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Thorgal – 35 – Le feu écarlate

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Thorgal – 35 – Le feu écarlate

Ce sujet a 315 réponses, 22 participants et a été mis à jour par Thorgal-BD Thorgal-BD, il y a 3 ans et 7 mois.

40 sujets de 241 à 280 (sur un total de 316)
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    Finition du dessin

    Ah oui, les gros plans sur les regards, j’ai aussi beaucoup aimé ! 

     

    L’omniprésence du rouge ne me choque pas, c’est normal que l’album baigne dans cette couleur. Ce rouge manque parfois de relief, mais je pense que c’est dû au fait que Rosinski a été obligé de refaire les rouges écarlates en dernière minute. Son rouge devait avoir des reflets fluos, mais ça n’a rien donné à l’impression, donc il a tout repris, avec hélas un manque de structure dans la couleur.

     

     

     

     

     

     

     

     

    En-dehors du rouge, l’utilisation du jaune dans cette planche n’est pas du plus bel effet, surtout sur Lehla…

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    L’autre point qui me dérange, ce sont les traits apposés sur la peinture, qu’ils soient blancs ou noirs. Je trouve qu’ils ne valorisent pas le dessin, donnant un aspect brouillon plutôt malvenu.

    Que l’arrière-plan soit esquissé ne me gêne pas, mais l’effet était plus réussi quand c’était réalisé uniquement à la peinture.

    Le trait fin parachève mal le dessin, surtout que d’une case à l’autre, il peut être présent ou absent, comme s’il n’y avait pas une continuité de style dans la planche.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Ici, le blanc gribouillé sur le mur est assez maladroit.

    Et sur les dernières cases ci-dessous, les traits de contour irréguliers ne sont pas non plus très réussis.

    Allez, après ces planches que j’aime moins, les prochains extraits que je reprendrai sont les dessins que je préfère dans l’album. 

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    Ouahoh ! Joli, très joli analyse !   

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    Interview BFM TV

    Sur BFM TV, Grzegorz Rosinski explique pourquoi il évite de dessiner trop de détails dans ses planches :

    « Quand je dessine les foules, il n’y a aucun détail. Chacun peut s’imaginer, peut s’approcher, agrandir le dessin dans son imagination. J’adore ce genre de collaboration entre créateur et lecteur. Ce que j’ai déjà fait ne m’intéresse pas. Je pense toujours au futur. Le dessin, les planches, les tableaux m’intéressent jusqu’au moment où je peux encore les changer, les corriger. Dans chaque métier, je suis à la recherche des défauts. Admirer ce que j’ai fait ne m’intéresse pas. Normalement, je n’aime jamais ce que j’ai fait parce que je trouve toujours des défauts. Je ne suis pas malheureux du tout, parce que je sais que c’est indispensable. Personne n’est parfait. Ce manque de perfection est très humain. C’est comme un de mes amis qui tout à l’heure m’a dit: ‘Thorgal est un héros positif, mais il fait des horreurs« .

    Xavier Dorison commente une de ses cases favorites de l’album :

    « Pour moi, cette case est l’image clé de l’album. Elle pose toute la problématique de Thorgal et le renvoie à ses propres erreurs. Ce qui m’intéresse, c’est placer mon héros dans une situation dont il ne peut pas se sortir ou dans laquelle les armes habituelles ne vont pas fonctionner. Vous ne pouvez pas répondre à cette phrase-là avec un arc et des flèches ou un bon coup de poing. Tant mieux. Il faut permettre à Thorgal d’avoir de temps en temps un petit coup de bravoure – parce que les lecteurs aiment cela. Mais, moi, j’aime bien le confronter à ce qu’il ne peut pas résoudre« .

    Le regard de Thorgal de cette case plaira sûrement à Hirondl. 

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    Ah oui tout à fait, assez cinématographique comme plan. Pour revenir à l’analyse picturale et graphique et pertinente de Tjahzi, moi j’ai du mal à être aussi critique parce que je ne suis pas objective avec maître R. L’utilisation du crayonné sur la peinture (ça fait craie grasse) me rappelle Bilal, et c’était assez glauque chez Bilal. Surtout Bilal ne maîtrise pas autant le dessin que R. La différence c’est qu’avec R. On est à la limite de l’art BD, le jaune sur le visage de Lehla c’est du fauvisme, et les ambiances      de Bagdad rappelle quasiment Delacroix. Il va loin dans ses choix plastiques, et j’admire  » le métier du peintre ». J’apprécie cependant qu’il nous fasse pas du Picasso avec les visages !!! ( cf. L’affreux visage de Aaricia du royaume sous le sable) ( d’ailleurs il me tarde de retrouver Aaricia, Louve et Junior sous le pinceau de R.)

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    Pfiouu… Aaricia dessinée par Rosinski, qu’est-ce qu’elle me manque aussi ! D’ailleurs, depuis que tu as changé d’avatar, je ne vois plus que le tien ! 

    Pour en revenir aux techniques picturales de R., on est effectivement à la croisée de la bande dessinée et de la peinture, dans un art qui lui est très personnel. Un choix pas facile, parce que représenter le dynamisme propre à la BD dans une planche peinte, c’est particulièrement compliqué à mettre en oeuvre. Je m’imagine très bien R. ajouter ces petits traits de crayon sur sa peinture de la même manière qu’il le fait avec son pinceau, comme on a par exemple pu l’observer dans la vidéo de la couverture du tome 34. Je ne veux pas remettre en question ses choix artistiques, il nous fait vivre des moments intenses avec certaines de ses cases ! 

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    Je n’ai finalement toujours pas compris pourquoi Salouma croise la route de Thorgal : hasard ?

    EDIT :
    autant pour moi :

    « Bohr : elle ne t’as pas rencontré par hasard sur le bateau-sabre. Elle a un plan pour toi depuis longtemps. »

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    Des regards de Thorgal

    hirondl a écrit
    Par contre d’accord pour dire qu’on retrouve le visage de Thorgal ! Et des regards ! Chouette ça.

    Voici un florilège de regards de Thorgal dans ce nouvel album. Des regards qui en disent long…

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    Thorgal-BDthorgal-bdWebmestre
    Album luxe et libraire

    Tjahzi a écrit
    Ce rouge manque parfois de relief, mais je pense que c’est dû au fait que Rosinski a été obligé de refaire les rouges écarlates en dernière minute.

    Sur les vraies planches, le rouge m’a semblé bien meilleur.  Ça peut venir de l’impression, mais aussi du processus de numérisation.

    Tjahzi a écrit
    Que l’arrière-plan soit esquissé ne me gêne pas, mais l’effet était plus réussi quand c’était réalisé uniquement à la peinture. Le trait fin parachève mal le dessin, surtout que d’une case à l’autre, il peut être présent ou absent, comme s’il n’y avait pas une continuité de style dans la planche.

