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Les dieux ont mis un homme à l'épreuve

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Archéologie viking

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Archéologie viking

Ce sujet a 42 réponses, 10 participants et a été mis à jour par Tjahzi tjahzi, il y a 2 mois et 2 semaines.

40 réponses de 1 à 40 (sur un total de 42)
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    La bague viking pour Allah
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    Heu… C’est une bague ça?
    On met le doigt où???

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    Thorgal-BDthorgal-bdWebmestre

    Voici une meilleure photo.

    Elle a peut-être été ramenée par Thorgal ? Dans ce cas, ça veut dire qu’on a retrouvé la tombe d’Aaricia.

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    Un randonneur a retrouvé l’épée de Thorgal


    Une lame vieille de 1.200 ans en parfait état: c’est la découverte surprenante faite par un randonneur qui traversait le pays sur une voie antique. Chose rare, elle a été trouvée dans un excellent état de conservation.

    « Ouais super balade: j’ai bien marché, j’ai pêché et fait la sieste. Oh, et j’ai trouvé une épée viking vieille de plus d’un millénaire, aussi. » Voilà comment ce randonneur aurait pu raconter sa dernière promenade sur la route antique qui relie l’est et l’ouest de la Norvège. S’arrêtant pour se reposer après une séance de pêche, l’homme a découvert par hasard une lame de métal qui s’est avérée être un trésor archéologique.

    L’épée, longue de 77 cm, a été trouvée à Haukeli, dans le centre du pays. Elle date de 750 à 800 après Jésus-Christ. Jostein Aksdal, un archéologue du comté d’Hordaland, décrit une lame dans un excellent état de conservation. Selon le site d’informations norvégien The Local, qui l’a interrogé, elle pourrait servir après seulement une petite séance de dégrippage pour retirer la rouille.

    Un état de conservation rare

    Une telle découverte est extrêmement rare:
    « Ce n’est pas tous les jours qu’on tombe sur une épée qui nécessite à peine un coup de dégrippant pour être remise en état », souligne Jostein Aksdal.
    Elle n’est remarquable que par son état de conservation, car c’était un objet relativement commun à cette époque. L’archéologue précise:
    « C’était une épée très commune dans la Norvège occidentale, mais elle coûtait cher. Son propriétaire a dû l’utiliser pour montrer sa force. »
    L’objet a été envoyé au musée universitaire de Bergen, sur la côte ouest du pays, pour y être conservé.
    http://www.thelocal.no/20151021/hiker-finds-1300-yr-old-viking-sword

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    Épée retrouvée

    Merci pour cet article Tjahzi! (J’aime beaucoup l’archéologie!)

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    Un trésor viking de pièces d'argent arabes

    Après les découvertes de l’épée de Thorgal et de la bague d’Aaricia, voilà qu’on vient de retrouver un trésor viking contenant 113 pièces d’argent en arabe. Ma question est la suivante : dans le bateau volant, qui a emporté ces pièces pour retourner dans le nord ?   

    Il y a deux mois, un trésor viking a été découvert sous un grand cairn. Il se compose de 163 pièces d’argent avec des inscriptions en arabe et est d’ores et déjà l’un des plus importants trouvés dans le comté d’Upland en Suède.

    113 pièces de monnaie comportent des inscriptions en arabe et proviennent en majorité de la région de Samarkand, à savoir l’Ouzbékistan et l’Iran d’aujourd’hui. 50 autres ont été produites dans les régions le long du cours moyen de la Volga, dans la Russie actuelle, et sont des imitations de monnaies arabes. La pièce la plus récente a été produite en 935 ou 936, et le trésor a probablement été enterré dans le milieu des années 900, alors même que le cairn est encore plus ancien, près de 2000 ans.

    Niché sur la colline, au-dessus des nuages, à Molnby sur la commune de Vallentuna (comté de Stockholm), le tertre de 18 mètres de large a joué un rôle important dans le paysage même après que l’on ait depuis longtemps oublié l’identité de ceux qui étaient enterrés ici. Les cairns et les tumulus servaient, entre autres, à marquer la propriété et à offrir nourriture et boissons aux ancêtres défunts. Ici, il a été utilisé pour dissimuler un trésor de pièces de monnaie en argent.

    Il peut y avoir plusieurs explications à cela. Mais, selon la responsable des fouilles Anna Hed, il n’y a aucune indication que des conflits auraient pu être la raison pour laquelle les pièces ont été délibéremment cachées. Les sagas islandaises racontent que l’on enterrait les gens avec des objets de valeur dans l’espoir qu’ils puissent les utiliser dans l’au-delà. Ce trésor constituait peut-être une sorte d’assurance post-morten.

    Les pièces d’argent avaient une certaine valeur dans leur pays d’origine, mais en Scandinavie leur valeur était basée sur le poids de l’argent dont on vérifiait la teneur en entaillant les pièces de monnaie avec un couteau. D’après les calculs des chercheurs, et avec quelques réserves, le trésor en argent découvert, d’un poids de 285 grammes, serait l’équivalent d’un cheval et demi de très bonne race, ou de près de dix vaches. Il ne s’agit donc pas d’une énorme fortune, mais peut-être de ce qu’un riche fermier aurait pu accumuler dans sa vie.

    Plusieurs des pièces de monnaie avaient des trous et des boucles qui permettaient de les attacher comme pendentifs à des colliers ou ornements pour les habits. Cela montre aussi que la valeur monétaire des pièces avait disparu et que leur matière, l’argent, en faisait des objets semblables à des bijoux. Dans les tombes de Vikings, il n’est pas rare de trouver des pendentifs de pièces en argent qui ont été enfilées sur des fils avec des perles de verre, des cristaux de roche et d’autres pierres semi-précieuses.

    Sources : site suédois Arkeologikonsult et site Idavoll pour la traduction.

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    Exposition "Images de Vikings" à Epinal

    Une exposition intitulée « Image(s) de Vikings » est visible jusqu’au 5 février à la Bibliothèque BMI d’Epinal.

    Voici la présentation de l’exposition :

    À la fin du IXe siècle, les Vikings atteignent Toul… Et s’ils avaient remonté la Moselle jusqu’à Épinal ? L’association lorraine Sons of Midgard vous propose de découvrir la vie quotidienne de ces femmes et de ces hommes, loin des idées reçues. L’exposition vous permettra de découvrir plusieurs aspects de la société viking grâce à des objets reconstitués à partir de trouvailles archéologiques. 

    Le samedi 28 janvier de 10h à 18h à la BMI, l’association présentera sa démarche à travers des ateliers pédagogiques : tissage, armement, vie quotidienne, etc.

    https://www.facebook.com/SonsOfMidgard/

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    Les femmes guerrières à l'Âge Viking

    De nouvelles preuves génétiques découvertes par des chercheurs de l’Université d’Uppsala et de l’Université de Stockholm démontrent qu’il y avait bien des guerrières parmi les femmes vikings. Les vestiges d’une tombe emblématique de l’Âge Viking en Suède ont en effet révélé que la guerre n’était pas une activité exclusivement masculine – les femmes pouvaient même occuper de hautes fonctions sur le champ de bataille.

    L’étude a été menée sur l’une des sépultures les plus connues de l’Âge Viking, une tombe du milieu du Xème siècle dans la ville suédoise de Birka. Les fouilles menées dans cette tombe dans les années 1880, ont révélé les restes d’un guerrier entouré de ses armes, comprenant une épée, des flèches, une hache, un couteau de combat, une lance, deux boucliers et deux chevaux. Il y avait aussi un ensemble complet de pièces de jeu avec leur plateau.

    Illustration by Evald Hansen based on the original plan of the grave by excavator Hjalmar Stolpe, published in 1889. Credit: Uppsala University

     

    Deux chromosomes X

    La morphologie de certains éléments du squelette a longtemps donné à penser qu’il s’agissait d’une femme, mais comme cette tombe collait à l’archétype même d’une sépulture de guerrier viking pendant des siècles, il a toujours été supposé qu’elle était celle d’un homme.

    Depuis, les généticiens, les archéogénéticiens et les archéologues ont travaillé ensemble et résolu le mystère. L’ADN extrait du squelette démontre que l’individu portait deux chromosomes X et aucun chromosome Y. « C’est la première confirmation formelle et génétique d’une femme guerrière Viking », explique le professeur Mattias Jakobsson du Département de Biologie organique de l’Université d’Uppsala.

    Les analyses d’isotopes confirment un style de vie itinérant, en cohésion avec la société martiale qui a dominé l’Europe du VIIIème au Xème siècle.

    Des jeux symboles de génie stratégique

    « L’ensemble des pièces de jeu indique qu’elle était un officier, quelqu’un qui travaillait avec des tactiques et de la stratégie et pouvait conduire des troupes dans la bataille. Celle que nous avons étudiée n’était pas une Valkyrie des sagas mais un chef militaire de la vie réelle qui a été une femme », explique Charlotte Hedenstierna-Jonson de l’Université de Stockholm, qui a dirigé l’étude.

    « Les sources écrites mentionnent parfois des femmes guerrières, mais c’est la première fois que nous trouvons vraiment des preuves archéologiques convaincantes de leur existence », déclare Neil Price, professeur au Département d’Archéologie et d’Histoire ancienne de l’Université d’Uppsala.

    Le sexe moins important que les compétences

    Selon Charlotte Hedenstierna-Jonson, les compétences plutôt que le sexe, étaient ce que l’on considérait comme plus important dans les sociétés passées.

    « Bien que je pense qu’il était plus courant pour les hommes d’être chef, s’il y avait toutefois une personne compétente, alors le sexe importait peu », affirme Charlotte Hedenstierna-Jonson.

    D’autres femmes guerrières

    Le guerrier de Birka n’est pas le seul à avoir été identifié, en définitive, comme une guerrière. Deux combattants de l’Âge Viking exhumés au début des années 1900 en Norvège se sont aussi révélés être des femmes, à la suite de tests effectués sur leur squelette.

    « Cela a fait sensation lorsque cela a été découvert, mais cela n’a pas été  surprenant. Mais là, quand nous avons commencé à dire que le guerrier de Birka, qui est vraiment un symbole, pourrait être une femme, alors les gens ont vraiment eu du mal », rapporte Charlotte Hedenstierna-Jonson.

    C’est ainsi qu’elle a commencé à se demander au sujet de cette guerrière, si elle pouvait être le symbole d’une famille de guerriers au lieu d’en être un elle-même. « Il est remarquable que nous soyons moins disposés à imaginer que des guerriers aient été des femmes de nos jours que nous ne l’étions en 1910 », conclut Charlotte Hedenstierna-Jonson.

