Tjahzi

La parution du tome 5 de Thorgal Saga est prévue le 5 septembre pour l’édition augmentée, et le 12 septembre pour l’édition classique. Voici le résumé de l’album :

« Afin de préserver les siens du destin funeste qui s’acharne sur lui, Thorgal a choisi de quitter sa famille. En entrant à Prokletà, la Cité Mouvante, Thorgal pensait pouvoir fuir la colère des dieux. Mais son refuge va rapidement se révéler être un piège mortel. Chaque nuit, la ville change de lieu, empêchant quiconque de s’en échapper. Pour briser la malédiction, Thorgal devra survivre parmi une population recluse de damnés et de fanatiques à la solde de l’impitoyable Empereur de la cité. »

Sources : Librairie Eyrolles & BD Web

Vous avez tous les deux raison, c’est à la fois une exposition et une vente, mais d’un niveau exceptionnel !   

Voici ce qu’en dit le magazine ActuaBD :

Exceptionnelle rétrospective Rosinski à la galerie Daniel Maghen

« Du 23 avril au 24 mai 2025, la galerie Daniel Maghen accueille sur ses cimaises une grande et unique rétrospective consacrée au maître polonais de la BD : Grzegorz Rosinski. L’un des deux pères de Thorgal, Grzegorz Rosinski expose durant un mois à la galerie rue du Louvre. Du 23 avril au 24 mai 2025, l’artiste polonais présentera plus de 300 œuvres retraçant sa longue et brillante carrière pour une estimation globale de trois millions d’euros.

Ce n’est pas la première fois que la galerie parisienne représente l’artiste polonais. Cette collaboration a déjà donné lieu à une première vente aux enchères record chez Christie’s en 2017 (résultat : 614 900 € / 28 lots vendus), suivie de la toute première exposition-vente en 2020 (résultat : 3,5 M €). Cette deuxième rétrospective apparaît remarquable à bien des niveaux. Tout d’abord car elle se profile comme étant la dernière grande exposition-vente rétrospective en présence de l’artiste. Ensuite, parce que l’intégralité des pièces exposées appartenait à la famille Rosinski jusqu’ici.

L’exposition présentera des planches, évidemment de Thorgal, (Le Lombard) dont de rarissime planches des deux premiers tomes La Magicienne Trahie (1977) et L’Île des Mers Gelées (1978 ). Mais aussi du Grand Pouvoir du Chninkel (Casterman), de La Complaintes des landes perdues (Dargaud), de La Vengeance du Comte Skarbek (Dargaud) et de Western (Le Lombard).

Enfin, il sera aussi possible d’admirer et d’acquérir de sublimes toiles. Rosinski, mondialement connu pour sa maitrise de l’encrage pour Thorgal est aussi un grand peintre entre brutalisme et réalisme. C’est d’ailleurs ses huiles qui subliment les couvertures de ses albums. Dans cette exposition, les dernières toiles de l’artiste, réalisées entre 2000 et 2020, seront présentes.

Que vous soyez amateur d’art, de bande dessinée ou grand collectionneur, il sera difficile de ne pas s’arrêter du côté de la rue du Louvre durant ce mois de mai tant cette rétrospective s’annonce sans précédent. »

Source : ActuaBD

A l’occasion de la sortie de son premier roman, Yves Sente fait le point sur sa carrière avec le journal L’Avenir.

« L’Expérience Pentagramme » : Yves Sente sans phylactère

Sur fond d’expérience scientifique du Pentagone, Sente détourne les enjeux technologiques pour construire son captivant premier roman.

À 10 ans, Yves Sente voulait déjà écrire un roman, mais comme il le résume bien : « Dans la vie, il y a souvent une succession de hasards qui fait que vous prenez une direction professionnelle plutôt qu’une autre ». L’enfant qui voulait raconter des histoires a envisagé une carrière diplomatique, s’est retrouvé rédacteur en chef puis directeur éditorial au Lombard avant d’envoyer anonymement un scénario pour Blake et Mortimer. Le succès l’a naturellement conduit vers d’autres projets scénaristiques comme XIII, Thorgal ou Mademoiselle J. Mais à l’approche de la soixantaine, toujours aucun roman. Alors quand, de retards de dessinateurs en nouvelle succession de hasards, il a réalisé qu’il avait une année devant lui sans la moindre obligation professionnelle, il a décidé d’enfin explorer cette voie.