    Mmh…
    Dans l’exemple que tu proposes, les deux cases sont en fait très différentes, la première jouant le mouvement, l’action confuse, alors que la seconde est immobile, concentrée sur son sujet (et dégueu). Je pense que Rosinski réfléchit beaucoup à ce qu’il veut proposer. Il me semble aussi qu’il y a quand même assez peu de cases dans l’album qui présentent ce problème.

    Pour ma part, j’ai été emballé par le dessin. La raison principale, peut-être, est que je me suis dit qu’il s’agit là d’un des tous derniers albums de Grzegorz. J’avais ressenti la même chose pour « Kah-Aniel ». C’est un tel bonheur d’avoir un album inédit de ce dessinateur dans les mains…
    Du coup, même si j’ai trouvé moi aussi quelques dessins un peu moins jolis, ou quelques scènes un peu statiques, je reste sous le charme de l’ensemble.

    Grzegorz Rosinski explique pourquoi il évite de dessiner trop de détails dans ses planches

    Je trouve qu’il ne devrait pas particulièrement chercher à s’expliquer. J’ai lu des critiques dures sur d’autres forums BD, mais c’est tout à fait normal, tant les derniers albums sont différents des Thorgal « classiques ». Le Rosinski de 2016 ne propose pas ce que faisait celui de 1986, et les gens ne sont pas tous d’accord.
    Il a toujours expérimenté, c’est comme ça. C’est aussi ce qui fait de lui un dessinateur assez unique. La plupart des dessinateurs travaillent jusqu’à atteindre une sorte de point d’équilibre, où leur dessin se renouvelle peu car il est devenu tellement bon qu’il n’a pas tellement besoin d’évoluer. Rosinski a fait le choix de toujours évoluer, ça me semble tout aussi respectable.

    Tjahzi a écrit
    Allez, après ces planches que j’aime moins, les prochains extraits que je reprendrai sont les dessins que je préfère dans l’album.

    Deux semaines de retard ? On dirait une promesse du webmestre de Thorgal.com…

    De mon côté, je vous propose de découvrir deux éditions spéciales de « Le feu écarlate ».

    L’édition de luxe, méga-chère, 139 euros, pour les collectionneurs.
    L’édition libraires, méga-pas-chère, gratuite, pour les chanceux.

    Je ne vais pas vous donner plus de détails ici, parce que j’en parle en long et en large dans la fiche de l’album ICI, avec plein de photos et de commentaires.

    Je crois avoir déjà parlé de l’édition de luxe, mais je pense que l’autre est une petite surprise ! Je pourrai vous mettre ici la préface de l’album, si ça vous intéresse.

    Répondre | Lien | Citer

    Merci pour la présentation de l’album de luxe, la finition est effectivement luxueuse !  La présentation de la préface m’intéresse aussi…

    Thorgal-BD a écrit
    Deux semaines de retard ? On dirait une promesse du webmestre de Thorgal.com…

    Ça c’est dû à la contamination par mon webmestre préféré   Je compte toujours me poser pour parler des dessins que je préfère dans l’album, mais en attendant, j’ai déjà rassemblé avec plaisir ces regards de Thorgal…

    Répondre | Lien | Citer

    Alors hier ma petite famille est moi on a pris la barquasse pour quitter l’île et aller au village Viking.
    On est allé à la Fnac.

    Je voulais manipuler l’album à 39 euros, et il était en tête de gondole classé « meilleures ventes ». Je le trouve en effet imprimé un poil plus clair, les oranges sortent mieux et on a plus de profondeur. La couverture a un rendu mat rugueux agréable, l’album est gros et il y a quelques études du maitre à la fin. L’objet est assez léger, au sens propre, en l’attrapant je l’aurait voulu plus lourd ! Bref j’aimerais bien l’avoir mais à 39 euros mon homme m’en a sorti une bien bonne :  » Tu crois que Thorgal l’achèterait lui s’il avait déjà l’autre album ?? » ah ah ah et ben non justement je me suis dit  non

    J’en ai profité pour potasser le dernier Louve aussi, quant à « Berserkers », ben pas de « Berserkers » en rayon !

    Et au passage j’ai bien aimé Undertaker (Dorison).

    Merci Tjahzi pour cette compil de regards !

    De mon côté, je vous propose de découvrir deux éditions spéciales de « Le feu écarlate »………….

    Je ne vais pas vous donner plus de détails ici, parce que j’en parle en long et en large dans la fiche de l’album ICI, avec plein de photos et de commentaires.

    12+39+139=

    rrrhhhaaahh á défaut de ne pouvoir tous les avoir, merci pour cette belle présentation des albums.

    Répondre | Lien | Citer

    Mais cette édition libraire, ou peut-on se la procurer ?

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    Ça y est je l’ai lu. Et quel bon album. Bon techniquement moi j’ai pas eu trop de problème avec les albums de Sente concernant la série mère. Finalement a part le fait que ça trainait en longueur, je trouvais les tomes plutôt bons, meme si j’ai trouvais que le tome 34 avait trop d’explications (utiles), mais inutiles. ^^

    La ou je trouvais qu’on tirait vraiment sur la corde c’est par rapport aux Mondes de Thorgal, qui au passage dénaturaient certains personnages. Ce qui faisait que l’histoire globale, autour de Kriss, Thorgal, les mages, Kah Aniel, Magnus etc etc, était terriblement longue.

    Bref tout ça pour dire que je trouve qu’après le dernier Kriss, ce tome de Thorgal montre encore l’envie d’accélérer tout ça et de clôturer au plus vite tout ce looooong cycle. Bon peut être un peu vite car on a un saut temporel en début de tome et pas mal d’ explications sur la situation, histoire de pas perdre trop de temps. On sent qu’un tome en plus devait surement être prévu pour expliquer la présence des forces de Magnus. Du coup tout va très vite mais bon ça se comprend, il faut en finir avec tout ça.

    Je suis très content que les personnages, enfin surtout Thorgal, redeviennent les personnages qu’on connait. A savoir dans le cas de notre héro, proche de sa famille, loin de la folie des hommes et surtout éloigné de cette Salouma. Bon visiblement on apprend que c’est une magicienne, on peut donc imaginer qu’elle a un peu envouté Thorgal. Bref quoi qu’il arrive, tout redevient normal de ce coté la. Je suis aussi super content de voir Thorgal apprendre enfin que Kriss est en vie.  Vivement qu’il rentre a la maison, qu’on retrouve la « vraie » Aaricia, qu’il recadre un peu sa fille et qu’il retrouve Kriss. Allez Dorison je crois en toi (j’espère que Yann sera un peu moins présent une fois ses séries terminées). Après ça il y aura plus qu’a sauver Jolan. ^^

    Bref un très bon tome, assez violent parfois, pas parfais niveaux dessins en revanche, en particulier sur les détails ou on a carrément l’impression de voir des planches pas terminées. Bien que je sois très content du travail de Rosinski sur le visage de Thorgal. Je trouvais que sur le tome précédant c’était pas toujours ça a ce niveau. Bon après ça reste très bons dans l’ensemble, puis bon apparemment Rosinski a été malade donc bon…

     

    Voila moi je suis ravis, j’espère ne pas trop attendre avant le prochain tome, bien que j’attends aussi un nouveau tome de Kriss entre temps qui je pense devrait faire le lien entre la série Kriss et ce que se passe dans Thorgal.