    Map showing the location of Birka and grave Bj 581

     

    Sources : IdavollPhys.org et American Journal of Physical Anthropology

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    C’est marrant comme un sujet peut être présenté bien différemment selon les médias. Voici la même découverte présentée par le site Epoch Times.


    Surprise des scientifiques : le grand chef viking découvert en Suède était une femme

    De Thorgal à la série Vikings, la vie des anciens Scandinaves fascine l’imagination du public. Au programme : guerres de conquêtes, effusions viriles et coupes de sang bues à la gloire d’Odin. Et les femmes prennent part à ces aventures.

    Pour les historiens, la réalité est différente : les Vikings formaient une société patriarcale, où les hommes partaient en expédition et où les femmes attendaient au foyer. Cependant, la découverte d’un squelette d’une femme viking remet en question ce présumé ordre social.

    Le squelette, découvert en 1880 en Suède et daté du 10ème siècle, a fait l’objet d’une récente analyse ADN par des scientifiques de l’Université de Stockholm. Aux côtés du squelette, on a retrouvé une épée, une lance, une hache, des flèches perçantes, un couteau de combat, deux boucliers et deux chevaux.

    Sachant que les Vikings enterraient leurs morts parés d’objets reflétant leur rang social, un tel attirail laissait présager que le squelette était celui d’un grand guerrier. Un set de pièces sculptées d’un jeu de stratégies confirme, d’après les scientifiques, que l’individu avait la « connaissance des tactiques et des stratégies de combat ».

    Les scientifiques ont longtemps pensé que le squelette ne pouvait qu’être celui d’un mâle, au regard des objets trouvés près de la dépouille. L’analyse d’un échantillon ADN provenant d’une dent et d’un bras a suffi pour les convaincre du contraire. Il s’agissait en fait d’une femme, qui a dû jouer un rôle clé de chef de sa tribu.

    Le squelette fut retrouvé en 1880 dans la ville suédoise de Birka, dans la région de Björkö, qui était auparavant un carrefour commercial. Près de 3000 tombes vikings ont été découvertes dans cette ville.

    D’après les scientifiques, cette découverte « fournit une nouvelle compréhension de la société des Vikings, leur construction sociale et les normes en cours à leur époque ».

    • Ce sujet a été modifié le il y a 6 ans et 6 mois par Tjahzi.
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    La pierre de soleil, le GPS viking

    On a évoqué plusieurs fois dans Thorgal  la « pierre de soleil » qui permettait aux Vikings de naviguer par temps nuageux. Epoch Times présente les recherches effectuées par des scientifiques hongrois.

    La pierre de soleil, le GPS viking

    Selon la légende, par temps nuageux, les Vikings trouvaient le Nord sur la mer au moyen de « pierres de soleil », des minéraux aux propriétés optiques étonnantes. Bien des siècles plus tard, des chercheurs ont testé la fiabilité d’une telle méthode de navigation.

    « Maintenant, nous connaissons l’exactitude de cette méthode de navigation pour n’importe quel type de couverture nuageuse et quel que soit l’endroit où se trouve le soleil dans le ciel », explique Denes Szaz de l’université Loránd Eötvös de Budapest, coauteur de l’étude publiée mercredi dans Proceedings of the Royal Society A.

    Entre la fin du VIIIe et le courant du XIe siècle, les Vikings ont parcouru des milliers de kilomètres, découvrant sans doute l’Amérique du Nord bien avant Christophe Colomb. Le tout sans boussole, cette dernière n’étant apparue qu’au XIIIe siècle.

    Selon les sagas scandinaves, ces grands navigateurs s’orientaient à l’aide de « pierres de soleil » leur permettant de déterminer la position exacte de l’astre.

    En 1967, l’archéologue danois Thorkild Ramskou avait estimé que ces « pierre de soleil » pouvaient être des calcites, des cordiérites ou encore des tourmalines. Des cristaux qui, correctement orientés par rapport aux rayons lumineux, permettent de trouver la position du soleil même masqué par des nuages.

    « Depuis lors, cette théorie a été acceptée et fréquemment citée sans que jamais ne soit mesurée la fiabilité de cette méthode de navigation », explique Denes Szaz.

    Des chercheurs hongrois s’y sont donc employés, en effectuant 1.080 mesures illustrant différentes conditions météorologiques et positions du soleil dans le ciel. Le tout pour les trois pierres, la calcite, la cordiérite et la tourmaline.

    Selon l’étude, « d’une façon générale, la calcite permet une navigation plus précise que la cordiérite ou la tourmaline ».

    Les « pierres de soleil » sont très fiables lorsque « le ciel n’est pas totalement couvert » et que « le Soleil est de 35 à 40° au-dessus de l’horizon au solstice d’été » ou « 2 heures avant midi à l’équinoxe de printemps », explique le chercheur.  Par contre, quand le soleil est au plus haut dans le ciel vers midi ou encore qu’il se lève ou se couche derrière un ciel plombé, les Vikings ont très certainement dû perdre le cap.

    « Nous cherchons maintenant à définir si les erreurs de navigation engendrées par cette techniques sont suffisamment faibles pour que les Vikings aient pu atteindre le Groenland ou l’Amérique du Nord en 3 à 4 semaines », explique le chercheur.

    • Ce sujet a été modifié le il y a 6 ans et 6 mois par Tjahzi.
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    Et ce sont aussi des fans de thorgal sur le bateau ?    Merci dans tous les cas Tjahzi pour ces pages d’histoires… surtout pour celle qui concerne la découverte d’une cheffe guerrière femme cela a vraiment été un choc culturel pour le pays… voir pour toute l’Europe, une RAZ sur de beaux préjugés culturels, …des hérésies dogmatiques autant religieuses que laïques !!

     

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    Draken Harald Hårfagre

    Stridorn a écrit
    Et ce sont aussi des fans de Thorgal sur le bateau ?

    Ce bateau, c’est un projet fou dont je n’ai pas encore parlé. L’année dernière, ce drakkar a relié l’Europe à l’Amérique en revivant l’aventure de Leif Erikson qui avait effectué ce voyage il y a 1000 ans, donc 5 siècles avant Christophe Colomb. La traversée de l’Atlantique s’est effectuée en passant par les Shetlands, les îles Féroé, l’Islande et le Groenland. Le bateau qui s’appelle Draken Harald Hårfagre, du nom d’Harald Ier de Norvège (850-933), est le plus grand drakkar de notre époque. Construit en Norvège à partir de 2010, le navire se manœuvre avec sa grande voile carrée de 260 m², ou un équipage de 100 rameurs !

    Bande-annonce de présentation du drakkar :

    Si vous désirez comprendre comment on a pu reconstruire un tel bateau, voici une vidéo détaillant les étapes de sa fabrication :

    Quelques adresses intéressantes du projet :

    Page Facebook : https://fr-fr.facebook.com/DrakenHaraldHarfagre/

    Chaîne Youtube : https://www.youtube.com/channel/UCNnLNJLZj11RlFYq4HZ6cTQ

    Site internet : http://www.drakenexpeditionamerica.com/

    • Ce sujet a été modifié le il y a 6 ans et 6 mois par Tjahzi.
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    L'Île de Man commémore l'Âge Viking

    Comme annoncé sur le site Idavoll, l’Île de Man commémore l’Âge Viking avec une nouvelle collection de médailles. L’Île de Man, ancienne colonie des Vikings de Norvège, rend hommage à la Bataille de Hafrsfjord. Cette bataille menée en l’an 872 par Harald à la Belle Chevelure pour l’unification de la Norvège est considérée comme l’une des plus importantes de l’Âge Viking.

    Aujourd’hui, l’Île de Man a souhaité honorer l’événement avec une médaille commémorative en argent plaqué, officiellement distribuée par le gouvernement de l’île, mais également approuvée par Buckingham Palace. L’Île de Man est restée sous contrôle norvégien pendant 400 ans, d’environ 850 à 1266, soit la majeure partie de l’époque viking jusqu’au haut Moyen-Âge.

    Le motif sur la médaille montre Harald Hårfagre, l’épée à la main, dirigeant sa flotte contre l’ennemi dans le Hafrsfjord. L’artiste Jannicke Wiese-Hansen, de Bergen, est connue pour ses tatouages vikings qui ressemblent à des sculptures sur bois. De l’autre côté de la médaille figure la reine Elizabeth II, en tant que chef d’Etat et  » Seigneur de Man ».

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    Le drakkar et la croix – La conversion des Vikings

    Le drakkar et la croix – La conversion des Vikings

    Un documentaire fort intéressant sur la christianisation des Vikings a été diffusé sur ARTE (52 min). Reposant sur des recherches récentes, il expose les choix stratégiques qui ont amené les Vikings à accepter le christianisme, tout en conservant leurs anciens dieux. Cerise sur le gâteau, les vues de paysages islandais m’ont rappelé de très beaux souvenirs récents

    De la fin du VIIIe à la fin du XIIe siècle, des navigateurs scandinaves se lancent à la conquête de nouvelles terres, de la Baltique à la Méditerranée. Odin, Thor, Freyja et un panthéon d’autres divinités leur donnent force et courage pour la guerre ; la violence est considérée comme naturelle et va parfois jusqu’à des sacrifices humains. Le déclin de l’Empire carolingien conduit à des guerres de succession en Europe et les Vikings en tirent profit : ils s’établissent dans les îles britanniques et conquièrent la Normandie. Grâce au faible tirant d’eau de leurs drakkars, ils remontent les fleuves et s’enfoncent loin dans les terres.

    Quand le moine Anschaire débarque en Suède en 830 pour évangéliser la contrée, sa tâche est ardue. Le roi Björn consent tout juste à construire une chapelle. Mais en 966, le roi du Danemark, Harald « à la dent bleue », se convertit. Et en 994, le futur souverain de Norvège, Olav Tryggvesson, se fait baptiser pour légitimer son pouvoir de droit divin, avant d’imposer le christianisme à ses sujets. Beaucoup de marchands vikings se convertissent aussi pour attirer la clientèle chrétienne.

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    Découverte d'un trésor viking en Écosse

    Retour sur le plus grand trésor viking trouvé en Ecosse en 2014

    Source : http://www.nationalgeographic.fr/histoire/decouverte-dun-tresor-viking-en-ecosse

    Pendant des siècles, les conteurs vikings ont régalé leurs audiences d’histoires d’immenses trésors gardés par des dragons cracheurs de feu. Pourtant, les vrais trésors étaient très rares dans le monde des Vikings.

    Des chercheurs ont dévoilé le contenu d’un spectaculaire trésor viking découvert en 2014, dans la région écossaise de Galloway par un homme équipé d’un détecteur de métal. Les objets vont de bracelets en argent gravés de runes à des broches anglo-saxonnes en argent, en passant par des bijoux en or, des morceaux de soie piquée, et même de précieux restes végétaux, le tout enterré dans un pot en métal richement décoré.