Écrire sans contrainte

Avec l’excitation curieuse des débuts, il s’est aussi offert une toute nouvelle liberté rédactionnelle : « On passe son temps à se restreindre quand on est scénariste. Il faut le moins de texte possible pour laisser le plus de place au dessin. Il y a des contraintes de nombre de pages, avec un maximum de cases par page pour que ça ne soit pas illisible. C’est gai, j’adore ça, mais quand on aime écrire, il y a une sorte de frustration. » Finis les kilomètres de descriptions de scène dissoutes dans une case par le complice dessinateur ; avec ce premier roman l’auteur se réjouit de créer des images directement dans le cerveau du lecteur. Et c’est justement le fonctionnement du cerveau et la manière dont la technologie peut l’influencer qui est au cœur de son techno-thriller.

Le fan de Jules Vernes et de Michael Crichton qui lit avidement les articles sur les progrès technologiques s’est essayé à l’un de ses jeux préférés : « partir de la science, aller un cran plus loin et se dire « et si ? ». »

Et si une expérience médicale sur la gestion des traumatismes de guerre tournait mal ? Et si soudain des Américains a priori sans histoire quittaient tout pour suivre l’appel d’une voix intérieure ? Un fil était tiré et il ne restait qu’à créer Waya Wings, cheffe de sécurité de la DARPA (Defense Advanced Research Projects Agency) pour démêler tout ça.

Les coulisses de l’armée

La commandante aime à se présenter de la sorte : « Quand les scientifiques du Pentagone dérapent, c’est à moi qu’on fait appel ». Son créateur ajoute sur son background que, adepte des personnages forts, il avait aussi envie de glisser un message à ses filles : « Quand j’ai commencé l’écriture de L’Expérience Pentagramme, elles étaient étudiantes et s’intéressaient peu à la BD. Avec cette héroïne trentenaire qui s’impose dans le milieu machiste de l’armée où elle est mal accueillie, je voulais qu’elles puissent lire un roman et se dire : en tant que femmes, on peut tout faire. »

En créant une héroïne au sein de la bien réelle DARPA qui développe des technologies destinées à un usage militaire, il s’ouvre aussi un énorme terrain de jeu. « Quand j’ai découvert l’existence de cette agence du Pentagone au budget de 4 milliards de dollars par an, j’ai trouvé ça formidable en termes de possibilités de ressorts romanesques. Il y a des centaines d’agents de la CIA, du FBI, de la NSA dans les romans, BD et séries télévisées mais personne de la DARPA. En plus, les matières dont s’occuperait une cheffe de la sécurité là-bas sont infinies. »

Si aucun éditeur n’avait vu le potentiel du manuscrit, Waya Wings serait probablement devenue une nouvelle héroïne de la BD franco-belge mais l’on se réjouit que Verso ait donné corps à cette version tout en mots de l’enquêtrice d’un nouveau genre.

La fin de sa carrière BD ?

Que les bédéphiles se rassurent, Yves Sente n’a pas prévu de délaisser son activité de scénariste. « Le luxe ultime pour moi ça serait de pouvoir alterner un roman avec deux ou trois scénarios de BD, ambitionne Yves Sente. L’écriture romanesque me libère des contraintes d’un scénario de BD mais c’est un marathon, un roman. Au bout des 42 kilomètres, vous êtes épuisé et refaire une histoire plus courte de bande dessinée en 46 pages, ça vous permet de vous vider la tête, de vous ressourcer avec d’autres sujets ».

La commandante Waya Wings va poursuivre ses aventures (à commencer par la fin du diptyque entamé avec L’Expérience Pentagramme) mais l’auteur continuera également de modeler les destins de XIII, Mademoiselle J. ou Blake et Mortimer.

Prochain rendez-vous en librairie cet automne avec La Menace Atlante, nouvelle intrigue autour du célèbre duo britannique.

Source : L’Avenir

Matériel promotionnel sympa pour la présentation des 2 couvertures de l’album.   

Source : FB de David Etien

Une soirée de rencontre avec Xavier Dorison est organisée à la Médiathèque de Cognac ce vendredi 28 mars.

Connu pour ses récits à la fois intenses et captivants, Dorison a signé de grands succès tels que Le Troisième Testament, Undertaker, Long John Silver ou encore Aristophania.
Cette soirée sera une occasion privilégiée de découvrir les coulisses de son travail, ses inspirations, ses méthodes de création et sa vision du 9e art.
Durant cette rencontre, il reviendra sur son parcours, ses collaborations avec des dessinateurs de renom, et partagera quelques anecdotes sur la conception de ses scénarios qui ont marqué le public.
Cette soirée sera suivie d’un moment d’échanges où vous pourrez poser vos questions, ainsi que d’une séance de dédicaces. »

 

Source : Médiathèque de Cognac

2024 a été pour Xavier Dorison l’année de parution du second tome de « 1629, ou l’effrayante histoire des naufragés du Jakarta« . 

