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Les dieux ont mis un homme à l'épreuve

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Thorgal
Novembre 2016
59 avis postés
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Floriane07

J'éprouvais un certain malaise dès le début de l'intrigue autour d'Aniel, mais nous sommes au paroxysme avec cet album dont le début est une véritable catastrophe de la série pour moi.
Toute cette violence physique et morale n'a rien à faire dans un Thorgal, ni ces images affreuses d'un enfant "possédé" par une âme malfaisante. Nous sommes très loin de l'âme de la série.
En outre, j'ai trouvé beaucoup trop d'incohérences dans l'enchainement des situations et certains dialogues.
L'attitude de Salouma est incompréhensible, comme la présence des bateaux volants du pays Qâ...

grisvert

Enfin un tome bien plus animé que les trois précédents. Notre héros ne subit plus mais agit, pris dans les méandres de ses origines. Une histoire vraiment réussie, mais très sombre (et rouge!), on n'avait pas l'habitude avec Thorgal.

Oli

Une si longue saga et un final aussi décevant au niveau du scénario et aussi mal réalisé au niveau narratif. Affligeant.

D'autant plus décevant qu'en développant 3 histoires parallèles, les possibilités d'interactions, boucles, croisements et autres effets scénaristiques étaient infinies et auraient vraiment pu porter cette série au firmament des classiques, mais il n'en fut rien, au final même si la lecture en était agréable dans l'ensemble, l'absence d'exploitation scénaristique force à constater que ce n'était là juste qu'un truc pour vendre plus de papier...

Supercarotte

Lu pour avoir le dénouement et passer à autre chose. même pas, il reste encore un album.

Cat

Sans avoir totalement apprécié cet album, je lui trouve des qualités et des excuses.
Première qualité, et non des moindres, il achève, enfin, le looong arc sur les mages rouges et Bag-Dadh. Ce qui amène à la première excuse. Sente avait tellement étiré, dilué et complexifié l'histoire qu'il était bien compliqué de clôturer le bordel en un seul tome (puisqu'il fallait respecter l'arbre proposé en fin d'album depuis quelques temps). Ne rien laisser derrière soi des diverses intrigues et nombreux personnages dans cet unique tome n'avait rien de facile et peut donner une petite impression de rapidité, mais c'est le prix à payer d'un avant mal géré et donc à ce niveau, ce n'est pas Dorison qui est à blâmer.
Deuxième qualité, les personnages retrouvent de l'épaisseur. Ce ne sont plus juste des silhouettes qui se contentent de ralentir l'histoire et dont on se demande l'intérêt. Thorgal agit enfin et cherche, enfin aussi, à résoudre les problèmes. Il retrouve aussi un peu de sa personnalité, sa droiture, ses doutes, sa complexité. De plus, Dorison ne fait pas l'impasse sur ce qui a été amené par les autres scénaristes, dont la liaison avec Salouma (toujours aussi inacceptable en considérant l'esprit et le passé de la série) qu'il parvient à utiliser de manière intéressante. Aniel prend lui aussi de l'ampleur et sa relation complexe avec son père est intéressante.
Troisième qualité, se débarrasser d'un maximum de personnages pour resserrer l'action future sur un petit groupe (Thorgal, Aniel, Petrov, Lelha et Salouma), ce qui aurait dû être gage de plus de qualité pour la suite directe de cet album (aurait dû, mais n'a pas été, hélas, il suufit de lire l'Aniel proposé par Yann pour comprendre).
Quatrième qualité, on quitte enfin Bag-Dadh. Et il était plus que temps. C'est la fin d'une grande dérive scenaristique.
Cela étant, le scénario a aussi des défauts. Tout d'abord, on n'a jamais connu une telle violence dans Thorgal, c'est peut-être trop, mais elle permet aussi d'en finir rapidement.
Ensuite, vraiment moins excusable, les bateaux volants. Il s'agit d'une erreur au passé. Les bateaux ont perdu leur "magie" avec les morts de Tanatloc et Ogotaï. De plus, même si ça n'avait pas été le cas, pourquoi les ramener là à cet endroit et cet instant ? Leur réapparition n'a aucun intérêt et fait plus qu'un flop. Il y avait déjà suffisamment d'incongruïtés pour ne pas en rajouter.
Au final entre qualités et défauts, on apercevait malgré tout une certaine promesse de mieux pour notre série. Mais ça c'était avant de connaître la suite réservée à Thorgal par les décideurs (le changement de scénariste après ce tome-ci fut certainement la pire décision prise par Le Lombard et Rosinski puisqu'elle à donné naissance directement au pire album de Thorgal).

