Le lecteur naïf pensait que cette série parallèle avait pour but de permettre à des auteurs sélectionnés de donner une interprétation personnelle, une vision du Viking balafré.
Pas de balancer à l'envi des épisodes de remplissage interchangeables. La série régulière s’en charge déjà.
La "netflixication" de la BD gangrène la créativité, même pour des auteurs a priori talentueux. Scénario peu original, dommage car les dessins sont pas mal.

Un album à la fois surprenant et pourtant éminemment classique.
Surprenant par le style très "comics" d'Etien, surprenant aussi par cette dualité des décors. Le chaud et le froid, le feu et le givre, alternent pour le plus grand plaisir des lecteurs.
Classique pour de beaux personnages. Un Thorgal égal a lui même, noble, pragmatique, à la recherche de sa famille, tire vers le haut des personnages secondaires que l'on finit par apprécier avec tendresse : le scalde bien sûr mais aussi la reine sorcière ainsi que sa fille.
L'aventure est là, ce mélange de lieux fantastiques et de héros.

Cet album est totalement orienté univers fantastique, mais le scénario tient sans problème la route, et il est même assez envoûtant si on aime ce type d’univers mythologique.

Pour le dessin, David Etien respecte le cahier des charges, même si je trouve que Thorgal semble avoir pris un coup de jeune contrairement à d’autres personnages.

Une histoire sympa et bien illustrée qui nous change du style habituel de la série, mais pourquoi pas, dans Thorgal Saga il y a beaucoup plus de liberté.

L’album s’inscrit pleinement dans la lignée de la collection, proche des premiers tomes comme Les Trois Vieillards du Pays d’Aran ou La Galère Noire. Olivier Legrand et Jean-Blaise Djian évitent la simple répétition d’événements de nature mythologique. Ils injectent une densité émotionnelle à l’histoire.
Le dessin est d’une grande lisibilité, il combine le souffle épique des grands espaces glacés à l’intensité des combats. Les séquences dans le royaume de feu Muspelheim sont visuellement spectaculaires, mais c’est dans les moments de silence et dans les regards que le trait du dessinateur révèle toute sa subtilité.
David Etien donne à chaque personnage une gestuelle précise qui souligne les émotions. Son Thorgal y gagne en humanité. On le découvre fatigué, pensif, en retrait parfois, mais toujours tendu vers une vérité intérieure. Très belles couleurs de Bruno Tatti qui renforce encore l'impression de changement entre les deux pôles, le givre et le feu.
L’album est pour moi une réussite narrative et graphique qui mêle mythologie nordique, aventure épique et plongée introspective.

Il m'a été impossible d'accrocher à cette histoire. Je suis vraiment passé à côté. On retrouve Thorgal dans une histoire où dieux, demi dieux, mortels, etc, se livrent une bataille pour éviter la fin du monde.

Je me suis ennuyé tout au long de la lecture malgré la bonne idée de départ. J'ai prêté la BD à un ami qui a eu le même ressenti : L'ennui...

Par contre, les dessins somptueux sauvent l'œuvre et c'est tout ce que je retiendrai. Je garde la BD pour ma collection.

J'ai bien apprécié l'album, on se sent dans le monde de Thorgal, avec de nombreuses références aux albums précédents. Bien sûr, le dessin d’Etien lui est propre, mais son style ne choque pas, sauf dans les regards trop typés ou les poses des personnages trop théâtrales. Certaines planches sont impressionnantes, d’autres manquent de panache comme durant les combats qui sont nombreux. L’histoire est à la fois riche, laissant des questions sans réponse, mais avec aussi des longueurs en cours de voyage. Malgré tout, le scénario classique est efficace et répond aux attentes des fans de Thorgal. Je relirai l’album avec plaisir.

Pour « leur » Thorgal Saga, les scénaristes ont joué la carte de la sécurité avec une histoire qui reste sur les chemins (maritimes pour la plupart) déjà balisés de la série. Le héros au grand cœur voit encore son voyage de retour parmi les siens interrompu par les caprices des dieux et autres sorcières.
Un épisode de la mythologie scandinave qui rappelle quelque chose, puisqu’il est au cœur de l’intrigue de la série Games of Thrones. Un scénario plutôt classique à la narration parfaitement huilée qui n’oublie aucun des passages obligés d’un bon Thorgal, à commencer par un combat digne de ce nom (la mise en scène est particulièrement spectaculaire), entre Thorgal et le géant Surtur.
On trouve une pointe d’humour avec la présence d’Ottar, un scalde qui se propose de raconter la saga de Thorgal quand ils seront de retour dans leur pays. Le dessinateur livre un travail superbe, avec un trait d’une grande précision, aussi expressif que vivant. On lit cet album avec un réel plaisir.