     

    • Ce sujet a été modifié le il y a 7 ans et 2 mois par Abeloth.
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    philippe michel a écrit
    Dans ma famille nous avons tous été gênés par 1 l’excès de rouge. 2 les pouvoirs de Aniel qui s’éloignent de l’ambiance traditionnelle de Thorgal pour se rapprocher de Dragon Ball.

    Tu touches un point qui m’a également dérangé et dont j’avais parlé sur un autre sujet, c’est que les pouvoirs des magiciens rouges et de Aniel sont totalement différents de ceux vus dans les tomes précédents, hérités des Atlantes (disparition et création des objets, etc.) ou démontrés par les dieux (pouvoir de résurrection ou de mort, apparition en un lieu, transformation en un animal (Vigrid) ou quelqu’un d’autre (Volsung en Thorgal)).

    Et le problème est que ces pouvoirs sont démesurés (arrachage de langue, cécité, pouvoir sur le feu, etc.) et incongrus dans l’esprit de Thorgal jusqu’à présent…

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    moi

    Bonjour,

    je ne lis pour ainsi dire quasiment jamais l forum (en vérité juste pour prolonger l’expérience Thorgal à chaque fin de lecture d’album et voir ce que les gens en pensent) mais je suis soudain pris d’une envie de dire ce que je pense:

    Je ne reviendrai pas longtemps sur « Le feu écarlate », brillant dernier album. Je me suis intéressé à Thorgal lors de la sortie de « La bataille d’Asgard » et je les ais tous lu à la suite. J’ai adoré « Alinoë », le cycle Qâ, aussi « Kriss de Valnor » mais aussi et surtout la série sur Kriss de Valnor. La direction scénaristique de Sente ne ‘as pas plus choqué que ça dans le sens où elle semblait pour moi naturelle (puisque venue très rapidement dans la suite de mes lectures). Bon après j’étais encore « petit ». Maintenant j’ai une autre appréhension des choses qui ne va sans doute pas vous plaire: à vrai dire j’adore tout la période d’Yves Sente. C’est l’une de mes préférée de la série. (enfin il faut dire que j’aime souvent dans les « grandes œuvres » ce que les fans ce ces mêmes œuvres aiment le moins, allez savoir pourquoi). C’est donc avec un immense plaisir que j’ai lu le dernier album sur lequel je n’ai presque aucunes remarques à faire.

    L’essentiel de mon message arrive: la suite de la série. Alors, je vais essayer de vous expliquer au mieux le devenir que j’envisage (et que j’aimerais se voir réaliser):

    -Aniel, Thorgal, Salouma, Petrov et Lehla affrontent une tempête en plein océan (enfin lors de son survol) et se retrouvent obligé de se poser plus rapidement que prévu et là: Kriss de Valnor a fait des « siennes » (expliquées dans le tome 7 de la série qui porte son nom). Elle est donc fugitive poursuivie par les gens à qui elle aura fait du tort (je compte sur Dorison pour trouver un très bon sujet là-dessus) et la petite troupe menée par Thorgal arrive au bon moment et la sauve d’un mauvais pas! Ils sont alors obligés de faire la route ensemble, le plus discrètement possible et sans éveiller les soupçons de l’armée de Magnus: ils sont en territoire ennemi.

    -Les aventures de Louve prennent fin et cette dernière rentre au village, avec Skald et sa mère! Vous imaginez l réaction d’Aaricia qui craque, décide de stopper sa liaison avec Lugden et prend le parti de quitter le village, mettant ainsi sa fille devant un choix: rester ou partir avec elle et recommencer une nouvelle vie, loin de celle pleine de malheur qu’elle menait jusqu’à présent. (vous remarquerez que le premier tiret rempli vos souhaits dans le sens où on revient aux fondamentaux des personnages, Kriss est toujours « méchante » et la poursuite du voayage vers le Nord renvoi au cycle du même nom, les personnages sont cote à cote et remplissent le même objectif avec des motivations différentes. Le second tiret insiste d’avantage sur la volonté de « fuir les dangers imposés par les Dieux et la volonté de retrouver une vie normale »).

    -Lors de l’arrivée d’Aniel (soigné), Thorgal,Lehla,  Kriss et Petrov au village Salouma disparaît mystérieusement. Ils apprennent la fuite d’Aaricia, Kriss se delecte d ne pas être la seule à avoir « arraché » un enfant à Thorgal qui apprend u même coup l’existence de Skald et de sa mère. Thorgal veut rattraper Aaricia (et Louve) qu’il aime passionnément. Lorsqu’il y parvietn celle-ci le met face à ses erreus, une réconciliation et impossible. Cela peut alors être un très bon rebondissement dans a série, ils pourront se remettre ensemble suite à la découverte de l’erreur qu’ils ont faite de se séparer à la suite d’une événement traumatisant que pourrait subir Jolan (du type une « mort » ressuscité par Menthor à la suite d’épreuves imposées par Thorgal.  On aurait alors une réunion de tous les protagonistes, le réglement des problèmes posés par le dernier cycle, une énorme rebondissement donnant un nouveau souffle à la série et un tout nouveau cycle original!

     

    VOilà, merci de m’avoir lu, bonne soirée

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    Merci pour tes suggestions, ton pitch est sympa!

    Maintenant, pour les auteurs, y a plus qu’à!

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    Au passage, j’ai reçu ce matin un certain Thorgal 35 dans ma boîte aux lettres, envoyé par la société MDS PARC ÉCONOMIQUE LAVOISIER de 91410 DOURDAN… Aurais-je gagné un concours ? (Mais alors lequel ?)

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    Faut arrêter de participer à tous les concours qui passent Tyseria !   Mais c’est quand même fort qu’on ne t’ait pas informé de la manière dont tu l’as gagné…

    Moi (mais pas moi) a écrit
    Je ne reviendrai pas longtemps sur « Le feu écarlate », brillant dernier album. Je me suis intéressé à Thorgal lors de la sortie de « La bataille d’Asgard » et je les ais tous lu à la suite. J’ai adoré « Alinoë », le cycle Qâ, aussi « Kriss de Valnor » mais aussi et surtout la série sur Kriss de Valnor. La direction scénaristique de Sente ne m‘a pas plus choqué que ça dans le sens où elle semblait pour moi naturelle (puisque venue très rapidement dans la suite de mes lectures). Bon après j’étais encore « petit ». Maintenant j’ai une autre appréhension des choses qui ne va sans doute pas vous plaire: à vrai dire j’adore tout la période d’Yves Sente. C’est l’une de mes préférée de la série. (enfin il faut dire que j’aime souvent dans les « grandes œuvres » ce que les fans ce ces mêmes œuvres aiment le moins, allez savoir pourquoi). C’est donc avec un immense plaisir que j’ai lu le dernier album sur lequel je n’ai presque aucunes remarques à faire.