Nossen

Le pire de tous les Thorgals (selon moi) . Moi qui quand j'ai lu le Moi , Jolan était impatiente de lire la suite à cause de cette histoire de réincarnation , je suis très déçu par le tournant qu' a pris l'histoire . Et puis Thorgal est fade par rapport aux premiers albums.

Domek

La saga continue et c'est tant mieux, même si les dessins de Rosinski ne sont plus ce qu'ils étaient.
On retrouve un Thorgal combatif et plein de ressource, sauf quand il s'agit de comprendre son fils Aniel. La relation particulière qu'ils entretiennent est intéressante dans son développement.
J'aimerais juste retrouver les reste de la famille et arrêter leur éclatement dans différentes séries. Ça affaiblit la saga...

Clovis

Avec cet album je vois rouge!!!

Sigurd

La goutte d'eau qui fait déborder le vase... Un summum de n'importe quoi et de grand guignol sanguinolent, qui a sans doute permis à Dorison d'assouvir ses fantasmes... Tant mieux pour lui... Car la série est complètement bafouée, et le lecteur méprisé. Quel gâchis... Rosinski, lui, est au rendez-vous, avec de beaux dessins, même si ce ne sont pas ses meilleurs. Heureusement il fera en sorte que Dorison soit viré... Mais on récoltera Yann, ce qui n'est pas forcément mieux... Les auteurs et les éditeurs auraient dû arrêter la série après « La Bataille d'Asgard ». Mais ils on préféré la quantité et la monnaie aux dépens de la qualité. En effet, pourquoi clore une série et conserver sa cohérence, son intégrité et son aura, quand elle permet de gagner autant d'argent ? Peut-être (sans doute) aurait-il fallu ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier et favoriser l'émergence de nouvelles séries. Promouvoir les nouveaux Van Hamme et Rosinski d'aujourd'hui. Mais encore faudrait-il faire son boulot d'éditeur !

Oli73

Ce tome n’est pour moi pas évident à noter. On sort d’une suite de plusieurs épisodes assez loupés et on change de scénariste. C’est déjà suffisant pour qu’il y ait pas mal de problèmes à résoudre pour les auteurs.

Pour le scénario déjà, Dorison est en charge de finir ce cycle entamé par Sente et qui fait voyager Thorgal à Bagh Dad, pour sauver son fils Aniel kidnappé par les mages rouges. Le scénariste nous propose beaucoup d’action ce qui tranche largement avec son prédécesseur. C’est rythmé et très agréable à lire. Tout n’est pas tout rose non plus puisque les pouvoirs fantastiques d’Aniel font parfois sourire. On a l’habitude du fantastique dans Thorgal mais là, c’est exagéré. Bref, l’esprit de la série est là, Thorgal est encore plein de bons sentiments, et semble toujours immortel. Je vois d’un bon œil que cet arc se termine et retrouve enfin un fil normal avec ses séries dérivées que sont « Kriss de Valnor » et « Louve ».

Pour le dessin, tout n’est pas toujours parfait. Le changement de technique est évident. Il manque souvent de détails et les scènes tiennent plus parfois de la peinture abstraite que d’autre chose. Je n’en saurai tenir rigueur à celui que je considère comme un maitre en la matière. Ça reste très lisible mais certes moins beau que d’habitude.

Au final ce tome est pour moi à la fois une conclusion et une résurrection.

P-Y G

Xavier Dorison arrive à terminer le cycle initié par Yves Sente. Le scénario est un peu confus mais reste intéressant. Les dessins de Grzegorz Rosinski sont en revanche inégaux et décevants.