    « C’est une sélection d’objets étrange et merveilleuse à la fois, » a déclaré Olwyn Owen, chercheuse indépendante et spécialiste des Viking basée à Edimbourg. Les propriétaires vikings de ce trésor, ajoute-t-elle, « ont rempli le pot à ras bord, puis l’ont enveloppé de plusieurs couches de tissu avant de l’enterrer dans le sol. »

    Les textes médiévaux datent l’arrivée des Vikings dans les îles britanniques dans les années 790 après J.-C., avec la soudaine apparition de féroces guerriers en provenance de Scandinavietrs, pillant les riches monastères et terrorisant les communautés locales. Tout au long des trois siècles suivants, d’ambitieux chefs vikings et leurs troupes vinrent conquérir et coloniser les territoires d’Angleterre, d’Irlande, du Pays de Galles et d’Ecosse, jusqu’à ce qu’eux-mêmes ou leurs descendants furent vaincus ou s’intégrèrent à la société.

    Les archéologues estiment que le trésor de Galloway remonte au début du 10e siècle, d’après le style des bracelets d’argent et d’autres objets. A cette époque, les forces vikings avaient souffert un sérieux revers en Irlande, et des histoires locales de Galloway « mentionnent la défaite d’une armée viking par une armée écossaise » à un endroit de la région, commente Derek McLennan, le détectoriste qui a fait la découverte.

    Intrigué par cette histoire et par d’autres témoignages, McLennan a décidé de partir attentivement sur les traces vikings dans la région. Le 1er septembre 2014, alors qu’il était sur le terrain avec un groupe d’amis détectoristes, McLennan a trouvé un bracelet de bras arborant un style viking, une grande croix d’argent et deux autres artefacts. Il a immédiatement appelé les autorités, qui ont à leur tour envoyé sur place l’archéologue Andrew Nicholson, du Council de Dumfries et Galloway. C’était du jamais vu.

    « Les trésors ne sont jamais déterrés par les archéologues, » explique Owen. La plupart ont été découverts « par accident lors de la création de routes au 19e siècle ou juste récupérés dans le sol » par des amateurs.

    Cette fouille archéologique réglementée n’a pas permis la mise au jour d’un, mais de deux trésors. Dans la couche supérieure, l’équipe a déterré une épingle en or en forme d’oiseau ainsi que 67 lingots d’argents et des bracelets de bras, dont la plupart avaient été forgés en Irlande. Ces morceaux d’argent faciles à transporter servaient de monnaie dans le monde viking : l’élite se taillait des morceaux pour acheter des bêtes et d’autres marchandises, pour récompenser de loyaux serviteurs, ou pour « payer les troupes » des armées de mercenaires vikings, explique Nicholson.

    Environ 8 centimètres en-dessous, Nicholson et son équipe ont trouvé un grand récipient en métal fermé et enterré à l’envers, certainement pour le protéger de l’eau. Ce récipient s’avéra être rempli de trésors, dont beaucoup étaient enveloppé dans du cuir ou du tissu de qualité.

    « Rien n’a été jeté dans le pot avec précipitation, » affirme Owen. « Les objets ont été enveloppés avec soin et rangés de façon très serrée. Ils sont tellement spéciaux que leur importance aux yeux de leurs propriétaires vikings ne fait aucun doute, » ajoute-t-elle.

    Le récipient était en soi l’un des objets les plus importants. Richement décoré, il avait été finement forgé en un alliage d’argent et de cuivre par des forgerons de l’empire Carolingien, qui s’étendait alors de la France à l’Allemagne et qui a été dirigé un certain temps par Charlemagne.

    « C’est une découverte très rare, » dit Colleen Batey, archéologue et spécialiste des Vikings à l’université de Glasgow. Seuls six récipients carolingiens tels que celui-ci ont été retrouvés, et de nombreux intellectuels pensent qu’ils servaient lors d’importante cérémonies catholiques. Il est possible que des troupes vikings aient volé le pot de Galloway lors du pillage d’un riche monastère.

    À l’intérieur du pot, les conservateurs ont trouvé une incroyable collection d’artefacts médiévaux. Parmi les plus spectaculaires, on peut citer les neufs broches en argent, dont certaines richement décorées. Selon Owen, la plupart de ces bijoux sont l’œuvre de forgerons anglo-saxons très expérimentés et auraient été très précieux pour leurs propriétaires. Pour que des Vikings rassemblent une telle collection, continue Owen, « un monastère ou un village anglo-saxon a dû passer une sale journée. »

    Les conservateurs ont également retrouvé des objets précieux tels qu’un lingot d’or, des perles serties d’argent, un pendant en or richement décoré qui pourrait avoir renfermé les reliques d’un saint, et, étrangement, deux grosses graines ou noix végétales. Les botanistes n’en ont pas encore identifié l’espèce, mais Owen les soupçonne d’être les graines d’une plante exotique qui poussait loin du cœur des régions viking. La personne qui a rempli le récipient devait penser que les graines étaient « exceptionnelles et dignes d’aller avec tous ces précieux objets d’or et d’argent, » dit Owen.

    Même certains des tissus qui enveloppaient les objets étaient rares. Les spécialistes en textile du Laboratoire anglo-saxon de York, en Angleterre, ont identifié des samits de soie, un tissu de luxe produit dans les ateliers de Byzance, d’Afrique du Nord ou du sud de l’Espagne. Au Moyen-Âge en Europe, ce tissu chèrement importé était essentiellement réservé à la classe des puissants, tels que les rois et reines, les représentants de l’Eglise haut placés, et les saints enterrés dans les églises chrétiennes.

    Il reste encore à répondre aux fascinantes questions portant sur la façon dont ont été collectés tous ces objets par le propriétaire viking, et pourquoi ce dernier (ou cette dernière) a choisi d’enterrer le trésor. Les recherches ne font que commencer, dit Owen, convaincue que toutes les informations archéologiques qu’elle pourra en tirer apporteront leurs lots de découvertes sur les Vikings d’Ecosse.

    « Ce trésor va peser sur notre compréhension des déplacements vikings sur le territoire, de leurs interactions avec les autres peuples, de leur savoir-faire et bien d’autres questions et thématiques, » a-t-elle conclu.

     

     

    Encore enveloppé dans un tissu protecteur, ce pendentif en or aurait pu renfermer la relique d’un saint.

    Faite de symétrie et de courbes, cette broche celtique, la seule du trésor, a été fabriquée en Ecosse ou en Irlande pour une personne de haut rang.

    Quatre visages nous observent depuis cette broche en argent enterrée avec le trésor de Galloway il y a près de 1 100 ans. Enveloppés avec attention, les objets du trésor n’ont jamais été récupérés par leur propriétaire viking.

    Ce bracelet de bras partiellement aplati aurait pu être le don d’un chef viking à un de ses serviteurs en récompense de sa loyauté.

    Cet objet en or et en forme d’oiseau serait probablement une épingle décorative ou un pointeur de lecture, objet médiéval pour éviter que le lecteur ne pose ses doigts sales sur les lignes d’un livre.

    Cernées de courbes entrelacées, deux créatures mythiques ornent l’une des neuf broches en argent enterrées avec le trésor de Galloway. « Mon cœur s’affole quand je les vois », confie l’archéologue Olwyn Owen.

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    Emission "Vikings, cap sur l'Amérique" sur France 5

    Sur France 5, on pourra voir cette semaine une émission intitulée « Vikings, cap sur l’Amérique« . D’une durée d’une heure et demie, le documentaire présente les méthodes d’archéologie aérienne qui permettent de retrouver les traces des Vikings en route vers l’Amérique.

    L’archéologue Sarah Parcak et l’aventurier Dan Snow partent à la découverte des derniers secrets de la civilisation viking. Leurs recherches donnent lieu à des découvertes passionnantes. Les méthodes d’archéologie aérienne utilisées sont particulièrement adaptées aux terres vikings et aux particularités de cette civilisation. Les images satellite, le lidar ou encore la magnétométrie sont très efficaces pour percer le couvert de la végétation et scanner de vastes étendues de territoire. Les trois grandes étapes de leur voyage sont l’Écosse, l’Islande et l’Amérique du Nord.

    L’émission sera diffusée le mardi 06 mars et le samedi 10 mars. Tous les détails ici :

    http://www.programme-television.org/documentaires/decouverte/vikings-cap-sur-lamerique#172527638

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    Et bien  je compte sur toi pour nous faire un petit résumé avec quelques images , moi je serais a un match de Tchoukball !

    Peut-être qu’il y aura une vidéo en Streaming plus tard ?

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    Le trésor de Harald à la dent bleue

    Dans le prochain album de La Jeunesse, Yann a bien fait d’envoyer Thorgal chez les Danes. On vient de retrouver le trésor de leur roi Harald à la dent bleue ! C’est ce que nous explique le journal L’Avenir :

    Un enfant de 13 ans et un archéologue amateur ont découvert sur l’île allemande de Rügen un trésor unique ayant pu appartenir au roi Harald à la Dent bleue qui a introduit le christianisme au Danemark.

    Le trésor est composé de centaines de pièces, de perles, d’un marteau de Thor, de broches et d’anneaux brisés, rapporte l’agence allemande DPA lundi, citant l’archéologue amateur René Schön et l’office archéologique régional.

    M. Schön et l’écolier Luca Malaschnitschenko ont fait la découverte d’une pièce en janvier à l’aide d’un détecteur de métal dans un champ près de la localité de Schaprode sur cette île de Rügen en mer Baltique. Et les autorités locales ont procédé à l’excavation du trésor les 14 et 15 avril.

    Une centaine de pièces semblent dater du royaume de Harald 1er (910-987). Des pièces plus anciennes et provenant de contrées très éloignées ont aussi été retrouvées, notamment un Dirham de Damas transformé en bijou et datant de 714.

    Les pièces les plus récentes datent des années 980, ce qui laisse croire que ce trésor a pu être caché par l’entourage de Harald 1er qui, après avoir perdu une bataille contre son propre fils en 986, avait fui vers la Poméranie où il est mort un an plus tard, selon la littérature du Xe siècle.

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    Les bateaux des Vikings

    Dans le sujet consacré à Jean Van Hamme, j’ai présenté le projet de spectacle de la troupe L’enfant des étoiles. Ce projet se complète de vidéos à caractère pédagogique, dont celle-ci consacrée aux bateaux des Vikings.

    Visite au musée MAS à Anvers où Ghislain Maron nous parle des drakkars et des grandes invasions maritimes des Vikings. Cette vidéo fait partie du dossier pédagogique de l’ASBL L’Enfant des Etoiles, dans le cadre de la création de son spectacle Thorgal Arachnéa…

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    Exposition au château de Nantes

    L’exposition « Nous les appelons Vikings » est organisée à Nantes du 16 juin au 18 novembre 2018.