    Je comprends que tu apprécies les scénarios de Sente, c’est par eux que tu as découvert Thorgal. Tout comme pas mal d’entre-nous préfèrent la période Van Hamme durant laquelle nous avons découvert cette série. Par contre, le dernier album « Le feu écarlate » a été écrit par Dorison, un nouveau scénariste.

    La période d’Yves Sente correspond à l’arrivée de la couleur directe de Rosinski. Qu’est-ce que tu as pensé quand tu as découvert les anciennes BD dessinées de manière plus classique ?

    J’aime bien tes idées pour la suite des aventures de Thorgal. 

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    méé euh moi aussi je veux Thorgal dans ma boite aux lettres … 

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    Hirondl a écrit
    méé euh moi aussi je veux Thorgal dans ma boite aux lettres … <img src=" />

    Tout humidifié, avec les pages qui collent et une couverture cornée ?

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    Critique sur UMAC

    Voici l’extrait d’une critique de l’album parue sur le site UMAC, critique assez négative, mais qui reflète ce que j’ai pu lire dans pas mal de commentaires sur le net. Le deuxième paragraphe s’applique pour moi plus aux albums précédents de Thorgal, car « Le feu écarlate » permet de remonter la pente par rapport à ce qui y est dit. Reste que ce nouvel album n’a pas convaincu une partie du public, et que beaucoup attendent le prochain tome pour retrouver « leur » Thorgal.

     

    « Le Feu écarlate » se voit attribuer un nouveau scénariste, Xavier Dorison, qui se retrouve avec un sacré poids sur les épaules et la responsabilité de boucler une trame qui s’étend à la série dérivée Kriss de Valnor. Et le moins que je puisse dire, c’est que ça ne m’a pas paru très convaincant. Ni la reprise de l’arc narratif, ni la réalisation confuse, ni la mise en pages brouillonne ni surtout les dessins de Rosinski ne m’ont rassuré sur l’avenir de la série : où est passé l’artiste au trait précis et fluide, adepte de la couleur directe, qui cumula les prix à l’époque des albums « Les Archers » et « Le Pays Qâ » ? Des rumeurs affirment qu’il n’est pas bien portant, ce qui pourrait expliquer en partie la déception qu’engendre l’album. Car l’intrigue déjà emberlificotée (même si on comprend vite que les rares alliés de Thorgal ont un gros potentiel de traîtrise, la trame de fond avec la réincarnation de Kah-Aniel se complique avec des considérations d’ordre religieux, politique et stratégique) se noie sous un déluge de sang, multipliant les affrontements de masse, les tueries et les exactions dans une sorte de brouillard écarlate : la cité est sur le point d’être envahie et mise à sac, et Thorgal se retrouve à nouveau dans une course contre la montre, cherchant à sauver son fils avant la cérémonie de réincarnation et à quitter Bagh-Dadh avant l’hallali. Certes, l’omniprésence de la couleur du sang colle avec la Magie Rouge qui est au cœur du récit, mais ça n’aide guère à l’intelligibilité de nombreuses cases.

    D’autant qu’on commence à perdre ses repères sur le personnage même du héros, un Thorgal dont les principes vacillent, aux motivations fluctuantes. Il est souvent bon que les héros évoluent, mais est-ce au prix de l’intérêt propre de ses aventures ? Lors de ses nombreuses pérégrinations, j’avais apprécié ses moments de faiblesse passés et ses élans de grandeur, mais aussi et surtout le fait qu’il ait toujours été fidèle à ses principes moraux, au risque d’opter pour des décisions fâcheuses. Ici, on le voit céder un peu facilement à certaines tentations, changer d’avis un peu trop souvent et battre sa coulpe de façon un peu trop naïve : devant cette beauté orientale aux yeux de braise ou le corps de son fils mû par l’essence d’un sorcier, Thorgal n’est plus que l’ombre de lui-même, un homme incapable d’infléchir son destin, davantage dans la réaction que dans l’action. Bref, on perd un peu de l’essence de ce héros qu’on appréciait tant.

    • Ce sujet a été modifié le il y a 7 ans et 2 mois par Tjahzi.
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    Critique sur la RTBF

    Critique cette fois bien plus positive sur le site de la RTBF, dont voici des extraits passionnés :

    Le retour de Thorgal, avec un nouveau scénariste, Xavier Dorison : du sang neuf pour une série qui réussit -à nouveau- à surprendre, à émerveiller !

    Avec Dorison, pas question de tomber dans les travers et les routines chères à d’autres scénaristes. Pas, non plus, fort heureusement, d’absence de fidélité à l’égard du personnage repris. C’est bien de Thorgal qu’il nous fait suivre les aventures, un Thorgal qui se retrouve en combat, non seulement pour sa survie et celle de ceux qu’il aime, mais aussi contre une évidente forme d’obscurantisme, d’intégrismes religieux, pluriels dans cet album comme dans la réalité d’hier et d’aujourd’hui.

    Cependant, au-delà de cette lutte, au-delà des péripéties aventureuses qui émaillent cet album, au-delà de la violence, de la mort, de la trahison, de la haine, de la rédemption impossible, ce qui sous-tend ce  » Feu écarlate « , c’est le côté humain de Thorgal. On le découvre prisonnier, meurtri moins dans le corps que dans l’âme. On le découvre aussi et surtout en recherche d’amour… Amour paternel à donner, amour filial à recevoir…

    Parce que, finalement, c’est bien cela qui forme la vraie trame de ce livre : les relations entre un père et son fils, pris tous deux dans les remous d’une Histoire qui les dépasse et les oblige à s’opposer, à briser aussi les miroirs invisibles qui ne leur renvoient jamais que des débris de reflets d’eux-mêmes.

    Rosinski est un des dessinateurs essentiels dans l’histoire de la bande dessinée réaliste de ces quarante dernières années, personne ne peut le nier. Un artiste complet qui, dans cet album, a joué avec la couleur.

    Le rouge, couleur du sang, de la haine, de la violence, de la guerre est présent dans chaque planche. Progressivement, cette couleur qui est celle du feu donnant son titre à l’album, finit même par occuper pratiquement tout l’espace.

    C’est vrai qu’en ouvrant le livre, on est immédiatement frappé par cette teinte puissante et omniprésente, très lumineuse, très flashy même… Frappé, étonné, déstabilisé… Mais très vite, on entre dans l’histoire qui nous est racontée également grâce à cette couleur et à ses remous continuels, à ses mouvances, à ses mouvements même, parfaitement maîtrisés par l’art de Rosinski.