« La traversée sanglante du Jakarta a pris fin sur les récifs des îles Abrolhos, un archipel perdu au large des côtes de l’Australie où les naufragés ont pu trouver refuge. Mais le naufrage est loin d’être la fin du cauchemar… Alors que le subrécargue, Pelsaert, est parti sur la grande chaloupe du Jakarta chercher de l’aide à Java, plus de 260 survivants se retrouvent sous l’autorité absolue de son second, Jéronimus Cornélius. En charge de l’organisation de la survie des naufragés, lui et les quelques mutins qui lui sont restés fidèles, ne vont en réalité s’atteler qu’à un objectif et un seul : faire disparaître ou massacrer tous les autres survivants afin, le jour dit, de pouvoir s’emparer du navire de secours et emporter avec eux les richesses du Jakarta restées sur l’île. L’archipel du bout du monde devient un enfer sur terre. Seuls Lucrétia Hans et une poignée de rescapés menés par Hayes vont avoir le courage de s’opposer à l’un des pires psychopathes de l’Histoire.

À travers ce thriller haletant, une des sagas les plus époustouflantes de l’histoire maritime, Xavier Dorison et Thimothée Montaigne dressent un portrait à l’acide des mécanismes psychologiques et relationnels qui conduisent à la soumission des individus et des foules pour les conduire jusqu’au tréfonds de l’horreur. Le premier tome a obtenu le prix BD de l’ACORAM Marine Bravo Zulu 2023. »

Chronique bien détaillée sur cet album ICI dans BDZoom.

Toujours en 2024, un album en un volume avec Servain au dessin « Ulysse & Cyrano« .

« Ulysse Ducerf va passer le bac. Les maths ne le passionnent guère, mais impossible de se défiler quand on est promis à un brillant avenir : l’École polytechnique puis la reprise, un jour, des cimenteries familiales. Telle est la volonté du père d’Ulysse, mais ce dernier est rattrapé par de graves accusations : 10 ans plus tôt, son entreprise aurait participé à l’effort de guerre allemand. La famille s’installe en Bourgogne, où Ulysse fait la connaissance d’un homme bourru et secret. Le choc est immédiat : Cyrano et la grande cuisine vont bouleverser à jamais la vie d’Ulysse…  
Ce récit culinaire dans la France des Trente Glorieuses mettra en appétit ses lecteurs tout en posant des questions aussi nécessaires qu’universelles : qu’est-ce que le plaisir ? Où se trouve l’épanouissement… et comment l’atteindre ? »

Chronique sur cet album ICI dans ActuaBD.

Sources : Glénat & Casterman

La 4ème planche de l’album « De Givre et de Feu » sera proposée en juin par l’Hôtel des ventes de Monte-Carlo. 

Source : ActuaBD

La 4ème planche de l’album « De Givre et de Feu » dessinée par David Etien sera proposée en juin par l’Hôtel des ventes de Monte-Carlo. 

Source : ActuaBD

La planche 27 de l’album « Les Yeux de Tanatloc » est actuellement en vente sur 2DGalleries. La dernière image annonce la planche 28 qui a créé l’émoi chez pas mal de lecteurs.   

Source : 2DGalleries

Le créateur de Thorgal regrette d’avoir collaboré avec Mighty Koi. Rosiński : « Je me sens trompé et aigri »

Grzegorz Rosiński a fourni à la rédaction de CD-Action une déclaration officielle concernant la coopération avec Mighty Koi.

En raison des doutes croissants concernant le processus de création d’un jeu basé sur la série de bandes dessinées sur Thorgal, Grzegorz Rosiński a décidé de diffuser une déclaration via l’équipe éditoriale de CD-Action. Nous la publions ci-dessous dans leur intégralité :

C’est avec une grande tristesse et un immense sentiment de déception que je vois le projet de jeu vidéo Thorgal, qui était censé être une grande étape dans l’histoire de la série, se retrouver embourbé dans le chaos et l’incertitude causés par le studio Mighty Koi.

Lorsque j’ai accordé la licence du jeu, je pensais confier mon travail à des personnes qui le traiteraient avec le respect, le professionnalisme et la responsabilité qui leur sont dus. Aujourd’hui, je me sens trompé.