    De 793 à 1066 après J.-C., les Vikings, tout à la fois commerçants, pillards, navigateurs et explorateurs, ont joué un rôle capital dans une grande partie de l’Europe (correspondant à l’actuelle Scandinavie : Danemark, Suède, Norvège et certaines régions de Finlande).

    Cette exposition internationale est présentée pour la première fois en France.
    Grâce à une collection d’objets exceptionnels qui traversent différents thèmes (religion, culte funéraire, artisanat, construction navale…) et des dispositifs multimédias, elle revisite le mythe du Viking.
    Découvrir un village viking, le rôle des femmes dans la société, écrire son nom en rune, construire un drakkar, se laisser happer par la magnificence des paysages, habiller un Viking ou soulever son épée… Une exposition immersive et vivante pour tous les âges !

    Source : http://www.chateaunantes.fr/fr/evenement/vikings

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    Un collier d'ambre viking découvert en Turquie

    Turquie – Un collier d’ambre viking découvert dans la ville antique de Bathonea

    « Lors de fouilles archéologiques près du lac Küçükçekmece à Istanbul, des chercheurs turcs investiguant la ville gréco-romaine de Bathonea ont mis au jour un collier d’ambre qui suscite beaucoup d’enthousiasme, chez les historiens comme chez les archéologues. La découverte apporte en effet la preuve longtemps recherchée d’une présence viking dans la Turquie du IXème siècle.

    Cachée depuis plus d’un millénaire, la sécheresse du XXIème siècle a révélé les ruines de la ville portuaire de Bathonea, disparue depuis longtemps. Cinq ans après la découverte de la digue de Bathonea, longue de 4 kilomètres, au bord du lac Küçükçekmece, le site continue d’apporter une richesse architecturale et des artefacts rares qui couvrent les mille ans de l’ère byzantine.

    Les recherches ont pratiquement permis de doubler la taille connue de Bathonea, soutenant l’idée que c’était une ville portuaire riche et entièrement équipée qui a prospéré entre le IVème et le XIème siècle, alors qu’une grande partie a été rasée par un tremblement de terre massif.

    Le site s’étend sur près de 8 kilomètres, sur les rives du lac Küçükçekmece, et certains vestiges de la cité pourraient être submergés sous les eaux du lac. Ainsi, les restes d’un phare ont par exemple été repéré en son milieu, qui pourrait avoir compté parmi les édifices de ce genre dans la Méditerranée romaine, avec le célèbre phare d’Alexandrie ou celui de Patara.

    C’est en 2015 qu’une antique figurine hittite représentant une déesse a été mise au jour sur le site. La figurine de 3,5 centimètres de hauteur, réalisée en plomb, aurait 4000 ans. Mais les archéologues considèrent plus particulièrement la découverte d’un collier d’ambre remontant à l’Âge Viking comme significative.

    D’après les sources littéraires, environ 700 Vikings seraient venus de Scandinavie à Constantinople en passant par la Russie pour occuper les fonctions de mercenaires dans la garde varègue au service de l’empire byzantin, ou commercé dans la capitale byzantine durant environ 400 ans.

    Hormis l’inscription runique datée du IXème siècle sur un des parapets en marbre de Sainte Sophie, à Istanbul, il n’y avait pas jusqu’à ce jour d’autres preuves tangibles de la présence des Vikings à Istanbul. »

    Sources : http://idavoll.e-monsite.com et https://www.arkeolojisanat.com

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    Comment décorer comme un viking ?

    Article qui pourrait intéresser les coloristes de Thorgal sur Science Nordic   

    http://sciencenordic.com/how-decorate-viking

     

    Comment décorer comme un viking ?

    Pour commencer, vous aurez besoin d’une palette de couleurs viking. Heureusement, les archéologues du Danemark viennent d’en fabriquer une. Ils ont recréé certaines des couleurs utilisées par les Vikings pour décorer leurs maisons, notamment les pigments d’ocre et de charbon de bois.

    Le vert est la couleur de l’espoir, le blanc symbolise la paix ou l’innocence, et le noir lie les vivants aux morts. La couleur a toujours eu du sens pour les gens, y compris les Vikings, pour qui elle symbolisait le pouvoir et la richesse.

    Mais quelles couleurs les Vikings ont-ils utilisées ?

    Les archéologues et les chimistes ont maintenant étudié l’utilisation de la couleur à l’âge des Vikings en se basant sur les analyses chimiques des pigments à partir d’un certain nombre d’objets et en examinant les informations existantes sur le sujet.

    Ces couleurs sont maintenant disponibles pour tous sous la forme d’une palette de couleurs vikings.

    1. Plomb blanc

    Le blanc de plomb était produit et commercialisé à travers l’Europe et n’était probablement pas très cher.

    2. Jaune

    Il existe de nombreuses variantes de cette couleur jaune intense, également appelée orpiment, en fonction de la pureté du minéral. Le minéral jaune est présent en Allemagne, en Autriche, en Turquie et en Géorgie. Il était disponible sur les marchés européens et importé au cours de l’ère viking, il n’était donc probablement pas bon marché.

    3. Ocre

    La couleur terre a été produite au Danemark et à l’étranger. L’ocre se trouve dans de nombreuses variantes de jaune, selon l’endroit où il a été fabriqué. L’ocre était probablement l’un des pigments les moins chers et les plus faciles à produire.

    4. Rouge-orange

    La couleur rouge orangé, le plomb rouge, contient un pigment de blanc de plomb. Il a probablement été produit et commercialisé en Europe. Il était largement utilisé au Moyen Âge et probablement pas très cher.

    5. Rouge vif

    Le cinabre a une couleur rouge vif et provient d’un minéral cristallisé. Ce minéral est présent dans de nombreux endroits d’Europe centrale et méridionale, notamment en Espagne, et aurait pu être vendu à partir de là. C’était probablement cher.

    6. Oxyde de fer rouge

    L’oxyde de fer se trouve dans de nombreuses variétés allant du rouge jaunâtre au rouge bleuâtre et tire sa couleur de l’argile du sol. L’oxyde de fer est présent dans de nombreux endroits en Europe et était probablement peu coûteux à acheter.

    7. Marron

    Cette couleur est un pigment brun de sol utilisé brut ou brûlé pour obtenir une nuance différente. La couleur terreuse vient principalement d’Europe centrale et méridionale et était probablement peu coûteuse.

    8. Vert de cuivre

    La couleur verte provient de la malachite, un minéral de cuivre. Lorsque les archéologues l’ont découvert, il a été peint sur une base brune, ce qui lui a donné la couleur présentée ici. Il a probablement été fabriqué en Europe et importé au Danemark, ce qui aurait pu être relativement coûteux.

    9. Bleu

    La couleur bleue, la vivianite, est un fer minéral qui peut apparaître comme une couleur bleuâtre. Le minéral de vivianite est répandu dans toute l’Europe, mais les archéologues ne savent pas si c’était un pigment coûteux à acheter.

    10. Vivianite + Plomb Blanc

    Une combinaison de vivianite et de blanc a produit une couleur bleu-gris. Les archéologues ne savent pas quelle nuance a été utilisée et cela aurait pu être différent de cet exemple.

    11 & 12. Charbon de bois noir + Plomb blanc

    Couleur composée de charbon de bois broyé produisant une couleur noir foncé (numéro 11)

    Elle était souvent mélangée avec du plomb blanc et existait donc dans de nombreuses nuances (numéro 12).

    Le noir du charbon de bois était particulièrement facile à produire et était donc le pigment le moins cher de tous.

     

    L’âge viking était probablement beaucoup plus coloré qu’on ne le pense, a déclaré la conservatrice du Musée national du Danemark.

    « Lorsque nous avons précédemment mis au jour des découvertes datant de l’ère viking, nous n’étions pas autant intéressés par les couleurs. En partie parce que nous n’avions pas les techniques nécessaires pour étudier les pigments, mais aussi parce que nous avons supposé que les couleurs apparaissaient plus ou moins telles qu’elles ont été trouvées ».

    Les archéologues ont à présent utilisé les techniques modernes disponibles pour créer la palette de couleurs utilisée dans la reconstruction du plus grand bâtiment viking découvert au Danemark.

    Ce bâtiment qu’on appelle la salle royale a été reconstruit au Centre de recherches et de communications historiques et archéologiques du Danemark, avec le même type de peinture que les Vikings. Il n’est pas certain que les chercheurs aient trouvé les couleurs exactes, mais les analyses sont celles qui nous rapprochent le mieux pour recréer des couleurs vikings avec la technologie actuelle.

    « Lors des rares occasions où nous avons excavé un morceau de bois peint, la couleur ne ressemblait pas nécessairement à l’original. Ici, les chimistes et les restaurateurs analysent les pigments et nous aident à approfondir nos interprétations », explique l’archéologue Henriette Lyngstrøm.

    Même si les preuves de la couleur utilisée par les Vikings sont rares, les archéologues sont à peu près sûrs d’avoir identifié des points essentiels :

    • Ils savent que les Vikings ont utilisé des couleurs vives pour être vus.
    • Ils savent également que les Vikings utilisaient des pigments de couleur provenant de nombreuses sources, telles que l’ocre et le charbon de bois, qu’ils mélangeaient avec un liant pour que la couleur adhère au matériau.
    • Les liants courants étaient les produits laitiers, les œufs ou l’huile de lin.

    La salle royale de Sagnlandet Lejre au Danemark a été peinte à la peinture à l’huile de lin, car il s’agit du liant le plus durable utilisé par les Vikings. De plus, la salle n’était pas entièrement recouverte de peinture, car il est peu probable que les Vikings aient utilisé de la peinture coûteuse sur l’ensemble du bâtiment.

    Il n’était pas anodin pour les Vikings de colorer leurs maisons. Par exemple, certaines couleurs étaient plus rares que d’autres et coûteuses, car importées sur de longues distances, explique l’archéologue Lars Holten.

    Nous savons que le symbolisme de la couleur est extrêmement important dans toutes les cultures. Le rouge, le blanc et le noir sont parmi les plus courants et ont un symbolisme similaire dans de nombreuses cultures.

    L’une des couleurs les plus chères est le cinabre rouge, et il a probablement été utilisé par les chefs ou les princes comme symbole de statut pour démontrer le pouvoir sur leur environnement. Le rouge symbolise la force ou le danger, probablement parce que le sang peut être associé à la mort ou à la blessure.

    Des études anthropologiques montrent que le blanc est souvent associé à la vie, lié au lait ou au sperme, par opposition au noir, associé à la mort, explique Holten.