    Ce qui m’a marqué aussi, à la lecture de ce  » Feu écarlate « , c’est la manière dont Rosinski s’est approprié, plus me semble-t-il que dans ses précédents albums, son héros vieillissant. Les traits sont burinés, marqués, ils sont ceux d’un homme qui a souffert et qui ne le cache pas, ils sont ceux d’un héros qui fait preuve de fragilité. En même temps, la manière dont Rosinski s’approche au plus près du regard de Thorgal, et des yeux également de ses autres personnages, cette façon de nous accrocher à des regards variés participe à la puissance du récit et, surtout, au fait que chaque lecteur se sente presque en dialogue avec Thorgal…

    Thorgal est une série mythique de la bd réaliste. Rosinski en est depuis toujours le maître d’œuvre incontestable et incontesté. Et ici, avec « Le Feu écarlate », il réussit encore à nous étonner, par la magie de sa couleur, lumineuse, essentielle, par la présence presque charnelle de son trait… Et si cet album nous étonne, m’étonne en tout cas, c’est aussi parce qu’il ne se contente pas de ronronner dans des habitudes par trop routinières. Et là, toute la grâce en revient à Dorison qui fait de Thorgal un héros de plus en plus moderne, tout en restant aussi un merveilleux personnage de tragédie !

    Il y a également des extraits d’interviews audio que je n’arrive pas à mettre sur le forum, alors cliquez ici sur le site de la RTBF pour y écouter Xavier Dorison et Grzegorz Rosinski.

    • Ce sujet a été modifié le il y a 7 ans et 2 mois par Tjahzi.
    Répondre | Lien | Citer

    tyseria a écrit

    Hirondl a écrit
    méé euh moi aussi je veux Thorgal dans ma boite aux lettres … <img src=" />

    Tout humidifié, avec les pages qui collent et une couverture cornée ?

    naan parce que mon facteur me le remettrait en main propre et lavée.

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    Ayant enfin lu ce tome, je peux me lancer dans une bonne petite critique aux petits oignons.

    Je commence par dire que… ENFIN une histoire INTÉRESSANTE… après des albums qui trainaient en longueur et rallongeaient cette histoire en mode promenons-nous dans le Moyen-Orient… ENFIN quelque chose de potable.

    Parce que bon, je suis désolée, mais les albums précédents étaient tellement lourds, longs et inintéressants… je les lisais en diagonale, tellement ils me semblaient creux. Mais là, c’est une autre paire de manches.

    Dans un post précédent, marque a écrit :

    Dorison réussit le pari de rester cohérent avec les albums précédents, en se débarrassant de toutes les scories, voire fardeaux qui encombraient l’intrigue depuis plusieurs épisodes, tout en redonnant une réelle épaisseurs aux personnages, dans une histoire pleine d’action.

    Un des détails qui me manquait dans les derniers tomes, c’était des personnages avec du relief. Dorison réussit à s’approprier toute la ribambelle pondue par Sente et à en faire quelque chose de bien !!!

    Ici, tous les personnages ont enfin leur petit moment de gloire… même Alad et même Bohr ont droit à des lignes de dialogue qui les définissent et dépeignent quelque peu leurs motivations. Je me souviens de leur nom, c’est dire…

    Et Magon, enfin, il ressemble à quelque chose. Il aime Aniel, il a des sentiments… Il existe !!!

    Salouma, on est content de comprendre enfin qui elle est et à quoi elle sert et je suis ravie de constater enfin qu’il y a des raisons derrière son comportement erratique… ENFIN DES EXPLICATIONS… après des années à se balader de tome en tome sans rien comprendre à ce qui se passait… ce qui était un comble avec toutes les pages explicatives et flashbacks qu’on devait se farcir.

    Mais il y avait d’autres personnages, trop de personnages, et il fallait faire du nettoyage. Mais même là, Dorison réussit à que ce nettoyage ait du sens et aille plus loin que celui du simple peloton d’exécution. Le Calife, sa femme et le Wazir sont exécutés dans une scène terrible, mais émotionnelle, qui nous rappelle qu’il s’agit là d’êtres humains. Et de plus, la scène permet de nous dépeindre ce qu’est devenu Aniel.

     

    Et Thorgal, bon sang, Thorgal qui revient enfin !!!

    Dans un post précédent, Elléana a écrit :

    Je trouve que Dorison a bien mieux compris la saga Thorgal que son prédécesseur Sente, qui,  à mon sens, a terriblement gâché la série.  Dorison reprend les thèmes forts que j’apprécie : un Thorgal au cœur de l’action, dépassé par les évènements extérieurs mais s’efforçant courageusement de respecter ses principes, une aventure familiale avec une relation père-fils compliquée mais pleine d’amour, un rythme rapide avec des dialogues réduits au strict nécessaire.

    J’aime le fait que Thorgal ne soit pas une marionnette sans personnalité comme dans le précédent album, mais qu’il réfléchisse, cherche des solutions, essaie de comprendre les motivations de son fils, fasse des propositions pleine de bon sens.

    Même Thorgal, que l’on avait perdu, revit enfin après une léthargie trop longue. Il revient à ses fondamentaux, la famille. Et sa relation avec Aniel, au centre de cet album, est très intéressante.

    J’ai d’ailleurs bien aimé le parallèle avec « L’île des enfants perdus ». Je trouve que c’est une excellente idée de lier ainsi les 2 cycles. Au lieu de les lier par le scénario (ce qui peut perdre les lecteurs qui ne lisent qu’un seul cycle). on les lie par leurs motifs, leur enjeux, leur symbolique. Les parents d’Aniel sont confrontés à leur façon de concevoir la paternité. Chacun des deux est face a un enfant qui éveille en eux des émotions.

    Le parallèle entre Magon et Osian me semble aussi bien particulier. Ils éprouvent de l’amour pour l’enfant qui est à leur charge. Et ils se sacrifient tout les deux pour cet enfant. Mais alors qu’Osian se sacrifie uniquement pour sauver Erwin, Magon le fait pour transformer Aniel en machine à tuer. Et ironiquement, Osian n’aura pas réussi à sauver Erwin, alors que Aniel, lui a survécu.

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    Je crois qu’on a là un album qui divise sur certains points et rassemble sur d’autres. Les premiers avis postés dans l’Althing sont très partagés, un peu comme ils le furent pour les tomes précédents.

    Pour ma part, je pense comme toi que les nombreux personnages ont trouvé une utilité, voire une âme, selon le cas. Certains d’entre eux ont carrément disparu, mais c’est bien, ils n’avaient pas tous besoin de revenir.
    A part le retour des Chaams, qui participe pour moi au melting-pot de références anciennes qui se généralise dans les albums des Mondes de Thorgal, je trouve qu’on a une conclusion propre, un album intéressant, et des bases assainies en partie.
    Et puis, voilà un album qui se relira avec plaisir, je crois, notamment pour ceux qui ont adhéré au dessin.