J’avoue que beaucoup de gens me demandent comment j’ai pu accepter de confier les droits de Thorgal à une société qui, au moment de la signature du contrat, n’avait aucune expérience dans l’industrie du jeu vidéo. Et je me pose cette question aujourd’hui.

D’après les déclarations orales et écrites qui m’ont été faites par M. Marcin Grzegórski avant les négociations et la signature de l’accord, il est apparu que Mighty Koi (alors appelé 4Gate) est un studio avec une valorisation impressionnante, envisageant des débuts en bourse, possédant un certain nombre de droits de propriété intellectuelle et développant des projets basés sur des marques bien connues. Ces informations semblaient fiables et professionnelles. À ce moment-là, tout indiquait que nous avions affaire à un studio ambitieux, doté d’une sécurité financière totale et prêt à mettre en œuvre un projet au plus haut niveau.

Malheureusement, au fil du temps, il s’est avéré qu’aucune de ces informations n’était basée sur la réalité, et le studio n’a jamais atteint la valeur déclarée ni n’a eu la licence pour la propriété intellectuelle répertoriée.

Je me sens trompé et amer. Je suis un artiste, pas un homme d’affaires. En toute bonne foi, j’ai fait confiance et j’ai cru aux assurances selon lesquelles le studio disposait des ressources et de la structure nécessaires pour mener à bien ce projet. Aujourd’hui, je vois à quel point ma confiance a été exploitée.

Je n’ai pas une connaissance complète de la situation à l’intérieur de Mighty Koi, mais une chose est claire pour moi : je suis préoccupé par le manque de transparence, le manque de preuves claires de l’existence d’investissements déclarés et de ressources promises. J’espère que cette affaire sera clarifiée immédiatement, et s’il est confirmé que Mighty Koi n’est pas en mesure de terminer ce projet, les conséquences doivent être tirées le plus rapidement possible.

Je suis incroyablement désolé que Thorgal se soit retrouvé dans une situation aussi incertaine et décevante. Ce personnage et son histoire méritent un meilleur traitement.

Grzegorz Rosinski

Source : CD-Action

Thorgal-BD a écrit
Ma seule (petite) inquiétude est que le studio me semble être tout nouveau. Les deux jeux qu’ils présentent sont apparemment leurs premières réalisations. Je crois.

Oiseau de mauvais augure !    Ta prophétie se réalise, car c’est à présent Grzegorz Rosinski qui réalise qu’il a été trompé ! Sur le groupe thorgalien polonais Swiat Thorgala, un fan vient de partager la lettre ouverte publiée par Grzegorz Rosinski sur le site CD-Action. Je vous laisse découvrir son contenu en google traduction sur la page suivante.

Un entretien avec Christophe Bec est proposé dans le journal La Dépêche à l’occasion de sa venue à Toulouse ce samedi en compagnie de Valérie Mangin et Denis Bajram. En voici un extrait qui concerne Thorgal :

Vivez-vous un autre bonheur actuellement avec le travail que vous terminez ?

Oui, je suis en train de terminer les cinq dernières pages sur 100 d’un « Thorgal Saga » qui s’intitulera « La Déesse d’Ambre » et qui sortira en janvier 2026, au moment du festival d’Angoulême. Comme j’adore cet univers depuis que je suis ado, c’est assez génial de travailler dessus. Je le dessine et je l’ai coécrit avec Valérie Mangin qui sera samedi avec moi à la médiathèque Cabanis pour une rencontre avec le public.

Que peut-on dire de « Thorgal Saga » et de cet album ?

« Thorgal Saga » est une collection parallèle à la série d’origine qui offre la possibilité à des auteurs de s’approprier, le temps d’un album, l’univers de Thorgal. Trois albums ont paru dans cette collection et un quatrième va sortir en avril, intitulé « De Givre et de Feu » d’Olivier Legrand, Dijan Jean-Blaise et David Etien. Et « La Déesse d’Ambre » se situe entre les deux albums mythiques, « La Chute de Brek Zarith » et « Alinoë » qui figurent parmi les premiers albums que j’ai adorés. J’ai voulu l’inscrire entre deux albums pour avoir une forme de liberté tout en restant respectueux.

Source : La Dépêche

2 nouvelles planches originales de Thorgal viennent d’être mises en vente dans la galerie Daniel Maghen. Elles y rejoignent d’autres planches de Thorgal qui sont déjà en vente directe.

• La planche 18 de l’album « Le Pays Qâ » paru en 1986 – 33 x 43 cm – 15.000 €

• La planche 7 de l’album « Kriss de Valnor » paru en 2004 – 45 x 62 cm – 15.000 €

Source : Galerie Daniel Maghen