    Source : Science Nordic

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    Waterloo Vikings Days 4 & 5 mai 2019 (B)

    Curieux mélange des genres à Waterloo, lieu de défaite de Napoléon en 1815 : Les Waterloo Vikings Days !   

    Voici le programme détaillé du week-end des 4 & 5 mai :

    « La Ferme de Mont-Saint-Jean vous ouvre les portes de son mystérieux royaume peuplé de créatures étranges aux rites « VIKING » : marché Viking des métiers anciens (plus de 100 artisans) où ferronniers, potiers, souffleurs de verre, danseurs, chanteurs, jongleurs, acrobates animeront le site historique de la ferme de Mont-Saint-Jean … 

    12 clans vikings réunis : Immergez-vous dans un authentique village viking de plus de 100 reconstituants qui vous feront vivre la vie des villages vikings.

    Venez découvrir et/ou participer aux combats et aux joutes Vikings venus de cette époque où chaque village envoyait les braves de leurs contrées s’affronter …

    MARIAGE VIKING : Venez vous marier dans la plus pure tradition Viking et inviter vos amis pour l’occasion.

    Assistez au travail des animaux domestiques ; aux spectacles des rapaces, les poneys, …

    Un marché nocturne le samedi soir avec spectacles de feux et concerts en l’honneur du Roi Ragnard et ses chefs de clan (animations et concerts).

    Ne manquez pas les nombreux concerts et spectacles durant 2 jours féériques … Entrez dans la Légende du monde des Vikings ! 

    • MARCHÉ VIKING des métiers anciens – 11h à 20h.
      • Plus de 100 artisans (vendeurs de cuirs, de potions, travail du métal, tissage, …).
    • Le VILLAGE VIKING – 11h à 18h
      • Plus de 100 reconstituants vous feront découvrir les secrets de ce peuple ; leurs cuisines, la confection des armes, la préparation des combats, les loisirs, …
    • Les spectacles des RAPACES, les balades en PONEYS, …
      • Spectacles des Rapaces dans la cour de la ferme – 12h / 15h30 / 17h.
      • Balades en Poney VIKING pour les enfants – 11h à 18h.
    • Les DÉFILÉS VIKING – 15h00 et 17h30.
      • Près de 100 guerriers VIKING Défilent à travers le site de Mont-Saint-Jean.
    • Les COMBATS VIKING (démonstration des différents combats d’époque) – 13h  / 16h.  
      • Espace de combats entre le village Viking et le marché des artisans.
    • Les JOUTES VIKINGS (Tirs à l’arc, à la hache, du javelot, …) – 11h30 à 18h.
      • Différentes épreuves au sein du village viking (le publique peut se confronter à nos guerriers vikings).
    • Des MUSICIENSJONGLEURS, CRACHEURS DE FEUCRÉATURES MYTHIQUES déambuleront – 11h à 18h (jusqu’à 22h le samedi).
      • Groupes de musique, Monstres sacrés, jongleurs, cracheurs de feu, …
    • Le MARIAGE VIKING – mariage, banquet et concert Viking – samedi à 14h et 19h et dimanche à 14h.
      • MARIAGE selon les rites VIKING (sous réservation).
        • Célébration par groupe de 10 couples.
        • Suivi d’un banquet et CONCERT.

    Renseignements : http://waterloovikingdays.be

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    Les forteresses circulaires du roi Harald à la Dent bleue

    A l’heure où Harald à la Dent bleue apparait dans la Jeunesse de Thorgal, cet article concernant ses forteresses circulaires nous en dit un peu plus sur l’ambition du premier roi chrétien du Danemark. Je vous recommande vivement le site Idavoll dont est extrait l’article. C’est le meilleur site francophone consacré aux Vikings, animé par une passionnée comme Stéph avec Thorgal.com 

    Danemark – Les forteresses circulaires ou la propagande du roi chrétien Harald à la Dent bleue

    Harald Iᵉʳ de Danemark était avide de pouvoir. « Il voulait montrer qu’il était partout présent dans le pays. » Voilà ce qui ressort clairement des vestiges archéologiques que sont les forteresses circulaires, selon une nouvelle théorie.

    Durant son règne d’environ 30 ans, le roi viking surnommé Harald à la Dent bleue a enchaîné les projets de construction, notamment une palissade géante à Jelling, un pont de 760 mètres de long – le plus long de Scandinavie à l’époque – et une extension considérable au Danevirke, le rempart défensif situé à la frontière du sud.

    Mais les plus remarquables ouvrages de ce roi bâtisseur restent probablement les forteresses circulaires. Au nombre au moins de 5, elles font la taille d’un stade sportif de nos jours, et sont réparties à travers tout le pays. Borgring près de Køge, Trelleborg près de Slagelse, Aggersborg (la plus grande avec 240m de diamètre) près d’Aggersund, Fyrkat près de Hobro et Nonnebakken à Odense, formeraient le sceau du pouvoir royal sur le pays.

    Une stratégie de construction sur fond de propagande

    Depuis 4 ans, Jens Ulriksen, chercheur au musée du sud-est du Danemark (Museum Sydøstdanmark), dirige les fouilles de la forteresse viking Borgring [cf vidéo en fin d’article]. La forteresse a été découverte près de Køge en 2014 et est aujourd’hui connue comme l’une des célèbres places fortes d’Harald à la Dent bleue, construite à la fin des années 900.

    Dans l’article scientifique qu’il a récemment présenté lors d’une conférence, Jens Ulriksen explique pourquoi, selon lui, la stratégie de construction du roi Harald visait des zones précises, lesquelles avaient pour objectif d’optimiser la propagande royale.

    Les forteresses ont été érigées aux carrefours de circulation de l’époque et, ce faisant, dans des endroits où elles pourraient être vues par le plus grand nombre possible de personnes importantes, selon Jens Ulriksen. Son point de départ consista donc à examiner tous les sites connus aujourd’hui en lien avec le célèbre roi viking, afin de déterminer ce qui les caractérise: « Ce qui est frappant, c’est qu’ils sont tous reliés à d’importants corridors routiers, c’est-à-dire des routes couramment empruntées depuis des siècles. Je pense que oui, il y avait un plan clair derrière cela. « 

    Les gens importants devaient voir la forteresse

    L’idée, selon Jens Ulriksen, était probablement de montrer de manière ostentatoire le pouvoir du roi. Un roi qui fut officiellement le premier à adopter le christianisme et qui, peut-être posément, mais sans doute avec fermeté, demanda à son peuple de faire de même. 

    Ces symboles du pouvoir devaient bien sûr être placés en des endroits très fréquentés. Mais pas par n’importe qui. Des personnes importantes. 

    D’après le chercheur, il semble que les forteresses aient été installées aux carrefours de routes qui connectaient certains des plus grands centres de pouvoir de l’Âge Viking. C’est le cas, par exemple, de Borgring, situé entre Lejre, un des lieux les plus importants de l’époque au Danemark, et Strøby Toftegård, qui fut également la résidence d’un grand homme. « À 7 kilomètres de là se trouve un autre endroit, Bjæverskov, qui fut très influent, et en traçant des lignes entre ces 3 endroits, Borgring est tout simplement au milieu du triangle. Sur une artère de circulation entre ces lieux très importants.« 

    D’énormes quantités de terres ont été déplacées

    Jens Ulriksen a expliqué que les hommes importants de Lejre et de Strøby Toftegård n’avaient pas d’autres choix que de passer par Borgring, par exemple lorsqu’ils se rendaient à des fêtes religieuses. « Si vous regardez comment il fallait qu’ils se déplacent entre les deux endroits – et il ne fait fait aucun doute qu’ils ont été amenés à le faire – il est évident qu’ils passaient par Køge pour traverser la rivière, exactement là où Borgring a été édifié. »

    « Il faut se demander: ‘Pourquoi est-ce exactement là?’ Cela aurait pu se trouver dans toutes sortes d’autres endroits. » a-t-il poursuivi. Car il eut été bien plus facile, d’après les découvertes de Jens Ulriksen, d’édifier la forteresse ailleurs. Des études géophysiques ont montré qu’il a fallu déplacer environ 2 000 à 3 000 mètres cubes de terre avant même de pouvoir commencer à construire. Cela correspond à 5 à 6 fois le contenu d’une piscine de 25 mètres.

    Un pouvoir royal toujours présent

    À l’ouest de l’île de Seeland, où se trouve la forteresse de Trelleborg, à proximité de l’actuelle ville de Slagelse, il est possible d’observer la même configuration. Ici, Jens Ulriksen met en évidence deux établissements importants, à Tissø, connu pour être l’un des plus grands et des plus importants sites vikings de tout le nord de l’Europe, et à Boeslunde. « Sur la route entre les deux, il fallait traverser la rivière Tude, et le plus pratique était de passer par Pine Mølle. Or non loin de là, à 1 800 mètres du cours d’eau, Harald à la Dent bleue a bien sûr placé Trelleborg, que l’on peut clairement voir depuis le barrage du moulin.« 

    « Comme un rappel du roi à tous ceux qui voyageaient, pour dire qu’il s’agissait d’une nouvelle époque avec une nouvelle foi et un nouveau roi« , a-t-il ajouté. Jens Ulriksen estime que le site a toujours été nettement visible dans le paysage, de sorte que le pouvoir royal était toujours présent, même si le roi en personne ne s’y trouvait pas, comme un symbole de sa personne-même. 

    Toutefois, d’autres archéologues ont suggéré que les forteresses avaient plutôt été conçues pour résister aux attaques et fournir au roi une armée mobile.

    Harald Ier, le roi chrétien

    La nécessité de voyager pour manifester son pouvoir fut très certainement un véritable défi pour beaucoup de rois des temps passés. Le problème était qu’il y avait à travers le pays beaucoup d’hommes importants intéressés par le rôle de décideur et prêts à défier quiconque ayant l’audace de se proclamer roi. Aucun roi ne pouvait, et pour cause, s’imposer partout et en même temps auprès des personnages les plus influents du pays.

    En outre, Harald à la Dent bleue fut le premier à avoir voulu convertir son peuple au christianisme. Certains avaient peut-être déjà pris cette décision pour eux-mêmes, mais d’autres, les païens, ne résistèrent que davantage.

    Par ailleurs, le roi avait d’autres nombreux défis à relever plus au sud, avec le Saint-Empire romain germanique. Jens Ulriksen considère en ce sens, les forteresses circulaires comme faisant partie de l’éternelle histoire de la lutte pour le pouvoir, à la fois nationale et dans les autres pays, sous le règne d’Harald Ier.