    Je dois dire quand même que j’attends encore mieux pour la suite ! Je viens de lire Undertaker 3, et franchement, si Xavier Dorison parvient à mettre dans Thorgal le niveau d’émotion, de suspense et de maîtrise qu’on voit dans Undertaker, ça peut être énorme.

    Le format largowinchien de la parution d’Undertaker pourrait convenir parfaitement à Thorgal, aussi. Des histoires en deux albums, un premier qui pose l’histoire et lance la quête pour se terminer sur un final haletant, et un second qui relance le suspense et conclut de façon inattendue, tragique ou victorieuse. J’aime.

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    Thorgal-BD a écrit
    A part le retour des Chaams, qui participe pour moi au melting-pot de références anciennes qui se généralise dans les albums des Mondes de Thorgal, je trouve qu’on a une conclusion propre, un album intéressant, et des bases assainies en partie.

    Certes. Parmi les quelques défauts de l’album, j’avoue que le retour des Chaams ne m’a pas plu du tout et me semble une erreur grossière.

    Mais tu as tout à fait raison pour ce qui est des « bases ». On recentre l’action sur Thorgal, sur sa famille… c’est bien nom d’un chien.

    Un doute subsiste, malgré tout, et se doit d’être traité au plus vite : Lehla ? Et Darek ?

    Et puis, voilà un album qui se relira avec plaisir, je crois, notamment pour ceux qui ont adhéré au dessin.

    Moi j’ai beaucoup aimé mais j’imagine que je suis une privilégiée car l’édition Prestige rend très bien le rouge.

    Très belle utilisation de cette couleur et des scènes de feu impressionnantes.

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    L’album normal est plus sombre, avec des teintes plus chaudes. Dans l’édition prestige, les teintes sont plus nuancées et les détails de la mise en couleurs plus visibles. Les couleurs sont un peu plus froides aussi, avec des rouges qui tirent sur le rose alors qu’ils sont plus dans l’orangé pour l’édition normale.

    La tonalité est donc assez différente. Mais l’édition normale s’en tire pas trop mal, franchement.

    Isis a écrit
    Un doute subsiste, malgré tout, et se doit d’être traité au plus vite : Lehla ? Et Darek ?

    Darek, c’est le bug depuis deux albums. Lehla n’a plus de frère !
    Je pense que le sujet aurait pu être évoqué dans « Kah-Aniel », mais que dans « Le feu écarlate » ça aurait été du bavardage. A garder sous le coude pour un éventuel temps mort au cours du voyage, dans le tome 36 ?
    Ou carrément, un détour, une péripétie pendant le voyage de retour ?

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    Isis a écrit
    J’ai d’ailleurs bien aimé le parallèle avec « L’île des Enfants Perdus ». Je trouve que c’est une excellente idée de lier ainsi les 2 cycles. Au lieu de les lier par le scénario (ce qui peut perdre les lecteurs qui ne lisent qu’un seul cycle). on les lie par leurs motifs, leur enjeux, leur symbolique. Les parents d’Aniel sont confrontés à leur façon de concevoir la paternité. Chacun des deux est face a un enfant qui éveille en eux des émotions. Le parallèle entre Magon et Osian me semble aussi bien particulier. Ils éprouvent de l’amour pour l’enfant qui est à leur charge. Et ils se sacrifient tout les deux pour cet enfant. Mais alors qu’Osian se sacrifie uniquement pour sauver Erwin, Magon le fait pour transformer Aniel en machine à tuer. Et ironiquement, Osian n’aura pas réussi à sauver Erwin, alors que Aniel, lui a survécu.

    Très belle comparaison entre les deux scénarios de Dorison qui ont effectivement beaucoup de points communs.

    Magon est aveuglé par sa religion, alors qu’Osian est bien plus terre-à-terre. Mais au final, c’est bien Thorgal qui sauve Aniel. C’est le retour de la légende ! 

    Thorgal-BD a écrit
    Darek, c’est le bug depuis deux albums. Lehla n’a plus de frère ! Je pense que le sujet aurait pu être évoqué dans « Kah-Aniel », mais que dans « Le feu écarlate » ça aurait été du bavardage. A garder sous le coude pour un éventuel temps mort au cours du voyage, dans le tome 36 ? Ou carrément, un détour, une péripétie pendant le voyage de retour ?

    Tout à fait d’accord avec vous. Je mise aussi sur le voyage du retour pour parler de Darek, où je l’espère, il va se passer plein de choses passionnantes. 

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    Fiche de l'album

    Hé bien, ça y est, la fiche de l’album « Le feu écarlate » est enfin en ligne, avec tous les éléments habituels pour mes petites productions.

    Vous avez donc une introduction narrative sous l’onglet « Histoire », les premières planches, une scène choisie et une phrase.

    Il y a également une présentation des différentes éditions spéciales sous l’onglet « Luxe ».

    Mais la grosse nouveauté du jour, c’est l’onglet « A propos », qui vous propose une lecture de l’album, avec dans l’ordre une présentation du nouveau scénariste, une réflexion sur le dessin de Rosinski, un retour sur la guerre et la violence dans l’album, et quelques réflexions autour de Thorgal et Aniel, leurs rapports, ce qui les oppose et les rapproche.

    Ça faisait longtemps que je n’avais pas écrit de fiche d’album, j’espère que ça vous plaira. C’est à lire en suivant ce lien.

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    Thorgal-BD a écrit 
    Ou carrément, un détour, une péripétie pendant le voyage de retour ?

    Non !! Qu’ils rentrent ! Mais qu’ils rentrent (tous) ! Et au plus vite !

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    Thorgal-BD a écrit
    Mais la grosse nouveauté du jour, c’est l’onglet « A propos », qui vous propose une lecture de l’album, avec dans l’ordre une présentation du nouveau scénariste, une réflexion sur le dessin de Rosinski, un retour sur la guerre et la violence dans l’album, et quelques réflexions autour de Thorgal et Aniel, leurs rapports, ce qui les oppose et les rapproche. Ça faisait longtemps que je n’avais pas écrit de fiche d’album, j’espère que ça vous plaira.

    Waouh ! Superbe analyse, une des plus complètes que tu aies réalisées, non ? On sent une spontanéité dans l’écriture, mais à chaque fois, c’est un fameux travail de re-création littéraire.

    Alors je pense déjà à la prochaine fiche de lecture que tu réaliseras. Elle sera consacrée à un album des Mondes, ou alors à un Thorgal des débuts ? 

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    Merci !

    Il commence à y avoir pas mal de fiches complètes maintenant, mais il est clair que ma motivation est en retrait…

    Chez les Mondes de Thorgal, j’ai deux fiches en retard, le dernier Louve et le dernier Jeunesse.
    Chez Thorgal, c’est la misère, j’ai 23 albums à traiter. Et donc, seulement 12 fiches à jour. J’aimerais bien partir sur l’idée de rédiger une fiche par mois, mais à chaque fois que j’ai essayé ça n’a pas fonctionné !