Un album qui se situe un peu en dessous des albums précédents : le graphisme est somptueux, des décors splendides surtout ceux se déroulant sur l'ile glacée, celle du Royaume du Givre, mais l'intrigue est plus simple. En soit elle ressemble beaucoup aux unitaires de la série Thorgal : pour sauver quelqu'un, un peuple, sa famille, il doit affronter un roi, un monstre, ici un dieu, qui l'hiver se métamorphose et règne sur le feu. La menace ? Si la flamme de Givre s'éteint, l'hiver s'étendra sur la Terre et ne finira jamais. Une bonne histoire, sublime graphiquement, mais un peu longuette.

Cet album nous propose une bien belle interprétation, avec une histoire qui jongle entre les mythes scandinaves et thorgaliens.
Il y a une certaine lenteur, une certaine douceur dans l’album, comme si l’hiver l’avait engourdi. Et il sait accélérer et être cruel quand il le faut.
Les auteurs ont aussi le mérite d’avoir souhaité s’inscrire dans la continuité du fil actuel des événements, en n’hésitant pas à se référer aux albums les plus récents. On voit des hommages appuyés aux premiers tomes de Thorgal, vraiment les premiers, mais aussi des rebonds très contemporains. Les mythes scandinaves sont traités avec l’envie d’en faire des appuis plutôt que des acquis. Les personnages sont peu nombreux et bien campés. On s’attache à eux.
Le dessin est fluide et souvent somptueux. Avec de belles couleurs qui jouent parfaitement sur l’opposition givre/feu.

Les scénaristes, Olivier Legrand et Jean-Blaise Djian, ont judicieusement choisi de ne pas incruster le récit temporellement dans la saga afin de ne pas se trouver coincé entre deux albums. Perso, je préfère cette idée car cela amène vraiment du neuf. Un récit sans fioriture qui va droit au but, sauver le monde ! Les références à la série et aux légendes nordiques sont bien exploitées.
J'ai choisi de prendre la version prestige en noir et blanc et je ne suis pas déçu. Les planches sont magnifiques. David Etien excelle pour illustrer les décors et les animaux de la banquise, comme les ours et les loups. La qualité est au rendez-vous !

J'ai beaucoup aimé cet album, très dense, qui raconte une véritable épopée.
C'est un travail énorme que nous proposent les auteurs et je tiens vraiment à les remercier pour cela, ils nous offrent des dessins et une intrigue à la hauteur de leur amour pour la série. Car il s'agit pur moi d'un hommage vibrant à la série toute entière et j'ai été très sensible à cela. Des premiers tomes de la série à Adieu Aaricia en passant par la série Louve, avec un grand respect et même un peu d'humour (je pense que Yann a du se marrer avec la nouvelle Gardienne des clés !)
Cet hommage à la saga nous propose tout de même une approche personnelle des auteurs qui s'intègre parfaitement à la collection Thorgal Saga : une vision d’auteurs, une intrigue parallèle à la série, une empreinte artistique.

Un bon album de Thorgal, au cœur de la mythologie nordique, mais sans doute un peu trop convenu à mon goût. Donc vous l'aurez compris, à part quelques longueurs peut-être, rien réellement à redire, mais un album qui ne m'a pas embarqué malgré de belles scènes et un travail maîtrisé des auteurs.

Très bon album. La série des Thorgal Saga nous permet de découvrir la passion des auteurs pour Thorgal à travers leur regard.

Les dessins sont superbes, le scénario est solide. C'est un album à lire et relire. Dans nos coeurs déjà les aventures de Thorgal ont rejoint le panthéon des grandes Sagas légendaires, en faire un scénario était une excellente idée.

J'ai mis la note de 4/5 car trop souvent les expressions de Thorgal sont trop expressives, trop caricaturales, et cela ne colle pas avec les dialogues.

Eh bien on dirait que je suis le premier à mettre mon avis!
C'est pour moi le meilleur jusqu'ici des sagas.

D'abord parce qu'on y trouve enfin un sens à la collection grâce au scalde et à son explication: il veut écrire la saga de Thorgal, entre rêve/ mythe/ réalité comme le sont toutes les grandes légendes... avec donc ses épisodes canonique ou non. Cet album aurait je trouve mérité d'ouvrir la collection alors qu'Adieu Aaricia présentait un biais trop important.

Ensuite parce que à plusieurs moments j'ai trouvé que cet album aurait pu avoir été écrit par Van Hamme. Les yeux fermés sur la couverture, si on me le disait pas, je serais capable de le penser.

Enfin parce que cet album aurait pu avoir été dessiné par Rosinski. Les cases sont belles, profondes, le découpage efficace, l'encrage magnifique! J'ai pris la version Prestige, et le N/B ressort à merveille.

Satisfecit total pour ma part qui me console du mauvais Shaigan de l'an dernier