    « Je crois qu’Harald à la Dent bleue, avec ses forteresses, a pensé qu’il était nécessaire de s’afficher comme roi chrétien, nouvellement baptisé, par rapport à l’empereur allemand, à son propre peuple et aux grands hommes locaux qui avaient du pouvoir dans leur région« , a déclaré Jens Ulriksen.

    Un message au nouveau dieu?

    La taille des forteresses circulaires varie, mais leur conception est étonnamment similaire. En particulier, leur stricte implantation géométrique est frappante: elles possèdent toutes 4 ouvertures respectivement distribuées aux 4 points cardinaux, i.e exactement à 90 degrés les unes des autres. Lorsque ces 4 portes sont reliées entre elles en passant par le centre, il est amusant de relever que les forteresses circulaires forment, vues d’en haut, une croix à l’intérieur d’une roue. 

    Bien entendu, il était impossible à l’époque de voir les forteresses du ciel. « Mais savez-vous qui le pouvait? », a interrogé Jens Ulriksen, avant de répondre: « Dieu le pouvait« . Harald a-t-il pensé avec ses sujets qu’il pouvait envoyer un message à son nouveau dieu, lui indiquant qu’il était désormais devenu un vrai chrétien? Personne ne peut le savoir.

    Cependant, cela pourrait être a minima une piste de lecture, selon le chercheur: « C’est sujet à controverse, mais je pense qu’il est frappant que nous ayons affaire à un nouveau roi chrétien, qui érige au moins 5 forteresses en forme de croix à travers le pays. Le fait qu’Harald à la Dent Bleue ait pu inaugurer le christianisme au Danemark avec ces forteresses mérite donc réflexion.« 

    Une nouvelle façon de regarder les forteresses

    Avant même sa publication, la nouvelle théorie de Jens Ulriksen éveille de l’intérêt dans les milieux de l’Archéologie. À la fin de la conférence, la plupart ont convenu que sa présentation avait été des plus intéressantes.

    Cela inclut l’archéologue Mads Runge, inspecteur en chef des musées de la ville d’Odense, qui faisait partie du public: « Les idées de Jens sont passionnantes, car il déploie un faisceau de perspectives et place les forteresses dans un contexte plus large. C’est une nouvelle façon de regarder ces sites », a déclaré Mads Runge, lui-même responsable d’un projet de recherche intitulé De l’espace central à la ville. Il traite de la concentration du pouvoir qui a eu lieu au Danemark au cours de l’Âge du Fer, à l’Âge Viking avec ses nombreux petits chefs à la tête de clans, jusqu’au début du Moyen Âge.

    Une contribution pertinente pour l’Archéologie

    Mads Runge a lui-même travaillé de manière intensive à la forteresse Nonnebakken à Odense et pense pouvoir relever certaines des tendances observées par Jens Ulriksen concernant Borgring et Trelleborg: « Nous pensons que nous avons une situation similaire autour de Nonnebakken et Odense. À la fin de l’Âge du Fer et au début de l’Âge Viking, de petits centres de pouvoir se trouvaient à la périphérie, et tout à coup Nonnebakken, vient se placer au milieu de l’ensemble et prend le relais dans la structure du pouvoir.« 

    « Cela correspond au tableau dressé par Jens: certains grands hommes ou chefs ont pu exercer leur pouvoir sur des zones assez petites, puis l’un d’entre eux s’empare du pouvoir sur une zone plus grande. Cela montre le développement de la société et une partie importante de la formation du royaume« , a-t-il poursuivi.

    Mads Runge considère la recherche de Jens Ulriksen comme une contribution extrêmement pertinente – également dans le cadre de ses propres recherches. « Il ouvre des perspectives plus larges, où nous pouvons, entre autres choses, parler plus généralement de la formation du royaume. C’est, à mon avis, dans ce sens que nous devrions aller avec l’Archéologie « , a-t-il conclu.

    Sources : IdavollVidenskab

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    Passages piétons pour les Vikings

    Lu dans le journal Le Matin : Des Vikings envahissent les passages piétons d’une ville.

    « Pour rappeler ses origines, la cité côtière d’Aarhus a remplacé le personnage de ses feux de signalisation par un guerrier scandinave.

    C’est l’une des plus anciennes villes de Scandinavie, puisqu’elle aurait été fondée par les Vikings en 770. Plus de 1200 ans plus tard, certaines de ses rues ont conservé à la fois les tracés et les noms de l’époque. Fière de ses origines, la cité côtière possède un musée viking et organise un grand festival viking chaque dernier week-end de juillet.

    Mais cela n’était visiblement pas suffisant. Comment toutefois trouver une autre manière de rappeler aux passants le passé d’Aarhus au Danemark ? La mairie a eu une idée que l’on peut qualifier de lumineuse : remplacer la figure du piéton traditionnel des feux de circulation par une représentation d’un guerrier viking, avec casque, bouclier et hache. Ainsi, en attendant de pouvoir traverser, chacun repensera aux racines vikings de la ville. »

    Comme quoi, on a beau être un guerrier viking, il faut quand même respecter le code de la route !   

    Source: Le Matin

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    Merci d’avoir fait remonter  ce sujet vraiment passionnant Tjahzi!!

    Je n’avais pas lu les post précédents et cela m’a permis de bien me régaler de ces trouvailles!

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    Parc viking d'Ornavik en Normandie

    Le parc d’Ornavik va se doter du premier centre d’interprétation viking de France. C’et à lire ICI sur Idavoll.

    Un bateau viking amarré au parc Ornavik en 2020

    Depuis 2011, Ornavik, le parc historique d’Hérouville Saint-Clair, met tout en oeuvre pour une immersion dans l’histoire de la naissance de la Normandie aux Xème et XIème siècles. En 2019, le site a battu son record de fréquentation et en 2020, il accueillera la réplique d’un bateau viking.

    Acquisition d’un bateau viking, organisation d’une grande parade médiévale commémorative, création du tout premier centre d’interprétation viking en France… Rien ne semble pouvoir freiner à présent l’élan de conquête du parc Ornavik qui, fort de son succès auprès de ses visiteurs, multiplie les initiatives.

    Près de 13 000 visiteurs pour la saison 2019

    D’avril à fin septembre 2019, Ornavik a vécu une très belle saison, établissant un nouveau record de fréquentation. « Nous avons accueilli très précisément 12758 visiteurs contre 9500 en 2018, soit une augmentation de 30%. Nous avons multiplié les initiatives, avec notamment des week-ends thématiques, et ça fonctionne très bien! «  a annoncé Pascale Crochemore, la responsable du parc historique.

    Le site attire les fans de fiction, comme les amateurs de la série télévisée Vikings, et les Normands s’intéressent de plus en plus à leur histoire, a-t-elle précisé. « Ils ont envie d’un retour aux sources et de comprendre ce qui constitue leur identité régionale. »

    L’an prochain, la directrice espère poursuivre sur cette belle lancée et s’en donne les moyens. « Nous ouvrirons désormais cinq jours par semaine, les mardis, mercredis, jeudis, vendredis et dimanches. » En outre, le site accueillera une nouvelle attraction: « Fin mai, nous aurons un gros événement avec l’arrivée d’un drakkar venu d’Alesund, en Norvège, ce qui nous permettra de développer toute la thématique navigation. »

    Un bateau viking nommé Langvin

    Depuis la création d’Ornavik en 2011, les créateurs du parc souhaitaient acquérir un bateau typique de l’Âge Viking. Ils ont attendu la bonne rencontre et l’opportunité. « Les relations amicales avec différents musées et villes de Scandinavie ont permis de nombreux échanges extrêmement positifs. Il y a quelques semaines, via la municipalité de Giske en Norvège, nous avons été contactés par une association de cette commune qui nous propose de nous céder un bateau d’occasion, réplique typique de l’époque viking », a déclaré au mois de Juin 2019 Christian Sébire, président de l’association ‘Les Vikings, an 911’ et fondateur du parc historique.

    Les propriétaires de ce bateau s’en séparent pour des raisons personnelles mais pas à n’importe quel prix. En effet, ils souhaitent choisir le futur acquéreur. « Ils sont intéressés par notre association Ornavik car ils pensent que le bateau pourrait s’intégrer dans le concept du parc, être entretenu avec soin et utilisé. »

    Le bateau de 11 mètres de long, nommé Langvin, est déjà utilisé régulièrement en Norvège pour des promenades touristiques. Financée en grande partie par des dons, Christian Sébire considère que cette acquisition répond aux attentes tant touristiques qu’historiques et que le bateau constituerait « un vecteur important de promotion de notre parc et de notre région. »

    Un centre d’interprétation viking en 2021

    Le parc Ornavik a pour projet de se doter en 2021 d’un centre d’interprétation viking, le premier en France, qui aura pour mission de présenter de manière dynamique et vivante l’épopée viking, depuis sa naissance, jusqu’à son terme.

    L’un des objectifs du futur centre est de déconstruire les mythes autour des Scandinaves et des Vikings. Une exposition permanente et interactive va retracer l’histoire des sociétés scandinaves du début du phénomène viking autour du VIIIème siècle, à sa fin, autour du XIème siècle, en passant par la fondation de la Normandie au Xème siècle. Elle sera complétée par des expositions temporaires sur les Vikings ou l’histoire de la Normandie, qui présenteront des aspects particuliers ou des objets archéologiques originaux, prêtés par des musées. »

    Source : Idavoll

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    Trop forts ces Normands ! 

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    trop fort le montage !   

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    La pierre de Rök

    C’est à nouveau depuis Idavoll, l’excellent site consacré aux Vikings, que je vous partage cette nouvelle étude de la pierre de Rök, la plus longue inscription runique connue.

    Suède – La pierre de Rök, érigée à l’Âge Viking par crainte d’une catastrophe climatique, selon une nouvelle étude

    Depuis plus de cent ans, les chercheurs tentent de déchiffrer le sens de ses inscriptions et de le relier à des actes héroïques. Mais selon une récente étude, la pierrre de Rök, l’une des pierres runiques les plus célèbres du monde, aurait été érigée par les Vikings afin de conjurer une nouvelle crise climatique après la survenue de famines et de phénomènes météorologiques désastreux en Scandinavie.

    Datée à la fin du IXème siècle, la pierre de Rök dressée près du lac Vattern, dans la province d’Östergötland, le centre-sud de la Suède, porte l’inscription runique la plus longue du monde avec plus de 700 runes parfaitement lisibles couvrant ses cinq côtés. Une approche collaborative entre quatre chercheurs de plusieurs disciplines montre à présent comment le monument peut être compris dans le contexte socioculturel et religieux du début de l’Âge Viking en Scandinavie.