    J’avais même ouvert un sujet pour essayer de me motiver, il est ICI. Si quelqu’un a des idées, ou a envie de lancer une campagne de motivation, vous pouvez toujours essayer là-bas.

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    En relisant les tomes 34 et 35 je m’aperçois d’un détail qui me semble une inconsistance.

    À la fin du tome 34, Alad découvre que Salouma est agent double mais il est lui-même surpris à espionner. Résultat, il est « emmené » par la vieille complice de Salouma… on ne sait pas en quelles circonstances.

    Tome 35, Alad réapparaît au côté de Lehla et ne semble pas avoir de problème avec Salouma.

    Que s’est-il passé ?

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    Du coup on peut éventuellement imaginer qu’il a été mis à l’écart temporairement, juste pour ne pas gêner le déroulement du plan. Sur le moment, il semblait qu’il allait peut-être avoir droit à ce qui lui est arrivé dans le tome suivant…

    De façon globale, le plan de Salouma reste assez nébuleux, j’ai du mal à suivre ce qu’elle fait et veut. Il reste peut-être des choses à découvrir sur ce point, dans le prochain album ?

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    Du coup on peut éventuellement imaginer qu’il a été mis à l’écart temporairement, juste pour ne pas gêner le déroulement du plan.

    Ça a du sens. Mais ce qui me parait étrange, c’est que dans le tome 35, Alad semble être en bon terme avec Salouma et même ne pas soupçonner qu’elle soit de mèche avec les magiciens rouges (puisque il lui dit clairement ce qu’il pense d’eux… ce qui lui vaut d’être tué).

    De façon globale, le plan de Salouma reste assez nébuleux, j’ai du mal à suivre ce qu’elle fait et veut. Il reste peut-être des choses à découvrir sur ce point, dans le prochain album ?

    Je pense que Salouma elle-même n’était pas vraiment sûre de ce qu’elle allait faire. Au début, il me semble qu’elle voulait d’abord observer Thorgal, pour voir s’il pouvait lui être utile. De fait, dans le tome 34, elle dit clairement qu’elle souhaite que Thorgal leur laisse Aniel et les aide dans la protection de Bag Dhad. Il est logique de supposer qu’elle ne voulait pas tuer le père d’Aniel et préférait en faire un allié. De là toutes ses manipulations et même la séduction.

    Dans le tome 35, la situation a changé et est devenu urgente et très grave. J’imagine que Salouma a du réajuster son plan. Dans ce tome, il devient urgent que Aniel utilise tout son pouvoir. Elle veut simplement utiliser Thorgal pour réveiller la colère d’Aniel.

    La magie rouge semble d’ailleurs être très axée sur les sentiments de la rage et de la colère. Cela me rappelle Star Wars et  le côté obscur de la force.

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    En fait, après réflexion et analyse, j’aime bien l’idée que je me suis faite du personnage de Salouma (voir message précédent) . C’est une femme avec un sens du devoir à la limite de l’obsession. Elle ne vit que pour son devoir. Elle fait preuve d’une certaine bonté car tous les actes atroces qu’elle commet lui font mal. Néanmoins, elle les commet tout de même sans hésiter, sans broncher, avec une certaine froideur.

    PS: J’ai essayé d’éditer mon précédent message mais le bouton ne marche pas (j’utilise Firefox sous Linux).

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    Dans le tome 34, Alad entend juste que Salouma fait confiance aux magiciens rouges, mais qu’en même temps elle a aussi confiance en Thorgal, ce qui est assez contradictoire.

    Dans le tome 35, Salouma raconte à Thorgal qu’elle l’a recherché longtemps avec l’aide de Lehla et Alad. Elle donne donc l’impression à tous qu’elle ne fait plus confiance aux magiciens rouges. Hélas pour lui, Alad va perdre la vie en découvrant qu’elle ment. Elle manipule tout le monde avec comme seul objectif de faire revenir Kahaniel pour sauver Bagh Dad. Mais son plan échoue…

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    Tjahzi, pour le coup, ton explication me semble plausible. C’est vrai qu’elle a eu plusieurs mois pour convaincre Alad qu’elle était clean.

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    CatCat

    Je l’ai lu il y a quelques temps. Il y a des points positifs et des points négatifs. Le gros point positif, c’est le nettoyage de la multitude de personnages secondaires inutiles, même si ça engendre beaucoup de morts et de violence. Un autre c’est la diminution des intrigues politiques qui plombaient l’histoire et embrouillaient le lecteur. Cet album est aussi plus agité, plus action que tous les précédents, plus dans le ton thorgalien, même si on n’y est pas encore tout à fait. Très bien aussi d’avoir remis Thorgal dans le droit chemin par rapport à Salouma, ça n’efface pas son infidélité malvenue dans l’histoire, mais bon fallait bien faire avec. Ils quittent Bagdad (je l’écris à l’actuelle, je suis plus sûre de l’orthographe utilisée et pas envie de chercher), ça c’est très bien aussi.

    En points négatifs, c’est vrai que c’est hyper violent, peut-être trop pour un Thorgal. Van Hamme n’a jamais été réfractaire à la violence inhérente à l’époque, mais c’était malgré tout dosé, souvent hors-champs. Ici, on y va à tour de bras et on montre (et ne croyez pas que je sois facilement choqué, j’ai écrit un roman trash publié, et je lis des trucs vraiment crades), ça ne colle pas à l’univers. J’ai pas aimé l’apparition des bateaux volants, un deus machina beaucoup trop facile. J’aurais préféré que Salouma disparaisse dans ce tome-ci, mais là, je peux tout à fait accepter que ce soit un choix scénaristique et que Dorison ait une idée pour la suite.

    Au sujet de la réincarnation de Kahaniel dans Aniel, elle a du mal à prendre sur moi. Je trouve qu’à l’exception de la langue qui a repoussé et d’une taille un peu plus grande, on ne ressent pas le mage dans l’enfant. On a juste Aniel, enfant endoctriné par une secte. Maintenant, oui, la réincarnation n’est pas une possession, mais durant tout le cycle on avait l’impression que Kahaniel allait revenir point barre. Finalement, il n’est pas là. Ça me fait penser que peut-être il n’y a jamais eu de réincarnation, tout est une grosse manipulation des mages rouges (aidé de Mahara). On sait que Mahara n’est pas de confiance puisqu’elle dénonce Aniel aux mages rouges, elle a très bien pu inventer son histoire à Aaricia pour se placer auprès de la confrérie où elle désire entrer. Surtout que un elle sait qu’Aaricia est liée en quelque sorte à Manthor via son autre fils et deux, elle sait que les enfants de Thorgal ont des pouvoirs, ce qui est très bon pour se faire remarquer par les mages rouges. Soit tout est faux et inventée sur le moment opportun, soit une partie est vraie, Aniel est bien le fils de Kahaniel, mais les mages rouges n’ont aucunement la possibilité de l’utiliser pour réincarner le fondateur de leur ordre, leur magie n’étant pas assez puissante. De là, les meneurs (ou gourous) se servent juste de l’enfant pour manipuler ceux en-dessous d’eux, et ce faisant manipule aussi l’enfant comme on le ferait dans une secte, exacerbant ses rancunes envers ses parents et sa solitude, et surtout ils sont très conscients des capacités de l’enfant et de leur utilité. Malgré tout, si leur magie ne leur permet pas de ramener leur grand chef, elle leur permet de soigner Aniel de son mutisme (pourquoi pas en imaginant qu’en fait ce n’est même pas la magie rouge qui a travaillé mais simplement Aniel avec ses propres pouvoirs et de manière inconsciente, tellement il est bien endoctriné) et le faire grandir. Mais je ne me rappelle plus trop les proportions d’Aniel avant et après réincarnation, y avait-il une différence ? Enfin bref, j’ai du mal avec cette réincarnation. Mais ça doit aussi être parce que je n’ai jamais aimé l’idée, je veux bien avouer que ça doit jouer un peu. N’empêche, je ne vois pas Kahaniel en face de Thorgal, mais juste son fils.