Wance

Pas très convaincant tout cela. Ni la reprise de l'arc entamé par Sente, ni la réalisation confuse, ni la mise en pages brouillonne ni surtout les dessins de Rosinski : où est passé l'artiste au trait précis et et fluide qui cumula les prix à l'époque des Archers et du Pays Qâ ? Ici, l'intrigue déjà emberlificotée se noie sous un déluge de sang, multipliant les affrontements de masse, les tueries et les exactions dans une sorte de brouillard écarlate. Certes, l'omniprésence de la couleur du sang colle avec la Magie Rouge qui est au coeur du récit, mais ça n'aide guère à l'intelligibilité de nombreuses cases. D'autant qu'on commence à perdre ses repères sur le personnage même du héros, un Thorgal dont les principes vacillent, aux intérêts fluctuants. Il est souvent bon que les héros évoluent, mais est-ce au prix de l'intérêt propre de ses aventures ? Attendons de voir ce qu'il ressort de la fin de cet arc intriguant où Thorgal hésite entre son rôle de père et celui de redresseur de torts.

Véro

Sursaut d'énergie au scénario. Thorgal essaie de reprendre son rôle de père, et surtout celui de héros de la série. Mais il reste du boulot. Pourtant Thorgal est toujours ma série fétiche !

Libellule

Il ne doit pas être facile de reprendre le flambeau d'une telle série au bout de 34 tomes. Le résultat n'est pas mauvais mais j'attendrai les prochains tomes pour me faire un avis car pour le moment je reste mitigée.

Dara

Le scénario tourne un peu en rond et les dessins sont moins intéressants que d'habitude. Cette couleur rouge, certes en accord avec le thème, envahit tout l'espace visuel au détriment de la finesse et de la richesse de trait auxquels j'étais attachée. Les autres membres de ma famille, fans de la série comme moi, sont du même avis.

carambar

Si l'on compare ce Thorgal avec les 1er on est déçu. Mais si on considère cette histoire comme une série à part c'est assez chouette, il y a du merveilleux et l'étincelle des débuts rejailli. Rosinski expérimente la peinture en BD et ne vas pas forcement refaire infiniment ses succés du passé, dans ce sens il est un artiste accompli. L'histoire est un peu bon enfant, vaincre le feu de la rage qui consume, pour retrouver la lucidité... Allez, la saga repart !

Fitir

Je n'ai rien aimé de cet album, ni l'histoire que je ne comprends pas, ni le dessin, ni même la couverture. Il ne me laisse qu'une impression de confusion rougeoyante sans intérêt.

loganloup

Retrouver un véritable épisode de Thorgal après tous les spin-off sortis ces derniers temps est un vrai plaisir. Et c'est là que l'on se rend compte de ce que Rosinski apporte à cet univers, car le dessin s'approche plus de la peinture que du dessin traditionnel de bd. Il a aussi su faire évoluer physiquement les personnages, ainsi les traits de Thorgal semblent-ils plus lâche, marqués pour ce héros encore en pleine forme mais vieillissant doucement au gré de ses aventures. Ensuite, le scénario nous emporte lui dans les tréfonds de Bag Dadh, au sein d'une confrérie de fanatiques religieux endoctrinant les enfants et les esprits faibles, sujet hautement politique ces derniers temps, pour nous plonger dans un chaos indescriptible lié à la guerre. Il y a un double lecture à faire ici, détente bien entendu, mais aussi psychologique.

phil2018

c'est quoi ces dessins : c'est flou on y voit rien c'est baclé ... le début de la fin pour un dessinateur qui semble au bout du rouleau.
quelques émotions côté scénario et un déchaînement de violence assez bien retranscrit (trop?) mais manque d'originalité.
on est tout de même très très loin des premiers thorgal que ce soit niveau graphisme et écriture.

Draclea

En comparaison avec le tome 36, je trouve finalement ce tome 35 bien plus intense, flamboyant à l'extrême. C'était là l'apothéose qu'on aurait aimé retrouver dans le dernier album de Rosinski...

Ohnet

l'album est assez décevant, bien loin de l'esprit des débuts

freephenix

Très bon album avec des dessins magnifiques.

Artemi

Je suis très satisfait de cette bande dessinée. Le feu écarlate est le Thorgal que j'attendais. Dorison a fait un excellent travail pour sauver la série principale. Thorgal est encore le Thorgal que je connais depuis des années. La seule chose que je n'aime pas beaucoup dans la bande dessinée est le thème des navires volants, que Magnus a reçu des Chams. Les dessins/peintures de Rosinski sont impressionnants, mais je n'aime pas tellement les « inserts » blancs qui apparaissent avec des soldats en arrière-plan, ou le moment de l'attaque de Lehla - quand son visage est complètement différent d'habitude. C'est aussi le Thorgal le plus sanglant jusqu'à présent, mais "couper" de Sente nécessite probablement un peu plus de sang ;). J'attends avec impatience que la saga continue et soit relancée après le 36ème album !