    « La clé pour déchiffrer l’inscription était l’approche interdisciplinaire. Sans ces collaborations entre la Philologie, l’Archéologie, l’Histoire des religions et la Runologie, il n’aurait pas été possible de résoudre les énigmes de la pierre runique de Rök », a expliqué Per Holmberg, professeur agrégé de langues scandinaves à l’Université de Göteborg, qui a dirigé l’étude.

     

    Une grande anxiété traduite en runes

    Les linguistes ont établi que la pierrre de Rök a été érigée en mémoire d’un fils défunt, mais la signification exacte de l’ensemble du texte continuait à leur échapper, car des parties sont manquantes là où la pierre a été endommagée et différentes formes d’écriture le composent. Depuis lors, le monument restait l’objet de spéculations en tous genres, voire contradictoires.

    Mais une récente étude, publiée le 7 Janvier 2020 dans la revue scientifique annuelle Futhark: International Journal of Runic Studies, menée par des chercheurs de trois universités suédoises – Per Holmberg de Göteborg, Olof Sundqvist de Stockholm, Bo Gräslund et Henrik Williams d’Uppsala- affirme qu’il n’en est rien et présente une tout autre interprétation. « L’inscription traite d’une anxiété déclenchée par la mort d’un fils et de la peur d’une nouvelle crise climatique semblable à la catastrophe survenue après l’an 536 de notre ère » avancent les auteurs.

    De la mémoire du Grand Hiver

    La crise survenue au VIème siècle a selon toute vraisemblance été causée par une série d’éruptions volcaniques qui influèrent sur le climat de manière dramatique avec des températures moyennes plus basses et plusieurs années sans été. S’ensuivirent des récoltes ruinées, la famine, la peste et donc des extinctions de masse.

    La population de la péninsule scandinave aurait diminué d’au moins 50%, selon l’estimation de Bo Gräslund, professeur d’Archéologie à l’Université d’Uppsala. Cela se vérifie par une diminution drastique du nombre de sites, en Suède comme en Norvège, où les archéologues parviennent à trouver quelque chose d’intéressant, soit une baisse de 70% à 90% des découvertes archéologiques sur cette période.

    Les chercheurs soulignent que la mémoire de ces événements a sans doute fait l’objet d’une transmission. Elle pourrait peut même avoir influencé la mythologie nordique où il est question du Fimbulvetr, nom donné au Grand Hiver censé durer trois ans et annonciateur des Ragnarök, la fin du monde dans les croyances de l’Âge Viking.

     

    Neuf énigmes sur le soleil et Odin

    Alors que des parties du texte en runes portaient à croire qu’il était question de la description d’anciens combats héroïques, antérieurs de plus d’un siècle à la date d’édification du monument, les chercheurs suédois pensent qu’il pourrait s’agir d’un tout autre type de bataille mis en exergue : « Le conflit entre la lumière et les ténèbres, la chaleur et le froid, la vie et la mort ».

    Au regard de la précédente catastrophe climatique, Bo Gräslund, souligne plusieurs raisons pour lesquelles les gens – dont l’auteur du texte de la pierre de Rök, Varinn – pouvaient craindre que cela se reproduise: « Avant que la pierre runique de Rök ne soit érigée, un certain nombre d’événements se sont produits qui ont dû sembler extrêmement inquiétants: une puissante tempête solaire a embrasé le ciel de spectaculaires teintes rouges, les récoltes ont souffert d’un été extrêmement froid, et plus tard une éclipse solaire s’est produite juste après le lever du soleil. Un seul de ces événements aurait suffi à faire craindre un autre ‘Fimbulvetr’. »

    La longue inscription runique se composerait, selon les chercheurs, de neuf énigmes. La réponse à cinq de ces énigmes est « le soleil ». L’une d’entre elles par exemple est une énigme demandant qui était mort mais qui vit à nouveau désormais. Les quatre autres énigmes concernent Odin et ses guerriers. « La puissante élite viking se considérait comme garante de bonnes récoltes. Elle présidait au culte permettant de maintenir le fragile équilibre entre la lumière et l’obscurité. Et enfin, lors des Ragnarökr, elle devait prendre les armes aux côtés d’Odin afin de remporter la bataille finale pour la lumière », explique Olof Sundqvist, professeur d’Histoire des religions à l’université de Stockholm.

    Cette nouvelle lecture de la pierre de Rök a permis d’établir des parallèles évidents entre plusieurs passages de l’inscription runique et d’autres textes en vieux norrois que personne n’a notés auparavant. « Pour moi, c’était presque comme découvrir une nouvelle source littéraire de l’Âge Viking. La réponse de la Suède à l’Edda poétique islandais ! », a confié Henrik Williams, professeur de langues scandinaves spécialisé en Runologie à l’Université d’Uppsala.

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    Un Viking découvre l'Amérique

    Sur sa célèbre chaîne Youtube NOTA BENE, Benjamin Brillaud partage avec humour des tranches d’histoire. Il a aussi publié avec Mathieu Mariolle une version BD de Nota Bene. On le retrouve dans une nouvelle émission consacrée à Leif Erikson, premier Viking à explorer l’Amérique.

    Un Viking aurait-il découvert l’Amérique avant Christophe Colomb ? 500 ans avant le célèbre explorateur, Leif, fils d’Erik le Rouge, part d’Islande pour explorer de nouvelles terres. Un voyage incroyable pour celui que l’on surnomme “Leif la Chance”, qui le mènera à la rencontre de paysages et de populations que les européens n’avaient jamais vu avant lui…

     

    Auparavant, une autre émission de Nota Bene abordait l’arrivée des Vikings au Canada avec Erik le Rouge, le père de Leif Erikson.

    Des premières expéditions vikings à l’exploration du territoire par Jacques Cartier et au début de colonisation par Samuel de Champlain, découvrez l’histoire incroyable de la création du Canada (côté français).

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    Pleins d’articles très intéressants cette partie du forum, super!

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    J’adore, c’est passionnant!  Merci pour ces trouvailles!

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    L'énigme de la tombe viking

    Présentée ce soir sur France 5, l’émission « L’énigme de la tombe viking » sera encore diffusée dimanche à 14h40 (durée 50 min). Elle reste également accessible durant 1 mois grâce au Replay de France-TV :

    https://www.france.tv/france-5/science-grand-format/1198397-l-enigme-de-la-tombe-viking.html

    Entre le VIIIe et le XIe siècle, les Vikings ont régné sur la Scandinavie et terrorisé l’Europe du Nord. Ces constructeurs de navires hors pair sillonnaient les mers et les océans, toujours en quête de nouveaux trésors. Leur vaste empire commercial s’étendait de la Turquie aux côtes du Canada. Ces guerriers païens avides de conquêtes exploraient, exploitaient et pillaient tout sur leur passage.

    Pourtant, il y a 1000 ans environ, le mode de vie de ces guerriers présumés invincibles a évolué. Les habitants du Danemark ont embrassé des croyances plus pacifiques et se sont concentrés sur l’agriculture et le commerce. L’arrivée du christianisme aurait ainsi anéanti la culture viking. De récentes découvertes archéologiques, notamment celle d’une tombe, font la lumière sur ce tournant de l’histoire scandinave.

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    Chevaux islandais

    Voici un article du magazine GEO dédié à la passion de Yoannson pour les chevaux islandais.   

    Il y a 1000 ans, les Vikings puissants étaient inhumés avec des étalons en Islande

    Les archéologues ont étudié les ossements de chevaux retrouvés dans des dizaines de tombes vikings en Islande. Ils ont conclu que les animaux étaient essentiellement mâles et semblaient constituer un véritable symbole de pouvoir.

    Près de 1.000 ans après avoir connu leur âge d’or, les Vikings continuent de fasciner à travers le monde. Mais ce peuple conserve encore une grande part de mystère. Comment ces guerriers et explorateurs vivaient-ils réellement ? Quelles étaient leurs coutumes ? En menant une nouvelle étude, des archéologues ont réussi à lever une fascinante partie du voile.

    Au cours des dernières décennies, plus de 350 tombes vikings ont été mises au jour en Islande. Les analyses ont montré qu’elles remontaient de la fin du IXe au début du XIe siècle, et abritaient pour la plupart des hommes d’âge moyen. Quelque 150 de ces tombes ont toutefois montré une particularité : le défunt n’y était pas seul, il reposait aux côtés d’ossements de chevaux.

    Au total, plus de 175 équidés ont été dénombrés. Tous ont semblé être mort à l’âge adulte et en bonne santé. Ces observations suggèrent que les animaux n’ont pas connu une mort naturelle mais ont été tués dans le but d’être inhumé aux côtés des défunts. Pourquoi ? C’est la question qui intrigue depuis longtemps les archéologues.

     

    Des chevaux essentiellement mâles

    De précédentes observations ont révélé que les chevaux jouaient un rôle particulièrement important pour les Vikings et représentaient sans doute un symbole de pouvoir. Mais une équipe internationale de spécialistes notamment de Norvège a décidé de chercher plus loin en s’intéressant aux chevaux découverts dans les tombes.

    Plus précisément, les archéologues se sont penchés sur le sexe des équidés. Une tâche loin d’être aisée lorsque l’on a affaire à des ossements vieux d’un millier d’années. Ne pouvant se fier qu’à leur anatomie, ils ont fait appel à l’ADN présent dans les fragments et déterminé que 18 des 19 spécimens étudiés étaient des mâles, des étalons ou des mâles castrés.

    « En plus des 19 chevaux enterrés, nous avons examiné les restes de trois chevaux découverts en dehors de tombes. Toutes étaient des femelles », a expliqué Sanne Boessenkool, archéologue à l’Université d’Oslo en Norvège et co-auteur de l’étude publiée dans la revue Journal of Archeological Science. Plus important, ces derniers spécimens ont semblé n’avoir fait partie d’aucun rituel et avoir plutôt été mangés.

    Des rituels bien déterminés

    Ces différences laissent à penser que les chevaux mâles et femelles n’avaient pas le même statut. « Le sex-ratio et la distribution de l’âge des chevaux tués suggèrent qu’il y avait une structure bien déterminée derrière les rituels, dans laquelle le cheval choisi servait de représentant symbolique », a confirmé pour LiveScience, Albína Hulda Pálsdottir, zooarchéologue également co-auteur de l’étude.

    « Le choix consciencieux des mâles était peut-être lié aux caractéristiques des étalons : la virilité et l’agressivité pouvaient représenter un facteur symbolique fort », a-t-elle poursuivi. Au vu des tombes retrouvées, le privilège ne semblait en tout cas être réservé qu’à une partie de la population, probablement l’élite jugée la plus puissante et influente.