    Pour conclure, j’ai plutôt apprécié l’album sans être non plus conquise. En tout cas, j’ai bien plus aimé que ceux de la période Sente. Ah oui, concernant le dessin, oui bon, mais pour moi, j’aurai toujours du mal à y accrocher vraiment.

    Quant à la suite, et bien je suis curieuse, mais je suppose qu’on va devoir attendre deux ans au moins, le temps que sortent les deux derniers Kriss. En tout cas, Dorison a encore du pain sur la planche pour terminer tout ça de manière honorable. Parce que sur la série principale, il n’a plus qu’un album pour soigner Aniel (puisque c’est son but avoué pour garder Salouma), retrouver Kriss (son deuxième but en fin d’album), rentrer au Northland, retrouver Aaricia et Jolan, et régler tous les problèmes de la famille (sans même parler des pistes laissées grandes ouvertes par Yann dans Louve). Je pense que ça fait beaucoup pour un seul opus, mais on verra bien.

    • Ce sujet a été modifié le il y a 6 ans et 10 mois par Cat.
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    Cat a écrit
    on ne ressent pas le mage dans l’enfant.

    Je me suis dit la même chose… Le mage n’est pas là, seule reste la magie. Mais pour ma part, ce n’est pas un problème, la réincarnation consiste à « fabriquer » un nouveau prophète plus qu’à faire revenir l’ancien. C’était plutôt le fait qu’il parle, que sa langue se soit reconstruite, que je trouvais curieux.
    Mais bon, l’ensemble du processus est curieux.

    Cat a écrit
    il n’y a jamais eu de réincarnation, tout est une grosse manipulation des mages rouges

    D’après ce que j’en sais, c’était le souhait de Rosinski. Toute cette magie semble l’agacer (et beaucoup d’entre nous sont d’accord pour dire qu’avec (entre autres) cette magie omniprésente, on est dans du Thorgal bien éloigné des origines, depuis bien longtemps). Il aurait préféré que tout cela soit une manipulation.

    Pour ma part, j’aurais trouvé ça bizarre, puisque la scène n’a pas de spectateur, à part Thorgal. S’il y avait eu tentative de manipulation sectaire, tout cela se serait déroulé devant un large public chargé de propager la bonne parole.

    Cat a écrit
    je ne vois pas Kahaniel en face de Thorgal, mais juste son fils.

    Ça, c’est plutôt un point positif !

    Répondre | Lien | Citer

    Super, Cat est revenu pour nous pondre des pavés .

    Cat a écrit
    Mais je ne me rappelle plus trop les proportions d’Aniel avant et après réincarnation, y avait-il une différence ?

    Oh oui, Aniel a clairement 4-5 ans dans l’album précédent, et c’est presque un ado dans « Le Feu écarlate ».

    J’aime bien la réflexion sur le réincarné qu’est Aniel… J’avoue qu’effectivement, on voit difficilement une réincarnation. Aniel est un enfant qui se sent mal-aimé, perdu. Un gosse.

    Cat a écrit
    Maintenant, oui, la réincarnation n’est pas une possession, mais durant tout le cycle on avait l’impression que Kahaniel allait revenir point barre. Finalement, il n’est pas là.

    On dirait que seuls les pouvoirs de Kahaniel se sont incarnés en lui, et rien de plus. Après, la réincarnation est un concept flou, chacun en fait un peu ce qu’il veut. Il faut tout de même se rappeler que Aniel avait déjà sa propre personnalité, sa propre âme. Faire revenir Kahaniel dans son corps… ça ne me semble pas être quelque chose d’évident à scénariser sans donner l’impression que cela soit une simple possession.

    Du coup, la réincarnation chez les Mages Rouges semble être uniquement une « passation de pouvoirs » .

    Cat a écrit
    Ça me fait penser que peut-être il n’y a jamais eu de réincarnation, tout est une grosse manipulation des mages rouges (aidé de Mahara). On sait que Mahara n’est pas de confiance puisqu’elle dénonce Aniel aux mages rouges, elle a très bien pu inventer son histoire à Aaricia pour se placer auprès de la confrérie où elle désire entrer. Surtout que un elle sait qu’Aaricia est liée en quelque sorte à Manthor via son autre fils et deux, elle sait que les enfants de Thorgal ont des pouvoirs, ce qui est très bon pour se faire remarquer par les mages rouges. Soit tout est faux et inventée sur le moment opportun, soit une partie est vraie, Aniel est bien le fils de Kahaniel, mais les mages rouges n’ont aucunement la possibilité de l’utiliser pour réincarner le fondateur de leur ordre, leur magie n’étant pas assez puissante.

    Pas mauvaise, l’idée de la manipulation. Il me semble d’ailleurs que Thorgal le suggère quelque part dans l’album: il dit à Aniel que tout n’est que mensonge destiné à le manipuler. Et puis en voyant comment Salouma, le chef suprêmes des Mages Rouges, manipule absolument TOUT le monde sans sourciller… on sent bien que la manipulation et le mensonge est une discipline dans laquelle les Mages Rouges excellent .

    Après, j’y vois aussi une foi aveugle envers quelque chose qui n’existe pas vraiment, une sorte de prophétie, de légende destinée à redonner espoir au peuple et au fidèles de la religion. Je pense d’ailleurs que Mahara pouvait parfaitement y croire et qu’elle n’a pas forcément mentit consciemment. Magon et Salouma, j’y crois moins, vu qu’ils manipulent et mentent à Aniel lui-même (et je ne pense pas qu’ils le ferraient à Kahaniel).

     

    Stef suggère que Rosinski peut y avoir été pour quelque chose et de plus, cette façon de résoudre la réincarnation est raccord avec la politique de « nettoyage » de Dorison : exit le calife, le vizir, Alad, Magon, Bohr… et exit Kahaniel qui a toujours été omniprésent dans l’histoire.

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