Angie

Il y a des choses qui clochent dans cet album. En premier lieu le rôle du Kazar, il éclipse Kah-Aniel qui jusque là était The grand chef. Qu'est ce qu'il devient du coup ? Réincarné il n'est qu'un instrument alors qu'il était sensé redevenir tout puissant. Et de toute façon elle est où cette réincarnation ? Aniel reste Aniel, juste plus âgé et des pouvoirs en plus. Jamais Kah-Aniel ne semble avoir prit possession de son corps.
Et le Kazar qui préfère tuer Aniel car il ne maîtrise pas ses pouvoirs !?! Qu'est ce qu'il voulait alors ? Lui qui est à l'origine de tout, il connaissait certainement les effets diaboliques et destructeurs de ces pouvoirs et il a tout fait pour qu'ils sortent. Alors maintenant, non, finalement il voulait pas ça ? Assez ridicule.
Même le fait qu'il apparaisse dans le bateau sabre et mette Thorgal sur la piste d'aniel. Quel intérêt y trouve-t-il à part se tirer lui même une balle dans le pied ?
Non, vraiment j'adhère pas du tout. Ou j'ai rien compris car les auteurs ont trop inutilement complexifié l'histoire.
Mais il n'y a pas que le scénario qui me gêne. Le dessin de Rosinsky, c'est plus ça. Je sais qu'il a beaucoup perdu de ses capacités et j'en suis chagriné mais je peux pas dire que c'est magnifique en souvenir de son énorme talent qui, il faut l'admettre, s'étiole. Il n'y a plus aucun détail dans ses cases. Et dans cet album c'est bien dommage car il est question de grandes batailles dans Bagdad et nous n'en voyons rien. Que des taches de couleurs sensées suggérer les combattants ! Ses cases ressemblent à des tableaux abstraits. Pour de la BD ce n'est pas l'idéal.
D'ailleurs historiquement ça devient dur de situer la série. Si dans le cycle du pays Qâ on voyait des bateaux type caravelles portugaises époque Christophe Colomb, ce cycle, de Moi Jolan jusqu'à ici, parle de l'empereur magnus qu'on identifie clairement comme Charlemagne, et maintenant, on nous parle de croisades ! Trois époques très différentes donc.
Un album très sombre, dans tous les sens du terme, avec ces dominantes de rouge sanglant. Et toujours pas de nouvelles de la mission de Jolan....

Tom

Trop de sang, trop de massacres, trop de violence. J'attends autre chose des aventures de Thorgal.

Altza

J'adore le dessin de Grzegorz Rosinski, mais je regrette qu'il devienne parfois brouillon, comme dans cet album. Le scénario est pourtant rythmé, Thorgal se relève, mais ça laisse quand même une impression générale un peu trop brouillonne pour donner une note excellente à l'album.

Olric

Avec Dorison, la série s'engagera bientôt dans un nouvel arc, mais il fallait auparavant mettre fin à celui en cours. Voilà qui est chose faite, et c'est donc prometteur pour la suite. On attend désormais que Dorison nous amène sa propre patte dans le monde de Thorgal, et que Rosinski retrouve son meilleur niveau pour repartir sur de bonnes bases.

cyborjeff

Il aura fallu attendre près de 3 ans pour que se poursuive l'aventure de Thorgal à la poursuite des mages rouges aillant enlevé son 2° fils... Si l'univers de Thorgal devient touffu, il est de plus en plus difficile de lui donner du charisme... Le grand combat annoncé entre les monothéiste de Yavhus et les polythéiste est enfin là,... on en parlait déjà il y a 3 ou 4 albums... mais bizarrement, notre héros manque cruellement d'émotion, l'histoire semble à nouveau se répéter et se répéter encore, avec peut-être même une pointe de violence en plus... Le cycle de "Bag Dahd" a bien du mal à être aussi convaincant que le voyage de nos héros dans aux pays de Qà, là où pourtant on tente un peu de nous resservir la même recette !

Isis

ENFIN une histoire intéressante.

Après des albums qui traînaient en longueur et rallongeaient cette histoire de Mages Rouges… ENFIN quelque chose de potable.