    Outre symboliser le statut du défunt, les chevaux visaient peut-être également à le suivre dans l’au-delà. « Aujourd’hui, nous pensons à la mort et à l’enterrement comme une fin. Il peut donc sembler inutile de sacrifier un grand étalon simplement pour l’enterrer », a relevé Sanne Boessenkool. « Mais si à l’époque, les gens croyaient à la vie après la mort, ils pouvaient penser que le cheval avait une fonction ».

     

    Des tombes trop peu nombreuses

    Si la présence des chevaux dans les tombes s’éclaire un peu, de nombreuses questions demeurent sur l’origine des animaux et leur apparence mais surtout sur les sépultures découvertes en Islande. C’est dans les années 870 que les Scandinaves ont commencé à coloniser l’île jusqu’ici inhabitée. A peine soixante ans plus tard, les écrits suggèrent que la population y atteignait déjà les 9.000 âmes.

    Or, à peine 350 tombes remontant à l’âge Viking ont été découvertes et la plupart d’entre elles, bien que difficilement interprétables, ont semblé abriter des hommes d’âge moyen. Où le reste de la population est-il passé ? « Il devrait y avoir des milliers de tombes similaires », a affirmé Albína Hulda Pálsdottir alors qu’on a trouvé « quasiment aucun enfant et très peu de femmes ».

    En Scandinavie, d’où les Vikings étaient originaires, il était courant de brûler les morts mais les archéologues n’ont trouvé aucune trace de crémation en Islande. « Peut-être que les autres habitants finissaient dans les marais, les lacs ou dans l’océan », a avancé la spécialiste. Reste maintenant à en trouver des preuves.

    Source texte : GEO  & source photos : Gígja Einarsdottir

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    Les guerrières vikings sur Arte

    Dans un article précédent, nous évoquions la découverte du sexe d’un guerrier viking retrouvé dans sa tombe au XIXe siècle. Nous apprenions de nos jours qu’il s’agit d’une femme ! Cela remet en cause pas mal d’a priori sur les fonctions féminines dans la société viking. Voilà une émission d’Arte qui nous ouvre à cette nouvelle vision : https://www.arte.tv/fr/videos/092115-000-A/les-guerrieres-vikings/

    Ce documentaire-fiction de 50 minutes part sur les traces d’une jeune Viking qui, pour venger la mort de son père, s’est muée en une redoutable guerrière.
     

    Si la question de la présence de femmes vikings au combat a longtemps suscité la controverse, une découverte a récemment levé le voile sur un secret ignoré pendant plus de mille ans. Des archéologues avaient exhumé en 1889, à Birka, une sépulture présentant une panoplie d’armes digne d’un guerrier professionnel. Une analyse ADN menée par des archéologues et des généticiens suédois a permis de révéler que le guerrier supposé était en réalité une femme. Cette découverte a inspiré à Sebastian Peiter et David Bartlett ce documentaire-fiction, retraçant les aventures imaginaires, mais documentées, d’une combattante viking.

    Périlleuse quête
    Ponctué d’entretiens avec de nombreux spécialistes, le film narre les tribulations de la courageuse Signe, témoin du meurtre de son père commis par un brigand slave. Conformément à la tradition, la jeune fille doit laver l’honneur de sa famille lors d’un duel. Afin de retrouver l’assassin, elle quitte Birka avec, à ses côtés, la jeune esclave Malusha, et se lance dans une longue et périlleuse quête le long des côtes de la Finlande. Ce périple la mènera jusqu’à l’actuelle Russie. Signe fera ensuite un retour triomphal en Suède, auréolée de son statut de guerrière et de commerçante prospère.
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    Arte

    Cet excellent docu-fiction que je viens de regarder repasse demain soir sur Arte, mais il est aussi disponible en ligne pendant 3 mois. 

    Le rôle des femmes vikings y est enfin reconnu, comme chez cette guerrière dont on a retrouvé la tombe à Birka en Suède.

    C’est à voir en suivant ce lien :

    https://www.arte.tv/fr/videos/092115-000-A/les-guerrieres-vikings/

     

    Un autre documentaire sera présenté demain sur Arte : « Prisonnier des Vikings ». Il n’est malheureusement pas visible sur le site internet. A voir ce samedi à 20h50 sur Arte !

    « L’histoire d’un jeune Irlandais capturé au IXe siècle par les Vikings met en lumière le rôle central du commerce esclavagiste qui garantit leur puissance. »

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    Thorgal-BDthorgal-bdWebmestre
    Course contre la montre pour percer les secrets d'un bateau-tombe viking

    Découvert dans le sud-est de la Norvège, dans une ancienne nécropole près de Halden, le bateau-tombe viking – premier retrouvé depuis 1904 – a encore bien des secrets à révéler.

    Les archéologues tentant de percer les secrets du bateau-tombe viking enfoui près d'Halden (Norvège), le 9 novembre 2020. (MARGRETHE K. H. HAVGAR / AFP)

    Centimètre par centimètre, ils grattent le sol en quête de précieux reliquats millénaires. Tiraillés entre la minutie de règle et l’urgence dictée par l’avancée de la moisissure, des archéologues norvégiens se hâtent dans leur lente approche pour exhumer un rarissime bateau-tombe viking et faire parler ses entrailles. Qui est enterré ici ? Selon quel rituel ? Que dit-il de la société qui vivait ici ? Désormais réduit à d’infimes fragments indissociables à l’oeil profane de la tourbe qui le recouvre, le bateau d’une vingtaine de mètres soulève bien des questions.

    « Peu d’archéologues ont une telle opportunité »

    Avant qu’il ne disparaisse totalement sous l’assaut de microscopiques champignons, les archéologues tentent de lui faire livrer ses secrets. Une tache exaltante pour eux qui n’avaient pas eu de bateau viking à se mettre sous la dent depuis plus d’un siècle. La dernière fois, c’était en 1904 quand le bateau d’Oseberg avait été sorti de terre, pas très loin, de l’autre côté du fjord.

    « On a très peu de bateaux-tombes« , explique la responsable des opérations d’excavation, Camilla Cecilie Wenn, du musée d’Histoire culturelle de l’université d’Oslo. « Je suis incroyablement chanceuse, peu d’archéologues ont une telle opportunité au cours de leur carrière« .

    Sous une gigantesque tente grise et blanche plantée en plein champ dans une ancienne nécropole proche de Halden, ville du sud-est de la Norvège, ils sont une dizaine en veste fluo, allongés ou agenouillés, à ausculter la terre.

    Enfouis dans le sol, les contours du bateau ont été détectés en 2018 par les mesures d’un radar géologique d’experts, mis sur la piste par la présence d’un tumulus tout près. Les premiers prélèvements ayant établi un stade de décomposition avancée, des fouilles ont été entreprises sans attendre.

    Chambre funéraire d’un notable viking

    A ce jour, seule une partie de la quille a été récupérée dans un état convenable. Son analyse a permis de dater aux alentours des années 800 la période à laquelle le bateau a été hissé à terre, placé dans une fosse et enseveli sous un monticule pour faire office de dernière demeure.

    A qui ? « Si on vous enterre avec un bateau, c’est clair que vous étiez un VIP de votre vivant« , souligne Mme Wenn. Un roi ? Une reine ? Un jarl (noble) ? La réponse se trouve peut-être dans d’hypothétiques ossements ou des objets – armes, bijoux, récipients, outils… – qu’il était usuel d’emporter dans la tombe à l’âge des Vikings, du milieu du VIIIe à celui du XIe siècles.

    Le site a toutefois été perturbé à plusieurs reprises, accélérant la dégradation du bateau et amenuisant les chances de retrouver ses reliques. A la fin du XIXe siècle, le tumulus a été rasé pour libérer de la surface agricole, anéantissant au passage la partie supérieure de l’embarcation et endommageant ce que l’on croit avoir été une chambre funéraire.

    Fort possible également que la tombe du puissant défunt ait reçu la visite d’autres dignitaires vikings, quasi contemporains, qui en profanant les lieux auraient cherché à s’enrichir mais aussi, symboliquement, à asseoir leur propre pouvoir et légitimité…

    Un butin pour l’heure plutôt maigre

    Pour l’heure, le butin des archéologues est plutôt maigre : d’innombrables rivets métalliques, souvent rongés par la corrosion, qui permettaient de fixer les bordages, et quelques ossements.

    « Ces os sont trop gros pour être humains« , décrypte Karine Fure Andreassen, penchée au-dessus d’une grande forme osseuse orangée. « Ce n’est donc pas un chef viking que l’on voit, malheureusement, mais sans doute un cheval ou un bovin« . « C’est un signe de puissance. On était tellement riche qu’on pouvait en sacrifier dans la tombe« , poursuit l’assistante de terrain.

    A côté de la tente, Jan Berge, tel un orpailleur, passe au tamis un tas de terre qu’il arrose au jet d’eau avec l’espoir, de plus en plus mince, de tomber sur une pépite historique. « Trouver une perle rare? Je n’y crois pas trop« , confie cet archéologue de l’administration régionale. « Le plus précieux a sans doute déjà été pris. Et tout ce qui était en fer ou organique a été rongé par le temps ou a même complètement disparu« .

    Pas de quoi décourager ce barbu aux faux airs vikings. « Je ne suis pas engagé dans une chasse au trésor« , balaie-t-il. « Ce qui m’intéresse, c’est de déterminer ce qui s’est produit ici, comment les funérailles se sont déroulées, comment interpréter les agissements de l’époque« .

    Source France Info

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    Ragnar, un Viking à Paris

    Ce soir sur France 3 dans Secrets d’Histoire (et pendant 1 mois en Replay), reportage sur le Viking dont le prénom a failli être celui de Thorgal : Ragnar Lodbrok !   

    Du IXe au XIe siècle, une vague de violence inouïe s’abat sur l’Europe tout entière. Les Vikings pillent et dévastent les monastères et les villages des royaumes qu’ils traversent. En quelques minutes, un havre de paix se transforme en une scène d’apocalypse. Comme ce jour où ils décident d’envahir Paris. Qui sont ces guerriers venus de Scandinavie ? Si leur réputation de barbares sanguinaires les précède, leur culture est nettement moins connue et bien plus raffinée que ce que l’on a longtemps pensé. Stéphane Bern se rend en Norvège, sur les rivages du Naeroyfjord, considéré comme l’un des plus beaux fjords au monde et classé au patrimoine mondial de l’Unesco. C’est ici, dans les pays scandinaves, que tout commence pour les Vikings, avec le plus célèbre de leurs chefs : Ragnar Lodbrok.

    https://www.france.tv/france-3/secrets-d-histoire/secrets-d-histoire-saison-16/4228084-ragnar-le-viking-qui-a-terrorise-paris.html

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    Thorgal-BDthorgal-bdWebmestre

    Merci pour l’info, je ne sais pas si j’aurai le courage de me coller devant la télé mais ça peut se tenter.

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