a un rapport avec l’influence que Thorgal a pu exercer sur le rebelle de bac à sable que j’ai – brièvement – cru être un jour.

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