Pour commencer, je citerai un message de l'utilisateur du forume nommé "marque" : "Dorison réussit le pari de rester cohérent avec les albums précédents, en se débarrassant de toutes les scories, voire fardeaux qui encombraient l’intrigue depuis plusieurs épisodes, tout en redonnant une réelle épaisseurs aux personnages, dans une histoire pleine d’action". Ce message résume parfaitement mon point de vue.

Un des détails qui me manquait dans les derniers tomes, c’était des personnages avec du relief. Dorison réussit à s’approprier toute la ribambelle pondue par Sente et à en faire quelque chose de bien. Ici, tous les personnages ont enfin leur petit moment de gloire… même des secondaires tels que Alad ou Bohr ont droit à des lignes de dialogue qui les définissent et dépeignent quelque peu leurs motivations. Magon, enfin, ressemble à quelque chose. Il aime Aniel, il a des sentiments, il existe.

Tous les personnages, ici, ont finit par exister.

On donne enfin une explication concernant le personnage de Salouma, en montrant qu’il y a des raisons derrière son comportement erratique. Après des années à se balader de tome en tome sans rien comprendre à ce qui se passait, Dorison nous offre des explications sur sa personnalité.

Mais il y avait d’autres personnages, trop de personnages, et il fallait faire du nettoyage. Et même là, Dorison réussit à que ce nettoyage ait du sens et aille plus loin que celui du simple peloton d’exécution. Le calife, sa femme et le Wazir sont exécutés dans une scène terrible, mais émotionnelle, qui nous rappelle qu’il s’agit là d’êtres humains. Et de plus, la scène permet de nous dépeindre ce qu’est devenu Aniel.

Et Thorgal, bon sang, Thorgal qui revient enfin ! Pour mieux en parler, je citerai l'utilisatrice du forum nommée "Elleana" : "Je trouve que Dorison a bien mieux compris la saga Thorgal que son prédécesseur Sente, qui, à mon sens, a terriblement gâché la série. Dorison reprend les thèmes forts que j’apprécie : un Thorgal au cœur de l’action, dépassé par les évènements extérieurs mais s’efforçant courageusement de respecter ses principes, une aventure familiale avec une relation père-fils compliquée mais pleine d’amour, un rythme rapide avec des dialogues réduits au strict nécessaire. J’aime le fait que Thorgal ne soit pas une marionnette sans personnalité comme dans le précédent album, mais qu’il réfléchisse, cherche des solutions, essaie de comprendre les motivations de son fils, fasse des propositions pleine de bon sens."

Ainsi Thorgal, que l’on avait perdu, revit enfin après une léthargie trop longue. Il revient à ses fondamentaux, la famille. Et sa relation avec Aniel, au centre de cet album, est très intéressante.

J’ai d’ailleurs bien aimé le parallèle avec « L’île des enfants perdus ». Je trouve que c’est une excellente idée de lier ainsi les 2 cycles. Au lieu de les lier par le scénario (ce qui peut perdre les lecteurs qui ne lisent qu’un seul cycle), on les lie par leurs motifs, leur enjeux, leur symbolique. Les parents d’Aniel sont confrontés à leur façon de concevoir la paternité. Chacun des deux est face a un enfant qui éveille en eux des émotions.

Le parallèle entre Magon et Osian me semble aussi bien particulier. Ils éprouvent de l’amour pour l’enfant qui est à leur charge. Et ils se sacrifient tout les deux pour cet enfant. Mais alors qu’Osian se sacrifie uniquement pour sauver Erwin, Magon le fait pour transformer Aniel en machine à tuer. Et ironiquement, Osian n’aura pas réussi à sauver Erwin, alors que Aniel, lui, a survécu.

En définitive, ce n'est pas le meilleur album de la série Thorgal, non. Mais le scénario de cet album est un travail d'orfèvre : Dorison reprend une trame scénaristique dont il n'a pas écrit le début et s'efforce de travailler avec tous les éléments qu'il a entre les mains pour proposer un scénario cohérent et des personnages forts. Et pour ce tour de force, je lui met la note maximale. Non, ce n'est pas le meilleur Thorgal, mais il mérite une reconnaissance.

Léa

Xavier Dorison termine le cycle initié par Yves Sente. Le scénario est un peu confus mais reste intéressant. Les dessins de Grzegorz Rosinski sont en revanche inégaux et décevants.

Kartlis

Bon album.
Dorison arrive à sortir ses héros du b***** sans nom qu'est devenu Bag Dah sans trop de dommages (malgré l'absurdité de ces bateaux volants), à se débarrasser des personnages secondaires encombrants : à élaguer en somme. Cela donne ses couleurs et son titre à l'album : le rouge du feu, le rouge du sang.
Les relations tourmentées entre Thorgal et Aniel très bien étudiées, touchantes m'ont émue.
Les dessins (les derniers en couleur directe ???) sont parfois somptueux, avec un Thorgal magnifique en père dépassé, parfois aussi un peu brouillons.
L'histoire prenante permet de repartir sur quelque chose de plus "thorgalien". J'attends la suite…

CD

Rosinski s'est acheté un Posca blanc ! Et il en fait un usage intensif (voire exagéré, à mon sens). Mais c'est appréciable de voir toute une BD menée en technique mixte, comme un Bilal. Ça lui donne un relief incomparable, même si ça n'est pas mon style préféré.
Quant à l'histoire, elle n'est pas si mal, avec un Thorgal en père dépassé par les événements, face à un ado ingérable qui lui mène la vie dure. D'un coup, il n'est plus qu'un jouet entre les mains d'enfants ingrats, de religieux fourbes ou de femmes manipulatrices. C'est ainsi, les héros pacifiques ont besoin qu'on les malmène un peu pour que les histoires aient un brin de piment.
Étrange quand même de voir notre viking intrépide, qui a arraché des clés à des entités surnaturelles, se faire rouler dans la farine et céder aux affres du vague à l'âme. On dirait que l'histoire et ses 2 cycles parallèles doivent se rejoindre (et se résoudre) dans le prochain tome... Vivement Noël prochain, donc !

Quentin

pour le scénario de Dorison, mais pas le meilleur de la série
j'attends plus du prochain tome !

lagroht

Fin de cycle chaotique qui nage en plein délire .

manu

de superbes retrouvailles avec le Thorgal de Rosinski, et un Dorison au top aux commandes de ce nouveau numéro et qui restera, je l'espère, le plus longtemps possible

Thierry

Perso je ne le trouve pas si mauvais cet album 35, tant au niveau dessin qu'au niveau scénario, Dorisson reprend une histoire en cours déja bien avancée, exercice de style pas facile.

Galathorn

On relève largement le niveau du tome précédent, ce qui n'était certes pas difficile. Les couleurs prédominantes de l'album sont belles (enfin, LA couleur...). L'histoire se suit enfin agréablement, le synopsis est mieux construit, les éléments mieux emmenés. On reconnait enfin Thorgal, psychologiquement j'entends.

shinob

Thorgal cesse d'être le spectateur de sa propre histoire et agit enfin ! Ce tome redresse le niveau catastrophique de Kah-Aniel, mais ne parvient pas pour autant à se hisser à la qualité à laquelle la série nous avait habitué.

Les graphismes m'ont un peu gêné: parfois ils sont magnifiques et très expressifs, mais à d'autres moments ils sont brouillons et non finalisés. On sent une petite baisse de régime chez Rosinski.

wotan

où sont passé les Thorgal d'avant, avec une vraie histoire et des dessins assez nets et clairs ?
ici, des dessins tres flous voire juste un mélange de couleur, une intrigue compliquée voire incomprehensible, des textes trop petits voire peu lisibles ...

Stridorn

Un Thorgal qui reprend sa place de héros tout en posant quelques questions existentielle sur la paternité, les liens père-fils et la société qui nous entoures. Certaines répliques sont très percutantes.
Un album qui redonne place à l'action, certes sanglante car cet album parle d'une purge (voir de plusieurs) il est donc difficile de faire autrement. Pour ma part Rosninski a tenu le pari avec des couleurs saturées, certaine cases sont vraiment impressionnantes et malgré la peintures directs les détails des décors sont encore très présents. Moins dans les actions ou pour certaines expressions…
Je trouve aussi que cet album fait ressortir aussi d’autres personnages comme Lehla, salouma, Aniel... il était temps ! Cela me semble intéressant pour l'avenir... des éléments d'autres albums précédent créent aussi la surprise, désireux de retourner a une vraie fiction, cela me parait pas inintéressant, j’attends avec impatience la suite !

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